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* [[Joachim du Bellay]] dans le sonnet XXXIX de son recueil Les Regrets (1558) disait : « Je suis né pour la muse, on me fait mesnager »<ref>http://www.cndp.fr/archive-musagora/muses/musesen/dubellay.htm.</ref> (il avait été nommé secrétaire d'un ambassadeur à Rome, chargé de tâches administratives, alors qu'il voulait être artiste).
* [[Joachim du Bellay]] dans le sonnet XXXIX de son recueil Les Regrets (1558) disait : « Je suis né pour la muse, on me fait mesnager »<ref>http://www.cndp.fr/archive-musagora/muses/musesen/dubellay.htm.</ref> (il avait été nommé secrétaire d'un ambassadeur à Rome, chargé de tâches administratives, alors qu'il voulait être artiste).
* Dans son dictionnaire universel de 1742, [[Antoine Furetière]] définit l'économie comme "Le ménagement prudent qu'on fait de son bien, ou de celui d'autrui"<ref>https://books.google.fr/books?id=SwNSNIGt58QC&pg=RA1-PA19&lpg=RA1-PA19#v=onepage&q&f=false</ref>.
* Dans son dictionnaire universel de 1742, [[Antoine Furetière]] définit l'économie comme "Le ménagement prudent qu'on fait de son bien, ou de celui d'autrui"<ref>https://books.google.fr/books?id=SwNSNIGt58QC&pg=RA1-PA19&lpg=RA1-PA19#v=onepage&q&f=false</ref>.
* Au milieu du 19e siècle, le mot "ménagement" figure dans le [[Littré]] avec comme définition "Art de conduire, de diriger, de manier" et comme exemple "le ménagement des affaires"<ref>http://littre.reverso.net/dictionnaire-francais/definition/m%C3%A9nagement.</ref>.<br/>
* Au milieu du 19e siècle, le mot "ménagement" figure dans le [[Littré]] avec comme définition "Art de conduire, de diriger, de manier" et comme exemple "le ménagement des affaires"<ref>http://littre.reverso.net/dictionnaire-francais/definition/m%C3%A9nagement.</ref>.
Selon le ''Larousse Étymologique''<ref>Editions Larousse Paris 1971</ref> les termes « manage » « mesnage » ou « mesnage » et le verbe « mesnager » dérivent dès le XII° siècle de l'ancien français « maisnie » (famille) lui même issu du verbe latin « manere » (signifiant « demeurer ») . Par suite le terme a désigné en français « l'art de gérer les affaires du ménage », c'est-à-dire « conduire son bien, sa fortune et ses domestiques de façon judicieuse ». Le terme "ménagement" est ensuite passé en anglais où il a donné « to manage » et « management »<ref>http://www.encyclopedia.com/doc/1O27-manage.html.</ref>.<br/>
Selon le ''Larousse Étymologique''<ref>Editions Larousse Paris 1971</ref> les termes « manage » « mesnage » ou « mesnage » et le verbe « mesnager » dérivent dès le XII° siècle de l'ancien français « maisnie » (famille) lui même issu du verbe latin « manere » (signifiant « demeurer ») . Par suite le terme a désigné en français « l'art de gérer les affaires du ménage », c'est-à-dire « conduire son bien, sa fortune et ses domestiques de façon judicieuse ». Le terme "ménagement" est ensuite passé en anglais où il a donné « to manage » et « management »<ref>http://www.encyclopedia.com/doc/1O27-manage.html.</ref>.<br/>
L'étymologie du terme « management » recouperait ainsi celle du terme « éco-nomie » dont l'étymologie grecque (''oikos'' - ''nomos'') signifie que l'on s'intéresse aux « lois qui régissent la gestion domestique ».
L'étymologie du terme « management » recouperait ainsi celle du terme « éco-nomie » dont l'étymologie grecque (''oikos'' - ''nomos'') signifie que l'on s'intéresse aux « lois qui régissent la gestion domestique ».

Version du 11 janvier 2015 à 19:24

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Le management est la conduite de l'action collective[1] au sein d’une organisation. Il est notamment l'objet des sciences de gestion.

C'est :

  • selon Henry Mintzberg : « les processus par lesquels ceux qui ont la responsabilité formelle de tout ou partie de l'organisation essayent de la diriger ou, du moins, de la guider dans ses activités. »[2]
  • selon Peter Drucker : « Rendre les individus capables de performance collective, de rendre leurs forces effectives et leurs faiblesses négligeable »[3].
  • selon Raymond-Alain Thiétart : « L'action ou l'art ou la manière de conduire une organisation et de la diriger, de planifier son développement, de la contrôler. Mettre en œuvre les moyens techniques, financiers et humains pour accomplir une tâche et réaliser les objectifs fixés par une organisation, tel est l’objet du management »[4].

