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Version du 3 juin 2014 à 07:45
Maillots
Dernière mise à jour : 17 avril 2014.
Le Lyon olympique universitaire, couramment abrégé en LOU, est un club omnisports français, basé à Lyon. Le Racing Club de Lyon est fondé en 1896.
Il devient le Lyon olympique universitaire en 1901.
Il comporte notamment une section de rugby à XV, le LOU Rugby, double championne de France (1932 et 1933).
Après avoir évolué dans le championnat Pro D2 en 2013-2014, le LOU Rugby est sacré champion de France de Pro D2 titre qui lui permet d'évoluer en Top 14 en 2014-2015.
Historique
Le rugby est pratiqué en premier lieu à Lyon par des associations sportives scolaires, en particulier par l’Union Sportive du lycée Ampère en 1890. Le Football Club de Lyon (FCL) est fondé en 1893, il dispute des compétitions de rugby dès 1895 avec l’Association Athlétique de Grenoble[1]. Le FCL et le Sporting Club de Lyon recrutent alors des joueurs britanniques pour renforcer leur effectif au début des années 1900 et se qualifient régulièrement pour la phase finale du championnat de France.
Jean Burnichon démissionne brusquement de son poste de président du FCL et rejoint le Racing Club de Lyon, fondé en 1896. Le club adopte alors le nom de Lyon olympique et de nouvelles couleurs, rouge et noir. Le rapprochement entre le Lyon olympique et l’AS de l’École centrale de Lyon en 1910 lui permet d'acquérir de jeunes joueurs, ce qui justifiera son nouveau nom de Lyon olympique universitaire (LOU).
Pendant l'entre-deux-guerres, le LOU joue les premiers rôles dans le championnat, notamment grâce à un recrutement de joueurs venant du Languedoc-Roussillon. Dans la période 1920-1930, le LOU supplante le FCL comme meilleur club de rugby du Lyonnais. Le LOU atteint son apogée avec des titres de champion de France en 1932 et 1933, sous la conduite de son capitaine, Vincent Graule.
Après la Seconde Guerre mondiale, le rugby à XV lyonnais connaît une période de déclin qui peut être imputée tout d'abord à l'émergence du rugby à XIII dans la région puis à la popularité du football, l'Olympique lyonnais jouant en première division dès 1954. Sur le plan régional, le LOU est concurrencé par les clubs voisins du CS Vienne et du FC Grenoble qui est champion de France en 1954.
Le LOU parvient en demi-finale du championnat 1950-51. Par la suite le LOU sera dépassé sur le plan régional par les clubs de La Voulte, de Romans et plus récemment par le CS Bourgoin-Jallieu.
Après une bonne saison 2005-2006, le LOU se renforce nettement avec l'arrivée de nouveaux joueurs et d'un nouvel encadrement. Malgré ces renforts, le LOU ne se qualifie pas pour le tour final de montée au Top 14.
Il faudra attendre la saison 2010-2011 et une place de 1er du championnat de France de Pro D2 pour que le LOU soit enfin promu en Top 14. Le club ne restera pas longtemps au sein de l'élite, puisque, terminant dernier de la saison 2011-2012, il retourne en Pro D2 pour la saison 2012-2013. Malgré cette relégation, il parvient néanmoins à recruter un des joueurs les plus connus du rugby français : l'international Sébastien Chabal.
Malgré un début de saison 2012-2013 plutôt réussi, le club enchaîne les mauvais résultats à partir de l'automne 2012 et voit les équipes de têtes s'échapper. Le réveil du mois de mars, se révélera inefficace, l'équipe retombera dans ses travers quelques semaines plus tard pour finir la saison sur des défaites cinglantes (Albi, Pau ou Dax). L'équipe dirigeante annonce de nouveaux changements au niveau du staff technique avec les départs de Tom Smith et de Xavier Sadourny et les arrivées de Tim Lane et d'Olivier Azam. La saison est clairement un échec, le LOU, désigné comme favori pour l'accession directe avait pourtant réussi à conserver ses meilleurs joueurs et même à se renforcer (Chabal, Nallet...) pour atteindre ses objectifs.
