Ségolène Royal

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Ségolène Royal
Illustration.
Ségolène Royal en 2012.
Fonctions
Ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles arctique et antarctique[1]
En fonction depuis le
(6 ans, 8 mois et 26 jours)
Président Emmanuel Macron
Prédécesseur Michel Rocard
Ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, chargée des Relations internationales sur le climat[N 1]

(3 ans, 1 mois et 8 jours)
Président François Hollande
Gouvernement Manuel Valls I et II
Bernard Cazeneuve
Prédécesseur Philippe Martin
Successeur Nicolas Hulot (Transition écologique et solidaire)
Présidente du conseil régional
de Poitou-Charentes

(10 ans et 19 jours)
Élection 28 mars 2004
Réélection 26 mars 2010
Prédécesseur Élisabeth Morin-Chartier
Successeur Jean-François Macaire
Ministre déléguée à la Famille, à l'Enfance
et aux Personnes handicapées
[N 2]

(2 ans, 1 mois et 9 jours)
Président Jacques Chirac
Gouvernement Lionel Jospin
Prédécesseur Martine Aubry
Successeur Jean-François Mattei
Ministre déléguée chargée de
l'Enseignement scolaire

(2 ans, 9 mois et 23 jours)
Président Jacques Chirac
Gouvernement Lionel Jospin
Prédécesseur Françoise Hostalier (secrétaire d'État, indirectement)
Successeur Xavier Darcos (indirectement)
Ministre de l'Environnement

(11 mois et 27 jours)
Président François Mitterrand
Gouvernement Pierre Bérégovoy
Prédécesseur Brice Lalonde
Successeur Michel Barnier
Députée française

(5 ans)
Élection 16 juin 2002
Circonscription 2e des Deux-Sèvres
Législature XIIe (Cinquième République)
Prédécesseur Jean-Pierre Marché
Successeur Delphine Batho

(4 ans, 3 mois et 2 jours)
Circonscription 2e des Deux-Sèvres
Législature Xe et XIe (Cinquième République)
Prédécesseur Jean-Pierre Marché
Successeur Jean-Pierre Marché

(3 ans, 10 mois et 9 jours)
Élection 12 juin 1988
Circonscription 2e des Deux-Sèvres
Législature IXe (Cinquième République)
Prédécesseur Scrutin proportionnel
Successeur Jean-Pierre Marché
Conseillère générale des Deux-Sèvres
Élue dans le canton de La Mothe-Saint-Héray

(5 ans, 11 mois et 25 jours)
Élection 29 mars 1992
Président André Dulait
Prédécesseur Pierre Thomas
Successeur Jean-Pierre Griffault
Biographie
Nom de naissance Marie Ségolène Royal[2]
Date de naissance (70 ans)
Lieu de naissance Ouakam, Sénégal (Afrique-Occidentale française)[3],[4]
Nationalité Française
Parti politique PS puis SE[5]
Conjoint François Hollande
(1978-2007)
Diplômée de Université Nancy-II
IEP de Paris
ENA
Profession Juge administrative
Avocate

Signature de Ségolène Royal

Ségolène Royal, née Marie Ségolène Royal[6] le à Ouakam (Sénégal), est une haute fonctionnaire et femme politique française.

Membre du Parti socialiste, conseillère du président François Mitterrand dans les années 1980, elle est ensuite députée des Deux-Sèvres et ministre des gouvernements Pierre Bérégovoy et Lionel Jospin. Elle préside le conseil régional de Poitou-Charentes de 2004 à 2014.

En 2007, Ségolène Royal est la première femme française à accéder au second tour d'une élection présidentielle, mais elle est battue par Nicolas Sarkozy, récoltant 46,9 % des suffrages exprimés. Battue par Martine Aubry lors de l'élection au poste de premier secrétaire du Parti socialiste en 2008, elle l'est de nouveau au premier tour de la primaire socialiste de 2011, avec 7 % des suffrages. Enfin, en juin 2012, elle échoue aux élections législatives dans la première circonscription de la Charente-Maritime.

Dans les gouvernements Manuel Valls et Bernard Cazeneuve, entre 2014 et 2017, elle exerce la fonction de ministre de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer. Emmanuel Macron la nomme ensuite ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles arctique et antarctique.

Biographie

Origines familiales

Ségolène Royal est la fille de Jacques Antoine Royal (né en 1920 et mort en 1981), lieutenant-colonel d'artillerie de marine[7], et la petite-fille du général de brigade Florian Auguste Émile Royal[8] et de Marie-Thérèse Carage. À la fin des années 1940, il épouse Hélène Dehaye (née en 1924) et le couple a huit enfants en neuf ans : Odette, Nicole, Gérard[9], Ségolène, Antoine, Paul, Henry et Sigisbert.

Un cousin, Benoît Royal, est général dans la deuxième section[10]. Il est l'auteur du livre l'Éthique du soldat français paru en 2008[11].

Une cousine, Anne-Christine Royal, a été membre du comité central du Front national[12],[13].

Enfance et études secondaires

De 1960 à 1963, la famille habite en Martinique, en raison d'une nouvelle affectation de son père. Elle est alors élève du pensionnat Saint-Joseph de Cluny à Fort-de-France[14].

À son retour en métropole, en 1963, la famille Royal s'installe dans le village de Chamagne, près d'Épinal, dont elle est originaire. Réputée élève studieuse, Marie-Ségolène souhaite, selon la revue L'Étudiant échapper grâce à l'école au « rôle d'épouse modèle vouée aux tâches ménagères » auquel on la destine[15].

La famille connaît alors une crise grave. Hélène Dehaye, ne supportant plus l'autorité de son mari sur elle et ses enfants, menace un jour de partir[16],[17]. Son mari, qui espérait l'effrayer, lui envoie un huissier porteur d'une demande de divorce[17]. Se sentant humiliée, elle quitte le domicile familial[16], avec l'assentiment de ses enfants qui rompent tout contact avec leur père[17] ; Ségolène Royal dira de celui-ci : « Mon père m'a toujours fait sentir que nous étions, mes sœurs et moi, des êtres inférieurs »[18]. Pour survivre, sa mère effectue des ménages, avant de recevoir un héritage de ses parents[16],[17].

En 1968, après avoir effectué son premier cycle secondaire à Charmes (Vosges), Ségolène devient élève du lycée privé Notre-Dame d'Épinal, où elle obtient le baccalauréat B (sciences économiques) en 1971[19]. Pendant l'été 1971[20], elle est jeune fille au pair à Dublin (Irlande).

Études supérieures

Elle fait des études supérieures à l'université Nancy II (droit et sciences économiques). Selon une information qu'elle a démentie, ayant découvert le droit, elle aurait, en 1972, assigné son père en justice parce qu'il refusait (ou aurait refusé) de verser une pension alimentaire à son épouse et de financer les études de ses enfants[16],[17]. Elle aurait obtenu gain de cause au bout de plusieurs années[21]. Ségolène Royal a qualifié cette information de « légende » dans l'émission Face aux Français… conversations inédites du [22].

Elle obtient une licence de sciences économiques à Nancy, puis, après avoir été élève au Centre universitaire d'études politiques (CUEP), elle entre à l'Institut d'études politiques de Paris (« Sciences Po »), dont elle sort diplômée en 1975 (section Service Public)[23].

Après une première tentative infructueuse[15], elle intègre l'École nationale d'administration. Pendant sa scolarité, elle fait un stage en Martinique. Elle en sort en 1980, 64e[24] de sa promotion, où se trouvent aussi François Hollande, Dominique de Villepin, Renaud Donnedieu de Vabres, Henri de Castries, Michel Sapin, Frédérique Bredin, Jean-Marie Cambacérès, Pierre Mongin[15],[25]. Elle choisit un poste de juge au tribunal administratif de Paris.

En 1994, bénéficiant de l'article 97 du décret n°91-1197 du 27 novembre 1991 qui autorise une dispense de diplôme, de formation théorique et pratique et du CAPA pour les membres et anciens membres du corps des tribunaux administratif, elle deviendra avocate au barreau de Paris[26] tout en siégeant à l'Assemblée nationale et au conseil général des Deux-Sèvres, et entrera au cabinet Mignard, Teitgen, Grisoni & associés.

