Discussion:Jean Decoux

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

L'article penche décidément trop favorablement en faveur de Jean Decoux. Ainsi, ce passage: « Peu de temps avant l'arrivée des forces américaines en Nouvelle-Calédonie en mars 1942, l'Indochine avait déjà opté pour la France libre. L'amiral Decoux le sait et ne s'oppose pas aux ralliements au général de Gaulle, ni que des officiers de son état-major renseignent les Gaullistes. En fin diplomate, il ne laisse rien paraître de lui-même aux autorités nippones. » Quand on sait que de nombreux éléments des réseaux français libres d'Indochine furent internés par les autorités vichystes d'Indochine, comme Pierre Boulle, on reste rêveur... Attis (d) 25 octobre 2008 à 14:34 (CEST)[répondre]

Article intéressant mais...[modifier le code]

effectivement, je confirme ce qu'écrit l'intervenant précédent; Certains paragraphes ne sont pas neutres et tenderaient à faire croire que l'amiral DECOUX était un Gauliste convaincu. Ce qui est tout a fait faux. Sans être un parfait Vichyste il a quand même poursuivi, dès les premiers jours de sa prise de commandement, les militaires se déclarants ouvertement proche De Gaulle. Rappelons que Decoux est arrivé environ 1 mois après l'armistice de 1940 et l'appel du 18 juin (censuré d'abord puis diffusé sur Radio Saïgon après les plaintes des auditeurs). Les Français d'Indochine vivaient encore dans un climat de "flotement", partagés entre la "légalité", le nouveau régime dirrigé par le Maréchal, et "l'aventure", la dissidence proposée par De Gaulle.

Pourtant, la personnalité guindée et sans nuances qui était celle de l'amiral DECOUX a vite prévallue dans son jugement. Il à suivi à la lettre les directives de ses nouveaux chefs plus par obéïssance que par conviction.

Son administration a donc été caractérisée par son souci d'accomplir au mieux la tâche qui lui avait été confiée sans considérations politiques. Excepté un certain "changement d'attitude" noté par CATROUX, au moment de la passation des pouvoirs entre les 2 hommes en juillet 1940. En fait, juste après le drame inqualifiable de Mers El Kébir... Je ne pense pas qu'il était foncièrement contre les Gaullistes, mais il ne s'est pas caché pour écrire que ces "agitateurs" menaçaient sérieusement la politique du "statut quo" qui régnait alors dans la région et qu'il a tenté jusqu'à la fin de préserver. Dailleurs, il aurait pu faire enfermer le général Mordant, Gaulliste notoire devenu très actif dès 1944. Il s'inquiétait de ses agissements qui risquaient à terme de pousser les Japonais à la rupture.


Cela dit, je n'ai pas assez d'éléments pour retirer purement et simplement les paragraphes litigieux. Mieux vaut donc laisser ce soin à d'autres intervenants plus "calés" sur ce personnage très controversé.


Mes quelques sources: - 2 actes du drames Indochinois: Georges CATROUX (PLON) - La France en Indochine: Jean-Michel Pedrazzani - ICI Radio Saïgon: Jacques LE BOURGEOIS (FRANCE-EMPIRE) - Le coup de force du 9 mars: Jean DECOUX (Revue des deux mondes-15/07/1949)