La saison 2013-2014 est celle de la rédemption. Encadrée par un nouveau staff technique (Tim Lane, Oilivier Azam et David Ellis) et renforcée par des joueurs revanchards ou prometteurs (Lachie Munro, Jérémy Castex, Joseph Tu'ineau) ou des jokers médicaux performants (Kendrick Lynn, Wian du Preez ou encore Frans Viljoen), l'équipe enchaîne les victoires (11 victoires sur les 12 premiers matchs). Après une période hivernale plus délicate (défaites à Tarbes, Agen et Narbonne), le LOU se reprend pour être, au soir de la 28e journée, sacré champion de France de Pro D2 et promu directement dans le championnat élite. Afin de proposer un effectif capable de se maintenir en Top 14, l'équipe est d'ores et déjà active sur le marché de transfert avec les arrivées de Pierrick Gunther, Georges Smith, Emmanuel Felsina, Karim Ghezal, Stephen Brett, Hoana Tui, Charles Malet, Jérôme Porical, Mathieu Lorée ou encore Julien Puricelli[2],[3]. Plusieurs joueurs quittent le club au terme de la saison comme Julien Dumora (Castres), Jérôme Bosviel (Bourgoin) et Laurent Tranier ou mettent un terme à leur carrière (Chabal, Fiard, Wakanivuga).
Le stade
Le stade Vuillermet étant vieillissant et inadapté pour le Top 14, les dirigeants du club ont évoqué le projet de construction d'un stade modulable d'un peu moins de 10 000 places. Réalisable « en dix mois » selon Thierry Braillard, adjoint aux sports de la ville de Lyon, le projet comprend la construction d'une enceinte modulable qui devra sortir de terre à l'automne 2011 sur la plaine des Jeux des États-Unis, dans le 8e arrondissement de Lyon[4]. Le , le LOU et la Matmut ont signé un accord de naming, la Matmut était déjà partenaire du club rhodanien pour le financement du stade modulable dans lequel l'équipe joue depuis l'automne 2011 et qui a pris le nom de Matmut Stadium. Le montant de l'accord serait d'un million d'euros par saison pendant cinq ans[5].
Fin septembre 2011, le stade modulaire de 7 998 places a été réalisé en moins de trois mois à Vénissieux pour un coût de 11,2 millions d'euros HT comprenant l'infrastructure en général ainsi que le montage de l'enceinte et la pelouse, pour un premier match en Top 14 en octobre 2011[6]. À la fin de la saison 2013-2014 qui voit la montée du club à l'échelon supérieur, Yann Roubert le président du LOU confirme la volonté d'agrandir le stade et de porter sa capacité à 12 000 places (contre 8 000 aujourd'hui)[7].
Participation au championnat d'élite depuis 1946
La liste suivante indique les saisons disputées par le LOU de 1946 à 1994 dans le championnat d'élite (dont l'appellation a changé au fil des ans) : 1946-47 à 1955-56, 1959-60 à 1968-69, 1970-71 à 1972-73, 1974-75 à 1977-78 et 1993-94.
Sa meilleure performance durant cette période est une qualification en finale lors de la saison 1950-51.
- en 2002-03, le LOU termine 5e de la saison régulière et ne participe pas à la phase finale.
- en 2003-04, le LOU est battu en demi-finale par le FC Auch, champion de Pro D2 cette année-là, sur le score de 11-16;
- en 2004-05, le LOU est battu en finale par le Stade aurillacois, qui sera éliminé en barrage pour une place dans le Top 14, sur le score de 19-21.
- en 2005-06, le LOU termine 12e du championnat.
- en 2006-07, le LOU termine 6e du championnat.
- en 2007-08, le LOU est battu en demi-finale par le Stade montois 6-12.
- en 2008-09, le LOU termine 6e de la saison régulière et n'est donc pas qualifié pour la phase finale.
- en 2009-10, le LOU est battu en finale par le Stade rochelais 26-32.
- en 2010-11, le LOU termine premier au classement et est promu en Top 14.
- en 2011-12, le LOU termine 14e du Top 14 et est donc relégué en Pro D2.
- en 2012-13, le LOU termine 8e de la Pro D2 et n'est donc pas qualifié pour les barrages de montée en Top 14.
