Console no-input

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Vue rapprochée du branchement d'une console de mixage de modèle Mackie VLZ1202 en configuration no-input.

La console no-input est une idée qui s'inscrit dans la lignée de David Tudor, Steve Reich et plusieurs autres musicien.ne.s qui utilisent les boucles de rétroaction d'un signal audio comme source de son. Une console de mixage est utilisée en configuration 'no-input' lorsqu'une boucle de rétroaction est créée en branchant au moins une de ses sorties à une de ses entrées[1]. De cette façon, le bruit électronique interne de l'appareil est amplifié successivement jusqu'à des intensités qui dépassent sa tolérance et engagent les modes de résonance de son circuit. Les fréquences d'oscillation entendues correspondent à ces modes de résonance.

Un utilisateur notable de cette technique est le musicien japonais Toshimaru Nakamura, qui place cet instrument au centre de ses performances[2],[3].

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur David Tudor et les boucles de rétroaction

Références[modifier | modifier le code]

  1. Holmes, Thom., Electronic and experimental music : technology, music, and culture, Routledge, (ISBN 978-0-415-89636-8, OCLC 703208713, lire en ligne)
  2. « Archived copy » (version du sur Internet Archive)
  3. Todd S. Jenkins (2004). Free jazz and free improvisation, p.250. (ISBN 0-313-29881-5). "His principal tool is his 'no-input' mixing board used to create feedback and tiny electronic sounds that are amplified tremendously."