http://war.megabaze.com/page_html/077-The%20war%20in%20IndoChina "Etant encore à Saïgon, Boulle rencontra un ancien condisciple du lycée d'Avignon, officier de marine, qui se vantait d'avoir "participé" à une opération de reconquête de la Nouvelle-Calédonie : les fumées de deux unités de la Royal Navy dans les eaux des Indes Néerlandaises avaient refroidi l'ardeur de notre "armada de broc", que menaient des gens traumatisés par Mers-el-Kébir que n'avait pas encore justifié la capitulation de Toulon précédant le sabordage. Cette aventure constituait la matérialisation d'une des obsessions de l'Amiral Decoux : si les gouvernants de Vichy ne s'étaient pas opposés au projet, le Gougal d'Indo-Chine aurait terminé sa vie comme l'amiral de Toulon, Laborde. Telle était l'ambiance en Extrême-Orient lorsque Boulle parvint à Singapour, bien décidé à poursuivre la guerre contre l'envahisseur. [...] Il se trouvait que, à cette époque particulièrement, l'Amiral Decoux voulait, à tout prix, "découvrir l'organisation gaulliste en Indo-Chine"; ce dont témoigne sa note manuscrite en date du 5 Août 1941 adressée au Secrégal et à l'I.G.P. une semaine avant l'interrogatoire, soit après la capture. Dans ce document comminatoire au Secrétaire Général du Gouvernement Général et à l'Inspecteur Général de la Police, le Gouverneur Général de l'Indo-Chine expliquait comment s'y prendre et concluait d'un impératif "me renseigner" sans réplique. On comprend que les inquisiteurs s'en soient trouvés stimulés et aient cherché à complaire au maître du jour à l'ire redoutable." et ainsi de suite JGh (d) 29 octobre 2008 à 20:01 (CET)[répondre]

Un avis du régional de l'étape[modifier le code]

Il se trouve que je me trouvais sur les lieux du crime à l'époque où Jean Decoux était encore Gouverneur Général, étant né en Juin 1944 à Sài-Gòn. Je ne peux citer de sources, sauf celles de 2ème main qui me viennent de témoins des évènements et ma propre mémoire de leurs récits. Decoux faisait partie des sujets qui sont souvent et longuement revenus dans les conversations qui ont suivi la guerre, au Viêt Nam. Sans prétendre à l'objectivité, puisque je ne peux citer d'éléments factuels, je peux néanmoins me réclamer de la neutralité d'opinion vis-à-vis des protagonistes "virtuels" que mentionnent l'article (de Gaulle et Pétain): je n'ai de sympathie ni pour le vieillard qui "faisait don de sa personne à la France", ni pour l'homme providentiel d'après 1958 (quoique je respecte l'homme du 18 juin).

  1. l'auteur de l'article orthographie correctement les noms des lieux en viêtnamien, ce qui milite en faveur d'une connaissance du sujet de sa part.
  2. les sympathies pour Vichy ou Londres chez les Européens, sur place, relevaient du domaine de la spéculation pure et de l'opinion personnelle. Loin de la métropole, et sans autre source d'information que Radio Brazzaville, d'ailleurs interdite par l'occupant japonais, personne n'avait l'ensemble des éléments nécessaires pour évaluer correctement la situation. La rumeur servait de journal.
  3. les remontrances faites à l'auteur de l'article me paraissent relever du politiquement correct, sans pour autant rendre compte de ce qui se passait sur place. Le problème là-bas n'était pas Decoux, de Gaulle ou Pétain. Le problème, c'était le Japonais et la malice qu'il mettait à humilier et affamer le Français en particulier et l'Européen en général (on a eu faim là-bas, croyez-le ou non). Croit-on que le sabre des officiers japonais ne servait que pour la parade? Il a aussi coupé quelques nuques un peu trop raides ou trop imprudentes.
  4. les opinions de Pierre Boulle sont les siennes, mais les locaux ne les confirmaient pas, à ma connaissance. L'atmosphère sur place ne se prêtait guère à la résistance ouverte. En toute honnêteté, et en me battant les flancs pour me souvenir, je ne me rappelle pas avoir entendu quiconque revendiquer devant moi une appartenance à un réseau gaulliste local pendant la guerre. Comparé à la métropole, cela aurait dû sortir après (la défaite est orpheline, mais la victoire a cent pères), mais là, nada, rien de rien. Une poignée d'Européens, les autochtones qui observaient la bagarre larvée entre Français et Japonais d'un oeil goguenard et attentif, et un occupant qui n'était pas porté à faire des cadeaux au Gouvernement Général. Les témoignages dont je me souviens, tous penchants politiques confondus, s'accordaient à constater que Decoux avait fait sa priorité de la survie de ses compatriotes. On aimait ou pas le personnage (qui était cassant, c'est d'accord), mais il faisait l'objet d'un respect général, parfois réticent mais sincère, sur ce point.
  5. l'occupant n'était pas avare de coups fourrés vis-à-vis du colonisateur. Ce que l'auteur de l'article qualifie de "coup de force", connu sur place sous le nom de "Coup du 9 mars", s'est concrétisé par un massacre de familles Françaises, dont il vaut mieux ne pas évoquer les détails, à la Cité Héraut, dans la périphérie de Sài-Gòn. Officiellement, le sale boulot fut attribué au Viêt-Minh. Mais aucun des témoins n'aimait s'étendre sur ce sujet.
  6. dernière remarque: l'auteur de l'article restitue correctement l'attitude des émissaires de la métropole devenue gaulliste d'un jour à l'autre, comme par miracle. Decoux fut remplacé par l'amiral Thierry d'Argenlieu, tôt affublé du sobriquet de "tient-lieu-d'argenterie", tant il déplaisait aux locaux, qu'ils fussent vichystes ou gaullistes.