Le management désigne aussi l'ensemble du personnel responsable d'une entreprise ou d'une organisation, qu'on nomme en français « cadres », « dirigeants » ou « direction »[5]

Étymologies

L'histoire du mot

Selon l’Oxford English Dictionary[6] le verbe anglais « to manage » et le substantif « management » découlent d'un terme français du XVe siècle, « mesnager », signifiant en équitation « tenir en main les rênes d'un cheval », provenant lui-même de l'italien « maneggiare » (et du latin « manus » : la main). Il a subsisté en français en équitation au travers du mot « manège ». Par extension, « mesnager » a désigné à partir du XVIe siècle en français le fait de tenir les rênes d'une organisation (exploitation agricole, fabrique, administration, etc.) et non seulement d'un cheval :

  • Le traité d'agronomie d'Olivier de Serres (1539-1619) était intitulé « Théâtre d'agriculture et mesnage des champs » (au sens à l'époque de direction d'une exploitation agricole)[7].
  • Joachim du Bellay dans le sonnet XXXIX de son recueil Les Regrets (1558) disait : « Je suis né pour la muse, on me fait mesnager »[8] (il avait été nommé secrétaire d'un ambassadeur à Rome, chargé de tâches administratives, alors qu'il voulait être artiste).
  • Dans son dictionnaire universel de 1742, Antoine Furetière définit l'économie comme "Le ménagement prudent qu'on fait de son bien, ou de celui d'autrui"[9].
  • Au milieu du 19e siècle, le mot "ménagement" figure dans le Littré avec comme définition "Art de conduire, de diriger, de manier" et comme exemple "le ménagement des affaires"[10].

Selon le Larousse Étymologique[11] les termes « manage » « mesnage » ou « mesnage » et le verbe « mesnager » dérivent dès le XII° siècle de l'ancien français « maisnie » (famille) lui même issu du verbe latin « manere » (signifiant « demeurer ») . Par suite le terme a désigné en français « l'art de gérer les affaires du ménage », c'est-à-dire « conduire son bien, sa fortune et ses domestiques de façon judicieuse ». Le terme "ménagement" est ensuite passé en anglais où il a donné « to manage » et « management »[12].
L'étymologie du terme « management » recouperait ainsi celle du terme « éco-nomie » dont l'étymologie grecque (oikos - nomos) signifie que l'on s'intéresse aux « lois qui régissent la gestion domestique ».

La redécouverte du mot

Le mot « management » a été réutilisé en France à partir des années 1960, alors que dans l'intervalle ses origines françaises avaient été presque oubliées. Henry Fayol, dans son ouvrage de 1916, parle ainsi d' « Administration ». De même, le livre de Peter Drucker « The Practice of Management » (New York, 1954 ; Londres, 1955) est traduit en 1957 par « Direction des entreprises » dans le titre et par « gouvernement » s'il s'agit d'une très grande entreprise, le traducteur s'expliquant p. ix des difficultés qu'il a eues à traduire « manager ».

Management et gestion

Selon le Journal officiel du 14/05/2005 (voir FranceTerme), le terme « management » est accepté en France par la DGLFLF, qui précise qu'il ne doit pas être prononcé à l'anglaise, du fait de ses origines françaises. En revanche, l'Office québécois de la langue française ne recommande pas son emploi au Canada, où les termes « administration » et « gestion » sont recommandés par l'OQLF[13].

Par ailleurs, les termes « management » et « gestion » ne sont pas parfaitement synonymes en France, comme le montrent les titres de manuels couramment utilisés[14] :

  • le terme « management » désigne plutôt les pratiques et les savoir-faire associés à l'organisation du travail et aux relations humaines, avec une dimension collective : management stratégique, management de projet, management participatif, etc.
  • le terme « gestion » désigne plutôt les techniques souvent quantitatives de conduite des affaires, avec un objectif d'efficacité et/ou d'efficience : gestion comptable, gestion de patrimoine, contrôle de gestion, etc.

Histoire du management

Même si la conduite de l'action collective existe depuis que les hommes font société, la formalisation du management est relativement récente[15].

Les précurseurs

Fin du XIXe siècle et début du XXe siècle, Plusieurs précurseurs méritent d'être signalés :

Henri Fayol

Dans son ouvrage intitulé Administration industrielle et générale (1916), Henri Fayol décrit le management (appelé « Fonction administrative ») comme une fonction transversale regroupant cinq grandes tâches :

  • Fonction technique : produire, transformer et fabriquer ;
  • Fonction commerciale : achat, vente et échange ;
  • Fonction financière : rechercher et utiliser de façon optimale les capitaux ;
  • Fonction de sécurité : protection des personnes et des biens ; mise en place des bonnes conditions de travail
  • Fonction comptable : calcul de paie et des statistiques (recensement des actifs et du patrimoine).

De même, Fayol indique que le management suppose que ceux qu'il appelle les « administrateurs » soient capables de mettre en œuvre la palette des compétences essentielles, à savoir : « Prévoir. Organiser. Commander. Coordonner. Contrôler. »[16] Le souci de précision et de rationalité doit donc présider dans l'administration et l'organisation bureaucratique. Il comprend que le prix des approvisionnements, la fiabilité des outils, la disposition des lieux de travail et la qualité de l'encadrement comptent tout autant que la quantité produite par l'entreprise.
Ainsi naît « l'administration moderne », qu'on préfère désigner sous le terme – plus dynamique et moins connoté – de « gestion ». Le travail du dirigeant n'échappe dès lors plus à la systématisation : chaque élément doit être optimisé, depuis la prévision jusqu'au contrôle en passant par la décision.
Les principes de gestion énoncés par Fayol «POCCC», «Prévoir, Organiser, Commander, Coordonner et Contrôler») ont été repris et simplifiés par les analystes de la Qualité (voir Roue de Deming) sous l'acronyme « PODC »: « Planifier. Organiser. Diriger. Contrôler. » .

