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Le speed metal est une forme de heavy-metal qui a émergé au début des années 80 et qui met tout particulièrement l'accent sur la vitesse d'exécution en tant que paramètre fondamental dans la construction des chansons. .
Le speed metal est une forme de heavy-metal qui a émergé au début des années 80 et qui met tout particulièrement l'accent sur la vitesse d'exécution en tant que paramètre fondamental dans la construction des chansons. .


Au cours des années 70, de nombreuses chansons avaient posé les prémisses de ce genre en explorant la vitesse en tant que paramètre fondamental de toute une chanson<ref name="VanValkenburg"> VanValkenburg Aaron, ''Musical Process and the Structuring of Riffs in Metallica'', Mémoire de Master, soutenance sous la présidence de Timothy R. McKinney, Baylor University, Waco, Texas, 2010, pp.14-22.</ref> notamment "[[Highway Star]]" et "[[Fireball (album)|Fireball]]" de [[Deep Purple]]<ref name="Cope">Andrew L.Cope, ''Black Sabbath and the Rise of Heavy Metal'', Ashgate,2010,pp.101-103.</ref>, "[[Stone Cold Crazy]]" de [[Queen]], "[[Ace of Spades]]" de [[Motörhead]] <ref name="VanValkenburg"/> ou encore "Exciter" de [[Judas Priest]]. Ces deux dernières furent parmi les premières chansons de metal à avoir recours à l'usage de la double [[grosse caisse]]. Mais avant cela, "[[Fireball (album)|Fireball]]" de Deep Purple (1971), avait déjà recours au jeu de double-pédales en double-croches sur ''une seule'' grosse caisse<ref name="Cope"/>. "Exciter" de Judas Priest poussa la technique à un nouveau degré de vitesse<ref name="Cope"/>. Le morceau "[[Fast as a Shark]]" du groupe [[Accept]] (1982) représente un tournant dans l’essor du genre, en ce qu’il entérine tous les acquis de ses prédécesseurs et finit de poser les codes qui seront employés par la suite dans le genre et ses dérivés. En cela elle constitue l'une des toutes premières chansons caractéristique du speed metal<ref name="Sharpe">Sharpe Young Gary, ''Metal: The Definitive Guide'', p.333-334.</ref>{{,}}<ref>[http://www.hardradio.com/2005news/news03240502.php3 Heavy Metal and Hard Rock News 2005]</ref>{{,}}<ref name="WH">"Accept Remembered" in Wolfhoffmann.com [http://web.archive.org/web/20011214010305/www.wolfhoffmann.com/html/history-2.html Archives de Wolfhoffmann.com]</ref>. Parmi les autres précurseurs du genre, les Canadiens [[Exciter (groupe)|Exciter]]<ref>Daniel Buhszpan, "Exciter" in ''The Encyclopedia of Heavy Metal'', 2003, p.67</ref><ref>[http://www.allmusic.com/artist/exciter-mn0000159561/biography]</ref> et [[Anvil]] <ref>Daniel Buhszpan, "Anvil" in ''The Encyclopedia of Heavy Metal'', 2003, p.25</ref> jouèrent un rôle crucial dans l'essor du genre. À ce titre, l'album ''Metal on Metal'' (1982) d'Anvil est parfois considéré comme le chaînon manquant entre la [[NWOBHM]] et le thrash metal américain qui se developpera par la suite<ref>[http://www.allmusic.com/album/metal-on-metal-mw0000500996]</ref>. L'album ''Heavy Metal Maniacs'' (1983) de Exciter est généralement considéré comme l'un des tous premiers albums de speed metal à part entière de l'histoire<ref>Daniel Buhszpan, "Anvil" in ''The Encyclopedia of Heavy Metal'', 2003, p.25</ref>, aux côtés de [[Kill 'Em All]] (1983) des américains [[Metallica]], premier album de speed metal ayant connu la consécration.
