Discussion:Magistrats de la République romaine

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Contresens[modifier le code]

Je crois que la traduction d'"executive magistrate" à partir de en. a entraîné un contresens, celui de parler de magistrats de l'exécutif à Rome. C'est un contresens car pour les Romains la distinction exécutif / législatif / judiciaire qui nous est si familière depuis Montesquieu n'existait pas. Un magistrat comme un préteur ou un consul a un rôle législatif essentiel puisque c'est lui qui convoque les assemblées qui vont voter les lois et que c'est lui qui a l'initiative de la loi en formulant une rogatio (proposition de loi). De même que les magistrats romains jouent un rôle essentiel dans le processus législatif ils assurent une fonction judiciaire considérable, c'est d'ailleurs l'essentiel du rôle du préteur : rendre la justice, d'où ensuite le fameux édit du préteur. Je crois qu'il faut revoir la formulation de cet article sur ce point : parler de Magistrats de l'executif n'a pas de sens à Rome, il faut aussi corriger les articles spécialisés qui ont été créés sur la question et les renommer.Luscianusbeneditus (d) 6 mai 2010 à 23:00 (CEST)[répondre]

Passage à revoir[modifier le code]

" avant que le Sénat soit capable d’affirmer son pouvoir sur les magistrats. La plupart des pouvoirs législatifs reviennent au concile plébéien, qui perturbe l’équilibre entre le Sénat, la branche législative et la branche exécutive. Cela mène à la chute de la République et à l’instauration de l’Empire romain en 27 av. J.-C." Non le sénat n'a pas de véritable pouvoir sur les magistrats, seule la création du senatus consulte ultime peut à la limite lui en donner mais alors tout pouvoir revient au consul. C'est par l'auctoritas de ses décisions (senatus-consulte) que le sénat peut peser sur les magistrats (et aussi par son rôle accru dans l'élaboration des lois après Sylla). On ne peut pas non plus parler de branche législative et de branche exécutive. Le concile plébéien n'a pas plus de pouvoir législatif que les comices centuriates si son rôle législatif grandi c'est à cause de l'évolution de la magistrature qui le convoque : ce sont les tribuns de la plèbe qui prennent un rôle législatif plus grand après les Gracques. Il faut bien comprendre qu'une "assemblée législative romaine" (comice centuriate, tribute) n'a pas l'initiative de la loi (elle revient au magistrat qui la convoque) et ne peut pas non plus la discuter ni l'amender, elle ne peut que voter oui ou non, en sachant que si elle vote oui son vote peut être annulé par un veto d'un tribun ou sérieusement remis en cause par un senatus-consulte. La chute de la république ne provient pas de ce problème de séparation des pouvoirs mais plutôt d'autres facteurs comme la compétition aristocratique accrue et la montée des imperatores, mais c'est un vaste sujet.Luscianusbeneditus (d) 6 mai 2010 à 23:10 (CEST)[répondre]

ius agendi cum populo, cum plebe, cum senatu[modifier le code]

Bonjour,

je suis tombé sur ces notions dans un cours, mais une recherche google ne m'a pas permis de comprendre de quoi il en retournait. Serait-il possible de préciser ? (c'est évidemment liés aux pouvoirs des magistrats !) Fsojic (d) 10 juin 2012 à 16:23 (CEST)[répondre]

mot à mot "droit de faire avec le peuple (romain), avec la plèbe, avec le sénat". Concrétement, droit pour un magistrat d'en reférer au peuple en convoquant les comices, ou de soumettre une décision à l'avis du sénat en convoquant sa réunion. Ursus (discuter) 16 septembre 2013 à 08:40 (CEST)[répondre]