Discussion:Letterbox

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Choix artistique[modifier le code]

Je cite l'article:

"Le Letterbox préserve l'intégrité de l'image originale du film, donc la vision et le choix artistique du réalisateur, contrairement au procédé Pan and scan qui, lui, tronque une partie de l'image afin de la faire correspondre au format du téléviseur."


Ma remarque est sans doute obsolète, avec l'invasion des écrans plats 16/9 de nos jours. Mais en ce qui concerne les téléviseurs "classiques" où le procédé du letterbox était appliqué (systématiquement en France pendant des décennies), je me souviens en effet de cet argument du respect du choix artistique de l'auteur. Seulement voilà, pour avoir vu de nombreux films dans les deux versions, letterbox et pan&Scan (dans les pays anglophones où le pan&scan était utilisé, contrairement à la France), je puis affirmer que l'impact de l'image et du film en général était meilleur en pan&scan. L'image remplissait toute la hauteur de l'écran, alors qu'en letterbox à peine plus d'un tiers de la hauteur de l'écran était utilisé. Selon la taille de votre télé, en letterbox, l'image était aussi haute qu'une carte postale (imaginez-la collée sur votre écran télé à quelques mètres de vous!). L'avantage du pan&scan, c'est que l'image était "virtuellement" trois fois plus près et aussi trois fois plus nette, et le film en était trois fois plus "présent" dans votre salon... Dans La Guerre des Etoiles, en pan&Scan, on voit les étoiles. Pas en letterbox. Dans le premier Indiana Jones, quand on voit la grosse boule au début arriver sur le spectateur, évidemment c'est mieux au cinéma, mais en pan&Scan, ça faisait encore son effet. En letterbox, plus rien, l'immense boule est devenue plus petite que le nez de Michel Drucker sur l'autre chaine.

Autre argument: les bandes noires atténuent en elles-mêmes l'impression d'être "dans" le film. On à l'impression de regarder une salle de cinéma là-bas au loin en train de regarder un film, ou de regarder le film à travers une fente qui aurait été pratiquée dans l'écran du téléviseur. On a en plus l'impression désagréable qu'on nous "cache" une partie de l'action, impression que paradoxalement on n'a pas avec le pan&scan (s'il est bien fait, comme dans les pays anglophones). En pan&scan, on "entre" dans le film, en letterbox, on reste en-dehors, comme si on y était étranger.

Et enfin: l'idée qu'avec la letterbox l'image est "en entier" est illusoire si elle est réduite à presque rien. Autant voir la partie de l'image principale correctement et de près, que tout mais mal. Le scope est surtout là pour donner de l'ampleur, et non pour remplir l'image d'informations différentes. Cette ampleur n'existe plus à la télé (de type classique) et donc n'a plus lieu d'être. Le scope est là pour être plus large que l'image habituelle au cinéma, mais à la télé française, le scope devenait une image plus petite que l'image habituelle!!!

Tout ça pour dire que la phrase de l'article que je cite plus haut me paraît être une question de point de vue, et non "encyclopédique". Elle devrait être modifiée.

Evidemment, les écrans plats actuels ont résolu tous ces problèmes...