Vie privée

Fin 1978, elle rencontre François Hollande à l'ENA. Vivant en concubinage, ils ont quatre enfants :

  • Thomas (), avocat, qui s'est occupé du site Segosphere.net et de la campagne sur le web de sa mère en 2007 puis de son père en 2012[27] ;
  • Élise Clémence (), interne en médecine (gastro-entérologie et hépatologie) ;
  • Julien (), cinéaste ;
  • Flora (), étudiante en psychologie[28].

Par la suite, Ségolène Royal dément une rumeur selon laquelle elle et François Hollande auraient conclu un pacte civil de solidarité (PACS)[29].

En juin 2006, elle évoque devant la presse un possible mariage[30], mais, en 2007, le couple se sépare : la séparation est annoncée officiellement le soir du , jour du second tour des élections législatives françaises de 2007[31].

Carrière politique

Débuts

En 1978, elle adhère au Parti socialiste, à la section du 6e arrondissement de Paris, l'année de son diplôme de Sciences Po.

D'abord appelée au cabinet ministériel de Nicole Questiaux, elle est remarquée par Jacques Attali alors qu'elle est conseillère de tribunal administratif en disponibilité, elle devient, de 1982 à 1984, chargée de mission au secrétariat général de la présidence de la République pour suivre les questions de jeunesse et des sports. De 1984 à 1988, François Mitterrand lui confie les affaires sociales et l'environnement en remplacement de Yannick Moreau, partie diriger le cabinet de Jean-Pierre Chevènement, nouveau ministre de l'Éducation nationale. C'est à ce poste qu'elle travaille pour l'Élysée à la préparation des sommets internationaux.

En 1983, elle souhaite s'implanter électoralement à Villers-sur-Mer (Calvados), où réside sa mère. Cependant, face au refus du maire d'alors, si l'on en croit les propos d'une ancienne élue locale, elle s'éloigne de quelques kilomètres et rejoint la liste d'« Union de la gauche » de Trouville-sur-Mer, menée par Gilbert Hurel (PS). La liste ayant été défaite, elle devient conseillère municipale d'opposition. Elle a été présente à 12 conseils municipaux sur 39 et est intervenue 8 fois en séance[32]. Elle souhaite être investie aux législatives de 1986, mais essuie le refus des socialistes bas-normands, notamment Louis Mexandeau. Elle démissionne alors du conseil municipal de Trouville pour chercher une nouvelle implantation politique.

En , elle demande à François Mitterrand, dans les salons de l'Élysée, le jour de son investiture pour son second septennat, une circonscription dans laquelle elle pourrait se présenter lors des élections législatives du mois suivant[33]. Elle obtient finalement la deuxième circonscription des Deux-Sèvres, réputée ingagnable pour la gauche. Après une campagne vigoureuse, de terrain et de porte-à-porte[34], lors de laquelle elle promet « aux paysans qu'elle [va] leur donner des cours d'anglais dans les villages pour qu'ils puissent exporter leur chabichou », elle est élue députée, au second tour de scrutin, avec un score de 50,57 %. À sa demande, François Mitterrand accorde en 1992, dans le cadre de ses grands travaux présidentiels, une subvention de 50 millions de francs aux communes du Marais poitevin des Deux-Sèvres, dans la circonscription de Ségolène Royal, qu'elle conserve en 1993.

Elle ne parvient cependant pas à devenir maire, sa dernière tentative datant de 1995 : ayant obtenu l'investiture du Parti socialiste pour l'élection à Niort, elle échoue face au maire socialiste sortant Bernard Bellec, qui avait refusé de se retirer.

Ministre du gouvernement Bérégovoy

Du au , elle est ministre de l'Environnement[35] du gouvernement Bérégovoy. Durant son ministère, elle s'attache aux questions du traitement et du recyclage des déchets, des nuisances visuelles et sonores et aux problèmes liés à l'eau. Elle fait voter une loi sur le traitement et le recyclage des déchets (loi de juillet 1992), avec un soutien aux technologies innovantes pour le traitement et la collecte des déchets.

Contre les nuisances, elle fait voter une loi de lutte contre le bruit (loi-cadre de décembre 1992) avec la prévention du bruit des transports, dans les bâtiments publics (les cantines scolaires par exemple), les lieux de travail, etc. Elle fait ensuite voter une loi sur la « reconquête des paysages » (loi de janvier 1993), suivie de la labellisation de cent paysages et de leurs produits (opération « Sauvons nos paysages, savourons leurs produits »).

Elle s'attache aux problèmes liés à l'eau en travaillant à l'application de la loi sur l'eau votée peu de temps avant sa prise de fonction, à l'initiative de son prédécesseur, Brice Lalonde : création d'une direction de l'eau au sein du ministère, lancement des schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE), augmentation du budget des agences de l'eau et réforme de la police des eaux (coordination interministérielle de la gestion de l'eau).

Son quatrième enfant, Flora, naît alors qu'elle est ministre. Elle décide de médiatiser cette naissance, faisant notamment venir les journalistes de TF1 et d'Antenne 2 dans sa chambre d'hôpital. Montrant son bébé aux caméras de télévision et aux photographes (elle fait notamment la couverture de Paris Match), elle souhaite ainsi prouver que l'on peut concilier la maternité et des responsabilités au plus haut niveau, mais suscite du même coup un débat sur la séparation entre vie publique et vie privée[36].

Ministre du gouvernement Jospin

Du au elle est ministre déléguée à l'Enseignement scolaire du gouvernement Lionel Jospin auprès du ministre de l'Éducation nationale Claude Allègre. Elle abandonne alors son mandat de députée. Durant son mandat, elle s'attache à l'aide aux enfants défavorisés ou en difficultés scolaires avec la relance des zones d'éducation prioritaire, la création de fonds sociaux pour les élèves (comme le fonds social pour les cantines scolaires), la création des heures de soutien scolaire ou encore la création des classes et des premiers internats-relais. Elle lance aussi des initiatives telles que le contrat éducatif local et les itinéraires de découverte au collège.

Elle signe en 1997 une circulaire concernant la lutte contre la pédophilie, dite circulaire Royal. Dans le cadre de sa lutte contre ce fléau, elle est mise en cause à la suite du suicide d'un enseignant, Bernard Hanse, désigné à tort par un de ses élèves[37].

En matière de sécurité, elle s'attache à la défense des droits de l'enfant et à la lutte contre la violence à l'école (loi de juin 1998 relative à la prévention et à la répression des infractions sexuelles ainsi qu'à la protection des mineurs). Elle fait voter également la loi de juin 1998 contre le bizutage et soutient des campagnes de sensibilisation contre le racket. Enfin, dans le domaine de la santé, elle s'attache à la revalorisation du rôle des infirmières scolaires et rend disponible gratuitement la pilule du lendemain dans les lycées.

En 1998, alors même qu'elle est au gouvernement, elle perd son siège de conseillère générale des Deux-Sèvres.

Du au , elle est ministre déléguée à la Famille et à l'Enfance[38] auprès de la ministre de l'Emploi et de la Solidarité, Martine Aubry puis Élisabeth Guigou.

Du au , elle est ministre déléguée à la Famille, à l'Enfance et aux Personnes handicapées[39] auprès de la ministre de l'Emploi et de la Solidarité, Élisabeth Guigou. Ses textes notables sont notamment sa réforme de la loi sur l'autorité parentale et de l'accouchement sous X et la création du Conseil national d'accès aux origines personnelles (CNAOP) et du congé de paternité.

Députée

Entre ces deux participations au gouvernement, elle est élue députée en 1993, 1997 et 2002.

Après la dissolution de 1997, Ségolène Royal conserve trois collaboratrices lors des élections législatives. Deux d'entre elles saisissent le conseil de prud'hommes de Niort pour un litige concernant le non-paiement de leurs salaires de juin et juillet 1997, et elles obtiennent, en 1999, une condamnation de Ségolène Royal à un rappel de salaires de trois semaines sur les trois mois demandés. Elles portent également plainte au pénal pour « recours au travail clandestin » pour laquelle, le , la Cour d'appel de Rennes condamne Ségolène Royal au versement des salaires non payés, arguant notamment d'un licenciement « sans cause réelle et sérieuse », condamnation définitive au rejet, le , par la Chambre sociale de la Cour de Cassation du pourvoi de Ségolène Royal[40],[41].