- en 2013-14, le LOU termine premier au classement et est promu en Top 14.
Palmarès
Compétitions nationales
- Champion (1) : 2002
- Challenge de l’Amitié
- Vainqueur (1) : 1989
Compétitions de jeunes
- Championnat de France Reichel B
- Vice-champion (1) : 1986
- Championnat de France Crabos
- Champion (1) : 2012
- Championnat de France Cadets
- Champion (1) : 1984
- Vice-champion (1): 1983
Les finales du Lyon OU
Championnat de France
Date de la finale | Vainqueur | Finaliste | Score | Lieu de la finale | Spectateurs |
RC Toulon | Lyon OU | 6-3 | Parc Lescure, Bordeaux | 10 000 | |
Lyon OU | RC Narbonne | 9-3 | Parc Lescure, Bordeaux | 13 000 | |
[8] | Lyon OU | RC Narbonne | 10-3 | Parc Lescure, Bordeaux | 15 000 |
Rivalités
Lyon partage une rivalité avec le FC Grenoble dans le derby régional pour un classique du championnat de France[9] mais également avec le club de Bourgoin ou encore plus récemment avec celui d'Oyonnax[10].
Effectif 2014-2015
Nom | Poste | Naissance | Nationalité sportive | Sélections (points marqués) |
Dernier club | Arrivée au club (année) |
Bogdan Bălan | Pilier | 12/02/1980 | Roumanie | 29 (10) | US Montauban | 2010 |
Jérémy Castex | Pilier | 19/08/1981 | France | - | USA Perpignan | 2013 |
Wian Du Preez | Pilier | 30/10/1982 | Afrique du Sud | 1 (0) | Free State Cheetahs | 2013 |
Emmanuel Felsina | Pilier | 22/02/1985 | France | - | RC Toulon | 2014 |
Guram Kavtidze | Pilier | 29/05/1987 | Géorgie | 1 (0) | Formé au Club | - |
Anthony Roux | Pilier | 28/10/1983 | France | - | US Colomiers | 2011 |
Hoani Tui | Pilier | 29/05/1984 | Nouvelle-Zélande | 2 (0) | Exeter Chiefs | 2014 |
Vincent Colliat | Talonneur | 02/02/1989 | France | - | Formé au Club | - |
Damien Fitzpatrick | Talonneur | 08/06/1989 | Australie | - | Waratahs | 2013 |
Jean-Philippe Bonrepaux | Talonneur | 07/12/1978 | France | - | CA Brive | 2011 |
Coenraad Basson | Deuxième ligne | 25/09/1981 | Afrique du Sud | - | CS Bourgoin-Jallieu | 2011 |
Mickael De Marco | Deuxième ligne | 22/04/1989 | France | - | Montpellier Hérault rugby | 2014 |
Karim Ghezal | Deuxième ligne | 29/04/1981 | France | - | Racing Métro | 2014 |
David Gonzalez | Deuxième ligne | 25/01/1991 | France | - | Formé au Club | - |
Lionel Nallet | Deuxième ligne | 14/09/1976 | France | 74 (45) | Racing Métro | 2012 |
Christian Njewel | Deuxième ligne | 22/03/1990 | Cameroun | - | Formé au Club | - |
Joseph Tu'ineau | Deuxième ligne | 18/08/1981 | Tonga | 27 (20) | Pays d'Aix RC | 2013 |
Pierrick Gunther | Troisième ligne | 16/10/1989 | France | - (-) | RC Toulon | 2014 |
Juan Manuel Leguizamón | Troisième ligne | 06/06/1983 | Argentine | 39 (35) | Stade français | 2011 |
Charles Malet | Troisième ligne | 11/09/1990 | France | - | RC Narbonne | 2014 |
Masi Matadigo | Troisième ligne | 08/08/1982 | Fidji | - | Racing Métro | 2014 |
Eugène N'Zi | Troisième ligne | 18/10/1986 | Côte d'Ivoire | - | Formé au Club | - |
Julien Puricelli | Troisième ligne | 01/08/1980 | France | - | Aviron Bayonnais | 2014 |
