Abby Williams Hill

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Abby Williams Hill
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Abby Williams Hill, née en à Grinnell, Iowa, et morte en à Laguna Beach en Californie, est une peintre américaine sur motif, connue pour ses paysages de l'est des États-Unis[1]. Elle défend les causes des droits de l'enfant et le droit à l'éducation des Afro-Américains, en particulier au congrès des mères, et plus généralement les droits des migrants récemment installés et celui des nécessiteux[2].

Elle participe en 1905 au Congrès des mères à Washington, D.C., et fonde à son retour l'association de parents d'élèves de l'État de Washington[3].

Jeunesse et parcours académique[modifier | modifier le code]

Hill naît sous le nom d'Abby Rhoda Williams, fille de Henry W. et Hanett Hubbard Williams, à Grinnell. Elle étudie la peinture à l'Art Institute of Chicago et l'Art Students League of New York avec William Merritt Chase pour professeur[4]. En 1888, elle se marie à un médecin homéopathe[4], Frank Hill[2], et ils s'installent en 1889 à Tacoma, État de Washington[5]. La même année, le couple donne naissance à un fils, Romayne Bradford, né partiellement immobilisé, puis adoptera plus tard trois filles : Iona, Ina, et Eulalie[4].

Carrière[modifier | modifier le code]

Au début des années 1900, les compagnies de chemins de fer Great Northern Railway et Northern Pacific Railway commandent à Hill des paysages du nord-ouest des États-Unis pour promouvoir le tourisme[6]. La commande précise que Hill doit produire vingt-deux tableaux en seulement 18 semaines et, de plus, qu'ils doivent être peints « sur le motif »[7].

Accompagnée de ses quatre enfants, Abby Hill passe de longues périodes à camper pour peindre au parc national de Yosemite et au parc national de Yellowstone[5].

Son travail est exposé à l'Exposition universelle de 1904 à Saint-Louis, à l'exposition Lewis & Clark de 1905 à Portland, à la Jamestown Centennial en 1907, et l'exposition Alaska-Yukon-Pacific en 1909. La carrière de Hill la mène à peindre dans chaque parc national de l'Ouest américain[5].

En 1909, son époux fait une dépression nerveuse dont les suites le placent de manière répétée dans un état catatonique plusieurs semaines de suite[5]. Plusieurs années durant, Hill abandonne son activité de peintre et se dévoue au soin de celui-ci. La famille déménage alors en Californie, dans une petite communauté isolée de Laguna Beach, afin de profiter du climat qui y est doux et ensoleillé.

Abby Hill est une des premières artistes du 20e siècle à construire des studios à Laguna Beach ce qui la transforme en communauté d'artistes[1]. Elle devient alors membre fondateur de la Laguna Beach Art Association[1].

À la suite du décès de son mari en 1938, Abby Hill devient grabataire. Elle décède à Laguna Beach en 1943.

Collection[modifier | modifier le code]

Une collection permanente de ses œuvres et articles est détenue par l'université de Puget Sound[8].

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) Phil Kovinick et Marian Yoshiki-Kovinick, An encyclopedia of women artists of the American West, University of Texas Press, coll. « American Studies », (ISBN 978-0-2927-9063-6)
  2. a et b (en) « Abby Williams Hill Biography », Université de Puget Sound - Collins Memorial Library: Abby Williams Hill Collection (consulté le )
  3. (en) Linda Hanson, « A century of advocating for children » [« Un siècle de défense des enfants »], Seattle Post Intelligencer,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  4. a b et c (en) « Archives West: Abby Williams Hill Collection, 1890-1943 : Historical Note » [« Archives West : collection Abby Williams Hill, 1890-1943 »], sur Guide to the Abby Williams Hill Papers 1880s-1930s, NWDA, (consulté le )
  5. a b c et d (en) Sheila Farr, « Abby Williams Hill: unfettered in life and art », The Seattle Times,‎ , Visual Arts (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  6. (en) Bond Huberman, « A Woman in Love with the Great Wide Open » [archive du ], sur City Arts, Tacoma, Encore Media, (consulté le )
  7. (en) Molly Hishimoto, « A Woman Lured West: Abby Hill’s Legacy of Art & Conservation », North Cascades Institute,
  8. (en) « Abby Williams Hill Digital Collection », Université de Puget Sound, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Ronald Fields, Abby Williams Hill and the lure of the West, Washington State Historical Society, (ISBN 978-0-9170-4863-0)

Liens externes[modifier | modifier le code]