Au cours des années 70, de nombreuses chansons avaient posé les prémisses de ce genre en explorant la vitesse en tant que paramètre fondamental de toute une chanson<ref name="VanValkenburg"> VanValkenburg Aaron, ''Musical Process and the Structuring of Riffs in Metallica'', Mémoire de Master, soutenance sous la présidence de Timothy R. McKinney, Baylor University, Waco, Texas, 2010, pp.14-22.</ref> notamment "[[Highway Star]]" et "[[Fireball (album)|Fireball]]" de [[Deep Purple]]<ref name="Cope">Andrew L.Cope, ''Black Sabbath and the Rise of Heavy Metal'', Ashgate,2010,pp.101-103.</ref>, "[[Stone Cold Crazy]]" de [[Queen]], "[[Ace of Spades]]" de [[Motörhead]] <ref name="VanValkenburg"/> ou encore "Exciter" de [[Judas Priest]]. Ces deux dernières furent parmi les premières chansons de metal à avoir recours à l'usage de la double [[grosse caisse]]. Mais avant cela, "[[Fireball (album)|Fireball]]" de Deep Purple (1971), avait déjà recours au jeu de double-pédales en double-croches sur ''une seule'' grosse caisse<ref name="Cope"/>. "Exciter" de Judas Priest poussa la technique à un nouveau degré de vitesse<ref name="Cope"/>. Le morceau "[[Fast as a Shark]]" du groupe [[Accept]] (1982) représente un tournant dans l’essor du genre, en ce qu’il entérine tous les acquis de ses prédécesseurs et finit de poser les codes qui seront employés par la suite dans le genre et ses dérivés. En cela elle constitue l'une des toutes premières chansons caractéristique du speed metal<ref name="Sharpe">Sharpe Young Gary, ''Metal: The Definitive Guide'', p.333-334.</ref>{{,}}<ref>[http://www.hardradio.com/2005news/news03240502.php3 Heavy Metal and Hard Rock News 2005]</ref>{{,}}<ref name="WH">"Accept Remembered" in Wolfhoffmann.com [http://web.archive.org/web/20011214010305/www.wolfhoffmann.com/html/history-2.html Archives de Wolfhoffmann.com]</ref>. Les Canadiens [[Exciter (groupe)|Exciter]]<ref>Daniel Buhszpan, "Exciter" in ''The Encyclopedia of Heavy Metal'', 2003, p.67</ref><ref>[http://www.allmusic.com/artist/exciter-mn0000159561/biography]</ref> et [[Anvil]] <ref>Daniel Buhszpan, "Anvil" in ''The Encyclopedia of Heavy Metal'', 2003, p.25</ref> jouèrent également un rôle crucial dans l'essor du genre. À ce titre, l'album ''Metal on Metal'' (1982) d'Anvil est parfois considéré comme le chaînon manquant entre la [[NWOBHM]] et le thrash metal américain qui se developpera par la suite<ref>[http://www.allmusic.com/album/metal-on-metal-mw0000500996]</ref>. L'album ''Heavy Metal Maniacs'' (1983) de Exciter est généralement considéré comme l'un des tous premiers albums de speed metal à part entière de l'histoire<ref>Daniel Buhszpan, "Anvil" in ''The Encyclopedia of Heavy Metal'', 2003, p.25</ref>, aux côtés de [[Kill 'Em All]] (1983) des américains [[Metallica]], premier album de speed metal ayant connu la consécration.