En conclusion, l'opinion de l'auteur, pour être subjective sur la forme, n'est pas inadéquate sur le fond. Quand un de mes proches le visita en 1946 au Val-de-Grâce, l'amiral Decoux exprima le chagrin d'affronter un procès d'opinion, inéquitable par définition, mais il garda la dignité d'un officier général Français que peu de collabos pouvaient revendiquer. On disgracia Decoux qui avait sauvé des vies, on sauvegarda Bousquet (et combien d'autres...). A vous de vous faire une opinion.

Le régional de l'étape mélange le coup de force des Japonnais accompagné de centaines de décapitations de militaires Français par les japonnais, et le massacre de la cité Héraut, environs 6 mois plus tard, après la capitulation japonaise et qui fut le fait des autochtones contre des civils européens. Amicalement JGh (d) 19 novembre 2008 à 23:49 (CET)[répondre]
Mmmhhh, je ne crois pas mélanger les faits. Je me référais aux termes de l'article original: "les troupes japonaises mettent fin à l'autorité française le 9 mars 1945 par un coup de force sans véritable ultimatum". Il y a bien eu de nombreuses décapitations des Français, pas tous militaires d'ailleurs, dans le courant du 2ème semestre 1944, mais, sur place, il n'y avait pas d'illusions sur l'auteur réel qui avait incité les autochtones au Coup du 9 mars. Merci pour votre remarque.
Le 9 mars, les autochtones ne font rien de spécial. Les Japonais sont encore invaincus, ils sont présents en grand nombre et ils se rendent maîtres du pays ou ils font régnier leur ordre impérial. En aout ils capitulent sous les bombes atomiques et en septembre ils ne sont donc plus les maîtres en Indochine. Mais les nouveaux maitres (Chinois aux nord et Britanniques au sud, ne sont pas là en nombre suffisant pour maintenir l'ordre. Les Japonais eux ne font plus rien pour maintenir cet ordre et au contraire, ils aideraient plutôt les indépendantistes. Les troupes Française sont elles toujours retenues dans leurs cantonnement et désarmées. C'est dans ce contexte qu'on lieu les massacres de la cité Hérault, le 25 septembre 1945.
http://war.megabaze.com/page_html/115-War%20in%20IndoChina-1945-1946 "Dans la matinée du 25 septembre, des femmes et des enfants affolés arrivent de la Cité Hérault. Ils nous apprennent le massacre qui vient de s'y perpétrer. Les Japonais ont laissé une bande armée envahir la cité et massacrer ses habitants français et annamites avec une sauvagerie inimaginable. Sur plus de 100 personnes enlevées on ne retrouvera que 56 survivants lorsque les Anglais, très réticents, nous autoriseront enfin à intervenir avec les Gurkas. Impressionné, Gracey renvoie le 11e RIC [Donc les Français réarmés précipitament] garder les ponts. C'est un peu tard. Les détachements sont aussitôt assaillis de toutes parts."
Donc ces deux dates correspondent à des évènements bien différents. Je pense que vous devriez confronter votre mémoire d'enfant à quelques ouvrages sur la guerre d'Indochine.
Idem pour vos souvenirs de l'attitude de la population et de Decoux. Si je me fiais aux seuls témoignages de mes voisins, il n'y aurait pas eu de résistance en France (à part quelques exactions d'inconscients peu recommandables) et la France libre serait un phénomène purement londonien. Quand à Pétain il n'a fait que protéger la France, bien sûr. JGh (d) 20 novembre 2008 à 11:22 (CET)[répondre]

Merci pour vos remarques.