Frederick Taylor

Frederick Taylor[17] propose le concept d'organisation scientifique du travail tendant vers un one best way. Celui-ci repose sur la décomposition du travail en gestes élémentaires chronométrés et organisés rationnellement pour former une chaîne de production. Taylor désirait appliquer les principes généraux d'amélioration de la productivité par la division du travail à l'entreprise qu'Adam Smith[18] avait soulignés (avant lui Platon[19] au niveau de la société).

Louis Renault

En France, Louis Renault s'efforce de réorganiser les méthodes de travail dans son entreprise et réalise les premières tentatives de travail à la chaîne dans le secteur automobile.

Henry Ford

Aux États-Unis, Henry Ford développe le système fordiste et apporte la preuve qu'une augmentation des rendements peut être obtenue par une séparation entre la conception et l'exécution des tâches, issue du Taylorisme, à laquelle il ajoute une très forte spécialisation au long de la ligne de production. L'appauvrissement de la qualification qui en résulte l'oblige à augmenter fortement les salaires pour continuer à attirer des ouvriers. Parallèlement, cette augmentation permet aux ouvriers de disposer d'un pouvoir d'achat supérieur, et à terme d'acheter les automobiles qu'ils produisent.

Alfred Sloan

Charles Bedaux

Peter Drucker

Henry Mintzberg

L'école des relations humaines

Le facteur humain devient progressivement un thème de recherche pour le management. À partir des années 1920, Mary Parker Follett[20] l'introduit dans la réflexion managériale. Rapidement après les années 1930, avec Elton Mayo[21] par exemple, le management s'inspire de la psychologie avec la prise en compte de l'effet Hawthorne (effet psychologique d'être l'objet d'une attention spéciale).

Les phénomènes de pouvoir au sein des organisations ont été étudiés par des sociologues comme Max Weber[22] et Michel Crozier,

Tendances contemporaines

Les approches épistémologiques de management se sont diversifiées et sont désormais :

Au carrefour de ces deux domaines, le management cherche par un juste mélange à trouver la voie d'amélioration de l'organisation :

  • en s'inspirant de modèles-types d'entreprise
  • mais aussi en sélectionnant les leviers spécifiques pertinents (bonnes pratiques, outils et méthodes de gestion).

Le management réunit finalement la gestion des ressources humaines, et plus globalement la gestion de l'organisation.

Fonctions de gestion

Henri Fayol énonçait qu'administrer c'est "prévoir, organiser, commander, coordonner, contrôler". Partant de là, les quatre principales fonctions du management sont la planification, l’organisation, le leadership et le contrôle[23].

Planification

La planification se définit comme le processus par lequel le gestionnaire fixe les objectifs à atteindre et dresse les plans de travail devant mener à leur réalisation[24]. La planification se fonde en général sur une analyse du chemin parcouru par l'entreprise, des ressources à sa disposition, de sa situation actuelle et des buts à atteindre[24].

Étapes de planification

Outre la dimension principale qui est le temps (Quand), la planification prend forme selon ses autres dimensions que sont le périmètre des objectifs du projet (Quoi), les ressources (Qui), la manière et le chemin (Comment) et les obstacles possibles (Risques)[25].

  1. Analyse des possibilités et des dangers ainsi que des forces et des faiblesses de l'entreprise ;
  2. Orientation de l'entreprise ;
  3. Examen des options possibles et choix de la stratégie appropriée ;
  4. Établissement des liens entre les stratégies, d'une part, et les plans opérationnels, la politique et les budgets ;
  5. Préparation des plans détaillés ;
  6. Analyse des plans visant à assurer la réalisation des objectifs[26].

Organisation

La deuxième fonction du management, l’organisation, consiste à définir la composition des groupes de travail et coordonner leurs activités. Elle entraîne la création de liens organisationnels qui aident les individus et les groupes à travailler de concert à l’atteinte d’objectifs communs[24]. Cette étape est essentielle en tant que fonction de la gestion, tandis que lors de ceci, les gestionnaires délimitent les pouvoirs et responsabilités, puis les repartissent entre les individus. Non seulement qu'un degré de subordination est établi, mais aussi les responsabilités et l'obligation de rendre des comptes[24].

Étapes de l'organisation

  • Choisir les moyens et les méthodes appropriés ;
  • Déterminer les besoins en ressources humaines et matériels ;
  • Définir leurs interrelations ;
  • Répartir les tâches de manière à atteindre les objectifs visés[27].

Direction

Le leadership consiste à diriger les employés chargés d’exécuter le travail et à faire progresser les choses, c’est-à-dire à exercer sur eux une influence positive[28]. La formation, la communication et la motivation représentent les principales tâches liées au leadership[28]. C'est en facilitant leur travail et en les stimulant que les gestionnaires peuvent motiver les subordonnés à devenir plus productifs, à atteindre leurs objectifs et à travailler dans un esprit de collaboration[28]. La motivation, la coordination et la mobilisation des individus et des équipes de travail pour œuvrer ensemble afin d'atteindre les objectifs organisationnels[23].

qualités essentielles d'un bon leader

  1. La perspicacité créative (poser les bonnes questions) ;
  2. La sensibilité (ménager la susceptibilité des autres) ;
  3. La capacité d'avoir une vision de l'avenir (capacité de se projeter dans l'avenir et d'imaginer une organisation parfaitement adaptée aux besoins futurs) ;
  4. La souplesse (faculté d'adaptation) ;
  5. L'aptitude à amener les gens à se concentrer sur un objectif (canaliser les efforts individuels ainsi que l'énergie et les ressources) ;
  6. La patience (s'intéresser au long terme)[29].
  7. L'abnégation : faire passer l’intérêt du groupe avant le sien
  8. La cohérence : s'assurer de l'adéquation entre ce qui est dit et ce qui est fait (montrer l'exemple pour forcer le respect)
  9. L'humilité : Partager ses succès mais aussi la responsabilité des échecs avec son équipe. Réprimer son orgueil et accepter ses faiblesses[30].

