Éloi Anguimaté

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Éloi Anguimaté
Fonctions
Ministre de l’éducation nationale et de l’enseignement technique

(1 an, 2 mois et 26 jours)
Président Catherine Samba-Panza
Premier ministre Mahamat Kamoun
Gouvernement Kamoun 2
Prédécesseur Gisèle Bedan
Successeur Moukadas Noure
Ministre de la Fonction publique

(4 mois et 25 jours)
Gouvernement Kamoun
Successeur Odile Zitongo
Biographie
Nom de naissance Anguimaté
Date de naissance (71 ans)
Lieu de naissance Grimari
Nationalité Centrafricaine
Parti politique Convention Nationale
Conjoint Georgette Pulchérie Zounimbiat.
Diplômé de Université de Bangui, de Dakar et de Dijon
Profession Philosophe, écrivain et homme politique
Distinctions Commandeur de l'ordre du Mérite centrafricain Commandeur de l'ordre du Mérite centrafricain

Éloi Anguimaté

Élois Anguimaté (né en 1953) est un philosophe et homme politique centrafricain.

Biographie[modifier | modifier le code]

Élois Anguimaté est une personnalité publique centrafricaine né à Grimari le [1]. Il est marié à Georgette Pulchérie Zounimbiat.

Après l'obtention de son Baccalauréat en série A4 à Bangui, Anguimaté se rend à Dakar où il obtient une maitrise de philosophie. C'est en France dans la ville de Dijon qu'il va parfaire ses études et où il obtiendra un DEA (Diplôme d'études approfondies) et un doctorat de 3e cycle en philosophie.

Il commence sa carrière professionnelle dans l'enseignement à l'université de Bangui et par la même entre en politique.

Homme politique centrafricain, il a occupé de hautes fonctions dans l'administration centrafricaine notamment Recteur de l'université de Bangui, Directeur Général du Service Autonome des Bourses et Stages (SABS). C'est en 1993 qu'il entre au gouvernement et travaille pour plusieurs ministères dont celui de l’Éducation nationale, les transports, la fonction publique (travail, emploi, sécurité sociale, formation professionnelle), etc. Il assure aussi l'intérim de plusieurs de ses collègues. Il est président de la Convention Nationale[2].

Il est candidat à l'élection présidentielle de 2010 en République centrafricaine face au président sortant François Bozizé[3].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Élois Anguimaté, qui est toujours maitre de conférence à l'Université de Bangui, a été :

  • ministre de l’Éducation Nationale ;
  • ministre des Transports et du Désenclavement ;
  • ministre de la Fonction Publique, de l'Emploi, de la Sécurité Sociale et de la Formation Professionnelle ;
  • ministre de l’Éducation Nationale et de la l'Enseignement Technique ;
  • ministre par intérim :
    • ministre par intérim des Travaux Publics, de l'Urbanisme et des Édifices Publics 1996/1997,
    • ministre par intérim des Finances et du Budget,
    • ministre par intérim de la Santé Publique et de la Population,
    • ministre par intérim de l'Énergie, des Mines et de la Géologie,
    • ministre par intérim du Commerce, de l'industrie et des Petites et Moyennes Entreprises,
    • ministre par intérim de la Jeunesse et des Sports ;
  • Chef de Cabinet du Ministre des Enseignements, de la Jeunesse et des Sports 1990/1992 ;
  • Président de la Commission Nationale pour l'Unesco ;
  • Vice-président de la Conférence des ministres de l’Éducation Nationale de l'Afrique.

Distinctions honorifiques[modifier | modifier le code]

Titres nationaux[modifier | modifier le code]

Titres étrangers[modifier | modifier le code]

  • Kentucky Colonel (États-Unis d'Amérique)
  • Honorary Citizen of Louisville (États-Unis d'Amérique)
  • Honorary Sheriff of Jefferson Country (États-Unis d'Amérique)
  • International Visitor (États-Unis d'Amérique)
  • Ambassadeur de la Paix

Œuvres[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Centrafrique: Qui sont les 22 candidats provisoires à la présidentielle du 27 décembre 2020 ? », sur www.centrafrique-presse.info (consulté le )
  2. patrick, « Centrafrique: Qui sont les 17 candidats retenus par la cour constitutionnelle pour la présidentielle de 2020-2021 ? », sur Lepotentielcentrafricain.com, (consulté le )
  3. « La CEI fixe les élections au 16 mai – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]