Le , elle est réélue députée de la 2e circonscription des Deux-Sèvres au second tour.

Elle l'avait déjà été à trois reprises auparavant :

  • du au (elle dut démissionner pour entrer dans le gouvernement Bérégovoy) ;
  • du au  ;
  • du au (mais elle dut démissionner pour entrer dans le gouvernement Jospin).

D'après l'hebdomadaire L'Express, elle se classe au 469e rang[42] des 577 députés les plus actifs, avec 8 interventions en séance. Elle a aussi présenté deux propositions de loi, alors que la moyenne dans l'assemblée est de six : l'une portant sur « la prévention des violences faites aux femmes », l'autre sur « la lutte contre l’utilisation marchande et dégradante du corps humain dans la publicité ».

Au cours de ses différents mandats, Ségolène Royal pose 688 questions orales ou écrites au gouvernement[43].

Elle annonce en 2006 son intention de ne pas se représenter au poste de députée, décision qu'elle a confirmée le , à l'issue de la présidentielle pour s'imposer à elle-même la règle de non-cumul des mandats, qu'elle prône (et qui s'applique pour les conseillers régionaux de Poitou-Charentes qui deviennent parlementaires lors des élections législatives et sénatoriales de 2007 et 2008)[44]. Le PS investit Delphine Batho pour briguer son siège.

Exposition nationale puis succession d'échecs

Présidente du conseil régional de Poitou-Charentes

Ségolène Royal, le .

Le , elle devient présidente du conseil régional de Poitou-Charentes, fief du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Lors des élections du mois précédent, la liste qu'elle conduisait l'a emporté avec 55,10 % des voix au second tour, face notamment à celle de sa prédécesseuse Élisabeth Morin-Chartier (UMP), qui a obtenu 36,20 %[45]. Elle n'est pas la première femme à présider une région, mais elle était jusqu'en 2008 et l'élection de Marie-Guite Dufay au poste de Raymond Forni en Franche-Comté, la seule femme à exercer cette fonction.

Sur sa liste de premier tour qu'elle conduit aux élections régionales de 2010, sont présents trois Verts, cinq MoDem, quatre Radicaux, quatre non-inscrits, un MRC et une personnalité proche du PCF[46],[47]. Deux syndicalistes y figurent également en position éligible[48],[49]. Cette « ouverture » provoque des tensions au sein de sa liste[50]. Le , la liste conduite par Ségolène Royal arrive en tête du premier tour de l'élection régionale en Poitou-Charentes avec 39 % des voix, devançant celle de son adversaire UMP, Dominique Bussereau (29,5 %). Après fusion avec la liste Europe Écologie, la liste de gauche l'emporte au second tour, le , avec 60,6 % des suffrages[51]. Elle est réélue présidente de la région le 26 mars suivant[52].

Ségolène Royal est porte-parole de l'Association des régions de France de 2004 à 2010, date à laquelle elle ne se représente pas. Tentée par la présidence de l'ARF en juillet 2007, elle renonce à concourir contre Alain Rousset, en poste depuis 2004, et conserve sa fonction[53]. Le , Ségolène Royal est élue à l'unanimité à la tête de l'Association internationale des régions francophones (AIRF) qui regroupe 140 régions dans 26 pays à travers le monde[54].

Principales actions

Ségolène Royal fait de l'éducation une de ses priorités (la région, comme d'autres en France, consacre près de la moitié de son budget à la formation, l'apprentissage, l'éducation et l'enseignement supérieur)[55].

Elle crée dans les lycées de la région des budgets participatifs, d'une enveloppe annuelle de 10 millions d'euros[56]. Les assemblées du budget participatif sont composées de lycéens, personnels et parents d'élèves, le nombre de participants y est en constante augmentation depuis 2005, pour atteindre 17 660 personnes dont 14 940 lycéens sur la période 2008-2009. La région aide également les jeunes titulaires d'un CAP ou d'un bac pro à passer leur permis de conduire en en finançant une partie ou jusqu'à la totalité. L'objectif étant de faciliter l'accès à l'emploi pour ces jeunes[57].

En matière économique, la région met en place une charte d'engagements réciproques[58] qui engage les entreprises touchant des aides de la région à ne pas délocaliser, à ne pas licencier (si elles font des bénéfices) et à respecter la loi en matière d'environnement. Elle soutient les programmes de recherche appliquée[59] (10 millions d'euros) et utilise les commandes publiques pour soutenir des « productions locales d'excellence » (comme les installations pour les énergies renouvelables). Elle met en place les « bourses tremplins »[60] pour l'emploi qui auraient participé à la création de 2 000 entreprises (dont la moitié pour les jeunes) et les « emplois tremplins » pour les jeunes qui, en deux ans, auraient créé 2 900 emplois (dont 1 560 dans le secteur associatif). Elle favorise le développement des « comités de bassins d'emploi »[61] mais aussi l'accompagnement des salariés licenciés par la mise en place du Contrat régional de sécurisation des parcours professionnels (CRSPP) qui permet à un salarié dans cette situation de lui garantir plus de 90 % de son salaire net antérieur pour une durée maximale de 18 mois à la condition que ce dernier s'engage dans une formation professionnelle qualifiante[62]. Elle accorde également des aides pour les projets de reprise d'entreprises par les salariés ou par un repreneur[63]. Enfin, elle met en place une aide pour les jeunes agriculteurs[64] (35 installations aidées en 2005) et à la production agricole de qualité et respectueuse de l'environnement (687 exploitations ont bénéficié des Contrats régionaux d'exploitation en 2005).

En matière de santé, la région créé un fonds social régional pour assurer la gratuité d'accès à la contraception pour les jeunes filles des lycées professionnels et des centres de formation des apprentis de Poitou-Charentes[65].

En matière d'infrastructure et de technologie, la région soutient, dans la continuité de ses prédécesseurs, le développement des TER (achat de 27 nouveaux Autorails Bombardier d'origine canadienne mais fabriqués par ANF Blanc-Misseron à Crespin à côté de Valenciennes pour 100 millions d'euros, au détriment des productions de l'usine Alsthom d'Aytré, en Charente-Maritime, parfaitement apte à fabriquer ce genre de matériel[réf. nécessaire]), crée l'opération « TER à un euro » et défend les lignes ferroviaires menacées de fermeture. Via Arantis[66] la région équipe 500 petites communes en ordinateurs reliés à Internet et propose une aide à la création de sites web pour les entreprises et les agriculteurs de la région.

Enfin, en matière écologique la région Poitou-Charentes se veut à la pointe. Ségolène Royal lance le 27 février 2009[67] avec la Banque européenne d'investissement, le « Plan énergie solaire »[68] de plus de 400 millions d’euros d’investissements pour la période 2009-2012, il s'agit d'une grande première en Europe. Ce plan est financé par moitié par la Banque européenne d’investissement et les caisses régionales du Crédit agricole. Les principales priorités de ce plan sont le développement de la production d’énergie renouvelable avec l’installation de 650 000 m2 de panneaux photovoltaïques, le renforcement de l’autonomie énergétique des territoires, la création de 1 000 emplois sur l’ensemble du territoire régional, la constitution d’une véritable filière énergie solaire en région et la réduction des gaz à effet de serre. L'objectif pour 2012 est de produire plus de 73 gigawattheures d’électricité solaire dans la région, ce qui représente la production nationale en France pour l'année 2007 pour ce type d'énergie. Par ailleurs la région est en parfaite adéquation avec les objectifs fixés par l’Union européenne de 20 % d’énergie renouvelable en 2020[69].

Le , Ségolène Royal inaugure le lycée Kyoto[70], d'une superficie de près de 16 500 m2 et d'une capacité de 500 élèves et apprentis[71], il s'agit du premier établissement scolaire d'Europe à fonctionner exclusivement avec des énergies renouvelables (production de chaleur par rayonnement solaire, production électrique par panneaux solaires photovoltaïques), et non avec des énergies fossiles, à l'origine de production de gaz à effet de serre. L'économie réalisée par rapport à un établissement ordinaire est estimée à 400 tonnes de CO2 ainsi qu'une baisse de 30 % des consommations en eau et en énergie. Il possède notamment des toitures végétalisées qui renforcent son isolation, un système de récupération des eaux pluviales, une cuve pour stocker la chaleur, l'énergie solaire fournie par des panneaux photovoltaïques, l'utilisation du bois, des éclairages et équipements à faible consommation[72].