Contrôle

Le contrôle se définit comme l’examen par lequel on s’assure que les résultats obtenus sont conformes aux buts et qui permet d’apporter, au besoin, les corrections nécessaires pour réorienter l’entreprise vers ses objectifs[28]. Le contrôle est un processus critique qui incite les employés à questionner la pertinence des objectifs et des normes de l’organisation.

Étapes du contrôle

  • Mesurer les progrès accomplis selon les plans, normes et politiques établis pour atteindre un objectif;
  • Déceler les écarts entre la situation actuelle et la situation désirée;
  • Identifier les causes et correctifs nécessaires[31]

Gestion

Si on considère que gérer et manager sont synonymes on peut d'abord se référer à Henri Fayol pour lequel "administrer (gérer) c'est prévoir, organiser, commander, coordonner, contrôler". Cette fonction consisterait donc surtout à piloter une entreprise. Pour l'auteur contemporain Henry Mintzberg un manager (ou gestionnaire) remplit trois rôles complémentaires et interdépendants : un rôle interpersonnel, un rôle informationnel et un rôle décisionnel.

Ce dernier rôle nous rappelle une conception très traditionnelle de l'activité de gestion qui serait d'abord l'art de la décision. Il ne s'agit pas de n'importe quelle décision mais de la décision économique: celle qui doit permettre d'optimiser l'utilisation des ressources rares qui sont disponibles pour produire et vendre des biens capables de satisfaire des besoins humains. La boucle est bouclée et la gestion rejoint l'économie et sa définition selon Lionel Robbins: « l'économie est la science qui étudie le comportement humain en tant que relation entre les fins et les moyens rares à usage alternatif ». C'est lorsque ce comportement humain s'orienterait vers une recherche de rationalité et d'optimisation qu'il pourrait donc être qualifié de gestion.

Management et services de l'organisation

L’entreprise comme le management pour des raisons de responsabilisation sont composés de 6 grandes composantes (2 externes et 4 internes) et d’un projet entrepreneurial stratégique assurant la production par l'utilisation de ressources matérielles dont les ressources en matière première et les consommables.

Service marketing et commercial

Les deux principaux rouages du service marketing et commercial sont :

  • La force de vente composée des vendeurs itinérants (représentants, VRP) qui sont chargés de prospecter physiquement la clientèle. Cette force de vente est animée par un chef des ventes ou un inspecteur des ventes qui organise les tournées et prépare les argumentaires de vente des représentants.
  • L'administration des ventes composée de personnel administratif chargé de tenir le fichier client, de suivre le traitement des commandes et d'assurer un support administratif à la force de vente.

Ces rouages sont complétés en amont par le service de marketing qui met en œuvre le marketing-mix après avoir étudié le marché et, en aval, par les services des expéditions et de l'après-vente, L'auteur qui a le mieux insisté sur l'importance du marketing dans la commercialisation et en a fait une véritable fonction de l'entreprise est Peter Drucker.

Service financier

La finance d'entreprise est une composante interne qui recherche la rentabilité qui induit aussi une limite en termes de ressources de l'entreprise et qui utilise les informations fournies par la comptabilité générale. Les partenaires externes de l'entreprise en lien avec ce service sont principalement les apporteurs de capitaux (actionnaires ou associés) et les préteurs (banques et souscripteurs de titres obligataires).

La Direction Financière est responsable des équilibres financiers de l'entreprise. Elle fixe les objectifs de marge. Elle décide donc des prix de vente en ayant la connaissance des prix de revient et des incertitudes sur ces prix de revient.

La Direction Financière connaît les banques et les taux pratiqués. Elle statue sur les emprunts à effectuer pour accompagner le développement de l'entreprise. Elle est responsable de la rétribution de l'actionnaire, du remboursement des prêts, du paiement des salaires, du paiement des charges, du paiement des fournisseurs.

Services responsables de l'organisation

Les composantes internes relatives à la gestion de la qualité de l'organisation dont l'objet est l'amélioration des synergies (ou de la flexibilité) source de capital immatériel sont :

Toutes ces composantes doivent trouver une satisfaction dans leur association, elles doivent travailler en symbiose autour du projet entrepreneurial et y trouver, toutes, un avantage important. C’est une sorte de « contrat social » incarné par l’entreprise. Ceci est vrai à toute échelle collective, aussi bien au niveau de l’entreprise elle-même (regroupant tous les collaborateurs) que du service (regroupant certains collaborateurs) et de chaque employé.

