« Nadine Vincent » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Sherbrooke (discuter | contributions)
m →‎Introduction : Relecture.
Sherbrooke (discuter | contributions)
→‎Biographie : Relecture.
Ligne 5 : Ligne 5 :


== Biographie ==
== Biographie ==
Nadine Vincent est la fille de l'anthropologue [[Sylvie Vincent]] et du syndicaliste québécois Denis Vincent. Elle détient un [[doctorat]] en [[linguistique]] de l'[[Université de Sherbrooke]]. À partir de l'an [[2000]], elle travaille au sein du groupe de recherche Franqus, qui a produit le dictionnaire de langue générale ''[[Usito]]'', en ligne depuis [[mars 2013]] et auquel {{citation|s'ajoute de nouveaux mots toutes les semaines}}, dynamisant ainsi {{citation|la langue et les usages}}<ref name="Robert">[https://www.ledevoir.com/societe/500362/le-et-le-devoilent-leurs-nouveautes-2018 ''Le «Robert» illustré et le «Larousse» dévoilent leurs nouveautés 2018'', Stéphane Baillargeon, Le Devoir, 3 juin 2017].</ref>. Elle critique les dictionnaires publiés en France métropolitaine, ne reflétant pas toujours la langue française parlée par la société du Québec<ref name="Robert"/>. Elle déplore également l’entrée dans le [[français québécois]], d’anglicismes adoptés par la France aux dépens d’expressions déjà existantes dans la langue française, ce qui semble un paradoxe pour un pays qui lutte pour sa langue dans un contexte géographique majoritairement anglophone<ref>[https://lactualite.com/societe/on-chille-ou-on-flane/ Dominique Forget, On chille ou on flâne ?1 août 2014, L’Actualité].</ref>. Elle est professeure au Département des lettres et communications de l'[[Université de Sherbrooke]]<ref>[https://www.ledevoir.com/societe/504307/pourquoi-poster-quand-on-peut-publier-en-ligne-tout-simplement ''L’avenir du «post»'', Stéphane Baillargeon, Le Devoir, 27 juillet 2017]</ref>.
Nadine Vincent est la fille de l'anthropologue [[Sylvie Vincent]] et du syndicaliste québécois Denis Vincent. Elle détient un [[doctorat]] en [[linguistique]] de l'[[Université de Sherbrooke]]. À partir de l'an {{date-|2000}}, elle travaille au sein du groupe de recherche Franqus, qui a produit le dictionnaire de langue générale ''[[Usito]]'', en ligne depuis {{date-|mars 2013}} et auquel {{citation|s'ajoute de nouveaux mots toutes les semaines}}, dynamisant ainsi {{citation|la langue et les usages}}<ref name="Robert">{{article |url=https://www.ledevoir.com/societe/500362/le-et-le-devoilent-leurs-nouveautes-2018 |titre=Le «Robert» illustré et le «Larousse» dévoilent leurs nouveautés 2018 |auteur1=Stéphane Baillargeon |périodique=Le Devoir |date=3 juin 2017}}.</ref>. Elle critique les dictionnaires publiés en France métropolitaine, ne reflétant pas toujours la langue française parlée par la société du Québec<ref name="Robert"/>. Elle déplore également l’entrée dans le [[français québécois]], d’anglicismes adoptés par la France aux dépens d’expressions déjà existantes dans la langue française, ce qui semble un paradoxe pour un pays qui lutte pour sa langue dans un contexte géographique majoritairement anglophone<ref>{{article |url=https://lactualite.com/societe/on-chille-ou-on-flane/ |auteur1=Dominique Forget |titre=On chille ou on flâne ? |date= 1 août 2014 |périodique=L’Actualité}}.</ref>. Elle est professeure au Département des lettres et communications de l'[[Université de Sherbrooke]]<ref>{{article |url=https://www.ledevoir.com/societe/504307/pourquoi-poster-quand-on-peut-publier-en-ligne-tout-simplement |titre=L’avenir du «post» |auteur1=Stéphane Baillargeon |périodique=Le Devoir |date=27 juillet 2017}}</ref>.