Les chansons de speed metal ont recours à des rythmiques en « double-time feel »<ref name="VanValkenburg"/>, il s'agit d'un terme provenant du jazz et désignant le procédé qui consiste à multiplier les valeurs d'une partie rythmique par deux, au regard du tempo indiqué, tout en gardant une progression harmonique standard en rapport avec le tempo (Une progression deux fois plus lente que la dynamique rythmique induite)<ref>Don Michael Randel, ''The Harvard Dictionary of Music'', Harvard University Press, 2003. p.253.</ref>. Cela donne l’impression que la chanson va deux fois plus vite que son tempo. Dans une mesure en 4/4, cet effet rythmique est obtenu à la batterie par la réduction rythmique sur deux temps d’une phrase rythmique de rock classique de quatre temps, ce qui donne une illusion d'accélération de la musique par deux par rapport au tempo donné. La caisse claire ne marque plus les second et quatrième temps, mais les espaces intermédiaires entre chaque temps, donnant ainsi l’impression que la métrique a été multiplié par deux <ref group="Note">''“Regular drum patterns in a 4/4 meter place the snare on beats two and four. Double-time drum patterns place the snare on the “and” of each beat—that is, halfway between each beat—thus creating a sense that the meter has doubled.''” - VanValkenburg Aaron, Musical Process and the Structuring of Riffs in Metallica, Mémoire de Master, soutenance sous la présidence de Timothy R. McKinney, Baylor University, Waco, Texas, 2010, p.22.</ref>.C'est un procédé qui devient un élément fondamental du genre.
Les chansons de speed metal ont recours à des rythmiques en « double-time feel »<ref name="VanValkenburg"/>, il s'agit d'un terme provenant du jazz et désignant le procédé qui consiste à multiplier les valeurs d'une partie rythmique par deux, au regard du tempo indiqué, tout en gardant une progression harmonique standard en rapport avec le tempo (Une progression deux fois plus lente que la dynamique rythmique induite)<ref>Don Michael Randel, ''The Harvard Dictionary of Music'', Harvard University Press, 2003. p.253.</ref>. Cela donne l’impression que la chanson va deux fois plus vite que son tempo. Dans une mesure en 4/4, cet effet rythmique est obtenu à la batterie par la réduction rythmique sur deux temps d’une phrase rythmique de rock classique de quatre temps, ce qui donne une illusion d'accélération de la musique par deux par rapport au tempo donné. La caisse claire ne marque plus les second et quatrième temps, mais les espaces intermédiaires entre chaque temps, donnant ainsi l’impression que la métrique a été multiplié par deux <ref group="Note">''“Regular drum patterns in a 4/4 meter place the snare on beats two and four. Double-time drum patterns place the snare on the “and” of each beat—that is, halfway between each beat—thus creating a sense that the meter has doubled.''” - VanValkenburg Aaron, Musical Process and the Structuring of Riffs in Metallica, Mémoire de Master, soutenance sous la présidence de Timothy R. McKinney, Baylor University, Waco, Texas, 2010, p.22.</ref>.C'est un procédé qui devient un élément fondamental du genre.

