Discussion:Munition à uranium appauvri

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Effets de l'uranium sur la santé[modifier le code]

Les effets qui ont été documentés sur les populations situées dans des zones où de grandes quantités d'uranium ont été détectées par échantillonnage en laboratoire (régions de Bassorah et de Falloujah en Irak par exemple) peuvent être causés par les tirs alpha des particules d'uranium. Les effets de l'uranium lors d'une inhalation de poussières provient de la radioactivité alpha : le coefficient d'efficacité biologique relative de ces particules est 10 à 20 fois plus important que celui des rayons gamma. En d'autres termes, à l'extérieur du corps les particules alpha sont inoffensives mais à l'intérieur du corps, lorsqu'elles viennent "taper" directement contre les organes, elles sont extrêmement destructrices. Comme le dit feu Maurice-Eugène André (qui était un expert belge en radioprotection) une particule d’un micron d’uranium 238 logée dans le poumon, invisible à l’oeil nu, délivre 0.06 Sievert par an (lien vers ses calculs), c’est-à-dire 60 fois la dose annuelle admissible pour un adulte. Il faut multiplier par deux ce chiffre pour prendre en compte la contamination à l'uranium 234. On dépasse alors le seuil des faibles doses. S'il s'agit d'un amas de poussières de 5 microns on arrive à 7,5 Sieverts par an, 15 Sieverts en prenant en compte l'U234. --FlorentPirot (discuter) 3 mai 2016 à 14:25 (CEST)[répondre]

Nature de l'uranium utilisé et conséquences en termes de radioactivité et d'inflammabilité[modifier le code]

Les travaux de Busby sont controversés mais ceux du Dr. Asaf Durakovic et de son équipe ne suscitent pas la même controverse. Ils sont allés au sud de l'Irak et ont procédé à des échantillonnages qu'ils ont analysés. On retrouve de l'uranium d'une composition similaire à celle de l'uranium naturel. Cela signifie notamment une contamination à l'uranium 234, très significative dans la mesure où il est plus de 18000 fois plus radioactif que l'uranium 238. Si on prend l'uranium naturel et l'uranium appauvri, à cause de 234U, l'uranium naturel est deux fois plus radioactif que l'uranium appauvri.

L'utilisation d'uranium non appauvri se justifie dans la mesure où la radioactivité supplémentaire implique une chaleur latente plus importante, et facilite donc la propagation du feu lors de l'explosion ou de l'impact. Certains brevets d'armes ne mentionnent pas seulement de l'uranium appauvri, utilisé pour le ballast du missile, ils le combinent à de l'uranium non appauvri, utilisé à des fins incendiaires (il semble difficile de postuler qu'ils ont oublié de préciser "depleted" simplement par accident, les brevets sont rédigés par des armées de juristes...). Le brevet en question, récent, est cité dans l'article. Et voici en lien un autre brevet, plus ancien, qui mentionne lui aussi l'utilisation d'uranium à des fins incendiaires sans parler d'uranium "appauvri", juste d' "uranium".

--FlorentPirot (discuter) 3 mai 2016 à 14:25 (CEST)[répondre]

Présence de 236U dans les résultats d'analyse en laboratoire[modifier le code]

On retrouve des traces de 236U dans les analyses en laboratoire d'Asaf Durakovic et de son équipe. Le contenu en 236U serait de l'ordre de 0,004% en moyenne a priori. Il est impossible donc que seul de l'uranium naturel soit utilisé pour fabriquer ces armes. Ce ne sont néanmoins pas les pourcentages de 236U retrouvés dans le combustible usagé (plutôt de l'ordre de 0,5% il me semble), et il est très difficile, il me semble, d'extraire 236U du combustible usagé sans aussi extraire 235U. Donc on dirait qu'une très faible quantité de combustible usagé (1% ?) est mêlée à de l'uranium naturel pour fabriquer ces armes. Pourquoi ? x--FlorentPirot (discuter) 3 mai 2016 à 14:30 (CEST)[répondre]

La source indiquée n'est pas fiable, il s'agit d'un blog. Durifon (discuter) 3 mai 2016 à 15:14 (CEST)[répondre]

Message sans titre[modifier le code]

