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Attentats de Tripoli du 23 août 2013

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Attentats de Tripoli du 23 août 2013
Localisation Tripoli (Liban)
Cible Civils sunnites
Coordonnées 34° 26′ nord, 35° 51′ est
Date
Type Attentat au véhicule piégé
Morts 47 au moins[1]
Blessés 352 à 500 au moins[2]
Organisations Inconnue
Géolocalisation sur la carte : Liban
(Voir situation sur carte : Liban)
Attentats de Tripoli du 23 août 2013

Les attentats de Tripoli du sont commis lors du conflit libanais de 2011-2017.

Déroulement[modifier | modifier le code]

L'attentat survient à Tripoli, au Liban, dans un contexte de violences liées à la guerre civile syrienne[2]. Il est commis au moyen de deux véhicules piégés qui explosent à deux minutes d'intervalle, le premier dans le centre-ville près du domicile du présidents du Conseil des ministres libanais Najib Mikati, alors absent, et le second non loin du port[2]. Les deux déflagrations se produisent à proximité de mosquées sunnites, après la prière du vendredi[2]. Une des attaques aurait visé l'imam salafiste Salim al-Rafihi, soupçonné de financer la rébellion syrienne[3].

Bilan humain[modifier | modifier le code]

Les attentats font au moins 45 morts selon des sources médicales et des services de sécurité libanais[2]. Le bilan passe à 47 morts le lendemain[1]. Le ministre de la santé fait également état de 352 blessés, et la Croix-Rouge de 500[2].

Il s'agit alors de l'attentat le plus meurtrier dans le pays depuis la fin de la guerre du Liban[3].

Revendication[modifier | modifier le code]

L'attentat n'est pas revendiqué. La Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution (CNFOR) accuse le régime syrien de Bachar el-Assad[2].

Fin octobre, les autorités libanaises convoquent Ali Eid, leader des Alaouites libanais et secrétaire général du Parti arabe démocratique (PAD), pro-régime syrien, soupçonné d'avoir facilité la fuite en Syrie du principal suspect des explosions[4].

Réactions[modifier | modifier le code]

Les attentats sont condamnés par le président français François Hollande[2].

Dans les mois qui suivent, les attentats provoquent également des attaques et des actes de vengeances de la part des radicaux sunnites contre les alaouites[4].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Fernande van Tets, Lebanon: Death toll in twin mosques bombings in Tripoli rises to 47, The Independant, 24 août 2013.
  2. a b c d e f g et h Liban : au moins 42 morts dans une double explosion à Tripoli, Le Monde avec AFP, AP et Reuters, 23 août 2013.
  3. a et b Benoist Pasteau et Walid Berissoul, Le Liban, l'autre bastion des rebelles syriens, Europe 1, 9 septembre 2013.
  4. a et b Marie Kostrz, Liban : à Tripoli, la traque des civils alaouites, Le Point, 19 décembre 2013.