À l'automne 2009, elle annonce la création du passe-contraception pour lutter contre les grossesses précoces : ce passe permet à toutes les jeunes filles de consulter un généraliste, faire des analyses et obtenir un moyen de contraception, le tout gratuitement[73].

Bilan et controverses
Ségolène Royal au Salon du livre de Paris, le 15 mars 2009.

Face à l'augmentation forte de certaines dépenses, elle propose fin 2012 une augmentation de la taxe régionale sur les « cartes grises » des véhicules[74]. Cette hausse d'une des taxes locales est l'objet de polémiques. Ségolène Royal refuse le terme d'« augmentation d'impôts » car le vote intervenait en 2012, à quelques semaines du vote du budget, et il ne pouvait s'agir d'impôts sur 2013. Pourtant, la mesure, dont l'effet était au 1er novembre 2012, court encore aujourd'hui[75]. Enfin, lors des débats budgétaires, et contre ce qui était indiqué jusqu'alors par l'exécutif régional, les recettes fiscales de cette hausse des impôts dépassent largement ce qui était prévu lors du vote de l'augmentation de la taxe[76]. L'opposition réagit vivement en mettant en doute la sincérité de cette hausse[77].

Alors que le carrossier Heuliez rencontre des difficultés, Ségolène Royal promet, en pleine campagne régionale en 2010, de redresser l'entreprise et de constituer une filière de la voiture électrique en Poitou-Charentes. Cette dernière société, Mia, voit entrer dans son capital la région Poitou-Charentes, fait inédit pour une collectivité locale. Mais le marché de la voiture électrique est moribond. Juste avant l'annonce de la liquidation judiciaire de Mia, prononcée le 12 mars 2014, Ségolène Royal crée une société d'économie mixte pour sauver les derniers actifs de Mia et y injecte un million d'euros, en pure perte. Si on y ajoute le soutien accordé à Eco & Mobilité (un autre fabricant de véhicules électriques de la région), Ségolène Royal a dépensé environ 20 millions d'euros dans la filière de la voiture électrique qu'elle entendait bâtir[78]. Cet échec s'ajoute alors à ses déclarations controversées sur General Electric, Alstom et l'écotaxe[78].

Le , L'Expansion publie le classement des présidents de conseils régionaux selon la qualité de leur gestion : elle figure en 17e position sur 21 alors que Poitou-Charentes était classé 4e au début de son mandat, en 2004 ; le magazine économique souligne que « la gestion de Ségolène Royal a été raisonnable sur les impôts mais moins sur les frais de personnels, les plus élevés de France »[79]. Cette hausse des frais de personnels s'expliquerait en partie par le fait que pendant la période 2006-2008, le personnel de l'État travaillant dans les lycées sont devenus des agents régionaux[80].

Ségolène Royal démissionne de son mandat de présidente du conseil régional de Poitou-Charentes le 21 avril 2014, après son entrée au gouvernement Valls.

Début 2016, le nouveau président du conseil régional d'Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, le socialiste Alain Rousset, dévoile le mauvais bilan financier qu'il a trouvé dans la comptabilité de l'ancienne région Poitou-Charentes, gérée à partir de 2004 par Ségolène Royal puis par ses proches[81]. Il déclare que « c'est une région qui manifestait beaucoup de volontarisme et avait sans doute les yeux plus gros que le ventre par rapport aux capacités de financement »[82]. Le conseiller régional LR Olivier Chartier estime que ces résultats résultent de « la gestion chaotique menée par Ségolène Royal, des investissements hasardeux faits loin des compétences de la région et soi-disant placés sous le signe du volontarisme politique »[82].

Un audit commandé au cabinet EY par Alain Rousset et publié en avril 2016 confirme une « forte dégradation » de la situation financière de la région Poitou-Charentes sous la direction de son ex-présidente. L'audit relève des retards de paiements s'élevant à 132 millions d'euros et une situation de quasi banqueroute si la région n'avait pas connu de fusion avec l'Aquitaine et le Limousin[83]. Le vice-président de la commission des Finances, le socialiste Florent Boudié, note « une gestion absolument pas maîtrisée », « une sous-budgétisation », « des dépenses qui ne sont pas inscrites au budget en fonction de la réalité des besoins »[84]. Le quotidien La Nouvelle République indique que la région bouclait depuis plusieurs années son budget en reportant une partie de ses dépenses sur l'année suivante, une pratique qui avait été condamnée par la chambre régionale des comptes sur la période 2005-2010[83].

L'audit relève également que l'épargne de l'ancienne région est nulle et que sa dette s'élève à 450 millions d'euros[83]. Sur cette somme, le montant d'emprunts structurés est de 200 millions d'euros, dont 56 millions d'euros sont à « très haut risque » et 46 millions « à risque »[85]. La capacité de désendettement de la région (c'est-à-dire le temps qu'il faudrait pour rembourser la dette en autofinancement) est passée de 4,1 ans en 2013 à 20,4 ans en 2015[86]. Pour se justifier, Ségolène Royal dénonce un règlement de comptes politique et invoque un problème informatique venant de la région Aquitaine[83].

Élection présidentielle de 2007

Ségolène Royal en meeting à Paris, le 6 février 2007.
Grand concert-meeting de Ségolène Royal le 1er mai 2007, au stade Charléty, réunissant 60 000 personnes[87].

Le journaliste politique Alain Duhamel lui a prêté l'intention de se présenter à l'élection présidentielle de 1995[88].

En 2006, le Parti socialiste organise une primaire pour choisir un candidat à l'élection présidentielle de 2007. Ségolène Royal déclare sa candidature, tout comme Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn. Plusieurs sondages menés au début de l'année 2006 la placent en position de favorite pour cette investiture[89], ainsi qu'en vue de l'élection présidentielle[90]. Le , Ségolène Royal obtient 60,65 % des voix — contre 20,69 % pour Dominique Strauss-Kahn et 18,66 % pour Laurent Fabius — et est ainsi désignée dès le premier tour candidate du Parti socialiste[91],[92].

Ségolène Royal constitue son équipe de campagne autour de Jean-Louis Bianco et François Rebsamen, tous deux codirecteurs de campagne, et désigne Dominique Bertinotti comme sa mandataire financière. Après plusieurs « débats participatifs », elle présente son pacte présidentiel le , à Villepinte[93].

Plusieurs de ses « gaffes », lors d'interventions publiques, suscitent des sarcasmes[94]. Ainsi, en voyage en Chine, elle déclare que « qui va sur la Grande Muraille conquiert la bravitude » (au lieu de « bravoure »)[95], puis, interrogée à la télévision française, elle affirme qu'en France, « une femme sur trois meurt sous les coups de son conjoint » (au lieu d'une femme tous les trois jours)[96]. Certains de ses détracteurs lui reprochent l'attention qu'elle porte à son apparence physique en politique[97], d'autant qu'à l'été 2005, elle s'est fait faire une opération de chirurgie esthétique faciale (remodelage du menton et réalignement des dents[98],[99]. Comme François Mitterrand, mais là, on n'en parle pas). D'une façon générale, les mêmes lui reprochent un style porté sur un registre émotionnel, moral voire messianique (vêtements souvent blancs, apparition seule sur scène) avec, d'après eux une tendance marquée à la victimisation[100].

Alors que la fin de la phase participative de sa campagne et la présentation de son programme suscitent des critiques, Ségolène Royal connaît un important recul dans les sondages : les études réalisées par TNS Sofres indiquent ainsi que les intentions de vote en sa faveur au premier tour passent de 34 %, au moment de sa désignation comme candidate PS[101], à 25,5 % au début du mois de [102]. À partir de cette date, elle doit par ailleurs faire face à la montée des intentions de vote en faveur du candidat centriste François Bayrou, qui est un temps en passe de la dépasser dans les enquêtes électorales[103].

