Discussion:Art corporel

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A revoir totalement. Ne pas faire de liste pour faire des listes. Conceptualiser. Expliquer.

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  • Distingo : body art en anglais c'est aussi et surtout devenu la body modification : à nuancer donc, tous les tatoués ne sont pas des boby artists ni tous les tatoueurs !! L'article anglophoen souffre d'un problème de confusion sémantique signalé par un bandeau. Ne pas faire la même chose ici. En français on dispose de modification corporelle.

Quand le corps de l'artiste devient son objet topique (avant le Body Art) -> Arts & Crafts et le corps écologique, Oscar Wilde [My Body is a piece of Art], Loi Fuller et la New Dance Martha Graham, Photographie Pictorialiste, Duchamp, Fred Day Holland, Merzbau Kurt Schwitters, Artaud théâtre de la cruauté etc. etc. [paradigme]

  • Concept/Théorie/Politique : 1952-1968 [axe USA -Europe - Dada Japon] : performance, influence des rites / ethnologie / technologie [video, corps en miroir, espace relationnel]
  • tendances contemporaines

Biblio :

  • The Artist's Body, Phaidon Press, 2000 [le must]
  • Catherine Malabou, Plasticité, Léo Scheer, 2000

--Spiessens (discuter) 20 décembre 2015 à 22:54 (CET)[répondre]

Paragraphe à réintégrer suivant les nomes wikipédia = typo, à sourcer, propos inédits, etc.[modifier le code]

  PRELIMINAIRE  HISTORIQUE

Vers la fin des années 60, certains artistes se sont intéressés au corps et à sa gestuelle d'une toute autre manière que les musiciens de la scène rock de la fin des années 50, en prenant le relais de Dada.  Dans la mesure où l'art et la vie ne devaient faire qu'un, il était naturel que le corps devienne l'outil privilégié et l'objet même pour les expressions et les Investigations nouvelles.  Leurs actions faisaient suite à tous les happenings qu'avaient pu produire la vague Fluxus et ses prédécesseurs tel que les groupes japonais Gutaï et Neo-dada sans oublier l'américain  Allan Kaprow.

La grande majorité des artistes du corps s'est surtout penchée sur son enveloppe ou sur son environnement  matériel et social. Lorsqu'il a été question d'aller plus loin, ce fut de  l'ordre de l'action, du rituel ou de l'esthétique comme chez les  activistes viennois Nitsch  et Mühl et  leur "Théâtre des orgies et des mystères" et bien avant eux les japonais de Gutaï avec Shiraga, Shinamoto  ou  Murakami,  eux  mêmes continuateurs de certains mouvements avant-gardistes tel que Mavo qui entre 1923 et 25 écrivait dans son manifeste "Nous affirmons et nous nions sans cesse. Nous vivons dans tous les sens du mot de façon absolue".

Pour ce qui est du "Body-art", après les traces des corps peints d'Yves Klein, il y eut les corps mutilés de Gina Pane et d’Acconci, les gestes de Manzoni, Ben ou Gilbert et Georges, les travestissements d’ Urs Luthi ou de Luciano Castelli, les concepts de Dan Graham, la  chirurgie  esthétique mise au rang de phénomène de foire par Orlan etc... Toutes ces actions égocentriques étant des variations esthétiques ou anecdotiques de la peinture,  ne prenant pas en compte, l'homme  dans sa globalité charnelle ni dans son humanité.

En 1966  Michel Batlle, crée un concept tout à fait nouveau qui allie l'art au corps en une « relation entre le corps et l'esprit traduite par des moyens graphiques » qu'il nommera: psychophysiographie. 

Cette "science" de l'inexactitude et du simulacre anatomique, justifie son existence du fait de l'éloignement, des artistes, du corps humain, à ce moment là, en tant que base de recherche fondamentale de l'art, non seulement dans sa spiritualité mais dans sa physiologie. Elle est la matérialisation d'un champ de prospection et de recherches des relations entre le charnel et la réflexion, l’instinctif et le monde visible, avec toutes leurs sensations combinées. Il réalise des planches anatomiques imaginaires renforcées de contre-écritures et quelques centaines de "radiogravures", radiographies du corps gravées  qui seront présentées dans diverses expositions à Toulouse à ce moment là. Il est sans doute le premier artiste à utiliser ce support et par la suite ses anatomies seront pyrogravées sur des disques vinyles. C'est à partir de ces supports qu'il créera ses premières psychophysiographies, établissant de nouveaux rapports entre les diverses parties du corps, par des dessins simulant et perturbant l'anatomie académique telle que nous la connaissons.

Déplacé par --Spiessens (discuter) 8 février 2016 à 21:06 (CET)[répondre]