Allez dire à la ville

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Allez dire à la ville

Album de Dan Ar Braz
Sortie 1978
Enregistré Château d'Hérouville
Durée 43:21
Genre Musique bretonne, folk, musique celtique, pop, rock celtique
Format 33 tours
Producteur Hughes de Courson
Label Hexagone
Critique

Albums de Dan Ar Braz

Allez dire à la ville est le deuxième album studio de Dan Ar Braz (« Ar Bras »), paru en 1978 par Hexagone, distribué par Disc'AZ en France (puis Musidisc) et WEA à l'étranger. Sur ce disque, à nouveau à la fois acoustique et rock, il adapte des textes du poète breton Xavier Grall, entre révolte et tendresse, avec toujours ce même amour du pays et de la nature.

Conception[modifier | modifier le code]

Dan ar Braz ressent le besoin profond d'enregistrer ces textes du poète Xavier Grall : « Ma maison de disques était contre, à l'époque, et stratégiquement, elle avait raison. Mais une force intérieure me poussait à faire ce disque. Les musiques venaient toutes seules... »[1]. L'album est enregistré au Château d'Hérouville, dans le Val-d'Oise, célèbre pour avoir accueilli lors de ces années l'enregistrement d'artistes célèbres. Il est produit par Hughes de Courson.

Caractéristiques artistiques[modifier | modifier le code]

Le guitariste ose chanter pour la première fois sur un enregistrement, si l'on excepte les timides essais avec Mor et les quelques harmonies chez Stivell. Pour Jacques Vassal c'est « une surprise, parce que son chant, selon les moments — épousant en cela les variations de la guitare —, oscille entre la douceur et la fureur, et ce parfois au cours d'une même composition (cf. Toi, fils de roi, fils de rien) ». Jaques Vassal évoque ensuite, dans son livre La Chanson bretonne, la critique du choix des textes, tous en français et signés Xavier Grall, « un auteur à mille lieues de la folklorisation de carte postale, et dont les prises de position parfois agressives (cf. Le Cheval couché, paru quelques mois avant ce disque) ne font pas l'unanimité de ses compatriotes. Cela a dû sembler à Dan un signe de santé. Mais c'est surtout son ravissement à la lecture de ces poèmes qui lui fit décider de rencontrer l'auteur pour lui demander l'autorisation d'en faire des chansons et de les enregistrer. Poète du son et non du verbe, Dan Ar Bras trouvait chez Grall l'expression de ce qu'il pensait mais ne savait écrire. Expression de l'amour d'un auteur et d'un compositeur pour leur pays, Allez Dire À La Ville contient de superbes moments musicaux et la présence de l'élément chanson n'empêche un travail instrumental très élaboré (cf. hormis les chansons, la manière unique, inimitable, dont les notes de la guitare électrique réussissent à suivre celles de la cornemuse de Padrig Molard dans Farewell Bob Brown ; et, comme Dan le prouve en concert, cela n'est dû à aucun trucage de studio). »[2]

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Liste des titres[modifier | modifier le code]

NoTitreDurée
1.Allez Dire à la Ville4:13
2.Suite Écossaise2:13
3.L'Amour Kerne4:52
4.Les Oiseaux et les Électrons de Brennilis3:04
5.Dimanche Après-Midi2:11
6.Toi, Fils de Roi, Fils de Rien (Tu lis ton ascendance)6:06
7.Farewell Bob Brown4:36
8.Requiem pour le Jet3:12
9.Les Saisons4:03
10.L'Amour, le Nucléaire et le Crépuscule4:04
11.Plainte de Yann Vari Perrot4:45

Crédits[modifier | modifier le code]

Musiciens[modifier | modifier le code]

Techniciens[modifier | modifier le code]

  • Enregistrements et mixage : Laurent Thibault au Château d'Hérouville
  • Conception, photographie et réalisation de la pochette : Jacques Benoît
  • Photo intérieur : Patrick Sicard

Annexes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Notre sélection discographique, Ouest-France, 19 septembre 2004
  2. Vassal 1980, p. 129-130

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]