Version du 2 décembre 2013 à 10:32

Speed metal
Origines stylistiques Heavy metal traditionnel
NWOBHM
Origines culturelles Europe et États-Unis à la fin des années 1970
Instruments typiques Chant, Guitare, basse, batterie, Claviers
Voir aussi Sous-genres du heavy metal

Genres dérivés

Thrash metal
Power metal

Genres associés

Thrash metal
Power metal

Le speed metal est un sous-genre du heavy metal qui a vu le jour au début des années 80. Le terme a d'abord été utilisé par les journalistes pour désigner les groupes de heavy metal traditionnel qui accéléraient le tempo de certaines de leurs chansons parfois sous l'influence du hardcore[1]. Il s'agit donc d'une forme stylistique à part entière souvent considérée comme préliminaire au thrash metal[1] dans l'évolution du heavy metal dans les années 80[1] Cependant l'emploi du terme est sujet à confusion, car il est aussi parfois entendu comme un synonyme des genres dérivées de celui-ci: le thrash metal et le power metal.

Caractéristiques

Le speed metal est une forme de heavy-metal qui a émergé au début des années 80 et qui met tout particulièrement l'accent sur la vitesse d'exécution en tant que paramètre fondamental dans la construction des chansons. .

Au cours des années 70, de nombreuses chansons avaient posé les prémisses de ce genre en explorant la vitesse en tant que paramètre fondamental de toute une chanson[2] notamment "Highway Star" et "Fireball" de Deep Purple[3], "Stone Cold Crazy" de Queen, "Ace of Spades" de Motörhead [2] ou encore "Exciter" de Judas Priest. Ces deux dernières furent parmi les premières chansons de metal à avoir recours à l'usage de la double grosse caisse. Mais avant cela, "Fireball" de Deep Purple (1971), avait déjà recours au jeu de double-pédales en double-croches sur une seule grosse caisse[3]. "Exciter" de Judas Priest poussa la technique à un nouveau degré de vitesse[3]. Le morceau "Fast as a Shark" du groupe Accept (1982) représente un tournant dans l’essor du genre, en ce qu’il entérine tous les acquis de ses prédécesseurs et finit de poser les codes qui seront employés par la suite dans le genre et ses dérivés. En cela elle constitue l'une des toutes premières chansons caractéristique du speed metal[4],[5],[6]. Les Canadiens Exciter[7][8] et Anvil [9] jouèrent également un rôle crucial dans l'essor du genre. À ce titre, l'album Metal on Metal (1982) d'Anvil est parfois considéré comme le chaînon manquant entre la NWOBHM et le thrash metal américain qui se developpera par la suite[10]. L'album Heavy Metal Maniacs (1983) de Exciter est généralement considéré comme l'un des tous premiers albums de speed metal à part entière de l'histoire[11], aux côtés de Kill 'Em All (1983) des américains Metallica, premier album de speed metal ayant connu la consécration.

Les chansons de speed metal ont recours à des rythmiques en « double-time feel »[2], il s'agit d'un terme provenant du jazz et désignant le procédé qui consiste à multiplier les valeurs d'une partie rythmique par deux, au regard du tempo indiqué, tout en gardant une progression harmonique standard en rapport avec le tempo (Une progression deux fois plus lente que la dynamique rythmique induite)[12]. Cela donne l’impression que la chanson va deux fois plus vite que son tempo. Dans une mesure en 4/4, cet effet rythmique est obtenu à la batterie par la réduction rythmique sur deux temps d’une phrase rythmique de rock classique de quatre temps, ce qui donne une illusion d'accélération de la musique par deux par rapport au tempo donné. La caisse claire ne marque plus les second et quatrième temps, mais les espaces intermédiaires entre chaque temps, donnant ainsi l’impression que la métrique a été multiplié par deux [Note 1].C'est un procédé qui devient un élément fondamental du genre.

L'introduction de la technique de la double grosse caisse, employé sur "Exciter", puis sur Fast as a Shark, accentue encore plus le sentiment de vitesse, deviendra une des caractéristiques marquantes du genre. "Fast as a Shark" est ainsi construite sur une rythmique fulgurante en « double-time feel » sur un tempo de 140bpm[2]. Mike Portnoy, l'ex-batteur du groupe de metal progressif Dream Theater, se rappelle qu'à l'époque, cette partie de batterie était certainement l'une des choses les plus rapides qu'on pouvait trouver[13],[Note 2]

Depuis cette vitesse a été dépassée. D’autres ont groupes poussé encore plus loin l'utilisation de tempos rapides, VanValkenburg cite notamment les titres « Raining Blood » de Slayer et « Pleasure to Kill» de Kreator qui utilisent aussi une rythmique en "double-time" mais en poussant la vitesse jusqu'à des tempi de 250 bpm[2].