Ségolène Royal se qualifie finalement pour le second tour de l'élection présidentielle en arrivant en deuxième position le , avec un score de 25,87 % des suffrages exprimés[104]et ce malgré les multiples obstacles et attaques sexistes dont elle fera l'objet en particulier dans son propre camp. Elle perd le second tour deux semaines plus tard en recueillant 46,94 % des suffrages et 16 790 440 voix, face à Nicolas Sarkozy qui obtient 53,06 % et 18 983 138 voix[104]. Au soir de sa défaite, elle s'adresse tout sourire à ses partisans, réunis devant le siège du Parti socialiste, et leur promet de les mener « vers d'autres victoires »[105].

Congrès de Reims de 2008

Le , elle annonce sa candidature au poste de premiè.r.e secrétaire du Parti socialiste[106], avant de la mettre entre parenthèses le 15 septembre, en proposant « que chacun mette au frigidaire les questions de candidature »[107]. Lors du vote des militants socialistes pour le congrès de Reims, le , la motion dont elle est signataire arrive en tête avec 29,08 % des suffrages, devant celles de Bertrand Delanoë (25,24 %), de Martine Aubry (24,32 %), de Benoît Hamon (18,52 %), du Pôle écologique (1,59 %) et d'Utopia (1,25 %)[108].

Alors que le congrès de Reims peine à dégager une synthèse, elle confirme le 14 novembre sa candidature au poste de première secrétaire du Parti socialiste et arrive en tête du premier tour de l'élection le , avec 42,9 % des votes des militants socialistes, devant Martine Aubry (34,5 %) et Benoît Hamon (22,6 %), qui appelle aussitôt à voter pour cette dernière[109]. Le lendemain, le second tour l'opposant à Martine Aubry donne Ségolène Royal perdante de 42 voix, soit 50,02 % contre 49,98 %. Contestant la régularité du scrutin (ses partisans seront également accusés de fraude)[110], elle réclame un nouveau vote[111]. Le 25 novembre, le conseil national valide l'élection de Martine Aubry après l'annonce par la commission de récolement, d'un nouveau décompte des voix donnant à Martine Aubry 102 voix de plus que sa rivale (soit 50,04 % des suffrages contre 49,96 %). Ségolène Royal prend acte de ce résultat et diffuse sur Internet une vidéo appelant ses partisans à s'organiser pour l'élection présidentielle de 2012[112].

Ses partisans du congrès de Reims créent, début 2009, au sein du PS, le courant L'Espoir à gauche, tandis que son association de soutien Désirs d'avenir reste en fonctionnement et finance certains de ses déplacements dans le pays[113]. Parallèlement, Pierre Bergé crée « l'Association des amis de Ségolène Royal » en février 2008 pour lui permettre d'occuper pour une somme symbolique des locaux au cœur du 6e arrondissement[114].

Primaire présidentielle socialiste de 2011

Ségolène Royal entourée de Guillaume Garot et de Najat Vallaud-Belkacem, lors de la Fête de la fraternité, en septembre 2009, à Montpellier.

Sans mandat national, Ségolène Royal travaille à être la principale opposante à Nicolas Sarkozy[115], signant par exemple l'« Appel du 14 février [2008] », lancé par l'hebdomadaire Marianne, pour une « vigilance républicaine »[116]. En , en déplacement à Dakar, elle demande « pardon » pour certaines paroles du discours de Dakar, prononcé par Nicolas Sarkozy en 2007. Une semaine plus tard, elle présente à nouveau ses excuses pour des propos désobligeants sur José Luis Rodríguez Zapatero attribués à Nicolas Sarkozy par Libération. L'UMP critique unanimement cette déclaration, tandis que peu de personnalités au PS lui apportent leur soutien[117]. Le mois suivant, après le mauvais score du PS aux élections européennes, dans une campagne où elle n'est pas intervenue directement, elle est nommée par Martine Aubry vice-présidente de l'Internationale socialiste.

Le , dans les colonnes du journal La Nouvelle République du Centre-Ouest, Ségolène Royal annonce sa candidature à la primaire socialiste de 2011 en vue de la désignation du candidat PS à l'élection présidentielle de 2012[118]. Dans les mois qui suivent, sa cote de popularité reste plus basse que celles de ses concurrents potentiels (Dominique Strauss-Kahn, Martine Aubry, François Hollande) et les intentions de vote en sa faveur ne progressent pas[119]. Les médias estiment que son aura « ne cesse de décroître » depuis 2007 et que ses chances de gagner la primaire sont faibles, ses prises de position ne rencontrant plus guère d'écho et ses partisans se faisant de moins en moins nombreux au sein du Parti socialiste[120],[121],[122].

À deux jours de l'ouverture officielle du dépôt des candidatures, le , Ségolène Royal confirme sa candidature à la primaire socialiste lors d'un meeting à Arçais, dans le Marais poitevin, en Poitou-Charentes[123]. Le 29 juin suivant, elle est la première à faire parvenir par courrier sa liste de parrainages d'élus[124]. Le , elle déclare être « la mieux à même de battre Nicolas Sarkozy » et propose pour l'élection présidentielle de 2012 un large rassemblement de « tous ceux qui veulent réussir à gauche, mais dans le rassemblement des valeurs républicaines »[125]. Proche de celui qu'elle a réalisé lors de l'élection régionale de 2010 en Poitou-Charentes, ce rassemblement regrouperait les socialistes, les écologistes et l'extrême gauche, ainsi que les « centristes humanistes » et « la droite gaulliste »[125].

Le , elle présente son projet dans un livre intitulé Lettres à tous les résignés et à tous les indignés qui veulent des solutions. Elle y développe ses cinq priorités : faire de la France un pays d'entrepreneurs, faire de la France la première puissance écologique d'Europe, l'éducation, encore l'éducation, toujours l'éducation, faire des banlieues une partie essentielle de la solution, des solutions justes pour la sécurité.

D'après Le Figaro, elle aurait déclaré le que « le point faible de François Hollande est l'inaction » et que « la seule expérience électorale de Martine Aubry, c'est une législative perdue en 2002 »[126]. Le lendemain, la Haute Autorité des primaires adresse aux candidats une « recommandation » non nominative et rappelle que la charte éthique des primaires « prohibe tout dénigrement de la personne des candidats » et que « les candidats doivent toujours garder à l’esprit qu’à la compétition succédera le rassemblement ».

Créditée de 11 à 13 % des voix dans les sondages et régulièrement annoncée en troisième position de cette primaire, Ségolène Royal n'arrive finalement que quatrième, le , derrière Arnaud Montebourg, Martine Aubry et François Hollande. Avec 6,95 % des voix, elle est ainsi éliminée au premier tour. Le , elle annonce son soutien à François Hollande « pour amplifier le résultat du premier tour »[127]. Battue aux primaires, Ségolène Royal entre en campagne pour François Hollande. Son premier déplacement de campagne est à Marseille, dans les « quartiers populaires », où elle avait réalisé de bons scores en 2007 et où elle pense être mieux entendue que les autres. Elle participe ensuite à un meeting à Rennes aux côtés de son ancien compagnon. Ségolène Royal définit son rôle : « Parler simple et faire de la pédagogie » et aider à « la participation à la campagne et le vote à gauche d'une partie de l'électorat tenté par le FN »[128].

Elle est nommée, en novembre 2011, secrétaire nationale du Parti socialiste chargée des mobilisations citoyennes (jusqu'au 17 novembre 2012)[129].

Élections législatives de 2012

Ségolène Royal à Toulouse, le 3 mai 2012.

Sa candidature aux élections législatives de 2012, dans la première circonscription de la Charente-Maritime, où le député et maire de La Rochelle, le socialiste Maxime Bono, ne se représente pas, est validée par le bureau national du Parti socialiste le , mais contestée par plusieurs responsables locaux, parmi lesquels le premier secrétaire fédéral du PS en Charente-Maritime, Olivier Falorni, qui dénonce un « parachutage de la honte »[130] et décide de se présenter sans le soutien du Parti socialiste. Ségolène Royal conteste qu'il s'agisse d'un parachutage, rappelant qu'elle se présente dans la Région dont elle est Présidente. Elle déclare à plusieurs reprises qu'elle souhaite devenir présidente de l'Assemblée nationale en cas d'élection[131].