Georges Smith | Troisième ligne | 14/07/1980 | Australie | 110 (45) | Suntory Sungoliath | 2014 |
Jean Sousa | Troisième ligne | 11/07/1990 | France | - | Formé au Club | - |
Frans Viljoen | Troisième ligne | 22/10/1982 | Afrique du Sud | - | Cheetahs | 2013 |
Adrien Bau | Demi de mêlée | 03/03/1994 | France | - | FCS Rumilly | 2010 |
Enrico Januarie | Demi de mêlée | 02/01/1982 | Afrique du Sud | 47 (25) | Stormers | 2011 |
Mathieu Lorée | Demi de mêlée | 18/06/1987 | France | - | FC Grenoble | 2014 |
Romain Veniat | Demi de mêlée | 23/01/1989 | France | - | Formé au Club | - |
Lachie Munro | Demi d'ouverture | 27/11/1986 | Nouvelle-Zélande | - | Union Bordeaux Bègles | 2013 |
Stephen Brett | Demi d'ouverture | 23/11/1985 | Nouvelle-Zélande | - | Aviron Bayonnais | 2014 |
Vinaya Wakanivuga | Centre | 12/01/1979 | Fidji | - | CS Lons Jura | 2008 |
Kendrick Lynn | Centre | 30/11/1982 | Nouvelle-Zélande | - | Bay of Plenty | 2013 |
Paul Bonnefond | Ailier | 13/09/1988 | France | - | Castres Olympique | 2014 |
Vincent Martin | Ailier | 04/09/1992 | France | - | RC Toulon | 2014 |
Mosese Ratuvou | Ailier | 31/03/1983 | Fidji | - | RC Massy | 2009 |
Franck Romanet | Ailier | 02/05/1986 | France | - | CS Bourgoin-Jallieu | 2009 |
Toby Arnold | Arrière | 11/09/1987 | Nouvelle-Zélande | - | Steamers Bay of Penty | 2013 |
Romain Loursac | Arrière | 11/11/1985 | France | - | Formé au Club | - |
Jérôme Porical | Arrière | 20/09/1985 | France | 4 (3) | Stade français | 2014 |
Joueurs emblématiques
Liste des entraîneurs
Saisons | Entraîneurs | Adjoints | Titres |
---|---|---|---|
2006-2007 | Christian Lanta | Alain Penaud (arrières) | |
2007-2011 | Raphaël Saint-André & Matthieu Lazerges | Champion de Pro D2 2011 | |
2011-Fev.2012 | Raphaël Saint-André | Matthieu Lazerges & Pascal Peyron (avants) | |
Février 2012-2012 | Raphaël Saint-André | Xavier Sadourny (arrières) & Pascal Peyron (avants) | |
2012-2013 | Tom Smith (avants) & Xavier Sadourny (arrières) | ||
2013- | Tim Lane | Olivier Azam (avants) & David Ellis (consultant) | Champion de Pro D2 2014 |
Projet de changement de stade
Après avoir évolué de nombreuses années au stade Vuillermet, d'une capacité de 4 822 places, le LOU rugby occupe depuis novembre 2011 le Matmut Stadium dont il est le propriétaire et qui, au départ, a été envisagé comme une solution temporaire. En effet, il est prévu que le LOU change de stade d'ici quelques années. Le club occuperait alors le stade de Gerland (40 094 places), laissé vacant par l'Olympique lyonnais au profit du stade des Lumières.
Des études sont menées depuis 2007 en vue d'optimiser la mutation du stade de Gerland en une enceinte adaptée au Top 14 et aux spécificités du public lyonnais (réduction de la capacité d'accueil, mise aux normes sportives, requalification des sites annexes...)[11]. Dans cette optique, la ville de Lyon, actuel propriétaire de l'infrastructure, s'est résolue en 2009 à dégager les investissements nécessaires à la remontée et au maintien du LOU Rugby en Top 14[12].