Définitions et problèmes terminologiques

Le terme speed metal est parfois sujet à ambiguïté. Si l'on l'envisage dans son contexte originel, le terme est censé désigner une forme de metal extrême préliminaire ayant précédé puis évolué vers le thrash[1] et le power metal. Mais comme l'observaient certains auteurs comme le musicologue Dr Robert Walser, le speed est parfois vu comme un synonyme du thrash metal[14]. Si ces sous-genres sont parfois vus comme équivalents, de par leur filiation, certains auteurs comme Ian Christe insistent sur les différences [15]. Pour ajouter à l'imbroglio, un nouvel emploi encore différent du terme "speed metal" semble avoir émergé dernièrement dans le milieu du power metal (européen). Le site Metal Crypt.com note, en effet, que le terme speed metal a été parfois repris ces derniers temps dans un sens différent de son usage originel pour désigner exclusivement une des tendances du power metal qui privilégie une vitesse extrême (Dragonforce, Wizard, Cryonic Temple)[16]. Mais pour le site, cet emploi n'a rien à voir avec l'usage originel du terme[17]. Par ailleurs les groupes comme Dragonforce préfèrent décrire leur style comme étant de l'"extreme power metal"[18].

Différence avec le thrash

Le speed metal est souvent assimilé indifféremment au thrash du fait de sa parenté, mais il y a bien à la base une différence, même si elle reste minime. Au début faute de recul historique, thrash et speed étaient souvent considérés comme des synonymes[19]. Et d’ailleurs au début des années 80 on privilégiait le terme speed metal d’une façon globale. Ce n’est que dans la seconde moitié des années 80 qu’on a commencé à distinguer les deux.

Le speed se distingue du fait qu’il préserve les sonorités médiums du heavy metal traditionnel, et n’a pas encore le son lourd du thrash (les fréquences basses ne sont pas encore mises autant en avant)[20]. Le speed préserve une partie de la mélodicité du heavy metal traditionnel[21]. Par ailleurs si speed et thrash ont tous les deux recours au jeu de batterie à des rythmes en double pédale de grosse caisse et les skanks beats, le speed privilégie plus généralement les rythmes en double pédale de grosse caisse tandis que le thrash privilégie plus volontiers les skank beats.

Pour plus de détails concernant ce genre voir:

Différence avec le power metal

Les désignations du terme "power metal" ont souvent varié au cours de l'histoire du metal[22]. Mais le sens du terme s'est cristallisé à la fin des années 90[22] pour désigner principalement une forme de metal combinant le speed metal et la mélodicité du heavy metal traditionnel, developpé par des groupes comme Helloween, Gamma Ray et Blind Guardian[23].

C'est avec ce dernier qu'il y a parfois confusion par rapport au speed metal originel. On tend en effet à confondre speed metal et power metal (Heavy-speed mélodique). Mais il y a pourtant une différence notable entre les deux. Dans les années 80 le terme power metal ne désignait pas encore les groupes de speed metal mélodique. Helloween, à l’origine avec son premier Ep et son album Walls of Jericho jouait du pur speed metal, par la suite avec les albums Keeper of Seven Keys I et II, ils se sont un peu plus adouci et ont donné naissance à une forme plus mélodique du speed qui allait être plus tard désigné sous le terme de Power metal. À l’époque on les appelait indifféremment du speed metal, voire simplement du heavy metal. Ce n’est qu’à la fin des années 90, avec l’arrivée d’une nouvelle vague de groupes de speed mélodique inspirés par Helloween, que le terme power metal a été employé pour désigner cette forme de speed.

Le speed metal se distingue du power metal du fait d’une texture plus âpre et plus agressive, et n’a pas toute la mélodicité qui caractérise le power metal. Par la suite le power metal a engendré d’autres sous genres tel le power metal symphonique qui à cet égard peut être vu aussi par extension comme un sous genre du speed.

Groupes importants dans l'histoire du speed metal

Ci-dessous une liste de quelques groupes qui ont joué rôle important dans l'essor du genre. Il faut rappeler que le speed n'a souvent été qu'un style préliminaire pour de nombreux groupes. Hormis quelques exceptions notables comme Exciter, peu de groupes sont restés entièrement dans ce genre. La plupart des groupes originellement speed ont très vite évolué vers le thrash (Metallica, Megadeth, Anthrax, Overkill), là où d'autres se sont acheminés vers le power metal (Helloween, Gamma Ray, Blind Guardian). Il faut également préciser que certains groupes de heavy metal traditionnel comme Judas Priest, Accept, U.D.O ou Anvil ont abordé fréquemment le style du speed, même s'ils sont restés principalement fidèles à leur style d'origine. Cette liste ne comprend donc que des groupes ayant abordé(même occasionnellement) ou joué un rôle dans l'essor du speed. Ne sont donc pas compris les groupes de pur thrash comme Kreator ou les groupes de powermetal comme Dragonforce.