Lors du premier tour des élections législatives, elle arrive en tête avec 32,03 % des voix et doit affronter au second tour Olivier Falorni. Pendant l'entre-deux tours, alors que le président François Hollande lui apporte son soutien, sa compagne, Valérie Trierweiler, encourage publiquement son concurrent Olivier Falorni[132], qui l'emporte au second tour avec 62,97 % des voix[133].

Le , elle est nommée par le président de la République, François Hollande, administratrice de la Banque publique d'investissement (BPI), fonction qu'elle exerce bénévolement[134]. Elle devient vice-présidente et porte-parole de la BPI[135]. Sa nomination au sein de cet organisme de financement suscite notamment les critiques de l'opposition de droite, qui dénonce un manque de légitimité, en particulier au vu de ses investissements dans le groupe Heuliez[136].

Ministre des gouvernements Valls et Cazeneuve

Le , elle est nommée ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie. Elle annonce son objectif de faire voter la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (votée l'été 2015[137]) visant notamment à réduire la part du nucléaire dans la production énergétique à 50 % en 2025 (conformément à un des engagements de François Hollande).

Lors du remaniement du 11 février 2016, François Hollande lui propose dans un premier temps le portefeuille de ministre des Affaires étrangères, mais il confie finalement cette fonction à l'ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault[138]. Le ministère de Ségolène Royal est alors rebaptisé « ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer » et est élargi aux Relations internationales sur le climat. Elle préside dès lors la Conférence de Paris de 2015 sur le climat (COP21), Laurent Fabius ayant quitté le gouvernement pour prendre la présidence du Conseil constitutionnel.

En février 2017, elle annonce qu'elle ne sera pas candidate aux élections législatives de juin suivant.

Le 23 mars 2017, elle annonce sa candidature comme administratrice du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Cependant, sa candidature est finalement écartée le 12 avril 2017 au profit de celle d'Achim Steiner, diplomate allemand jusqu'ici directeur général du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE)[139].

Elle annonce, le 17 mai 2017, sa volonté de créer une entreprise dans le domaine de la croissance verte, ainsi qu'un groupe de réflexion sur les questions climatiques du nom de son dernier livre, Manifeste pour une justice climatique. Elle dit avoir déjà déposé les statuts pour la création d'une association[140].

Durant sa campagne présidentielle, Emmanuel Macron déclare qu'il ne compte pas maintenir Ségolène Royal au gouvernement au nom du renouvellement du personnel politique[réf. souhaitée]. Après avoir montré des signes de ralliement à Emmanuel Macron avant le premier tour, elle est cependant pressentie pour être maintenue à son poste sous le gouvernement Édouard Philippe[réf. nécessaire]. Finalement remplacée par Nicolas Hulot, elle indique avoir été contactée « au dernier moment » par Emmanuel Macron pour lui faire part de l'impossibilité de la maintenir « compte tenu des équilibres politiques ». Elle précise cependant qu'elle « [mettra ses] compétences au service du combat climatique et au service de ce gouvernement »[141].

Ambassadrice pour les pôles arctique et antarctique

En juin 2017, Ségolène Royal accepte de succéder à Michel Rocard (mort en juillet 2016) au poste d'ambassadrice chargée des négociations internationales relatives aux pôles arctique et antarctique[142]. Elle siège également au conseil de l’Arctique et devra gérer les nouveaux enjeux qui confrontent les pôles[143]. Elle prend ses fonctions le [144]. Elle est aussi nommée envoyée spéciale pour la mise en œuvre de l'Alliance solaire internationale.

Prises de position

Violence

En 1989, Ségolène Royal entame un mouvement contre la violence à la télévision française dont l'archétype serait l'animation japonaise, qualifiée de « nulle, médiocre et laide » et écrit notamment un livre intitulé Le ras-le-bol des bébés zappeurs[145]. Ségolène Royal conserve, 18 ans après cet écrit, la même opinion sur la production japonaise : Mizuho Fukushima, dirigeante du Parti social-démocrate japonais, qu'elle a rencontrée le , a expliqué que Ségolène Royal l'avait interrogée sur la condition des femmes au Japon et avait considéré que le problème pourrait venir de l'impact des mangas et des dessins animés japonais « dans lesquels des femmes sont torturées » et note que même au sein du gouvernement japonais, certains craignaient un refroidissement des relations franco-japonaises en cas d'élection de Ségolène Royal à l'élection présidentielle de 2007[146].

Économie

Ségolène Royal a plusieurs fois exprimé sa volonté d'appliquer une politique économique keynésienne. Par ailleurs, elle a plusieurs fois critiqué la « logique boursière ». Le , elle défend « le choix, toujours, des valeurs humaines sur les valeurs financières et sur les valeurs boursières[147] ». Ségolène Royal a déclaré adhérer à certaines idées de l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair (réinvestissement dans les services publics, lutte contre le chômage des jeunes et prise en charge des jeunes diplômés), ce qui lui valut l'étiquette de « blairiste ».

Tibet

En 2008, pendant les troubles au Tibet du printemps 2008, Ségolène Royal s'exprime à plusieurs reprises sur le sujet et rencontre diverses personnalités tibétaines[148] y compris le dalaï-lama. Elle déclare son intention d'aller au Tibet dans les plus brefs délais[149],[150], et elle invite les autorités chinoises à dialoguer avec les Tibétains[151].

Élection de Barack Obama

En janvier 2009, Ségolène Royal déclare que la campagne victorieuse de Barack Obama à l'élection présidentielle américaine de 2008 s'est inspirée de la sienne, propos qu'elle tempère par la suite, en affirmant que c'était de l'humour[152]. D'après Archippe Yepmou, un membre du comité Obama à Paris, l'équipe d'Obama se serait concentrée sur les faiblesses de la campagne de Ségolène Royal et sur son « manque de cohérence », à ne pas reproduire[153].

Écologie

Fin août 2009, à l'issue de l'université d'été du PS, Ségolène Royal se déclare hostile à la contribution climat-énergie alors que le bureau national du PS annonce son accord avec l'idée d'une taxe carbone, mais conteste le projet actuel du gouvernement[154],[155]. Elle est alors critiquée par les Verts, et, étant signataire, comme la majorité des candidats, du Pacte écologique de Nicolas Hulot durant la campagne présidentielle de 2007, est accusée par la droite de manquer à sa parole[156], tandis qu'elle rappelle avoir à l'époque émis des réserves sur la taxe carbone[157]. Elle considère la taxe carbone comme « injuste » car taxant des Français qui n'ont accès ni aux transports en commun ni aux véhicules propres. Elle affirme que la taxe carbone n'est pas une fiscalité écologique car elle ne permettrait pas « aux gens de changer de comportement »[158]. Elle estime qu'en dénonçant le projet du gouvernement elle a énoncé « une vérité qui dérange », puis se présente comme étant la « meilleure candidate écologiste »[159]. En 2011, elle se déclare pour un arrêt de la construction du réacteur nucléaire de troisième génération EPR de Flamanville[160], et propose « un moratoire et la réouverture de l'enquête publique » sur la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes[161]. En octobre 2014, alors que sa mise en place avait été repoussée à début 2015, Ségolène Royal met fin à l'écotaxe[162]. Elle reviendra également, fin 2014, sur l'interdiction des feux de cheminée en Île-de-France, responsables de 23 % des émissions des particules fines d'après la Direction régionale de l'environnement[163].

Mariage homosexuel

Le 25 mai 2013, Ségolène Royal affirme que si elle avait été présidente de la République, elle n'aurait pas fait voter le mariage homosexuel en France. Elle affirme que le mariage homosexuel n'était pas dans son programme présidentiel de 2007 et exprime sa préférence pour une union civile[164].

Répartiteur de frais de chauffage

Ségolène Royal, s'est opposée aux avis défavorable émis contre les répartiteurs de frais de chauffage. Pour elle « L’individualisation des frais de chauffage se fera. Il est inacceptable que les gens n’aient pas le droit de connaître ce qu’ils consomment. Maîtriser sa consommation d’énergie est un élément majeur de la citoyenneté énergétique et de la baisse de la consommation d’énergie »[165].