  1. Je me suis effectivement trompé sur la date du massacre de la Cité Héraut. Il s'agit probablement d'une confusion née du fait que dès le Coup du 9 mars, nombreuses furent les mères eurasiennes prévenues par les viêtnamiens, sans ambiguité sur les termes, qu'il fallait veiller de très près sur leurs enfants. Les souvenirs qui m'ont été transmis associaient le 9 mars et la Cité Héraut. Dont acte. Vous avez raison.
  2. Les faits imprimés sont parfois trompeurs ou au mieux ambigus. Je lis dans la discussion de l'article la référence "Ici Radio Saigon". Le "poste" (comme on disait à l'époque) s'annonçait sous l'étiquette de Radio France-Asie (avec l'introduction de la symphonie sur un thème montagnard de Vincent d'Indy au début de la soirée) dans mes souvenirs au début des années '50. Je ne vais pas crier à l'imposture. Qui de l'auteur de la référence ou de moi a raison ou tort? Ou bien avons-nous tous deux tort ou raison? Demandez donc à Jacques Chancel. Il était là à l'époque et doit certainement savoir ce qu'il en est sur ce point.
  3. Nous sommes tous des êtres humains, donc faillibles. Une encyclopédie (Wikipédia en l'occurence) n'est pas ouvrage d'historien, mais un relevé des connaissances du temps. Je peux vous indiquer un lieu où vous trouverez l'édition originale de l'oeuvre de Diderot et d'Alembert. Vous pourrez ainsi me dire si vous estimez qu'ils ont été inférieurs à leur tâche, compte tenu des connaissances de leur temps.
  4. Une erreur fait partie du jeu. Je trouve dans cette discussion deux fois le mot Japonais orthographié "Japonnais" (sans compter ce qui reste de fautes). Dois-je en déduire que l'auteur de la remarque ne connaît rien du Japon, et qu'il doit réviser ses souvenirs d'enfant ou d'adulte en fonction de l'orthographe que j'aimerais lire dans l'article ou sa discussion? Non, l'auteur ne sait pas écrire correctement Japonais, et j'accepte le monde tel qu'il est. Simplement.
  5. Il reste quelques très rares survivants adultes à l'époque. Contrairement à ce qui caractérise la cuistrerie qui caractérise notre temps, certains ne sont pas encore frappés d'Alzheimer. On n'entend pas chez eux, vérification faite, le souci de distinctions fines entre vichystes, gaullistes et autochtones. Les bombes anglo-américaines pleuvaient souvent et ne distinguaient pas entre les camps, réels ou supposés. Les doctes commentateurs que j'ai lus (si, si, je vous assure, et dont je ne trouve pas la trace d'un séjour de longue durée de leur auteur sur les lieux) ne mentionnent nulle part qu'il fut constitué à l'époque une "défense passive" (en termes modernes, une Protection Civile, constituée sous l'égide de Decoux) qui portait secours à tous, après les bombardements, sans distinctions fines entre les bons et les mauvais.
  6. Je reste stupéfié du peu de crédit que vous attribuez à vos voisins. Ils ne sont pas tous des crapules, dans mon idée simpliste. Cela me rappelle ce moment curieux, intemporel, du début des années '70 où quiconque de gauche se sentait obligé de discréditer le "voisin" Soljenitsyne pour ce qu'il osait aventurer sur un Goulag, que personne ne connaissait à l'époque et qui préfigurait les pires délires de Harry Potter. Il était barbu (les gauchistes étaient tous barbus, mais pas les gens de gauche respectables), son patronyme russe était Isaïevitch (donc de père juif, hein? et que dire du maladroit Alexandre Zinoviev, prout!, ma chère camarade de gauche), pis il était russe, pas Soviétique. Pas normal ça. Le Goulag s'est avéré vrai, et n'est peut-être pas encore mort à ce jour... Harry Potter est resté, comme il se doit, au niveau des fantasmes. Mais tous les "voisins" ne sont pas des demeurés mentaux. A ce compte, Vassili Grossmann provoquerait l'hilarité générale en évoquant "sa" bataille de Stalingrad dans "Vie est Destin". L'ouvrage comporte vraisemblabement des erreurs factuelles du point de vue de l'historien, mais il a l'accent de la vérité et du vécu. Au panier, le témoignage d'un survivant? Je vous trouve audacieux, pour le moins. Vassili Grossmann, le modeste, restera quand nous ne serons plus, j'en donnerais ma tête à couper.
  7. Un désaccord entre souvenirs de voisins (vous n'avez pas encore parlé de cela)? J'ai bien lu Marguerite Duras, qui a partagé une expérience coloniale comparable à la mienne. Celle qui osa écrire "Coupable, forcément coupable" sans preuves aucunes à propos du crime de la Vologne, et qui mérite le silence respectueux dû aux statures parisiennes? Oseriez-vous mettre en doute le prononcé cette personne sur un sujet quelconque si elle s'opposait à votre opinion? Moi, oui. Je dis que ce qu'elle écrit sur sa vie au Viêtnam n'est pas tout-à-fait semblable à ce que j'ai connu. Ce fut sa vie, ce fut la mienne. Je pourrais en citer d'autres. Point final.

