Albert Naine
Albert Naine | |
Portrait datant de 1934. | |
Fonctions | |
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Conseiller d'État du canton de Genève Département des finances | |
– | |
Élection | 26 novembre 1933[1] |
Conseiller national | |
– | |
Groupe politique | socialiste (S) |
Député au Grand Conseil du canton de Genève Président en 1923 | |
– | |
Législature | 27e |
Conseiller administratif de la ville de Genève | |
– | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Travers (Neuchâtel) |
Date de décès | (à 86 ans) |
Lieu de décès | Genève |
Nationalité | suisse |
Parti politique | Parti socialiste |
Fratrie | Charles Naine |
Profession | Négociant |
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Albert Naine ou Albert-Louis Naine, né le à Travers (Neuchâtel) (originaire de Nods ou Neuchâtel) et mort le à Genève, est un homme politique suisse, membre du Parti socialiste.
Biographie[modifier | modifier le code]
Origines et famille[modifier | modifier le code]
Albert Naine[2] ou Albert-Louis Naine[1] naît le à Travers, dans le canton de Neuchâtel[2]. Il est originaire de Nods[3], dans le Jura bernois[4], ou de Neuchâtel (et de Genève à partir de 1911)[2]. Son père, Louis Théophile Naine, est horloger ; sa mère est née Lise Lina Pellaton[2]. Son frère cadet, Charles Naine, est le premier conseiller national socialiste du canton de Neuchâtel[5].
Il épouse Louise Robert-Tissot[2].
Parcours professionnel[modifier | modifier le code]
Il s'installe à Genève en 1895 pour se former dans le commerce de l'horlogerie. Après des séjours de formation à l'étranger (à Londres et Bruxelles) entre 1895 et 1900, il devient négociant[2].
Il est directeur du service cantonal des approvisionnements, sous la direction du conseiller d'État John Marc Rochaix, à partir de 1915[6] et collaborateur du Peuple Suisse[2][Quand ?].
Parcours politique[modifier | modifier le code]
Il est député socialiste au Grand Conseil du canton de Genève de 1910 à 1940 et préside l'hémicycle en 1923[2].
Il est conseiller administratif (exécutif) de la ville de Genève de 1922 à 1933[2], où il dirige le service des halles et marchés et celui des finances et redevances[6]. Il siège également au Conseil national de fin 1925 à fin 1928[3].
Il refuse une première élection au Conseil d'État en 1930, en raison de la non-élection de Léon Nicole. Il y siège à ses côtés de 1933 à 1936, à la tête du département des finances et des contributions[2].
Il est l'un des leaders de la gauche genevoise durant l'entre-deux-guerres[2].
Il se retire de la vie politique au début de la Seconde Guerre mondiale[4].
Décès[modifier | modifier le code]
Il meurt le à Genève, à l'âge de 86 ans[2].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page « Albert Naine » de Jean de Senarclens (Dictionnaire historique de la Suisse), le texte ayant été placé par l’auteur ou le responsable de publication sous la licence Creative Commons paternité partage à l'identique ou une licence compatible.
- « Conseillères et Conseillers administratifs », sur Archives de la ville de Genève (consulté le )
- Jean de Senarclens, « Albert Naine » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- « Biographie de Albert-Louis Naine », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- « Ceux qui s'en vont : Albert Naine, ancien conseiller d'État », Le Peuple, , p. 6 (lire en ligne)
- Marc Perrenoud, « Charles Naine » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- V., « Albert Naine », Journal de Genève, , p. 7 (lire en ligne)
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :