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En [[1951 en musique|1951]], le [[disc jockey]] [[Alan Freed]] anime une émission de radio appelée ''[[Moondog's Rock And Roll Party]]''. C'est la première diffusion du rock 'n' roll à une large audience. C'est lui qui donne son nom au rock 'n' roll en reprenant une expression que l'on retrouve depuis les [[années 1940]] dans certaines chansons de rhythm and blues et qui signifie en [[argot]] « danser » ou « faire l'amour »<ref>{{en}} [http://www.hoyhoy.com/dawn_of_rock.htm The Dawn of rock 'n' roll] - Morgan Wright's HoyHoy.com</ref>. Alan Freed est le premier disc-jockey blanc à soutenir avec force des artistes noirs jouant la « musique du diable ». La bonne société américaine en fera son « ennemi numéro 1 » et aura d'ailleurs sa peau en [[1956]].
En [[1951 en musique|1951]], le [[disc jockey]] [[Alan Freed]] anime une émission de radio appelée ''[[Moondog's Rock And Roll Party]]''. C'est la première diffusion du rock 'n' roll à une large audience. C'est lui qui donne son nom au rock 'n' roll en reprenant une expression que l'on retrouve depuis les [[années 1940]] dans certaines chansons de rhythm and blues et qui signifie en [[argot]] « danser » ou « faire l'amour »<ref>{{en}} [http://www.hoyhoy.com/dawn_of_rock.htm The Dawn of rock 'n' roll] - Morgan Wright's HoyHoy.com</ref>. Alan Freed est le premier disc-jockey blanc à soutenir avec force des artistes noirs jouant la « musique du diable ». La bonne société américaine en fera son « ennemi numéro 1 » et aura d'ailleurs sa peau en [[1956]].