Avant d'ouvrir à [[Montréal]] le café-théâtre ''L'Aparté'' en [[décembre]] [[1999]], elle était responsable des communications au [[Théâtre de Quat'Sous]]<ref>[https://id.erudit.org/iderudit/24857ac Bourdages, Étienne, « Le café-théâtre l’Aparté : vie et mort d’un espace de liberté - Entretien avec Nadine Vincent », ''Jeu'', no 115, 2005, p. 143-148.]</ref>. Elle est connue comme cofondatrice et membre du groupe [[humour|humoristique]] [[Les Zapartistes]]<ref>[https://www.ledevoir.com/culture/484307/montrer-les-crocs ''Montrer les crocs'', Le Devoir, 10 novembre 2016].</ref>, lauréat en 2004 du [[Prix Gémeaux du meilleur texte pour une émission d'humour, de variétés ou un talk show]].
Avant d'ouvrir à [[Montréal]] le café-théâtre ''L'Aparté'' en {{date-|décembre 1999}}, elle était responsable des communications au [[Théâtre de Quat'Sous]]<ref>{{article |url=https://id.erudit.org/iderudit/24857ac |auteur1=Étienne Bourdages |titre=Le café-théâtre l’Aparté : vie et mort d’un espace de liberté - Entretien avec Nadine Vincent |périodique=Jeu |numéro=115 |année=2005 |pages=143-148}}</ref>. Elle est connue comme cofondatrice et membre du groupe humoristique [[Les Zapartistes]]<ref>{{article |url=https://www.ledevoir.com/culture/484307/montrer-les-crocs |titre=Montrer les crocs |périodique=Le Devoir |date=10 novembre 2016}}.</ref>, lauréat en 2004 du [[Prix Gémeaux du meilleur texte pour une émission d'humour, de variétés ou un talk show]].


== Références ==
== Références ==

Version du 17 février 2021 à 14:07

Nadine Vincent
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Père
Denis Vincent (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Autres informations
A travaillé pour

Nadine Vincent née en 1968[1] est une linguiste et lexicographe québécoise. Elle étudie les diverses variations de la langue française dans le monde et le rôle normatif des dictionnaires qui ne prennent pas toujours en compte les variations nationales.

Biographie

Nadine Vincent est la fille de l'anthropologue Sylvie Vincent et du syndicaliste québécois Denis Vincent. Elle détient un doctorat en linguistique de l'Université de Sherbrooke. À partir de l'an , elle travaille au sein du groupe de recherche Franqus, qui a produit le dictionnaire de langue générale Usito, en ligne depuis et auquel « s'ajoute de nouveaux mots toutes les semaines », dynamisant ainsi « la langue et les usages »[2]. Elle critique les dictionnaires publiés en France métropolitaine, ne reflétant pas toujours la langue française parlée par la société du Québec[2]. Elle déplore également l’entrée dans le français québécois, d’anglicismes adoptés par la France aux dépens d’expressions déjà existantes dans la langue française, ce qui semble un paradoxe pour un pays qui lutte pour sa langue dans un contexte géographique majoritairement anglophone[3]. Elle est professeure au Département des lettres et communications de l'Université de Sherbrooke[4].

Avant d'ouvrir à Montréal le café-théâtre L'Aparté en , elle était responsable des communications au Théâtre de Quat'Sous[5]. Elle est connue comme cofondatrice et membre du groupe humoristique Les Zapartistes[6], lauréat en 2004 du Prix Gémeaux du meilleur texte pour une émission d'humour, de variétés ou un talk show.

Références

  1. « Vincent, Nadine (1968-....) », Bibliothèque nationale de France,
  2. a et b Stéphane Baillargeon, « Le «Robert» illustré et le «Larousse» dévoilent leurs nouveautés 2018 », Le Devoir,‎ (lire en ligne).
  3. Dominique Forget, « On chille ou on flâne ? », L’Actualité,‎ (lire en ligne).
  4. Stéphane Baillargeon, « L’avenir du «post» », Le Devoir,‎ (lire en ligne)
  5. Étienne Bourdages, « Le café-théâtre l’Aparté : vie et mort d’un espace de liberté - Entretien avec Nadine Vincent », Jeu, no 115,‎ , p. 143-148 (lire en ligne)
  6. « Montrer les crocs », Le Devoir,‎ (lire en ligne).

Liens externes