Cela signifie aussi que tout le monde est dans le même bateau. Si quelqu'un fait un trou dans la coque, tout le monde écope, tout le monde trinque et, éventuellement, tout le monde coule. Cela signifie aussi que lorsque quelqu'un fait mal son travail, ce sont les autres qui doivent le faire à sa place, voire qui peuvent pâtir de sa non performance (ex. : mauvais prélèvement des produits dans une commande, problèmes informatiques initiant des erreurs de facturation, commandes bloquées, etc.). Tout le monde en supporte les conséquences. L’entreprise appartient aussi bien aux actionnaires qu’aux employés, même si les actionnaires en sont les propriétaires légaux, et cela implique une certaine équité. Pour cela, chaque profit de l’entreprise doit être partagé entre chaque composantes internes : les actionnaires, les salariés, du PDG à l’ouvrier, le renouvellement des machines ou l'implémentation de systèmes d'information... Cela sans léser les composantes externes : satisfaire le client et ne pas décourager les fournisseurs.

Cela signifie aussi qu’il est important d’avoir des contre-pouvoirs attentifs pour éviter que l’une des composantes internes, voire externes, par une vision à trop court terme, essaie de monopoliser l’attribution des profits (actionnaires rapaces, syndicalistes irresponsables ou patrons égocentriques, fournisseurs spéculateurs). Le « parasitisme », c’est-à-dire le dévoiement du projet entrepreneurial collectif par un ou des individus, doit être jugulé.

Relation entre le management et d'autres concepts

Management et stratégie

La stratégie d'entreprise est le choix d'orientation à long terme de l'entreprise et des options qui lui permettent de s'insérer dans son environnement. Elle constitue donc l'art de diriger l'organisation et les hommes de l'entreprise d'un point de vue long terme et extérieur. Définir une stratégie consiste à déterminer les buts et objectifs qui seront poursuivis, à choisir les actions à mettre en œuvre ainsi que les ressources à mobiliser. La prise de décision est précédée par une phase de diagnostic et suivie par une phase de mise en œuvre. La stratégie peut être envisagée selon deux niveaux : la formulation stratégique et le management stratégique. La formulation stratégique a pour objet de structurer la démarche de réflexion des dirigeants pour arriver à des choix stratégiques. Le management concerne les conditions de mise en œuvre de ces choix et l'organisation des actions collectives qui permettront d'obtenir la performance attendue.

Les problèmes doivent être résolus « durablement », c'est-à-dire positionner l'entreprise dans des conditions où une performance accrue a plus de chance d'apparaître. D'où l'importance de la stratégie qui peut assurer la capacité d'anticipation de l'entreprise. Dans la pratique, la stratégie donne généralement lieu à la planification d'actions pour atteindre des objectifs précis sur une période donnée. Tous les outils de la gestion courante vont permettre au gestionnaire d'atteindre les objectifs définis dans le cadre de la vision stratégique de l'entreprise. Chaque petite décision prise sur le plan financier, économique, marketing, de la clientèle et autres, fait partie d'un ensemble plus large que l'on nommera management opérationnel. Le management devra rester conscient des limites du pouvoir prédictif de la stratégie relative à toute prise de décision (auto-réalisation de la stratégie, difficultés à faire accepter le changement, etc.) et de son coût.

La Direction de la Stratégie statue sur les offres à long terme et donc les activités de l'entreprise qui généreront la satisfaction du client, avec la meilleure marge, le meilleur potentiel, et le minimum de risques. La Direction de la Stratégie participe aux décisions de politique industrielle à l'échelle d'un pays, d'une région, etc. La Direction de la Stratégie connaît les organismes de recherche et la politique étatique à l’égard de ces organismes et leur orientation en termes de recherche.

Management et gouvernance

La gouvernance est l'ensemble des mécanismes qui contribuent à aligner la réalité du fonctionnement d'une organisation sur les objectifs qui lui sont assignés. Les attentes des parties prenantes et les conflits sur les objectifs à assigner à l'organisation peuvent se manifester en dehors des structures classiques de gouvernance (assemblée générale, conseil d'administration et direction générale). C'est en ce sens que la construction par le management des structures de gouvernance est particulièrement complexe.

Le management fait appel à l'audit interne et au contrôle de gestion pour collecter, traiter, remonter et valider l'information de gestion. Ces informations, essentielles au pilotage de l'organisation, contribuent aussi à la réduction de l'asymétrie d'information entre les parties prenantes. Par cette réduction, il est donc possible d'envisager une diminution des conflits et des rapports de force au sein de l'entreprise source parfois d'inefficacité. C'est en reliant les processus aux différentes parties prenantes que l'entreprise peut assurer sa cohésion et sa cohérence. Le modèle du tableau de bord prospectif (balanced scorecard) constitue un exemple d'approche formalisée pour intégrer et gérer simultanément les différentes facettes d'un processus.

L'entreprise a une responsabilité par les décisions qu'elle prend et les actions qu'elle met en œuvre. Mais cette responsabilité doit aussi se rendre visible par l'information que l'entreprise transmet aux diverses parties prenantes. Comme toute responsabilité, celle-ci repose sur la prise en compte de l'éthique dans les relations avec les autres.

En effet, le comportement des managers ont des répercussions directes sur leurs subordonnés, et ainsi, sur les résultats de l'entreprise. C'est ainsi que, depuis le début du vingtième siècle, le management analyse les répercussions qui découlent des types de leadership.