Le terme « [[rockabilly]] » désigne la première forme historiquement identifiable de rock 'n' roll, il s’agit essentiellement d'un croisement de [[rhythm and blues]] et de [[musique country]]. [[Elvis Presley]], [[Bill Haley]] et [[Carl Perkins]] sont trois précurseurs chez les chanteurs blancs. [[Elvis Presley]] représente l'artiste contesté qui fait de la musique de noirs (style plus agressif et sensuel), considérée à l'époque de diabolique pour l'establishment blanc. Il subit à plusieurs reprises la censure notamment au [[Ed Sullivan Show]] où on le filme en haut de la ceinture à cause de ses déhanchements. Presley, surnommé ''The King'' (« Le Roi » du rock 'n' roll), enregistre ce qui est probablement l'un des tout premiers morceaux de rockabilly avec ''[[That's All Right (Mama)]]'' en [[1954]] et collectionnera très rapidement les succès en 1956. [[Fats Domino]], [[Little Richard]] et [[Chuck Berry]], musiciens noirs, sont alors les principaux piliers hyper-créatifs du rock 'n' roll, mais c'est [[Bill Haley|Bill Haley and His Comets]] qui signent en [[1955]] officiellement le premier numéro 1 du rock 'n' roll avec le titre ''[[Rock Around the Clock]]'' ([[reprise]] de Sonny Dae and His Knights, [[1952 en musique|1952]]), d'un style très simplifié et facilement assimilable pour la communauté blanche. Ce premier tube de l'histoire du rock 'n' roll qui figure au générique du film ''[[Graine de violence]]'' est numéro 1 des [[hit-parade]]s aux États-Unis (8 semaines) et au Royaume-Uni (3 semaines) en [[1955 en musique|1955]]. Mais quelques mois plus tard en [[1956 en musique|1956]], ''[[Hound Dog]]'' (avec ''[[Don't Be Cruel]]'' en face B) de Presley le bat en vente de disques et en nombre de semaines (11) numéro 1 aux États-Unis. Ce qui en fait la chanson de rock 'n' roll la plus populaire de tous les temps. [[Buddy Holly]], [[Jerry Lee Lewis]], [[Eddie Cochran]] et [[Gene Vincent]] s'engouffrent dans la brèche. Les musiciens noirs restent très actifs grâce à [[Chuck Berry]] et [[Bo Diddley]] tout particulièrement. N'oublions pas [[Little Richard]], qui sur son premier [[disque microsillon|45 tours]] signe quatre des plus grands standards de rock : ''[[Tutti Frutti (chanson)|Tutti Frutti]]'', ''[[Long Tall Sally]]'', ''Rip It Up'' et ''Ready Teddy''. Ces artistes afro-américains influenceront définitivement l'univers du rock 'n' roll par leurs compositions mais aussi par leurs jeux de scènes révolutionnaires. [[Chuck Berry]] aura marqué le rock avec son titre ''[[Johnny B. Goode]]'' en [[1957]]. Titre repris par plusieurs générations de rockers, d'[[Elvis Presley]] à [[AC/DC]], en passant par [[The Beatles]]. Son jeu de scène et ses pas de danses seront repris également par ses successeurs comme [[Angus Young]]. Les [[Rolling Stones]] s'inspireront largement de son style.
Le terme « [[rockabilly]] » désigne la première forme historiquement identifiable de rock 'n' roll, il s’agit essentiellement d'un croisement de [[rhythm and blues]] et de [[musique country]]. [[Elvis Presley]], [[Bill Haley]] et [[Carl Perkins]] sont trois précurseurs chez les chanteurs blancs. [[Elvis Presley]] représente l'artiste contesté qui fait de la musique de noirs (style plus agressif et sensuel), considérée à l'époque comme diabolique pour l'establishment blanc. Il subit à plusieurs reprises la censure notamment au [[Ed Sullivan Show]] où on le filme en haut de la ceinture à cause de ses déhanchements. Presley, surnommé ''The King'' (« Le Roi » du rock 'n' roll), enregistre ce qui est probablement l'un des tout premiers morceaux de rockabilly avec ''[[That's All Right (Mama)]]'' en [[1954]] et collectionnera très rapidement les succès en 1956. [[Fats Domino]], [[Little Richard]] et [[Chuck Berry]], musiciens noirs, sont alors les principaux piliers hyper-créatifs du rock 'n' roll, mais c'est [[Bill Haley|Bill Haley and His Comets]] qui signent en [[1955]] officiellement le premier numéro 1 du rock 'n' roll avec le titre ''[[Rock Around the Clock]]'' ([[reprise]] de Sonny Dae and His Knights, [[1952 en musique|1952]]), d'un style très simplifié et facilement assimilable pour la communauté blanche. Ce premier tube de l'histoire du rock 'n' roll qui figure au générique du film ''[[Graine de violence]]'' est numéro 1 des [[hit-parade]]s aux États-Unis (8 semaines) et au Royaume-Uni (3 semaines) en [[1955 en musique|1955]]. Mais quelques mois plus tard en [[1956 en musique|1956]], ''[[Hound Dog]]'' (avec ''[[Don't Be Cruel]]'' en face B) de Presley le bat en vente de disques et en nombre de semaines (11) numéro 1 aux États-Unis. Ce qui en fait la chanson de rock 'n' roll la plus populaire de tous les temps. [[Buddy Holly]], [[Jerry Lee Lewis]], [[Eddie Cochran]] et [[Gene Vincent]] s'engouffrent dans la brèche. Les musiciens noirs restent très actifs grâce à [[Chuck Berry]] et [[Bo Diddley]] tout particulièrement. N'oublions pas [[Little Richard]], qui sur son premier [[disque microsillon|45 tours]] signe quatre des plus grands standards de rock : ''[[Tutti Frutti (chanson)|Tutti Frutti]]'', ''[[Long Tall Sally]]'', ''Rip It Up'' et ''Ready Teddy''. Ces artistes afro-américains influenceront définitivement l'univers du rock 'n' roll par leurs compositions mais aussi par leurs jeux de scènes révolutionnaires. [[Chuck Berry]] aura marqué le rock avec son titre ''[[Johnny B. Goode]]'' en [[1957]]. Titre repris par plusieurs générations de rockers, d'[[Elvis Presley]] à [[AC/DC]], en passant par [[The Beatles]]. Son jeu de scène et ses pas de danses seront repris également par ses successeurs comme [[Angus Young]]. Les [[Rolling Stones]] s'inspireront largement de son style.