Cuba

Début décembre 2016, alors qu'elle représente le gouvernement français à l'enterrement de l'ancien chef d’État cubain Fidel Castro, elle élude les accusations de violations des droits l'Homme portées à l'encontre de ce dernier. Elle dénonce la désinformation et considère qu'il y a à la fois du positif et du négatif à Cuba. À son actif, elle voit « un pays insulaire qui protège son patrimoine, qui interdit les prédateurs, qui a réussi aussi à faire en sorte qu'il y ait une propreté, une sécurité vraiment remarquables, que l'on n'atteint pas dans beaucoup de pays qui donnent aujourd'hui des leçons de droits de l'Homme » [166]. Une polémique est déclenchée en France à la suite des propos rapportés par les médias, notamment sur la question de l'existence à Cuba de prisonniers politiques et de liste de prisonniers politiques[167],[168]. Elle élude la question de la censure à Cuba[169].

Au sujet de cette polémique, elle déclare qu'il y a « un respect à avoir à l'égard de tout un peuple et de tout un pays, qui est en train justement de s'ouvrir et d'évoluer. » et rappelle qu'elle ne dispose pas d'une liste de « prisonniers politiques »[166],[170], alors que Cuba a demandé aux États-Unis une telle liste[171],[172], ce qui permettait à Raoul Castro de dire à Barack Obama qu'il pourrait libérer les prisonniers politiques si on lui donnait une liste. L'organisation d'opposition « Commission cubaine des droits humains et de la réconciliation nationale », reprise par l'ONG des droits humains : Amnesty International, a recensé dans l'année 2015 plus de 8 600 détentions de militants d'opposition au régime, pour des durées de 1 à 30 heures. Geneviève Garrigos, porte-parole d'Amnesty international en France, précise pour sa part que si les arrestations et détentions arbitraires pour réprimer la liberté d'expression des dissidents et de tous les opposants n'ont pas disparu à Cuba, elles ont changé de forme, étant généralement de courte durée : « de ce fait il est très difficile de savoir qui est arrêté, quand et combien de temps, ce qui ne me permet pas d’établir des listes »[173].

Détail des mandats et fonctions

Fonctions ministérielles

Ministre :
Ministre déléguée :
  • -  : ministre déléguée à l'Enseignement scolaire du gouvernement Jospin auprès du ministre de l'Éducation nationale Claude Allègre
  • -  : ministre déléguée à la Famille et à l'Enfance du gouvernement Jospin auprès de la ministre de l'Emploi et de la Solidarité, brièvement Martine Aubry puis Élisabeth Guigou
  • -  : ministre déléguée à la Famille, à l'Enfance et aux Personnes handicapées du gouvernement Jospin auprès de la ministre de l'Emploi et de la Solidarité Élisabeth Guigou.

Mandats nationaux

  • -  : députée des Deux-Sèvres (démissionne pour entrer dans le gouvernement Bérégovoy)
  • -  : députée des Deux-Sèvres
  • -  : députée des Deux-Sèvres (démissionne pour entrer dans le gouvernement Jospin)
  • -  : députée de la 2e circonscription des Deux-Sèvres

Mandats locaux

Au conseil municipal :
Au conseil général :
  • -  : conseillère générale des Deux-Sèvres
Au conseil régional :
  • -  : conseillère régionale de Poitou-Charentes (démissionne pour entrer dans le gouvernement Bérégovoy)
  • -  : présidente du conseil régional de Poitou-Charentes (démissionne à la suite de son entrée dans le gouvernement Valls)
Autres :

Autres fonctions

Décorations

Généalogie

Bibliographie

Ouvrages de Ségolène Royal

  • Le Printemps des grands-parents : la nouvelle alliance des âges, Cogite-R. Laffont, Paris, 1987 (ISBN 2-221-05314-1) ; (France Loisirs, 1988) (ISBN 2-7242-3948-2) ; (Presses pocket, 1989) (ISBN 2-266-02730-1). (Broché) (ISBN 978-2221053140)
  • Le Ras-le-bol des bébés zappeurs, R. Laffont, Paris, 1989 (ISBN 2-221-05826-7) (ISBN 978-2221058268). Note : La couverture porte en plus : « Télé-massacre, l'overdose ? »
    Sujet(s) : Télévision et enfants, Violence télévision. Au-delà de la dénonciation du système, cet ouvrage est un appel aux gestionnaires de chaînes de télévision pour que ce moyen de communication social soit mieux utilisé.
  • Pays, paysans, paysages, R. Laffont, Paris, 1993 (ISBN 2-221-07046-1). (Broché) (ISBN 978-2221070468)
    Sujet(s) : Environnement Protection, Politique de l'environnement, Développement rural. Les efforts faits en France par la ministre Ségolène Royal dans la lutte pour la protection de l'environnement.
  • France. Assemblée nationale (1958-…), Commission des affaires étrangères, Rapport d'information sur les suites de la Conférence de Rio (Assemblée nationale, 1994) présenté par M. Roland Nungesser et Mme Ségolène Royal (ISBN 2-11-087788-X).
  • La Vérité d'une femme, Stock, Paris, 1996 (ISBN 2-234-04648-3). (ISBN 978-2234046481)
    Une étude sur des problèmes sociaux contemporains et sur des solutions à apporter selon l'auteure; exemples : le désordre politique et une morale de l'action ; le désordre du chômage et la valorisation du travail ; le désordre de l'environnement et les métiers pour protéger la vie, etc.
  • Désirs d'avenir, Flammarion, Paris, 2006 (ISBN 978-2080688057).
    Ségolène Royal revient sur sa carrière politique, ses sept années de chargée de mission à l'Élysée pendant la présidence de François Mitterrand. Elle propose une réflexion sur le pouvoir politique et son exercice.
  • Parler du patrimoine roman : enjeux, démarches et mises en œuvre : actes de la première université d'automne des professionnels de la médiation du patrimoine, abbaye royale de Saint-Jean d'Angely, 17-19 octobre 2005 / [organisée par la Région Poitou-Charentes et le Centre de culture européenne] ; sous la direction de Ségolène Royal, L'Harmattan, Paris, 2006 (ISBN 978-2296015838)
  • Maintenant, Hachettes littératures, Paris, 2007 (sous la dir. de Marie-Françoise Colombani), Hachette Littérature et Flammarion (ISBN 978-2012372467).
    Dans ce livre d'entretien avec Marie-Françoise Colombani — le titre est une référence au Ici et maintenant de François Mitterrand sorti sur fond de campagne présidentielle victorieuse en 1981 —, Ségolène Royal détaille son projet « pour changer la France » et se livre à quelques confidences sur sa vie de couple et de mère. Elle y développe notamment les concepts de « démocratie participative » et d'« ordre juste » qui sont au cœur de sa campagne.
  • Les Droits de l'Enfant, Dalloz, Paris, 2007 (ISBN 978-2247072590).
    Ouvrage de vulgarisation juridique sur l'enfance et ses droits.
  • Ma plus belle histoire, c'est vous, B. Grasset, Paris, 2007 (ISBN 978-2246736110).
    Elle revient sur sa campagne présidentielle, sa défaite, et elle annonce notamment avoir proposé un poste de Premier ministre à François Bayrou au cas où elle serait élue.
  • Si la gauche veut des idées, B. Grasset, Paris, 2008. Avec Alain Touraine (ISBN 978-2246744917).
  • Femme debout, Denoël, Paris, 2009. Entretiens avec Françoise Degois, alors journaliste à France Inter (ISBN 978-2207260982).
  • Lettre à tous les résignés et aux indignés qui veulent des solutions, Plon, Paris, 2011 (ISBN 978-2259210553).
  • Cette belle idée du courage[178], B. Grasset, Paris, 2013, (ISBN 978-2246804598).
  • Manifeste pour la justice climatique, Plon, 2017, (ISBN 978-2259259422).
  • Ce que je peux enfin vous dire, Fayard, 2018, (ISBN 978-2213706023).

