Discussion:Léon Laurent-Pichat

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Mais quel Empis ?[modifier le code]

S'agissait-il d'Adolphe-Simonis Empis ? Et quelqu'un aurait-il une source concernant la signification exacte de ce distique ? Allusion à une cabale qui aurait échoué ? Trimégiste (d) 9 décembre 2007 à 12:44 (CET)[répondre]

En attendant d'avoir des sources, j'ai déplacé ce passage de l'article : Un distique holorime de Victor Hugo l'a aidé à passer à la postérité : « Laurent Pichat, virant, coup hardi, bat Empis ; Lors Empis, chavirant, couard, dit « Bah, tant pis ! » ». Je n'ai pu en effet trouver aucune source, ni pour l'attribution du distique à Victor Hugo, ni pour l'identité de l'Empis en question, ni pour le rapport que ce distique aurait eu avec le passage de Laurent-Pichat à la postérité. - Mu (d) 3 février 2008 à 19:02 (CET)[répondre]

Source pour le distique[modifier le code]

Il s'agit là d'un distique que feu mon père me citait dans ma lointaine jeunesse, mais il croyait qu'il s'agissait d'une course automobile, ce qui est impossible étant donné l'époque où vivaient les deux personnages mis en scène. Je n'en ai pas retrouvé l'auteur mais ces deux vers figurent à la page 188 de l'Histoire anecdotique des contemporains d'un certain Alfred Carel, publiée en 1885 chez Chevalier-Marescq, ils sont cités anonymement :

Les Parnassiens, tous jeunes et pleins d'enthousiasme, se préoccupaient surtout de la forme poétique ; peu leur importait l'idée, souvent absente, pourvu qu'ils aient trouvé un rythme nouveau, ou retrouvé un rythme oublié. C'est à eux qu'on doit tant de rimes riches et même richissimes.
Ils en arrivaient à produire des choses extravagantes, comme ces deux vers, par exemple , qui sont le nec plus ultra de la rime riche, puisqu'ils ont des rimes de... douze pieds.
Gall, amant de la reine, alla, tour magnanime.
Galamment de l'arène à la tour Magne, à Nimes.
Il faudrait être bien exigeant pour en demander davantage.
Voici encore un autre exemple où le poète, cette fois, rentre dans les temps modernes et même dans les personnalités. Il suppose que M. Laurent Pichat, se trouvant un jour dans une barque avec feu Empis, la scène suivante se passa entre eux :
:Laurent-Pichat, virant, coup hardi ! bat Empis,
Lors, Empis chavirant, couard, dit : Bah ! tant pis !
Bien entendu, je cite ces vers tout simplement à titre de drôleries littéraires et non comme modèle du style des Parnassiens.

En tout cas on n'attribue pas ces vers à Victor Hugo.

Amicalement. Gustave G. (d) 5 juin 2009 à 11:08 (CEST)[répondre]

Parle et bois du gin[modifier le code]

« Gall amant de la reine... » a beau être généralement attribué à Hugo et parfois à Henri Monnier, wp indique plutôt Marc Monnier dans l'article tour Magne, ce qui m'évoque la sauvage beauté de ces vers (garantis authentiques[1]) de notre grand poète tragique :
Par les bois du Djinn, où s'entasse de l'effroi
Parle et bois du gin ou cent tasses de lait froid.
Addacat (d) 5 juin 2009 à 11:33 (CEST)[répondre]

  1. On notera la présence du mot « Djinn », habilement hugolien, qui pourrait induire en erreur les âmes candides.
Il me semble avoir lu ces vers dans une anthologie d'Alphonse Allais. Il mettait en note cette explication loufoque d'un distique loufoque: « Le lait froid bu en grande quantité est bien connu pour donner de l'audace aux plus pusillanimes ». Gustave G. (d) 28 janvier 2012 à 08:43 (CET)[répondre]