44e régiment d'infanterie coloniale

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44e Régiment d'Infanterie Coloniale
Image illustrative de l’article 44e régiment d'infanterie coloniale
Insigne régimentaire

Création août 1914
Dissolution 21 décembre 1918
Pays Drapeau de la France France
Branche armée de Terre
Type Régiment d'd'Infanterie Coloniale
Rôle Infanterie
Couleurs Rouge et Bleu
Inscriptions
sur l’emblème
La Somme 1916
MONASTIR 1916
Anniversaire Bazeilles
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles Bataille de la Somme
Expédition de Salonique

Le 44e Régiment d'Infanterie Coloniale est une unité de l'armée française.

C'est un régiment colonial de réserve, créé en et rattaché au 24e Régiment d'Infanterie Coloniale.

Création[modifier | modifier le code]

  • Création en
  •  : dissolution

Chefs de corps[modifier | modifier le code]

Insigne du 44e Régiment d'Infanterie Coloniale[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Signification[modifier | modifier le code]

Devise du 44e Régiment d'Infanterie Coloniale[modifier | modifier le code]

Drapeau du régiment[modifier | modifier le code]

Il porte les inscriptions[1]:

Historique[modifier | modifier le code]

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Affectation[modifier | modifier le code]

1914[modifier | modifier le code]

  • août - septembre : secteur de la Meuse, Darmont, Heippes.
  • octobre - novembre : secteur de Saint - Mihiel.
  • décembre : secteur de l'Argonne.

1915[modifier | modifier le code]

1916[modifier | modifier le code]

du au  : Biaches, Barleux.

  • septembre : Embarquement pour Salonique, fait partie de l'Armée d'Orient.

1917[modifier | modifier le code]

1918[modifier | modifier le code]

  • janvier - juillet : région de Monastir.
  • août - novembre : Serbie, le le régiment est sur la rive droite de la Cerna.

L'entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Voir Raoul Salan#Seconde Guerre mondiale (1939-1945)

L'après Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Hommages[modifier | modifier le code]

A Crouy-Saint-Pierre se trouve la rue du 44e Régiment de Tirailleurs sénégalais, afin de rendre hommage à sa lutte contre l'ennemi des 5 et . Le est inaugurée au carrefour de cette rue et de la rue de la Croix une statue représentant un tirailleur sénégalais, œuvre d'Olivier Briquet, en mémoire du massacre de 1940[3],[4],[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Service Historique de la Défense, Décision No 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT du 14 septembre 2007
  2. Delphine Richard, « Un monument pour les combattants africains à Crouy-Saint-Pierre : Des financements sont recherchés pour créer un monument en hommage aux tirailleurs sénégalais », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « ’emplacement originel du monument aux morts de la commune de Crouy-Saint-Pierre pourrait bien être à nouveau comblé d’ici le mois de juin 2020. L’amicale des anciens combattants de Crouy (ADAC), la municipalité et l’association Racines calcéennes veulent en effet faire réaliser un monument commémorant l’extermination dans le village, des tirailleurs sénégalais par les nazis en juin 1940 ».
  3. a et b Delphine Cattoux, « Hamidou, une statue qui rend hommage à «la force noire», dévoilée à Crouy-Saint-Pierre : La statue d’un coût global de 10 000 € a été dévoilée ce samedi matin dans ce petit village du Nord Amiénois, où, entre le 5 et le 6 juin 1940, 134 soldats africains appartenant au 44e régiment d’infanterie coloniale furent tués par les Allemands. Un hommage qui reste rare », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Delphine Cattoux, « Tirailleurs: l’acteur Omar Sy contacté au sujet de la bataille de Crouy-Saint-Pierre, dans la Somme : À Crouy-Saint-Pierre, où une statue de tirailleur sénégalais a été inaugurée en 2021, la deuxième adjointe a envoyé un mail à l’acteur Omar Sy, alias Bakary Diallo, enrôlé dans un bataillon de l’Armée française et envoyé sur le front en 1917, dans le film « Tirailleurs » », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Thierry Griois, « Tombés si loin de leurs pays à Crouy-Saint-Pierre : L’inauguration de la stèle du Tirailleur sénégalais, plus largement dédiée à tous les soldats originaires d’Afrique tombés en France lors de la Seconde Guerre mondiale, a été empreinte de solennité et d’émotion ce samedi 11 septembre. Des représentants des ambassades du Congo, du Mali, du Gabon et du Sénégal étaient présents », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le 44e Régiment d’Infanterie Coloniale, intégré aux troupes du commandant Raoul Salan, défendait les villages de Crouy-Saint-Pierre, où la section du capitaine Amédée Blay était positionnée, et Saint-Pierre à Gouy, où était positionnée celle du capitaine Jean-Alexandre Heurtebise, les 5 et 6 juin. Tous ont été massacrés ».

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Historique du 44e régiment d'infanterie coloniale, Perpignan, impr. de Barrière & Cie, , 15 p., lire en ligne sur Gallica.
  • Thierry Chion, Massacrés ! : Le triste sort des soldats africains et indochinois en Picardie et Normandie, Les Choucas, (ISBN 9782957044535, présentation en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]