Afin de répondre aux nombreuses questions suscitées par ce projet de déménagement, notamment en termes d'affluence, il fut décidé d'organiser la rencontre contre le FC Grenoble Rugby comptant pour la 6e journée de pro D2 au stade de Gerland, le 10 octobre 2010. Ce match, remporté par le LOU (39-20), a attiré 32 000 spectateurs, faisant de cette rencontre le record de fréquentation pour un match de Pro D2[13]. Selon Yvan Patet, Président du LOU Rugby, « ce premier match du LOU Rugby à Gerland marque un pas important dans notre montée en puissance, sur notre capacité à fédérer un large public et montrer un spectacle sportif de qualité. Le rugby lyonnais a pour objectif d'occuper de manière permanente le stade de Gerland à l'horizon 2014 - 2015, nous nous devons de commencer à travailler maintenant afin de rôder notre système d'organisation »[14]. L'opération est menée une seconde fois lors de la 28e journée (défaite 18 à 19 face à Oyonnax) et 35 000 spectateurs feront le déplacement à Gerland[15]. Dans le cadre de la saison 2011-2012, le club a effectué quatre délocalisations pour les affiches opposant le LOU au Stade toulousain, à l’ASM Clermont Auvergne, au RC Toulon ou encore au Racing Métro 92[16].
Le LOU prendra possession du Stade de Gerland, qui sera inoccupé dès lors que l’Olympique Lyonnais s’installera dans son nouveau stade, provisoirement baptisé Stade des Lumières. C’est le maire de Lyon, Gérard Collomb, qui a fait cette déclaration au quotidien Le Progrès : « Le stade de Gerland sera le stade permanent du LOU ». Il est toutefois prévu que le Stade de Gerland subisse des travaux de reconfiguration d’une durée de trois ans qui verront sa capacité passer de 41000 à 25000 places[17].
Autre équipes
La section rugby du LOU comporte une équipe féminine qui joue actuellement dans le championnat de Fédérale 1 et plusieurs équipes de jeunes : Espoirs, Cadets, Reichel, Crabos, ainsi qu'une école de rugby.
Autres sections
Section football
« Lyon olympique », club omnisports fondé en 1896 sous le nom de Racing Club de Lyon, se dote d'une section football en 1899. Premier club du Lyonnais qualifié en phases finales du championnat de France de football USFSA (1906), l'Olympique affronte l'Olympique de Marseille en huitièmes de finale. Après un match nul 2-2, les Lyonnais ne se rendent pas à Marseille pour rejouer la rencontre... Éclipsé par le FC Lyon en 1908 et 1909, l'Olympique retrouve le championnat de France en 1910. Écartant Besançon (4-1), les Lyonnais s'inclinent 5-0 face au Stade Helvétique de Marseille, en quarts de finale. Devenu « Lyon olympique universitaire », le club est encore présent en championnat de France USFSA en 1913 et se trouve éliminé en huitièmes de finale (5-1) par Saint-Raphaël. Le « LOU » évolue alors au stade des Iris de Villeurbanne en attendant le stade de Gerland qui sort de terre en 1920 (construction de 1913 à 1920). C'est le fameux architecte Tony Garnier qui en dessine les lignes. La section football du LOU fusionne par ailleurs en 1935, le temps d'une unique saison avec l'AS Villeurbanne, sous le nom de Lyon Olympique Villeurbanne, avant de retrouver son indépendance en 1936.
Le LOU rejoint les rangs professionnels en 1942 et enlève, avec deux points d'avance sur Bordeaux, la poule Sud du dernier championnat de guerre. La finale nationale du championnat oppose Lyon à Rouen. Les Rouennais s'imposent 4-0. Ces bons résultats récoltés en temps de guerre permettent au LOU d'être promu en Division 1 à la reprise de la saison 1945-1946. Le club, présidé alors par Félix Louot, tombe en D2 dès 1946.
En mai 1950, des dissensions fortes entre les sections football et rugby à XV du LOU provoquent le départ de la section football, pros et amateurs. Cette dernière opte alors pour un nouveau nom : « Olympique lyonnais ». En réplique à cette guerre football-rugby, le LOU est interdit de football pendant deux saisons par la Ligue du Lyonnais. Après ces 24 mois d'interdiction, libre au LOU de refonder une nouvelle section football en son sein, ce qu'il fit, en créant à l'occasion un nouveau club, avec nouveau numéro d'affiliation à la FFF, qui existe aujourd'hui encore. Cette section football LOU « 2 » ne peut en aucun cas prétendre récupérer l'histoire et les honneurs glanés par le LOU « 1 », devenu Olympique lyonnais.
