Discussion:Crise congolaise

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Au sujet de l'enseignement[modifier le code]

Je suis en train de modifier le chapitre "l'indépendance". Il me semble en effet que la phrase "En 75 ans de colonisation, la Belgique n’avait pas formé un seul universitaire et il n’y avait que quelques Congolais qui avaient fini les études secondaires." est historiquement fausse.

Je cite (désolé s'il y a de nombreuses fautes de frappes, mais comprenez que je n'ai pas tout à fait le temps de me relire intégralement...):

"L'oeuvre éducatrice au Congo belge n'était pas moins impressionnante, surtout au niveau primaire, où elle pouvait revendiquer la fréquentation la plus forte d'Afrique. En 1958-1959 par exemple, 1.406.000 élèves, soit 97% de tous les enfants en âge de suivre les écoles primaires, allaient à l'école. Ce chiffre se compare avec 90% en Afrique-Occidentale anglaise, 85% en Afrique-Orientale anglaise, 71% au Cameroun, 48% au Togo, 46% dans l'ancienne Afrique-Equatoriale française et 29% dans les anciennes colonies françaises d'Afrique-Occidentale. [...]

La politique scolaire se basait sur la conviction qu'on ne peut construire de nation moderne si ce n'est sur un solide fond d'êtres humains sachant au moins lire et écrire. On commença donc par organiser un enseignement du degré inférieur et l'on se proposait de "construire par-sessus" et de bâtir, en quelque sorte, une pyramide de couches de plus en plus étroites d'hommes de plus en plus instruits, jusqu'au degré le plus élevé. Ce système contrastait avec la politique appliquée dans d'autres colonies où l'on formait un petit nombre d'intellectuels du type européen, en laissant les masses dans l'analphabétisme et l'ignorance. [...]

Pourtant il ne manquait pas d'écoles du degré secondaire au Congo belge. La difficulté était de former des Africains qui pouvaient d'abord achever avec profit le premier stade avant d'entreprendre le deuxième. Néanmoins il y en avait, en 1959, 46370 élèves dans les écoles secondaires et 18194 dans les écoles professionnelles. Ces chiffres sont à comparer avec les 62757 et 20041 respectivement dans les anciens territoires français comptant une population beaucoup plus importante. En ce qui concerne l'enseignement supérieur, on a pas manqué d'insister sur le fait qu'au moment de l'indépendance il n'y avait que trente Congolais titulaires d'un diplôme universitaire. Il est vrai que les autorités belges décourageaient les Africains qui désiraient s'inscrire dans des universités européennes. Elles estimaient qu'une culture purement occidentale n'était pas ce qui convenait le mieux à de futurs dirigeants d'un pays d'Afrique. [...]

En 1954, les Belges créèrent la première université d'Afrique centrale qui fut appelée Lovanium par allusion à son parrain spirituel, l'Université catholique de Louvain. Deux ans plus tard, une université africaine libre ouvrit ses portes à Elisabethville. En 1960, ces deux universités comtaient 466 étudiants. Au surplus, il y avait 76 étudiants congolais en Belgique. Même avant d'avoir ses propres universités, le Congo belge possédait plusieurs institutions d'enseignement supérieur du niveau universitaire comprenant des cours de médecine, de pédagogie, d'agronomie, de science vétérinaire, de technologie et de théologie (il en sortit cinq cents prêtres et quatre évêques). Si on en avait tenu compte, on aurait constaté qu'au moment de son indépendance, le Congo comptait non pas trente mais près de mille diplômés ayant au moins la valeur de ceux que l'on appelle ainsi dans d'autres pays d'Afrique. Si, par ailleurs, nous envisageons l'ensemble de la situation à cette époque, le Congo était incontestablement en avance sur tout autre pays tropical avec le plus haut taux d'écolage (58%), le plus grand nombre d'écoles par rapport à la population (une pour soixante-quinze élèves), le plus haut niveau d'instruction (50 à 55%) et les plus fortes dépenses pour l'enseignement (en 1958 et 1959, 2100 millions de francs annuellement ou 15% du budget)."

George Martelli, "Leopold to Lumumba", (traduction française de R.J. Cornet et V. De Ridder: "De Léopold à Lumumba"ed. france-empire.)

J'estime donc pouvoir remplacer cette phrase par: "En 1960, il n'y avait que trente universitaires diplômés, mais 466 étudiants congolais dans les deux premières universités d'Afrique centrale (à Léopoldville et à Elisabethville) et 76 dans certaines universités européennes. Au surplus, le Congo comptait plus d'un milliers de diplômés en médecine, pédagogie, agronomie, science vétérinaire, en technologie et en théologie, et le taux d'écolage (55%) y était le plus haut de tous les pays tropicaux, ainsi que le nombre d'écoles par rapport à la population (une pour 75 élèves), le plus haut niveau d'instruction (50 à 55%) et les plus fortes dépenses pour l'enseignement (en 1958 et 1959, 2100 millions de francs annuellement, soit 15% du budget)"

--Julek (d) 1 mars 2008 à 22:12 (CET)[répondre]

Je me souviens de mes leçons d’Histoire, ou le chiffre mentionné de 5 diplômés universitaires était assez marquant. Je vais essayer de trouver une référence. [1] donne d’autres chiffres pour le nombre d’étudiants universitaires en 1960 — 551 à Léopoldville et 278 à É’ville. [2], [3] donnent aussi d’autres chiffres. --ɛ.: moyogo (☺☻) 2 mars 2008 à 08:59 (CET)[répondre]
En y repensant, les 5 4 universitaires mentionnés en cours d’Histoire sont sans doute juste les 4 universitaires faisant partie du gouvernement à l’indépendance, sans compter les autres. --ɛ.: moyogo (☺☻) 2 mars 2008 à 09:02 (CET)[répondre]

Manque de références[modifier le code]

Il y a des passages, par exemple sur l'assassinat de Lumumba et les exactions au Katanga qui méritent d'être sourcés. J'ai au moins 3 versions différentes de sa morts en fouinant sur Google...L'amateur d'aéroplanes (d) 11 mai 2010 à 19:19 (CEST)[répondre]

trois jeunes touristes.[modifier le code]

Assassinat de trois jeunes touristes venant de Kisoro et voulant se dirriger au Rwanda. D'après mes recherches historiques en cette période la raison de ce geste me reste toujours incompréhensible aucune conséquence d'une politique malmenée ou d'évènement particulier dans cette région à cette date 15 août 1967.Aucune enquête n'a été faite,ni jugement ni aucune trace. --91.177.131.41 (discuter) 3 février 2015 à 13:23 (CET)Sonia de Failly[répondre]