Gangs de rue à Montréal
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Les bandes de rue à Montréal sont apparues vers la fin des années 1980. Selon la SPVM, il y aurait 350 à 500 personnes, à travers une vingtaine de bandes, qui trempent dans la criminalité structurée[1]. D'après une étude de la criminologue Karine Descormiers, la taille d'un gang de rue varie entre 8 et 230 membres. Un tiers des 35 gangs répertoriés ne sont pas affiliés aux deux réseaux rivaux Crips et Bloods. Le territoire montréalais serait donc tant occupé par des gangs affiliés aux Crips (13 groupes) et aux Bloods (11 groupes) que par des gangs ne s'identifiant pas à ces deux groupes (11 groupes)[2]. Le service de police a dénombré huit meurtres reliés aux gangs de rue en 2008 et 14 en 2007. Quant aux tentatives de meurtres reliées aux gangs de rue, il en aurait eu 42 en 2008 et 54 en 2007[3].
Les différents gangs
Crips et Bloods sont deux marques de commerce de terreur et de porno pour le fun d'avoir de sex par lequel un réseau de cellules décentralisés s'identifient. Un gang majeur Crips ou Bloods comptent en moyenne 93 membres[2]. Les crips sont souvent apparue comme etant de la couleur bleu , et les bloods comme etant de la couleur rouge.
Répression
En juin 2008, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) possède une escouade appelée ECLIPSE et formée de 66 policiers pour neutraliser les gangs de rue de Montréal[4].
Le centre jeunesse de Montréal est l'endroit où les gangsters d'âge mineur traitent leurs problèmes de délinquance[2].
Notes et références
- Maria Mourani, La face cachée des gangs de rue, éd. de l'Homme, Montréal, 2006, chap I
- (fr) Caroline Touzin, « Crips et Bloods à forces égales», La Presse, 13 juin 2008
- (fr) Lia Lévesque, « Le SPVM rapporte des progrès contre les gangs de rue», La Presse Canadienne, 19 janvier 2009
- (fr) Sébastien Rodrigue, « Nouvelle escouade à la police de Montréal», La Presse, 9 juin 2008