Le rock 'n' roll provoque un mouvement de rejet de la bonne société américaine qui croit avoir triomphé de ce mouvement en [[1959]]. On annonce alors la mort du rock 'n' roll et il est vrai qu’aux États-Unis, le mouvement semble s'essouffler. Les chanteurs sont désormais très consensuels et Elvis Presley est institutionnalisé, cantonné aux [[ballade]]s et plus intéressé à sa carrière au cinéma qu'à la musique. Le rock 'n' roll continue cependant de se développer sous des formes plus locales et confidentielles comme la [[surf music]] de la côte ouest ou le [[garage (musique)|garage]] au nord.
Le rock 'n' roll provoque un mouvement de rejet de la bonne société américaine qui croit avoir triomphé de ce mouvement en [[1959]]. On annonce alors la mort du rock 'n' roll et il est vrai qu’aux États-Unis, le mouvement semble s'essouffler. Les chanteurs sont désormais très consensuels et Elvis Presley est institutionnalisé, cantonné aux [[ballade]]s et plus intéressé à sa carrière au cinéma qu'à la musique. Le rock 'n' roll continue cependant de se développer sous des formes plus locales et confidentielles comme la [[surf music]] de la côte ouest ou le [[garage (musique)|garage]] au nord.

Version du 28 décembre 2012 à 22:28

Rock 'n' roll
Origines stylistiques BluesModèle:•Folk musicModèle:•CountryModèle:•Jump bluesModèle:•Chicago bluesModèle:•Swing musicModèle:•Boogie-woogieModèle:•R&B
Origines culturelles Drapeau des États-Unis États-Unis
dans les années 1940
Instruments typiques Guitare électrique, Contrebasse ou plus tard Guitare basse, Batteries, piano, saxophone (occasionnellement)
Popularité Une des meilleurs ventes en musique depuis les années 1950
Voir aussi Rock and Roll Hall of Fame

Sous-genres

Rockabilly

Genres dérivés

RockModèle:•Pop

Le rock 'n' roll (également écrit rock & roll ou rock and roll) est un genre musical américain né à la fin des années 1940 et début des années 1950. La diffusion massive du phénomène au-delà des États-Unis est assurée, outre par l'industrie phonographique vinylique et la radio par une série de films initiée en 1954 par Graine de violence[1]. À partir de cette date le simple mouvement de « Roulis et de Tangage » s'inscrit dans une histoire plus large, tout en persistant, sous-forme de revivals à travers, par exemple le Rockabilly ou le Rock acrobatique.

Histoire

Panneau commémorant le rôle d'Alan Freed et de Cleveland (Ohio) dans les origines du rock and roll.
Bill Haley et ses Comets chantant "Rock Around the Clock" à la télé américaine en 1955.
Tommy Steele, un des premiers rock and rollers britanniques sur scène à Stockholm en 1957.

Naissance américaine du rock 'n' roll

Elvis Presley en 1970.
Le rock'n'roller Little Richard sur scène en 2007.

Le rock 'n' roll est d'abord inspiré du rhythm and blues, le rythme ternaire de celui-ci étant remplacé par un rythme binaire et un tempo plus soutenu. Il faut distinguer rhythm and blues et rock 'n' roll, même si la tâche paraît délicate de la fin des années 1940 à 1954. Pour simplifier, le rock ’n’ roll est un style musical inventé par des chanteurs blancs qui se sont inspirés du rhythm and blues des musiciens noirs, simple, facile à danser et excitant, ce nouveau style était idéal pour les night-clubs.

L'étiquette rock 'n' roll a, dans un premier temps, été utilisée pour distinguer le rhythm and blues des Afro-Américains de celui des Blancs et ce pour des raisons liées à la politique raciale de l'époque. Il était inadmissible que des artistes blancs se retrouvent dans les mêmes bacs chez les disquaires que les Noirs. La communauté blanche, qui ne fréquentait pas les night-clubs noirs, rejetait ce style musical considéré comme barbare.

En 1951, le disc jockey Alan Freed anime une émission de radio appelée Moondog's Rock And Roll Party. C'est la première diffusion du rock 'n' roll à une large audience. C'est lui qui donne son nom au rock 'n' roll en reprenant une expression que l'on retrouve depuis les années 1940 dans certaines chansons de rhythm and blues et qui signifie en argot « danser » ou « faire l'amour »[2]. Alan Freed est le premier disc-jockey blanc à soutenir avec force des artistes noirs jouant la « musique du diable ». La bonne société américaine en fera son « ennemi numéro 1 » et aura d'ailleurs sa peau en 1956.

