Discussion:Maintenance productive totale

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A propos des deux derniers liens externes[modifier le code]

Il s'agit de liens promotionnels pour des sociétés exerçant dans le domaine de la TPM : sont-ils vraiment justifiés ?--Elnon (d) 2 avril 2008 à 02:35 (CEST)[répondre]

Mise à jour et évolution récente de la TPM vers la WCM[modifier le code]

Bonjour, Je pense pouvoir contribuer à l'évolution de cet article en ouvrant la démarche à WCM.

L’approche classique du progrès continu ne permet pas de tenir face aux exigences du marché et de ce fait, de nombreux exemples l’attestent, il fallait régulièrement avoir recourt à des démarches drastiques de réduction de coûts pour garder la tête hors de l’eau voire pour éviter la fermeture pure et simple.

Tout comme la TPM, elle vise à développer une culture d’entreprise basée sur la prévention et la suppression des défauts et des pertes, reposant sur les travaux de petits groupes de personnes multisectorielles.

Voici en quoi elle se différentie fondamentalement par rapport à la TPM classique. Avant toute activité sur le terrain, la WCM préconise une analyse fouillée des pertes sur base de leurs coûts afin de d’identifier de façon précise les opportunités de progrès, c’est le Cost Deployment (priorisation des pertes sur base des coûts), mené en 7 étapes :

  1. identifier les coûts et les ventiler par étapes de process ou secteurs
  2. localiser les pertes dans le process et séparer en pertes causales et résultantes
  3. traduire les pertes en € (coûts des causes et des conséquences, et priorisation)
  4. identifier les méthodes et outils requis pour réduire voire supprimer les pertes
  5. évaluer les enjeux et l’accessibilité, fixer les ressources et les objectifs de réduction des pertes et les mettre en cohérence avec la stratégie de progrès du site
  6. suivre la mise en œuvre
  7. boucler avec le budget

A partir de l’étape 5 du Cost Deployment, le site a une vision claire des sujets majeurs de progrès requis. Ces derniers sont traités au travers de démarches de type « Amélioration Ciblée », soit en 10 étapes soit via du progrès en rupture. Autrement dit, toutes les démarches majeures de progrès sont menées de cette façon. Les autres piliers viennent en support d’analyse, de mise en œuvre et servent également au verrouillage des acquis. Ce dernier point est essentiel et sera illustré tout au long des piliers.

L’approche globale a changé, au niveau des piliers, il y a eu un peu de réorganisation :

  • Les piliers ne sont plus numérotés, ils portent un nom.
  • Sécurité et Environnement ont été scindés et possèdent des approches différentes
  • Cost Deployment est le pilier principal duquel découlent toutes les démarches d’Améliorations Ciblées, les autres piliers venant en support.
  • Il y a toujours 7 étapes dans la Maintenance Autonome, mais il est conseillé d’arrêter en fin d’étape 3. Les Groupes de Maintenance Autonome sont là pour maintenir les conditions de base, pratiquer les standards, mettre en œuvre les actions issues des autres piliers et verrouiller les acquis au moyen de standards régulièrement remis en question et mis à jour.
  • La Maintenance Planifiée, outre les 8 métiers de la TPM classique, fait appel à l’analyse RCM (Reliabilty Centered Maintenance).
  • Le pilier Développement des Compétences comprend désormais un modèle de management des la GPC.
  • La TPM à la conception n’a pas changé.
  • Le pilier Maintenance ou Management de la Qualité s’enrichit de quelques outils supplémentaires de pertinence et de verrouillage.
  • La TPM dans les fonctions support s’appelle maintenant Service Client et change radicalement : La partie Maintenance Autonome est facultative, l’emphase est mise sur l’amélioration de la performance des fonctions et des services rendus aux clients internes et externes à ISO effectif ou à ISO coûts de fonctionnement.

Le déploiement des piliers se fait sur les sujets, les pertes, les défaillances, les défauts et les équipements désignés par le Cost Deployment.

La Maintenance Autonome et la Maintenance Planifiée se déploient conjointement sur les équipements classés AA et A, voire B. Certains équipements B et tous ceux classés C se contentent d’une démarche de type 5S.

Enfin ça, c'est la théorie, car dans la pratique c'est la mise en place d'une doctrine et qui efface purement et simplement le libre arbitre des créateurs d'idées nouvelles ou de spécialistes qui sont contraints de se soumettre ou de s'éteindre pour être dans la vague. Ce qui pourrait être intéressant sur un gros site devient destructeur de progrès sur une petite structure de 30 personnes dont la valeur ajoutée était reconnue. J'en sais quelque chose car j'en sort et je constate les dégâts, les meilleurs s'en vont car ils se sentent dépossédés de leurs cerveaux, ils trouvent mieux autre part ou ils pourront s'épanouir, et pour les remplacer c'est très compliqué, voire impossible au même niveau, il faut se contenter de moins bons.

--195.6.82.105 (d) 4 février 2013 à 12:31 (CET)jacky serpenti, master instructeur TPM/WCM chez ArcelorMittal, jacky.serpenti@arcelormittal.com[répondre]

Pour compléter cette page, il faut que les ajouts soient sourcés, c'est-à-dire qu'ils proviennent non pas de connaissances personnelles acquises dans son métier mais de livres ou d'articles de revues ou de pages Web notoires expliquant ce qu'est la WCM (sigle de quoi au fait ?). Ces sources doivent être indiquées au moyen de références sinon les ajouts risquent d'être annulés. Il faut aussi veiller à ne pas employer de jargon incompréhensible. Pour vous renseigner sur la manière de contribuer, voir dans la colonne de gauche les rubriques « Premiers pas » et « Aide ». --Elnon (d) 4 février 2013 à 15:48 (CET)[répondre]