Discussion:Claude Mailhot
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Il a récemment été remarqué (sic) pour ses remarques homophobes (opinion personnelle) et de très mauvais gouts (jugement de valeur) qu'il a faites en commentant la performance du patineur américain Johnny Weir aux Jeux Olympiques d'hiver de Vancouver en 2010 avec Mr Alain Goldberg (Monsieur Alain Goldberg...rien de moins! Tout pour sauver les apparences). Le Conseil québécois des gais et lesbiennes (CQGL) a déposé une plainte, contre Claude Mailhot et l'analyste Alain Goldberg devant le Conseil canadien des normes de la radiotélévision. Les deux hommes ont critiqué l'Américain Johnny Weir sur les ondes de RDS et de V. Qualifiant entre autres son costume de « féminin », Alain Goldberg a affirmé que le jeune patineur donnait « un très mauvais exemple » parce qu'il amènerait les gens à penser que « tous les les garçons qui patinent vont devenir comme lui ». Claude Mailhot a renchéri en citant en exemple la coureuse sud-africaine Caster Semanya, qui a dû passer des tests gynécologiques pour attester de sa féminité, l'été dernier. Johnny Weir devrait lui aussi passer un test pour déterminer sa masculinité ou sa féminité, a-t-il dit. (Tout ce passage est une interprétation personnelle et très contestable de l'échange entre Mailhot et Goldberg) Le Conseil s'était élevé contre ces propos jugés homophobes. Claude Mailhot a présenté ses excuses le lendemain, mais elles n'ont pas satisfait le Conseil, qui estime qu'elles ne visaient pas le fond du problème et qu'elles n'étaient que superficielles. Il a donc décidé de porter plainte auprès du Conseil canadien des normes de la radiotélévision. Le président du CQGL, Steve Foster, a fait valoir que selon la définition de la Commission des droits de la personne et de la jeunesse, l'homophobie comprend le dénigrement sur la place publique de ceux qui ne cadrent pas dans l'image habituelle de ce qui devrait être le masculin et le féminin. Citations: «On devrait lui faire passer un test de féminité», à propos du patineur artistique Johnny Weir. Weir «laisse une image assez amère pour le patinage artistique. (...) On pense que tous les garçons qui patinent vont devenir comme lui. Alors, c'est un très mauvais exemple.» «On n'a pas tort de le décrier. Il a du rouge à lèvres, il s'habille de façon féminine, il essaie d'être le plus féminin possible sur la glace» (Encore une fois, une absence de mise en contexte et une interprétation tendancieuse des propos qui ne servent qu'à justifier la démarche du CQGL.)