Léon Roger-Milès

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Léon Roger-Milès
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
AngoulêmeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Léon Octave Jean Roger[1]
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinction
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 8059-8060, 2 pièces, -)[2]Voir et modifier les données sur Wikidata

Léon Roger, dit Léon Roger-Milès ou simplement Roger-Milès[1], est un avocat, historien, poète, journaliste et critique d'art français, né le à Paris et mort le à Angoulême[3].

Biographie

Léon Roger-Milès est professeur au collège Rollin de 1879 à 1887. De 1887 à 1899, il est avocat à la cour d'appel.

À partir de 1878, il dirige également Le Parnasse et fonde la revue Le Monde poétique (1884-1888) dont il est directeur.

Journaliste, il écrit dans Le Figaro illustré, L'Éclair, Le Temps, Le Courrier français, le Soir, Le Gaulois, L'Évènement, Le Journal d'Athènes, Le Journal du grand monde, La Semaine de Paris, La Revue des Deux Mondes[1], Le Cousin Pons (revue d'art)[4].

Romancier et nouvelliste, il a produit des ouvrages illustrés de gravures.

Critique d'art réputé, il préfaça des dizaines de catalogues d'expositions et publia de nombreux essais sur des peintres anciens et modernes. En 1907, par exemple, il est l'un des premiers à reconnaître le génie novateur de Francis Picabia. En 1923, dans son essais Léonard de Vinci et les Jocondes, il affirme que Léonard peignit au moins deux versions de la Mona Lisa, dont l'une pour Francesco del Giocondo, et une autre pour Julien de Médicis[5].

Extrait de sa bibliographie

  • Les heures d'une parisienne, roman, Marpon et E. Flammarion, 1890.
  • La Cité de misère, essai préfacé par Sully Prudhomme et illustré par Albert Bréauté, Albert-Antoine Lambert et Paul Merwart, E. Flammarion, 1891.
  • Cent chefs-d'œuvre des collections françaises et étrangères, Georges Petit, 1892.
  • La Bijouterie, Hachette, 1895
  • [édition critique] Petits mémoires intimes. Lettres galantes d'une femme de qualité. 1760-1770, Émile Testard, 1895.
  • Les gaietés d'un pessimiste, essai, E. Flammarion, 1895.
  • Art et nature, études brèves sur quelques artistes d'hier et d'aujourd'hui, G. Boudet, 1897.
  • Cent pièces à dire, poèmes, E. Fasquelle, 1897.
  • Vision !, ballet-pantomime, musique d'Edmond Missa, à l'Olympia, mars 1898[6].
  • Esthétique d'un indépendant. Quelques réflexions sur l'art, les artistes et les amateurs, J. Augry, 1900.
  • Les créateurs de la mode, C. Eggiman, 1911.
  • Vingt peintres du XIXe siècle. Chefs-d'œuvre de l'École française, Georges Petit, 1911.
  • Les Dianes de Houdon et les caprices de la pudeur esthétique à la fin du XVIIIe siècle, Imprimerie centrale des beaux-arts, 1913.
  • Léonard de Vinci et les Jocondes, Henri Floury, 1923.

Distinctions

Notes et références

  1. a b et c « Roger Léon Octave Jean dit Roger-Milès », sur cths.fr, Comité des travaux historiques et scientifiques, institut rattaché à l’École nationale des chartes (consulté le ).
  2. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom ROGER-MILES Léon (consulté le )
  3. Jules Abel Comte, Jean de Foville, André Dezarrois, « Annonce de décès », La Revue de l'art ancien et moderne, Georges Petit, vol. 54, no 297,‎ « mort à Angoulême le 9 mai dernier ; — de notre excellent confrère L. Roger-Milès ».
  4. « Documents disponibles écrits par Léon Roger-Milès (1859-1928) », sur musee-rodin.bibli.fr (consulté le ).
  5. (es) Christian Gálvez, Gioconda descodificada: Retrato de la mujer del Renacimiento, Aguilar, 2019, p. 195.
  6. « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )

Liens externes