« Tourments (film, 1944) » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
m WPCleaner v1.24 - Syntaxe erronée de saut de ligne - Ponctuation avant une référence (Correction syntaxique)
HerculeBot (discuter | contributions)
m [Bot] Correction de cacographie. remplacement de Centre Georges Pompidou par Centre Georges-Pompidou
Ligne 68 : Ligne 68 :
* Le film évolue entre réalisme et expressionnisme ce qui accroît le côté terrorisant de certaines scènes, faisant basculer le quotidien dans le cauchemar. Le contraste est accentué, le mal rôde dans l'ombre, les décors deviennent écrasants.
* Le film évolue entre réalisme et expressionnisme ce qui accroît le côté terrorisant de certaines scènes, faisant basculer le quotidien dans le cauchemar. Le contraste est accentué, le mal rôde dans l'ombre, les décors deviennent écrasants.


* {{citation|''Tourments'' s'accordait à la nouvelle atmosphère qui prévalait en Suède vers la fin de la guerre. [...] [[Victor Sjöström]], le plus grand réalisateur suédois, aimait bien ce scénario qui racontait l'histoire d'un enseignant qui impose un effort mental inhumain à ses élèves dans une école supérieure de Stockholm. [[Stig Järrel]] développa le personnage sadique et fou qu'il avait déjà ébauché dans ''Flammes dans l'obscurité'' d'[[Hasse Ekman]] (1942), tandis qu'[[Alf Kjellin]] et [[Mai Zetterling]] émergeaient les premiers d'une nouvelle vague de vedettes populaires dans le cinéma suédois. Sjöberg met l'accent sur le parallèle entre la tyrannie exercée par le professeur surnommé Caligula (Stig Järrel) [...] et le terrible régime encore au pouvoir en [[Allemagne]]. L'enseignant porte des lunettes qui ressemblent à celles d'[[Heinrich Himmler|Himmler]] et lit le ''Dagposten'', un journal suédois plutôt favorable aux [[nazisme|nazis]]. De cette chrysalide naîtra également la vision de la société exposée par [[Ingmar Bergman|Bergman]], dans laquelle la salle de classe et la sinistre table familiale constituent un microcosme exemplaire de l'''enfer sur terre''}}, note [[Peter Cowie]]<ref>in : ''Le cinéma des pays nordiques'', Éditions du [[Centre Georges Pompidou]], 1990. p. 132.</ref>.
* {{citation|''Tourments'' s'accordait à la nouvelle atmosphère qui prévalait en Suède vers la fin de la guerre. [...] [[Victor Sjöström]], le plus grand réalisateur suédois, aimait bien ce scénario qui racontait l'histoire d'un enseignant qui impose un effort mental inhumain à ses élèves dans une école supérieure de Stockholm. [[Stig Järrel]] développa le personnage sadique et fou qu'il avait déjà ébauché dans ''Flammes dans l'obscurité'' d'[[Hasse Ekman]] (1942), tandis qu'[[Alf Kjellin]] et [[Mai Zetterling]] émergeaient les premiers d'une nouvelle vague de vedettes populaires dans le cinéma suédois. Sjöberg met l'accent sur le parallèle entre la tyrannie exercée par le professeur surnommé Caligula (Stig Järrel) [...] et le terrible régime encore au pouvoir en [[Allemagne]]. L'enseignant porte des lunettes qui ressemblent à celles d'[[Heinrich Himmler|Himmler]] et lit le ''Dagposten'', un journal suédois plutôt favorable aux [[nazisme|nazis]]. De cette chrysalide naîtra également la vision de la société exposée par [[Ingmar Bergman|Bergman]], dans laquelle la salle de classe et la sinistre table familiale constituent un microcosme exemplaire de l'''enfer sur terre''}}, note [[Peter Cowie]]<ref>in : ''Le cinéma des pays nordiques'', Éditions du [[Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou|Centre Georges-Pompidou]], 1990. p. 132.</ref>.




Ligne 79 : Ligne 79 :


{{Palette Palme d'or}}
{{Palette Palme d'or}}
{{Portail cinéma}}
{{Portail|cinéma}}


[[Catégorie:Film suédois]]
[[Catégorie:Film suédois]]

Version du 5 mars 2013 à 13:05

Tourments (Hets) est un film suédois d'Alf Sjöberg, sorti en 1944. C'est le premier film écrit par Ingmar Bergman.

Le film est parfois connu sous le titre alternatif L'Épreuve.

Tourments
Description de cette image, également commentée ci-après
Alf Kjellin dans Tourments
Titre original Hets
Réalisation Alf Sjöberg
Scénario Ingmar Bergman
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la Suède Suède
Durée 101 minutes
Sortie 1944

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Synopsis

Widgren, lycéen idéaliste qui rêve de devenir écrivain, a pour professeur de latin un être sadique surnommé Caligula par tous les élèves. Un soir Widgren croise Bertha, la fille du bureau de tabac, ivre et désespérée. Il la raccompagne chez elle et en tombe amoureux. Celle-ci lui apprend à mots couverts qu'elle est harcelée et terrorisée par un mystérieux homme tyrannique, qui, dit-elle, finira par la tuer...

Fiche technique

Distribution

Autour du film

  • Le film est tiré d'une nouvelle de Bergman, inspirée de sa dernière année au lycée. Bergman l'a retravaillée ensuite pour en faire le film.
  • La première version du film s'achevait sur la scène des résultats du baccalauréat : tous les étudiants sont reçus, à l'exception de Wigdrem, qui observe du dehors, sous un porche. Il s'éloigne sous la pluie et l'on voit Caligula, souriant comme un vainqueur à la fenêtre, lui faire des signes d'adieu. À la place de cette fin, jugée trop sombre, on demanda à Bergman d'en écrire une autre, plus optimiste. Sjöberg ayant d'autres obligations, c'est Bergman qui tourna les derniers plans.
  • Le film évolue entre réalisme et expressionnisme ce qui accroît le côté terrorisant de certaines scènes, faisant basculer le quotidien dans le cauchemar. Le contraste est accentué, le mal rôde dans l'ombre, les décors deviennent écrasants.
  • « Tourments s'accordait à la nouvelle atmosphère qui prévalait en Suède vers la fin de la guerre. [...] Victor Sjöström, le plus grand réalisateur suédois, aimait bien ce scénario qui racontait l'histoire d'un enseignant qui impose un effort mental inhumain à ses élèves dans une école supérieure de Stockholm. Stig Järrel développa le personnage sadique et fou qu'il avait déjà ébauché dans Flammes dans l'obscurité d'Hasse Ekman (1942), tandis qu'Alf Kjellin et Mai Zetterling émergeaient les premiers d'une nouvelle vague de vedettes populaires dans le cinéma suédois. Sjöberg met l'accent sur le parallèle entre la tyrannie exercée par le professeur surnommé Caligula (Stig Järrel) [...] et le terrible régime encore au pouvoir en Allemagne. L'enseignant porte des lunettes qui ressemblent à celles d'Himmler et lit le Dagposten, un journal suédois plutôt favorable aux nazis. De cette chrysalide naîtra également la vision de la société exposée par Bergman, dans laquelle la salle de classe et la sinistre table familiale constituent un microcosme exemplaire de l'enfer sur terre », note Peter Cowie[1].


Références

  1. in : Le cinéma des pays nordiques, Éditions du Centre Georges-Pompidou, 1990. p. 132.

Liens externes