Aller au contenu

« Pauline Harmange » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
m v2.03 - Correction syntaxique (Lien interne avec cible identique au texte)
Rudloff (discuter | contributions)
m →‎Publications : wikification
Ligne 19 : Ligne 19 :
== Publications ==
== Publications ==
* {{Ouvrage|langue=fr|nom1=Harmange|prénom1=Pauline|titre=Moi les hommes, je les déteste|lieu=|éditeur=Monstrograph|date=2020|isbn=|lire en ligne=}}
* {{Ouvrage|langue=fr|nom1=Harmange|prénom1=Pauline|titre=Moi les hommes, je les déteste|lieu=|éditeur=Monstrograph|date=2020|isbn=|lire en ligne=}}
* {{Ouvrage|langue=fr|nom1=Harmange|prénom1=Pauline|titre=Limoges pour mourir|année=2020|présentation en ligne=http://roman.uninvincibleete.com/}}
* ''Limoges pour mourir'', [[e-book]], 2020


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 28 septembre 2020 à 10:14

Pauline Harmange
Pauline Harmange en 2021
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (29 ans)
Nationalité
Domicile
Activités
Autres informations
Mouvement
Site web
Blog officiel
Œuvres principales

Pauline Harmange est une autrice française qui a fait l'objet d'une couverture médiatique internationale après que son essai Moi les hommes, je les déteste (2020) soit épuisé quelques jours après sa sortie, alors qu'un chargé de mission du ministère de l'Égalité entre les femmes et les hommes a proposé d'interdire la vente du livre.

Biographie

Pauline Harmange vit à Lille, elle est féministe et est membre d'une association d'accompagnement de victimes de viols et d'agressions sexuelles[1],[2].

Moi, les hommes, je les déteste

L'essai Moi, les hommes, je les déteste est publié le , avec un tirage de 450 exemplaires[3], par la micro maison d'édition associative Monstrograph (créée par Martin Page et Coline Pierré)[4].

Contenu

Dans cet ouvrage de 96 pages, Pauline Harmange défend la misandrie, qu'elle considère inoffensive (car n'ayant jamais tué personne) et légitime, en réaction à la misogynie qui est à l’origine de violences systémiques[5]. Cependant, il ne s'agit pas d'un appel à la haine[6] et le Nouvel Obs qualifie le livre d'inoffensif « en dépit de son titre provocateur »[5]. La Vanguardia parle d'un titre accrocheur et d'un texte qui amène à la réflexion, indiquant que l'autrice pêche uniquement par « excès d'utopie » en réclamant des relations équilibrées avec les hommes et de solidarité entre femmes[2]. Selon Harmange, la misandrie peut permettre de faire naître la sororité[1].

Polémique

Le , Mediapart révèle que Ralph Zurmély, un chargé de mission du ministère de l'Égalité entre les femmes et les hommes menace les éditeurs du livre de poursuites pénales, en tant qu' « ode à la misandrie »[7],[4]. Dans un mail à l'éditeur, il indique : « Or, je me permets de vous rappeler que la provocation à la haine à raison du sexe est un délit pénal ! En conséquence, je vous demande d’immédiatement retirer ce livre de votre catalogue sous peine de poursuites pénales. » Le ministère s'est par la suite distancé de l'initiative des poursuites, affirmant que Zurmély avait mené « une initiative personnelle et totalement indépendante du ministère »[8]. Par ailleurs, l'Observatoire pour la liberté de la création a appelé Ralph Zurmély à revenir sur sa démarche et à s'excuser[9].

La polémique crée un effet Streisand[10] et l'attention des médias provoque l'épuisement du tirage initial et de 2 500 exemplaires supplémentaires, vendus dans les deux semaines suivant sa sortie[11]. Les éditions du Seuil rachètent le livre pour le republier en octobre 2020[10]. Par ailleurs, des maisons d'éditions américaines et anglaises ont fait des offres pour le traduire et le publier[10].

Publications

  • Pauline Harmange, Moi les hommes, je les déteste, Monstrograph,
  • Pauline Harmange, Limoges pour mourir, (présentation en ligne)

Notes et références

  1. a et b (en) « 'We should have the right not to like men': the French writer at centre of literary storm », sur the Guardian, (consulté le )
  2. a et b (es) « ¿Es delito detestar a los hombres? », sur La Vanguardia, (consulté le )
  3. Le Point.fr, « « Moi, les hommes, je les déteste » : le livre qui fait polémique », sur Le Point, (consulté le )
  4. a et b « “Moi, les hommes je les déteste” : un essai féministe bientôt censuré ? », sur Les Inrockuptibles, (consulté le )
  5. a et b « « Moi les hommes, je les déteste » : le livre féministe menacé de censure. Quelle blague ! », sur L'Obs (consulté le )
  6. (en) « French official's attempts to outlaw ‘I hate men’ book backfires as sales skyrocket », sur France 24, (consulté le )
  7. Marie Barbier, « Un livre féministe provoque un désir de censure au ministère de l’égalité femmes-hommes », sur Mediapart (consulté le )
  8. « Censure : Moi les hommes, je les déteste, un manifeste féministe menacé d'interdiction », sur actualitte.com (consulté le )
  9. « "Moi les hommes, je les déteste" : un essai féministe menacé de censure », sur RTL.fr (consulté le )
  10. a b et c « "Moi, les hommes je les déteste", le livre promis à un destin planétaire », sur rts.ch, (consulté le )
  11. « French official's attempts to outlaw ‘I hate men’ book backfires as sales skyrocket », France24,‎ (lire en ligne)

Liens externes