Pour développer ce type de gestion, le Management équitable recouvre un certain nombre de pratiques de management fondées sur le principe d’un juste équilibre entre la performance économique et opérationnelle de l’entreprise et l’épanouissement personnel au travail. Il place la personne humaine au cœur des préoccupations de l’entreprise en proposant un traitement équitable, respectueux des droits de chacun et porteur de bien-être social.

Management et système d'information

Un des objectifs du management est la gestion de l'organisation de l'entreprise afin de générer des synergies par un certain alignement stratégique. Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de réaliser la coordination des flux physiques et immatériels qui traversent l'entreprise. Les flux physiques matériels sont normalement sous la responsabilité du service logistique. Le service des ressources humaines gère les flux de capital humain. Les flux d'informations par nature immatériels sont sous la responsabilité de la direction des systèmes d'information (DSI) qui gère le management du système d'information de l'entreprise et assure l'urbanisation du système d'information. En management du système d'information, la gestion de données concerne aussi spécifiquement des ressources numériques.

Parmi les outils des services informatiques des grandes entreprises, les ERP (Enterprise Resource Planning) ou PGI (Progiciel de gestion intégré) permettent le management global d'une entreprise. En effet, ces outils offrent une couverture de management qui englobent l'ensemble des services d'une entreprise. Ils sont disponibles, aussi bien pour les très grandes entreprises que pour les PME/PMI du fait d'une augmentation de la standardisation des systèmes et donc une baisse sensible du prix d'achat et de maintenance. Il est également possible, en s'appuyant sur une architecture orientée services de faire communiquer de façon souple et réaliser un couplage des systèmes de PGI (dédiés à des PME/PMI ou à des filiales) et un ERP central couvrant l'ensemble de l'entreprise. L'intérêt de ces systèmes est d'abord une uniformisation par l'intégration et la dématérialisation des informations. En effet, l'objet de la création d'une base de donnée est surtout de créer une unicité de l'information en termes de format et parfois de centralisation des données (relativement au niveau de sécurité ou de qualité négocié entre les métiers et attendu par le système : il faut alors augmenter le niveau de redondance de l'information pour limiter le risque ou la baisse de qualité de service). Le système nécessite aussi de réussir la mutualisation des processus métiers en exerçant l'interopérabilité attendue. Cependant, celle-ci a aussi un coût en termes de parc matériel (besoin de puissance de calcul, capacité de stockage des entrepôts de données, âge moyen des serveurs) et de parc applicatifs (nombre de système technique et complexité de l'interconnexion). Le choix d'un système d'information intégré est donc au cœur de la question de l'externalisation. Faut-il externaliser cette fonction du fait de son coût et du niveau d'expertise attendu ? Le choix doit être relativisé avec le niveau de dépendance et de perte de confidentialité qu'implique l'externalisation du système d'information et la perte d'opportunité en termes d'augmentation de la valeur de l'entreprise.

Management et microéconomie

La microéconomie part d'une analyse des marchés voire d'études de marché dont elle déduit des fonctions mathématiques. Elle cherche à préciser les conditions d'équilibre de l'offre et la demande sur le marché par l'outil mathématique en prenant en compte au maximum la rationalité limitée des acteurs dans les situations de marché. Elle se situe principalement en dehors de l'entreprise qui n'est qu'un acteur du marché. Comme a pu le souligner Henry Mintzberg[32], plus les situations deviennent réelles et plus le travail mathématique doit devenir intense, long et coûteux. Ce qui est l'inverse de l'intention du management. Celui-ci se situe dans l'entreprise qu'il s'agit de gérer de façon optimale, même si H. Simon a montré que cette recherche d'optimisation s'inscrit dans une rationalité limitée. Il reste que la microéconomie peut rester un outil pour les très grosses entreprises et surtout pour l'État cherchant à faire des études ponctuelles à partir d'études de marché, permettant ensuite d'élaborer certaines fonctions explicatives des évolutions des prix et des quantités produites et échangées.

Management et finance

Dans le cadre de la gestion, la finance est un domaine de management dont l'objet se caractérise au niveau stratégique par une recherche d'optimisation de la valeur de l'entreprise et donc particulièrement de l'intérêt des apporteurs de capitaux. Cette distinction, par rapport aux autres domaines du management, permet à la finance par l'usage de postulats spécifiques (HEM par exemple...) de pouvoir prendre des décisions à partir de modèles fortement mathématisés et donc utilisés à grande échelle à moindre coût, tout en maintenant un niveau de pertinence élevé. La finance comportementale relativise ce point par la remarque d'existence de biais cognitifs. Ce qui caractérise aussi réellement la finance des autres outils de management est le fait qu'elle cherche à fournir une information dirigée non pas systématiquement à l'interne, mais plutôt vers certaines parties prenantes dans le cadre de la gouvernance d'entreprise. L'échelle d'analyse n'est donc pas toujours la même à juste titre. Cette problématique prend tout son sens dans les entreprises à stratégies ou organisations complexes (sous-traitants, structures politisées...) nécessitant surtout des approches non financières. De plus la finance se caractérise par l'usage traditionnel d'analyses basées sur le risque et les flux de trésorerie afin d'éviter certaines illusions financières et biais d'autres étalons de mesure. Dans le cas d'analyse financière des groupes, il sera nécessaire de réaliser des retraitements importants qui peuvent finir par alourdir considérablement le coût du contrôle des parties prenantes.