Hello, Etant le seul responsable des commentaires sur cette page de discussion, j'ai tout remis à zéro. J'ai découvert l'emploi de micro doses de fission nucléaire dans toutes les armes lourdes "conventionnelles". Des explosifs puissants compriment de petites quantités d'uranium hautement enrichi (moins d'un gramme...), métallique et extrêmement ductile, la compression augmente énormément la densité ce qui permet de réduire énormément la masse critique, d'où des flashs réguliers lors des explosions de missiles. L'utilisation systématique de béryllium sur les obus (à la fois modérateur de neutrons et source de neutrons en combinaison avec un émetteur alpha ou gamma) permet de le confirmer (lire par exemple le rapport Obsarm d'octobre 2001, lequel ne faisait bien sûr pas référence à la microfission). Savabieasfahani et al 2016 ont trouvé d'énormes quantités de plomb 208 descendant stable du bismuth 212 utilisable à ces fins (émetteur alpha, et gamma avec le thallium 208) dans les dents d'enfants malformés à Bassorah. On retrouve énormément de tritium autour de Canjuers (ce sont mes propres recherches). Un vétéran, ancien pilote d'AMX30RC, m'a aussi confirmé l'utilisation de micro doses de fission dans toutes les armes lourdes conventionnelles de l'armée française. On a retrouvé énormément d'uranium 236 en Irak et en Afghanistan (travaux d'A. Durakovic et A. Gerdes), produit d'activation généré lors des fission nucléaires (pas de plutonium par contre). Seule une criticité relativement soutenue permet d'obtenir ces flashs et explique les autres trouvailles. Des tests de micro-fission ont été effectués par exemple à Moronvilliers. L'uranium 238 est un prétexte, il ne sert à rien si ce n'est à comprimer l'obus et à augmenter la densité mais on pourrait utiliser un autre métal non radioactif (le tungstène par ex) et toujours obtenir cette fission nucléaire. L'exposition à ces flashs est en elle-même dangereuse, même à distance les neutrons rapides traversent le corps et infligent des dommages invisibles, ils peuvent entraîner de très nombreuses maladies, le sujet n'a je pense pas été étudié sérieusement. Pas mal de travaux existent sur l'inhalation / ingestion d'émetteurs alpha, la recherche devrait selon moi se centrer sur l'efficacité biologique relative, mais Nagasawa et Little 1992 laissent à penser que celle ci peut être très élevée (et tout indique que la situation est similaire pour les neutrons !). Etant le principal "chercheur" travaillant sur le sujet je ne suis pas à même d'éditer l'article...--FlorentPirot (discuter) 31 août 2017 à 20:05 (CEST)[répondre]

Non, tu n'est pas le seul responsable des commentaires de cette page de discussion. Si tu veux, tu peux archiver des messages, pas les supprimer. PS: il faudrait mettre un lien ou des références plus aiséments trouvables... Durifon (discuter) 1 septembre 2017 à 11:02 (CEST)[répondre]

Liens externes modifiés[modifier le code]

Bonjour aux contributeurs,

Je viens de modifier 2 lien(s) externe(s) sur Munition à uranium appauvri. Prenez le temps de vérifier ma modification. Si vous avez des questions, ou que vous voulez que le bot ignore le lien ou la page complète, lisez cette FaQ pour de plus amples informations. J'ai fait les changements suivants :

SVP, lisez la FaQ pour connaître les erreurs corrigées par le bot.

Cordialement.—InternetArchiveBot (Rapportez une erreur) 3 avril 2018 à 11:31 (CEST)[répondre]

Plan et répartition avec Uranium appauvri[modifier le code]

Voir Discussion:Uranium_appauvri#Plan_et_répartition_avec_Munition_à_uranium_appauvri. J'ai l'intention de fusionner la partie "munition" de Uranium appauvri ici, car en l'état les deux articles sont largement redondants. Il n'y a personne qui semble suivre l'autre article, je n'ai pas eu d'avis, donc j'en cherche ici aussi. Qu'en pensez-vous ? --Jean-Christophe BENOIST (discuter) 6 septembre 2019 à 11:32 (CEST)[répondre]

En plus je viens de voir que cet article est issu d'une sisscion de Uranium appauvri, ce qui n'a pas empêché de continuer à parler beaucoup des munitions dans Uranium appauvri, au point que cela devienne la majeure partie de l'article.. --Jean-Christophe BENOIST (discuter) 6 septembre 2019 à 11:34 (CEST)[répondre]