Ouvrages sur Ségolène Royal

  • Cécile Amar et Didier Hassoux, Ségolène et François, Paris, Prive, (ISBN 2350760022).
  • Daniel Bernard, Madame Royal, Paris, Jacob-Duvernet, (ISBN 2847240918).
  • Marie Malouines et Carl Meeus, La madone et le culbuto, ou, L'inlassable ambition de Ségolène Royal et François Hollande, Paris, Fayard, (ISBN 9782213623542)
  • Cassandre, La prétendante : Le livre qui la révèle, Paris, P. Rey, (ISBN 2848760745)
    Sujet : critique de Ségolène Royal par un(e) proche écrivant sous un pseudo. Il révèle que Ségolène Royal aurait plagié en 1996 les 10 commandements de Bernard Poignant, proche de Lionel Jospin[2] [3] [4].
  • Philippe Alexandre, Les éléphants malades de la peste, Paris, Albin Michel, (ISBN 9782226172693)
  • Maurice Séveno, Ségolène à la plage, Paris, Méditions Coprah, (ISBN 9782912187178)
  • Marie-Monique Robin, L'école du soupçon : les dérives de la lutte contre la pédophilie, Paris, La Découverte, (ISBN 9782707146755)
  • François Moulin, Ségolène Royal, un destin français, Strasbourg, La Nuée bleue, (ISBN 9782716502450)
  • Evelyne Pathouot, Ségolène Royal, ombre & lumière : témoignage, Paris, Michalon, (ISBN 2841863948)
  • Éric Besson, Qui connaît madame Royal? : entretien avec Claude Askolovitch, Paris, Grasset, (ISBN 2246726514)
  • Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin, La Femme fatale, Paris, Albin Michel, (ISBN 9782226179296)
  • Guillaume Bachelay, Désert d’avenir : le Parti socialiste 1983-2007, L'Encyclopédie du socialisme, 2007
  • Jacques Mazeau, Merci Madame Royal, Éditions Hors commerce
  • Marie-Noëlle Lienemann, Au revoir Royal, Librairie académique Perrin
  • Lionel Jospin, L'Impasse, Éditions Flammarion, 2007
  • Claude Fouchier, Ségolène, l'électron libre, chroniques picto-charentaises, comment elle gouverne la région Poitou-Charentes, [Éditions Anne Carrière], 2006
  • Patrick Menucci, Ma candidate, récit du directeur adjoint de campagne présidentielle de Ségolène Royal, [Éditions Albin Michel], 2007
  • François Rebsamen, De François à Ségolène, entretien avec Philippe Alexandre, récit du codirecteur de campagne présidentielle de Ségolène Royal, [Édition Fayard], 2007
  • Aymeric Mantoux et Benoist Simmat, Ségolène Royal : la dame aux deux visages, Paris, L'Archipel, (ISBN 9782841878666)
  • Christine Courcol et Thierry Masure, Ségolène Royal : les coulisses d'une défaite, Paris, Archipel, (ISBN 9782841879588)
  • Jean-François Macaire et Ségolène Royal (postface), En route pour le vrai changement : Elle la fait en région, Albi, un Autre reg'art, (ISBN 2916534881 et 978-2916534886)
  • E. R. Éleuthère, De quoi Ségolène Royal est-elle le nom ? : introduction au ségolénisme, Cergy, ILV éd, (ISBN 9782352094562)
  • Evelyne Pathouot, Au-dessus des lois : mes douze années de procédure contre Ségolène Royal, Paris, Éditions Michalon, (ISBN 9782841865567)
  • Anna Cabana et Anne Rosencher, Entre deux feux, Paris, Bernard Grasset, (ISBN 9782246802877)
  • Sylvain Courage, L'ex, Paris, Éditions du Moment, (ISBN 9782354171629)
  • Robert Belleret, Ségolène Royal L'Espérance empêchée in Portraits sur le vif, Amazon éditeur, avril 2014
  • Patrick Guilloton, La princesse Royal, éditions du Cherche Midi, 2016.

Documentaire

Notes et références

Notes

  1. L'intitulé du ministère est « Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie » jusqu'au remaniement du 11 février 2016, date à laquelle s'ajoutent à ses attributions les négociations internationales sur le climat et notamment le suivi de l'accord issu de la COP21.
  2. Attribution aux Personnes handicapées ajoutée en 2001.
  3. Elle quitte son poste à la fin de l'année 1986, attitude qu'elle justifie par des fonctions d'importance croissante à l'Élysée. Néanmoins il paraît plus probable qu'elle ait quitté le Calvados en raison de ses faibles chances de succès.

Références

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  2. La jeunesse cachée de Ségolène Royal, L'Express, 2 novembre 2006.
  3. Sur une base militaire où son père était affecté.
  4. Ouakam est une des communes d'arrondissement de la ville de Dakar
  5. https://actu.orange.fr/politique/devenir-deputee-europeenne-n-est-pas-du-tout-dans-mes-plans-assure-segolene-royal-magic-CNT0000017RFxC.html
  6. Son second prénom est son prénom usuel.
  7. Jacques Royal, chevalier de la Légion d'honneur, a aussi été adjoint au maire de Chamagne (Vosges).
  8. Florian Royal (18911975) : polytechnicien (promotion 1912), officier de la Légion d'honneur.
  9. Gérard Royal : lieutenant-colonel à la DGSE ; il a été un protagoniste de l'affaire du Rainbow Warrior, cf. « Royal, son frère et le Rainbow Warrior », L'Express, 2 octobre 2006.
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  21. Madame Royal, éd. Jacob Duvernet, 2005.
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  23. Sciences Po, FNSP 27 rue Saint Guillaume 75007 Paris, « Sciences Po Stories - L'histoire de Sciences Po : la frise, les récits, les portraits et la carte », sur Sciences Po stories (consulté le ).
  24. La Lettre du Libraire : Le roman de la promotion Voltaire
  25. Les promotions de l'ENA comptent entre 100 et 150 élèves.
  26. « Ségolène Royal avocate », extrait de Maintenant.
  27. Voir le documentaire Un fils en campagne
  28. Émilie Cabot, « Les confidences de Ségolène Royal et sa fille » sur leJDD.fr, 21 mars 2012.
  29. « Les secrets de Ségolène Royal. François et elle : un couple en équilibre », L'Express, .
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  32. Maurice Séveno, Ségolène à la plage, éditions Méditions Coprah, 2006.
  33. Un jour, un destin, France 2, 19 octobre 2009.
  34. Député : à quoi sert-il ? - L'homme de terrain.
  35. Le décret de nomination au Gouvernement.
  36. Émission spéciale sur Ségolène Royal sur M6, le 20 novembre 2006.
  37. P. Le C., "Ségolène, souviens-toi de Bernard Hanse !", L'Union, 31 octobre 2010.
  38. Voir le décret relatif à ses attributions.
  39. Décret relatif à ses attributions
  40. Soc. , pourvois08-42161 et 08-42162.
  41. Ségolène Royal définitivement condamnée à indemniser deux anciennes collaboratrices, La Tribune, 20 avril 2009.
  42. « Ségolène Royal, députée discrète » par Vincent Nouzille, L'Express du 28 septembre 2006.
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    Annonce des résultats du scrutin
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  97. Le livre Sexus Politicus pointe le fait qu'elle se faisait photographier par des photographes spécialisés en mannequinat.
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  169. https://www.amnesty.org/fr/latest/campaigns/2016/03/six-facts-about-censorship-in-cuba/.
  170. Amandine Réaux, « Fidel Castro : Ségolène Royal dénonce une "polémique déplacée" le jour des funérailles » sur Le Lab (Europe 1), 4 décembre 2016.
  171. « Ségolène Royal défend depuis Cuba le bilan de Fidel Castro: les chiffres qui contredisent la ministre », Huffington Post, 4 décembre 2016.
  172. « Cuba. La répression à l'occasion de la Journée des droits de l'homme s’inscrit dans la lignée d’un mois d’arrestations massives », sur www.amnesty.org.
  173. « Cuba : "Le gouvernement a changé de stratégie pour réprimer la liberté d’expression des dissidents" », francetvinfo.fr, 4 décembre 2016.
  174. Trouville : premiers pas en politique, l'Express, le 25 mai 06.
  175. Décret du 18 février 2013.
  176. Décret n°2002-88 du 17 janvier 2002 relatif à l'ordre du Mérite maritime
  177. Généastar : Ascendants de Marie Segolene ROYAL.
  178. Ségolène Royal revient par la case livre, Le Figaro, 10 mai 2013.

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