Management et suicide

Conformément à la règle selon laquelle il faut "expliquer le social par le social"[33], Émile Durkheim utilise la méthode des variations concomitantes, afin d'établir un lien entre le suicide et d'autres faits sociaux. Le management a pour objet la mise sous tension de l'organisation et par conséquent il peut être une cause de suicide si les responsables ne prennent pas en compte les sensibilités des divers partenaires de l'entreprise.

Émile Durkheim distingue certains types de suicides[34] pouvant être reliés au management[35] :

  • Le suicide altruiste et fataliste : Le management peut diminuer le degré d'intégration à un groupe social de référence d'un subordonné par la comparaison de résultats et sa divulgation au reste du groupe. Si le subordonné ne vit que par le groupe, cette situation peut entraîner un suicide.
  • Le suicide anomique : Ce suicide n'est pas lié au management, car il est dû à un relâchement des normes sociales. Il peut néanmoins être causé par le fait de mal vivre un chômage ou une mise à la retraite.
  • Le suicide égoïste : Ce suicide n'est pas lié au management, car il est dû au besoin de s'affirmer en opposition au groupe.

Il est difficile de lier statistiquement le management et le taux de suicide, car les causes peuvent être externes à la vie dans l'entreprise. Il semble néanmoins prouvé que le besoin d'être intégré à un groupe peut causer un suicide par l'usage du management. Le résultat peut représenter un stigmate[36] pour qui ne sait pas éloigner son identité sociale virtuelle et réelle. Le management doit donc intégrer ce risque et revoir sa communication interne par un audit interne préalable et une gestion des ressources humaines responsable (durable).

Management et pédagogie

Management et productivité

L'effet du management sur la productivité des entreprises est généralement difficile à estimer. Dans une étude publiée en 2013 dans le Quarterly Journal of Economics, Nicholas Bloom et ses coauteurs présentent les conclusions d'une expérience contrôlée menée en Inde dans laquelle ils ont offert à un groupe d'entreprises tirées au hasard un service de conseil pour améliorer leurs pratiques managériales. En comparant les performances de ces entreprises avec les entreprises appartenant au groupe de contrôle, ils peuvent identifier l'effet des innovations managériales sur la productivité. Cette étude montre que la productivité a augmenté de 17 % en un an dans les entreprises ayant bénéficié du conseil en management[37].

Management et nature

Constatant que l'homme n'a pas inventé l'organisation, le Management Naturel des Organisations exploite les principes naturels d'organisation pour concevoir, piloter et analyser nos propres organisations.

Ce point de vue plus biologique que mécaniste induit:

  • une ingénierie de l'organisation (conception) basée sur l'émergence plutôt que sur l'assemblage de rôles,
  • un management (pilotage) de l'organisation focalisé sur le comportement de l'organisation plutôt que sur les comportements des individus,
  • une analyse de l'organisation (audit) intégrant son histoire (sa vie) et ses interdépendances cachées (prévision des réactions collectives aux décisions managériales).

Bibliographie

  • [Barabel et Meier 2010] Michel Barabel et Olivier Meier, Manageor - 2e édition. Les meilleures pratiques du management, Dunod, , 840 p. (ISBN 978-2100543809).
  • [Barnard 1398] Chester Barnard, The Functions of the Executive, Harvard University Press, (ISBN 0674328035).
  • [Blake et Mouton 1969] Robert Blake et Jane Mouton, Les deux dimensions du management, Les Éditions d'Organisation, , 222 p. (ISBN 2-7081-0411-X).
  • [Bressy et Konkuyt 2014] Gilles Bressy et Christian Konkuyt, Management et économie des entreprises, Sirey, , 500 p. (ISBN 978-2247136711).
  • [Drucker 1954] (en) Peter Drucker, The Practice of Management, Harper & Brothers, , 404 p. (ISBN 978-0330020312).
  • [Drucker 1973] (en) Peter Drucker, Management. Task, Responsibilities, Practices, Harper & Row, , 404 p. (ISBN 0887306152).
  • [Drucker 2008] (en) Peter Drucker, The Essential Drucker, HarperBusiness, , 368 p. (ISBN 978-0061345012).
  • [Fayol 1999] Henri Fayol, Administration industrielle et générale, , 368 p. (ISBN 978-2100044238).
  • [Kibarian et Thiollet 2008] Azad Kibarian et Jean-Pierre Thiollet, Les risques du manager, Vuibert, , 158 p. (ISBN 978-2711787340).
  • [March et Simon 1993] (en) James March et Herbert Simon, Organizations 2nd edition, Wiley-Blackwell, , 300 p. (ISBN 978-0631186311).
  • [Meier 2012] Olivier Meier, Management du changement, Dunod, , 192 p. (ISBN 978-2100563838).
  • [Mintzberg 2004] Henry Mintzberg, Le management : voyage au centre des organisations, Éditions d'Organisation, , 704 p. (ISBN 978-2708130937).
  • [Mintzberg 2014] Henry Mintzberg, Manager - L'essentiel : Ce que font vraiment les managers... et ce qu'ils pourraient faire mieux, Vuibert, , 192 p. (ISBN 978-2311400946).
  • [Nelson, Economy et Boudès 2014] Bob Nelson, Peter Economy et Thierry Boudès, Le Management Pour les Nuls, First, , 342 p. (ISBN 978-2876919525).
  • [Robins, Judge et Tran 2014] Stephen Robbins, Timothy Judge et Véronique Tran, Comportements organisationnels, Pearson, , 704 p. (ISBN 978-2326000414).
  • [Rodin 2007] Étienne Rodin, Produisez, consentez ! Critique de l'idéologie managériale, Homnisphères, , 112 p. (ISBN 978-2915129229).
  • [Simon 1947] Herbert A. Simon, Administrative Behavior, McMillan, , 259 p.
  • [Taylor, 1967] Frederick Winslow Taylor, La direction scientifique des entreprises, Dunod, , 133 p..
  • [Thiétart, 1980] Raymond-Alain Thiétart, Le management, PUF, , 128 p. (ISBN 978-2130595175).