Section football américain
Section hockey sur gazon
Après le Racing club de France et le Stade français. à Paris en 1904, le LOU obtient en 1906 sa première homologation auprès de la Fédération Française de Hockey et devient ainsi l’un des quatre clubs français fondateurs de la fédération.
Les premiers matchs eurent souvent lieu sur des « champs à vache » et les équipements d’alors n’avaient rien à voir avec ceux d’aujourd’hui.
Très vite, le LOU évolua parmi l’élite du hockey français, certains joueurs portèrent même les couleurs de l’équipe de France aux Jeux olympiques, à l’image de Georges Arlin (Amsterdam 1928, Berlin 1936) et surtout de Floriot Martel qui participa aux Jeux de Londres, en 1948, et d’Helsinki, en 1952, devenant l’initiateur d’une nouvelle génération de joueurs qui récoltèrent pendant dix ans (1965-1975) de nombreux titres et médailles dans le championnat de France sur gazon et en salle dans toutes les catégories. De cette génération sortirent de nombreux internationaux, notamment René et Bernard Petit puis les deux « Jean-Paul », Jean-Paul Petit et Jean-Paul Sauthier, qui participèrent aux Jeux de Mexico, en 1968, et de Munich, en 1972. Un joueur de renommée internationale vient aussi se joindre à cette équipe, Tony Fernandez, international indien jusqu’en 1970.
Cette génération œuvra à son tour pour faire éclore un nouveau vivier de hockeyeurs. Sous la houlette des frères Petit et de Tony Fernandez, plusieurs générations apportèrent encore de nombreux titres dans toutes les catégories (1985-1995). De nouveau, les couleurs rouge et noire brillaient au firmament du hockey français et de nombreux joueurs du LOU portèrent le maillot bleu-blanc-rouge « frappé du coq », ainsi Xavier Petit participa à la Coupe d’Europe à Paris, en 1991, et au Trophée des Champions à Karachi, en 1992.
Cette époque fut aussi l’occasion pour le club d’avoir le renfort de plusieurs internationaux étrangers, en l’occurrence Jan Peter Tewes, élu meilleur joueur des Jeux olympiques d’Atlanta, en 1996, avec l’Allemagne et qui fut également plusieurs fois champion d’Europe des clubs, ainsi que Benjamin Köpp, autre international allemand. Malheureusement, après ces périodes fastes, le club connut des difficultés d’ordre sportif (installations et effectifs) et budgétaire qui furent amplifiées après le décès du président de l’époque, Guy Charreton.
Ainsi, après plus de 50 ans passés dans l’élite du hockey français, il fut nécessaire de recommencer par la base.
Notes et références
- Pierre-François Gros, « L’émergence et l'évolution du rugby à Lyon »
- « Lyon en Top 14 ! », sur lequipe.fr,
- « Porical trois ans au LOU », sur lequipe.fr,
- « Le futur stade du LOU », sur leprogres.fr,
- « Stade : accord LOU - Matmut », sur lequipe.fr,
- Le Moniteur no 5627 du 30 septembre 2011
- Laurent Genin, « Yann Roubert: "Le but est de faire de Lyon une ville de rugby" »,
- « Compte rendu de la finale de 1933 », sur rcnm.com
- « FCG/LOU : entre meilleurs ennemis », sur www.ledauphine.com (consulté le )
- « J - 4 AVANT LOU / GRENOBLE AU STADE DE GERLAND », sur lourugby.fr
- Stade Gerland "avenir", Olyon
- L’avenir de Gerland au conseil, Guide de Lyon
- LOU Rugby : pari Gerland réussi, Mlyon
- Le LOU Rugby part en conquête au stade de Gerland, Lyon Capitale
- Le LOU attendra
- « Top 14 Orange, quel impact commercial pour le LOU? », sur www.sportbizinside.com, Sportbizinside, (consulté le )
- « Lyon : Le LOU à Gerland à partir de 2015 », sur rugby365.fr
Annexes
Article connexe
Liens externes
- Site officiel du LOU Rugby
- Site officiel du LOU Hockey Club
- Le rugby à Lyon 1890-1964, par Pierre-François Gros