Albums représentatifs du speed metal

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Références

Notes et références

Notes

  1. “Regular drum patterns in a 4/4 meter place the snare on beats two and four. Double-time drum patterns place the snare on the “and” of each beat—that is, halfway between each beat—thus creating a sense that the meter has doubled.” - VanValkenburg Aaron, Musical Process and the Structuring of Riffs in Metallica, Mémoire de Master, soutenance sous la présidence de Timothy R. McKinney, Baylor University, Waco, Texas, 2010, p.22.
  2. "When I was younger, the fastest things on double bass were songs like Fast As A Shark by Accept or Overkill by Motorhead. Now double bass drumming is twice that speed!

Références

  1. a b c et d Allmusic guide: Speed metal
  2. a b c d et e VanValkenburg Aaron, Musical Process and the Structuring of Riffs in Metallica, Mémoire de Master, soutenance sous la présidence de Timothy R. McKinney, Baylor University, Waco, Texas, 2010, pp.14-22.
  3. a b et c Andrew L.Cope, Black Sabbath and the Rise of Heavy Metal, Ashgate,2010,pp.101-103.
  4. Sharpe Young Gary, Metal: The Definitive Guide, p.333-334.
  5. Heavy Metal and Hard Rock News 2005
  6. "Accept Remembered" in Wolfhoffmann.com Archives de Wolfhoffmann.com
  7. Daniel Buhszpan, "Exciter" in The Encyclopedia of Heavy Metal, 2003, p.67
  8. [1]
  9. Daniel Buhszpan, "Anvil" in The Encyclopedia of Heavy Metal, 2003, p.25
  10. [2]
  11. Daniel Buhszpan, "Anvil" in The Encyclopedia of Heavy Metal, 2003, p.25
  12. Don Michael Randel, The Harvard Dictionary of Music, Harvard University Press, 2003. p.253.
  13. Bosso Joe, "Interview avec Mike Portnoy",musicradar.com
  14. Robert Walser, Running with the Devil, 1993, p.14
  15. Christe Ian, Sound of the Beast: The Complete Headbanging History of Heavy Metal, 2004, p.143
  16. "As a further note, Power Metal bands that play extremely fast (DragonForce, Wizard, Cryonic Temple) are sometimes referred to as "Speed Metal", though the term had a much different meaning 15 to 20 years ago". "Brief Description of Metal Genres, as they are used as a reviewing and classification tool".
  17. "Brief Description of Metal Genres, as they are used as a reviewing and classification tool".
  18. The Quietus
  19. "Brief Description of Metal Genres
  20. Christe Ian, Sound of the Beast: The Complete Headbanging History of Heavy Metal, 2004, p.143
  21. Christe Ian, Sound of the Beast: The Complete Headbanging History of Heavy Metal, 2004, p.143
  22. a et b Page Allmusic consacrée au power metal
  23. Fabien Hein, Hard rock, heavy metal, metal, Editions Setlun, 2007, p.75
  24. allmusic.com
  25. Motörhead | AllMusic
  26. http://allmusic.com/cg/amg.dll?p=amg&sql=11:kifpxqe5ldte
  27. http://allmusic.com/cg/amg.dll?p=amg&sql=11:difuxqe5ld0e
  28. http://allmusic.com/cg/amg.dll?p=amg&sql=1:MEGADETH
  29. Anthrax | AllMusic
  30. [hhttp://www.metal-archives.com/band.php?id=169 Anthrax sur Metal Archives]
  31. Overkill | AllMusic