Claude Caprais Rigodit

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Claude Caprais Rigodit
Biographie
Naissance
Décès
(à 79 ans)
Alger
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, tombeau de Cissey-Rigodit (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Officier de marineVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Marie-Anne-Suzanne-Adeline Rigodit (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Marie-Anne Courtot de Cissey (d)
Charles-Frédéric Rigodit (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Contre-amiral (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Vue de la sépulture.

Claude Caprais Rigodit est un officier de marine français, né à Antony le et décédé à Alger le [1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Son père, bourgeois de Paris, le destina au métier de marin.

Jeune enseigne de vaisseau, il prit part en aux batailles de Trafalgar et du cap Ortegal et fut chargé à ce titre de rapporter au Ministre de la Guerre le combat du Duguay-Trouin, dont il fut le dernier commandant. En 1830, lors de la prise d'Alger, il fit partie de l'escadre de l'amiral Duperré comme commandant d'une frégate, aux côtés de son beau-père, le capitaine de vaisseau Louis-Charles Maillard de Liscourt.

Après une brillante carrière ponctuée de nombreux commandements, il fut nommé par Louis-Philippe contre-amiral commandant supérieur de la flotte en Méditerranée, à Alger, où il s'établit définitivement en 1843.

Admis à la retraite en 1847, il participa activement au développement économique de l'Algérie, et fut nommé par décret impérial vice-président du Conseil général d'Alger en 1860.

À sa mort survenue en 1861, une rue d'Alger fut baptisée en son honneur (rue Mohamed-Bouchanafa depuis l'indépendance).

Sa tombe se trouve au Cimetière du Père-Lachaise (21e division) à Paris[2].

Famille et postérité[modifier | modifier le code]

Il est le beau-frère du médecin François-Victor Mérat de Vaumartoise.

De son mariage avec Adeline Maillard de Liscourt (1804-1882), il eut quatre enfants :

  • Marie-Anne Rigodit (1827-1871), qui épousa à Alger Ernest Courtot de Cissey, officier général, ministre de la Guerre et futur président du Conseil aux débuts de la IIIe République ;
  • Charles-Frédéric Rigodit (1829-1890), lieutenant de vaisseau, officier de la Légion d'Honneur, dont descendance ;
  • Théodore Rigodit (+1855), maréchal-des-logis et porte-guidon du général Bosquet, tué en héros à la bataille de Malakoff en 1855 ;
  • Paul-Edouard Rigodit (1836-1878), chef d'escadrons de cavalerie, officier de la Légion d'Honneur, resté célibataire.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de décès (avec date de naissance) à Alger sur Filae
  2. Domenico Gabrielli, Dictionnaire Historique du cimetière du Père-Lachaise XVIIIe et XIXe siècles, Ed. de l'Amateur, , 334 p. (ISBN 978-2-85917-346-3), p. 102


Liens externes[modifier | modifier le code]