En bref, j'envie vos certitudes, mais je ne les partage pas. Soyez rassuré, je ne suis pas contagieux. Gardez vos certitudes, je garde mes doutes. Néanmoins, le vrai sujet du débat est et doit rester Jean Decoux. Des notes manuscrites recueillies ici et là dans les corbeilles à papier me semblent une indication un peu légère de ce qui fut le personnage. Les notes se choisissent et se trient, hélas, quand on fait partie des vainqueurs. Aucune Mégabaze n'empêchera d'y mettre uniquement ce qui est en faveur des thèses que l'on défend. Je préfère décidément l'opinion du "voisin". L'hagiographie de de Gaulle en fait une statue du Commandeur, et les carnets de Jacques Foccart ramènent la statue ... à sa dimension réelle: celle d'un homme avec ses qualités et ses défauts. Pas de fouilles dans les poubelles. Le regard froid, clinique du témoin, du voisin. Il y a actuellement, d'après ce que j'entends, une pièce à Paris qui montre actuellement le personnage que Foccart a vu à l'oeuvre. Faites-vous une opinion vous-même sur l'homme, avant d'aventurer une opinion sur mes doutes. Jean Decoux a fait face, pour ce que j'en sais de ceux qui sont restés sur les lieux, sans filer à Singapore rejoindre des Australiens perplexes, indécis et parfois morts de trouille (et je ne leur en fait pas grief). C'est parfait d'écrire le scénario du Pont de la Rivière Kwai et de parler de lâcheté. C'est une autre affaire de garder un regard objectif. Jean Decoux est resté sur place et a affronté son destin. Modestement. Orgueilleusement. C'est un de vos hommes de bien (je suis Suisse et je ne suis payé par personne pour le dire).

Ma seule certitude exprimée ici portait sur la différence entre le coup de force du 9 mars et le massacre de la citée Hérault. Je ne pense pas que vous puissiez en déduire que je ne suis pas habité par le doute en permanence, notamment en ce qui concerne mon orthographe.
Concernant l'attitude de Decoux en particulier et du personnel vichyste en général, ils ont dans leur défense un point commun, ils évoquent toujours leurs intentions et minimisent en général la portée de leurs actes. Je suis pour ma part partisan de présenter ici ce qu'ils ont réellement fait et s'il faut aussi citer ce qu'ils disent de leurs intentions, de ne le faire qu'en précisant bien que ce sont leurs déclarations et rien d'autre. Parce que les actes sont en général établis et que sur les intentions, vous me permettrez de douter.
Donc pour reprendre un point précis du portrait de Decoux présenté actuellement par Wikipédia, il y a une "option pour la France libre" corroborée par rien, et des plans d'invasion de la Nouvelle Calédonie plusieurs fois cités et probablement consultables quelque part.
Amicalement JGh (d) 22 novembre 2008 à 21:41 (CET)[répondre]