Notes et références

  1. http://mutec.meshs.fr/documents/pdf/seminaires/2009/Hatchuel_Entreprise_action_collective_2000.pdf
  2. [Mintzberg 2004] Henry Mintzberg, Le management : voyage au centre des organisations, Éditions d'Organisation, , 704 p. (ISBN 978-2708130937), page 10.
  3. [Drucker 2008] (en) Peter Drucker, The Essential Drucker, HarperBusiness, , 368 p. (ISBN 978-0061345012), p. 10.
  4. [Thiétart, 1980] Raymond-Alain Thiétart, Le management, PUF, , 128 p. (ISBN 978-2130595175).
  5. Grand Dictionnaire Terminologique
  6. http://www.oxforddictionaries.com/definition/english/manage
  7. http://books.google.fr/books?id=ZSlAAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false.
  8. http://www.cndp.fr/archive-musagora/muses/musesen/dubellay.htm.
  9. https://books.google.fr/books?id=SwNSNIGt58QC&pg=RA1-PA19&lpg=RA1-PA19#v=onepage&q&f=false
  10. http://littre.reverso.net/dictionnaire-francais/definition/m%C3%A9nagement.
  11. Editions Larousse Paris 1971
  12. http://www.encyclopedia.com/doc/1O27-manage.html.
  13. Grand dictionnaire terminologique)
  14. Voir par exemple [Aubert et al. 2010] Nicole Aubert, Jean-Pierre Gruère, Jak Jabes, Hervé Laroche et Sandra Enlart-Bellier, Management (9e édition), PUF, , 656 p. (ISBN 978-2130579069) ou [Giraud et al. 2008] Françoise Giraud, Olivier Saulpic, Carole Bonnier et François Fourcade, Contrôle de gestion et pilotage de la performance (3e édition), Gualino, , 403 p. (ISBN 978-2297003605).
  15. Michel Barabel et Olivier Meier, Manageor, Livre d'or, Dunod, 2010.
  16. Henri Fayol, op. cit.
  17. Frederick Taylor, La Direction scientifique des entreprises,1911
  18. Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776
  19. Platon, La République, livre II, 369c
  20. Mary Parker Follett, Creative Experience, 1924
  21. Elton Mayo, Les problèmes humains de la civilisation industrielle, 1933
  22. Max Weber, Économie et société, 1922
  23. a et b Pierre G. Bergeron, La gestion dynamique, Canada, Gaëtan Morin, 2006, 653 pages, p. 11
  24. a b c et d Pierre G. Bergeron, La gestion dynamique, Canada, Gaëtan Morin, 2006, 653 pages, p. 12
  25. Michel Nekourouh, Les 100 du Management Moderne (les 100 Règles d'or, Astuces, Conseils & « Best Practices »), collection cahiers des performances, 3e édition (ISBN 978-2-9534365-2-5)
  26. Pierre G. Bergeron, La gestion dynamique, Canada, Gaëtan Morin, 2006, 653 pages, p. 189
  27. MOUVEMENT QUÉBÉCOIS DE LA QUALITÉ, Montreal, Recueil d’outils en gestion des ressources humaines, 2006, 126 p.
  28. a b c et d Pierre G. Bergeron, La gestion dynamique, Canada, Gaëtan Morin, 2006, 653 pages, p. 13
  29. Pierre G. Bergeron, La gestion dynamique, Canada, Gaëtan Morin, 2006, 653 pages, p. 421.
  30. Dominic Deneault , Guy Barthell, Le Québec que le podium, Les éditions transcontinental, , 286 pages (ISBN 9782894724439)
  31. MOUVEMENT QUÉBÉCOIS DE LA QUALITÉ. Recueil d’outils en gestion des ressources humaines, Montréal, 2006, 126 p.
  32. Le management, 1988
  33. Émile Durkheim, Les règles de la méthode sociologique 1895
  34. Émile Durkheim, Le suicide 1897
  35. Pour les besoins de l'article, Durkheim ne traite pas du sujet.
  36. Erving Goffman, Stigmate, les usages sociaux des handicaps, 1975
  37. (en) Nicholas Bloom, Benn Eifert, Aprajit Mahajan, David McKenzie et John Roberts, « Does Management Matter? Evidence from India », The Quarterly Journal of Economics, vol. 128, no 1,‎ , p. 1-51 (DOI 10.1093/qje/qjs044, lire en ligne)

Voir aussi

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Articles connexes 1

Management stratégique :

Management des relations clients et fournisseurs :

Management des flux physiques :

Management du Système d'Information:

Management des ressources humaines :

Management des ressources financières et investissements :

Articles connexes 2