Le terme « rockabilly » désigne la première forme historiquement identifiable de rock 'n' roll, il s’agit essentiellement d'un croisement de rhythm and blues et de musique country. Elvis Presley, Bill Haley et Carl Perkins sont trois précurseurs chez les chanteurs blancs. Elvis Presley représente l'artiste contesté qui fait de la musique de noirs (style plus agressif et sensuel), considérée à l'époque comme diabolique pour l'establishment blanc. Il subit à plusieurs reprises la censure notamment au Ed Sullivan Show où on le filme en haut de la ceinture à cause de ses déhanchements. Presley, surnommé The King (« Le Roi » du rock 'n' roll), enregistre ce qui est probablement l'un des tout premiers morceaux de rockabilly avec That's All Right (Mama) en 1954 et collectionnera très rapidement les succès en 1956. Fats Domino, Little Richard et Chuck Berry, musiciens noirs, sont alors les principaux piliers hyper-créatifs du rock 'n' roll, mais c'est Bill Haley and His Comets qui signent en 1955 officiellement le premier numéro 1 du rock 'n' roll avec le titre Rock Around the Clock (reprise de Sonny Dae and His Knights, 1952), d'un style très simplifié et facilement assimilable pour la communauté blanche. Ce premier tube de l'histoire du rock 'n' roll qui figure au générique du film Graine de violence est numéro 1 des hit-parades aux États-Unis (8 semaines) et au Royaume-Uni (3 semaines) en 1955. Mais quelques mois plus tard en 1956, Hound Dog (avec Don't Be Cruel en face B) de Presley le bat en vente de disques et en nombre de semaines (11) numéro 1 aux États-Unis. Ce qui en fait la chanson de rock 'n' roll la plus populaire de tous les temps. Buddy Holly, Jerry Lee Lewis, Eddie Cochran et Gene Vincent s'engouffrent dans la brèche. Les musiciens noirs restent très actifs grâce à Chuck Berry et Bo Diddley tout particulièrement. N'oublions pas Little Richard, qui sur son premier 45 tours signe quatre des plus grands standards de rock : Tutti Frutti, Long Tall Sally, Rip It Up et Ready Teddy. Ces artistes afro-américains influenceront définitivement l'univers du rock 'n' roll par leurs compositions mais aussi par leurs jeux de scènes révolutionnaires. Chuck Berry aura marqué le rock avec son titre Johnny B. Goode en 1957. Titre repris par plusieurs générations de rockers, d'Elvis Presley à AC/DC, en passant par The Beatles. Son jeu de scène et ses pas de danses seront repris également par ses successeurs comme Angus Young. Les Rolling Stones s'inspireront largement de son style.

Le rock 'n' roll provoque un mouvement de rejet de la bonne société américaine qui croit avoir triomphé de ce mouvement en 1959. On annonce alors la mort du rock 'n' roll et il est vrai qu’aux États-Unis, le mouvement semble s'essouffler. Les chanteurs sont désormais très consensuels et Elvis Presley est institutionnalisé, cantonné aux ballades et plus intéressé à sa carrière au cinéma qu'à la musique. Le rock 'n' roll continue cependant de se développer sous des formes plus locales et confidentielles comme la surf music de la côte ouest ou le garage au nord.

Vers la fin des années 1950, et le début des années 1960, on entend de plus en plus de titres de rock 'n' roll plus « sages », plus « doux » et qui vont engendrer la musique pop : The Everly Brothers : All I Have To Do Is Dream en 1958, le rock 'n' roll, Johnny Burnette : Dreamin et You're Sixteen en 1960 (composée par les Frères Sherman), Del Shannon : Runaway en 1961, Brian Hyland : Sealed With A Kiss en 1962, ou encore Lee Dorsey avec Ya ya en 1962.

Le « pur » rock 'n' roll et rockabilly tend à disparaître, hormis quelques rares tubes comme Roy Orbison avec (Oh!) Pretty Woman en 1964 et Sam the Sham & the Pharaohs avec Wooly Bully en 1965..

Les premiers émules d'Elvis Presley apparaissent comme Cliff Richard et de petites formations se multiplient pour les imiter. L'influence américaine de Chuck Berry est profonde. Au passage cependant, le rock 'n' roll s'acclimate et The Shadows, qui accompagnent Cliff Richard, initient l'archétype de la formation rock telle qu'elle sera reprise aussi bien en Europe que de l'autre côté de l'Atlantique : la contrebasse disparaît au profit de la guitare basse, deux guitaristes se répartissent les tâches de la rythmique pour le premier et des « chorus » pour le second. Les groupes britanniques s'éloignent ainsi rapidement de leur modèle américain pour créer une musique originale que les francophones appellent « rock anglais ». The Beatles accentuent le travail sur la mélodie et les harmonies vocales et donnent naissance à la musique pop tandis que le mouvement du « british blues boom » retourne aux racines blues, privilégiant des rythmes syncopés et des sonorités plus agressives. The Rolling Stones émergent comme le fer de lance de ce rock britannique. Des branches parallèles se multiplient alors : des groupes tels que The Who, The Troggs, The Small Faces et The Kinks développent le mouvement mod, tandis que The Animals ou The Yardbirds créent un blues rock britannique. La richesse de la création britannique est florissante et impose définitivement au niveau mondial un genre musical qui devient emblématique de la seconde moitié du XXe siècle. Le rock se ramifie alors presque à l'infini en explorant des niches apparemment improbables. Le jazz-rock fusion naît de cette recherche entamée dès les années 1960.