Rectifications et précisions.[modifier le code]

En rapport avec l'intervention, et son "commentaire", de Jacques Ghémard du 19 juillet 2009:

Le paragraphe que vous avez si maladroitement supprimé (du point de vue éthique et grammatical) relevait directement du texte de Jean Decoux publié dans La Revue des Deux Mondes du 15 juillet 1949.

Je conçois qu'il y a sûrement, dans ce qu'écrit l'amiral, un certain sentiment de fierté. Mais pour ce qui est de l'autosatisfaction, je ne vois pas. Sa décision de ne pas signer l'accord à quand même eu des conséquences funestes. En un instant, le personnage perdait tout ses efforts (56 mois, comme il aime à le préciser) pour conserver l'intégrité physique de ses compatriotes sinon morale et une autorité, même dégressive, de la France en Indochine. Ce fut, pour lui, un souvenir autrement plus douloureux qu'une pseudo "autosatisfaction" ne saurait apaiser.

J'ai donc remis le paragraphe en place, mais en le tronquant des termes qui s'apparentent plus à des sentiments personnels de l'auteur/acteur pour ne laisser que des faits. Pour supprimer toute ambiguïté, j'ai ajouté la référence.

Pour finir avec l'éthique: je n'aime pas votre façon de juger les autres intervenants sur ce site. Par ailleurs, je constate que je ne suis pas le premier à vous le dire...


Abordons maintenant la question Grammaticale. Votre réécriture de ce paragraphe à été réalisée dans un mauvais Français. Pour quelqu'un qui se gargarise de sauvegarder les valeurs "encyclopédiques" de ce site, je trouve cela pitoyable! Si ce n'est par moi, ces lignes auraient de toutes façons été reprises.

Hagiographe. Cet adjectif (dont vous m'avez si facilement affublé) s'écrit avec un H...


Sachez, Monsieur, que je ne m'amuse aucunement à "inventer" des faits ou des dires pour le plaisir d'éditer des pages sur ce site. Je participe peu à Wikipédia, en comparaison à beaucoup d'autres intervenants. La raison principale étant que je n'écris rien sans preuves à l'appui ou vérification préalable. Relisez donc mon premier commentaire sur cette page. Je reconnaissais que ".../... je n'ai pas assez d'éléments pour retirer purement et simplement les paragraphes litigieux. Mieux vaut donc laisser ce soin à d'autres intervenants plus "calés" sur ce personnage très controversé.". Mon plaisir, cher Monsieur, c'est d'ajouter des éléments nouveaux à ces pages...quand je les possède dans les mains! Autrement, je m'abstiens.

Vous n'aimez pas l'amiral DECOUX? Moi non plus! Mais efforçons-nous de respecter l'éthique de ce site. Et pour le principe "encyclopédique" comme vous dites, et pour le respect des intervenants. Merci de garder vos jugements (infondés) et vos phrases assassines pour vous.

Acaron (d) 5 septembre 2009 à 20:49 (CEST)[répondre]

Moi j'aurais jugé quelqu'un ? Il me semble n'avoir critiqué qu'un bout de texte. Le fait que votre opinion soit partagée, vous rassure ? Moi c'est souvent l'inverse. Vous vous êtes déjà exprimé dans cette page ? Dommage que vous n'ayez pas signé les fois précédentes. Je fais des fautes d'orthographe ? Oui, ça m'arrive et j'ai bu ma honte à ce sujet depuis longtemps. Je n'ai pas une haute opinion de Decoux ? Non, et en voici, par exemple, des raisons qui pourraient alimenter cette page. Votre nouvelle intervention ? Rien trouvé à y redire. Portez vous bien. JGh (d) 5 septembre 2009 à 23:13 (CEST)[répondre]