Déclin

Dès la fin des années 1950, on peut constater un certain déclin du rock 'n' roll. Depuis 1959, avec la mort de Buddy Holly, Big Bopper et Richie Valens dans un accident d'avion, l'entrée dans l'armée d'Elvis Presley et le départ à la retraite de Little Richard qui devint pasteur, les poursuites judiciaires de Jerry Lee Lewis et Chuck Berry, ainsi que les déboires de la payola, ont entraîné la chute de l'époque du rock 'n' roll. On peut également noter le processus décrit comme la "féminisation" du rock 'n' roll, avec le hit-parade dominé peu à peu par des chansons d'amour, principalement à destination d'une audience féminine, et l'augmentation de groupes constitués de femmes, tels que The Shirelles et The Crystals. De nombreux historiens musicaux ont également expliqué cette chute par les créations importantes et innovatrices construites sur le rock 'n' roll à cette période, parmi lesquelles l'enregistrement multipiste développé par Les Paul et le traitement électronique du son par des innovateurs tels que Joe Meek et le label Wall of Sound de Phil Spector, qui ont accéléré le déclin du rock 'n' roll dans les hit-parades et entraîné la montée en puissance de la surf music, du garage rock et l'engouement pour le twist[3]. Cependant, dans les années 70-80, de nouveaux chanteurs et nouveaux groupes donnent un second souffle au vieux rock des années 50 et quelques jeunes "nostalgiques" ressortent les blousons noirs et se recoiffent avec la "banane". Ces chanteurs sont par exemple Burt Blanca, Robert Gordon, Stray Cats

Bibliographie

  • Philippe Daufouy et Jean-Pierre Sarton, Pop music/rock, éditions Champ Libre, 1972.
  • Nick Tosches, Héros oubliés du rock 'n' roll : les années sauvages du rock avant Elvis, traduit de l'anglais, Paris, Allia, 2000.
  • (en) The Fifties by David Halberstam (1996), Random House (ISBN 0-5171-5607-5)
  • (en) The Rolling Stone Illustrated History of Rock and Roll : The Definitive History of the Most Important Artists and Their Music by editors James Henke, Holly George-Warren, Anthony Decurtis, Jim Miller (1992), Random House (ISBN 0-6797-3728-6)
  • (en) The Rolling Stone Encyclopedia of Rock & Roll by Holly George-Warren, Patricia Romanowski, Jon Pareles (2001), Fireside Press (ISBN 0-7432-0120-5)
  • (en) Rock and Roll: A Social History, by Paul Friedlander (1996), Westview Press (ISBN 0-8133-2725-3)
  • (en) The Sound of the City: the Rise of Rock and Roll, by Charlie Gillett (1970), E.P. Dutton
  • (en) "The Rock Window: A Way of Understanding Rock Music" by Paul Friedlander, in Pepedaski
  • Jean-Paul Bourre, Sexe sang et Rock'n roll, éditions Scali, 2007 ; édition revue et augmentée, Camion noir, 2009.

Notes et références

  1. Raymond Défossé, Rock et Toiles, Ledrappier, Paris, 1987, isbn 9782876400160, cit: «Mais surtout, l'évenement historique du film, c'est la musique du générique: le fameux Rock around the clock de Bill Haley. Le point de départ, l'année zéro de l'histoire du rock en deux minutes et huit seconde. La rupture (épistémologique diraient certains!) est là.» p.15
  2. (en) The Dawn of rock 'n' roll - Morgan Wright's HoyHoy.com
  3. K. Keightley, "Reconsidering rock" S. Frith, W. Straw and J. Street, eds, The Cambridge companion to pop and rock (Cambridge: Cambridge University Press, 2001), p. 116

Annexes

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Articles connexes

Liens externes

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