« Station de compression » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Mion (discuter | contributions)
m Ajout rapide de la catégorie Catégorie:Compresseur (avec HotCats)
Lebronj23 (discuter | contributions)
m →‎Articles connexes : + 1 article
 
(24 versions intermédiaires par 17 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{ébauche|technique|industrie}}
Une '''station de compression''' est une unité une série de [[compresseur]]s aspire le fluide à une [[pression]] assez basse et rejette ce fluide à une pression nettement plus élevée.
[[Fichier:Gas compressor station, Bacton - geograph.org.uk - 228631.jpg|thumb|Une des stations de compression du {{lien|lang=en|trad=Bacton Gas Terminal|fr=terminal gazier de Bacton}}, dans l'est de la Grande-Bretagne.]]
Une '''station de compression''' est une unité dans laquelle plusieurs [[Compresseur mécanique|compresseurs]] aspirent un gaz à une [[pression]] basse pour le refouler à une pression plus élevée.


== Usages ==
En effet pour des besoins divers, on est appelé à avoir un fluide sous une pression élevé. Par exemple, afin de pouvoir soutirer le maximum de gaz ou de pétrole d'un gisement, on procède à une injection de gaz ou d'eau dans le gisement pour faire sortir le maximum de gaz ou de pétrole.


=== Exploitation des gisements ===
Pour ce faire, on fait passer le gaz ou le liquide à injecter à travers plusieurs étages de compression qui le comprime petit à petit jusqu'à la pression désirée. C'est ainsi qu'en bout de chaîne de compression, on peut avoir jusqu'à 500 bars et le fluide est ensuite injecté dans le gisement.


On peut avoir besoin d'un fluide sous pression élevée, pour différentes raisons. Pour soutirer le maximum de gaz ou de pétrole d'un {{Page h'|gisement}}, par exemple, on procède à une injection de gaz [[Injection d'eau (production de pétrole)|ou d'eau]] à l'intérieur.
On utilise aussi les stations de compression dans les [[station de pompage relais|stations de pompage relais]] pour faire progresser les fluides dans les oléoducs et compenser la perte de [[charge (hydraulique)|charge]]. Sur les gazoducs, les stations de compression sont en général disposées tous les 100 à 200 km.


On fait passer le gaz ou le liquide à injecter à travers plusieurs étages de compression qui l'amènent progressivement (par étages) à la pression désirée. En bout de chaîne de compression, on peut avoir jusqu'à 500 [[Bar (unité)|bars]]. Le fluide est ensuite injecté dans le gisement.


=== Exploitation des réseaux de transport par canalisation ===
{{Portail physique}}

[[Image:Morelmaison, Station de compression de gaz naturel GRT.jpg|vignette|gauche|Station de compression de gaz naturel GRTgaz à [[Morelmaison]].]]

Dans les [[oléoduc]]s, pour transporter des fluides liquides et compenser les [[perte de charge|pertes de charge]]. on utilise des [[station de pompage relais|stations de pompage relais]].

Dans les [[gazoduc]]s, les stations de compression répondent à un besoin équivalent pour les fluides gazeux. Les stations de compression y sont en général espacées de 100 à 200 kilomètres. Elles peuvent être employées pour permettre des transports bi-directionnels, par exemple pour diversifier l'approvisionnement en [[gaz naturel]] avec des « rebours »<ref>{{lien web|url=http://www.grtgaz.com/fr/grands-projets/projets-dinteret-commun/creation-dune-capacite-rebours-de-la-france-vers-lallemagne-a-obergailbach.html|site=grtgaz.com|titre=Création d’une capacité rebours de la France vers l’Allemagne à Obergailbach|consulté le=19 août 2019}}.</ref>.

Cela permet aussi d'absorber une production locale de [[biométhane]] supérieure à la consommation pour la faire circuler sur un réseau à plus haute pression<ref>{{lien web|url=https://www.actu-environnement.com/ae/news/biomethane-rebours-grtgaz-34434.php4|site=actu-environnement.com|titre=Biométhane : mise en service du premier poste de rebours pour accueillir plus de projets|date=18 novembre 2019|auteur=Sophie Fabrégat|consulté le=12 août 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=https://www.magjournal77.fr/vie-locale/item/53867-meaux-biomethane-le-surplus-local-sera-redirige-vers-des-conduites-de-transport-nationales-video|site=magjournal77.fr|titre=Mareuil-lès-Meaux ► Biométhane : le surplus local sera redirigé vers des conduites de transport nationales [Vidéo]|auteur=Hélène Rousseaux|date=21/07/2020|consulté le=12/08/2020}}.</ref>. En France, cela concerne 7 unités en 2022, avec un horizon de 160 unités en 2050<ref>{{lien web|url=https://www.bioenergie-promotion.fr/94875/les-postes-de-rebours-outils-cles-pour-liberer-le-potentiel-de-biomethane-en-france/|site=bioenergie-promotion.fr|titre=Les postes de rebours, outils clés pour libérer le potentiel de biométhane en France|auteur=Frédéric Douard|date=9/10/2022|consulté le=10/10/2022}}.</ref>.

== Notes et références ==
{{Références}}

== Voir aussi ==

=== Articles connexes ===
* [[Poste de livraison gaz]]
* [[GRTgaz]], [[Teréga]]

{{Palette|Canalisation}}

{{Portail|physique|industrie|énergie}}


[[Catégorie:Physique]]
[[Catégorie:Compresseur]]
[[Catégorie:Compresseur]]
[[Catégorie:Gazoduc]]
[[Catégorie:Oléoduc]]
[[Catégorie:Infrastructure gazière]]

Dernière version du 13 mars 2024 à 15:14

Une des stations de compression du terminal gazier de Bacton (en), dans l'est de la Grande-Bretagne.

Une station de compression est une unité dans laquelle plusieurs compresseurs aspirent un gaz à une pression basse pour le refouler à une pression plus élevée.

Usages[modifier | modifier le code]

Exploitation des gisements[modifier | modifier le code]

On peut avoir besoin d'un fluide sous pression élevée, pour différentes raisons. Pour soutirer le maximum de gaz ou de pétrole d'un gisement, par exemple, on procède à une injection de gaz ou d'eau à l'intérieur.

On fait passer le gaz ou le liquide à injecter à travers plusieurs étages de compression qui l'amènent progressivement (par étages) à la pression désirée. En bout de chaîne de compression, on peut avoir jusqu'à 500 bars. Le fluide est ensuite injecté dans le gisement.

Exploitation des réseaux de transport par canalisation[modifier | modifier le code]

Station de compression de gaz naturel GRTgaz à Morelmaison.

Dans les oléoducs, pour transporter des fluides liquides et compenser les pertes de charge. on utilise des stations de pompage relais.

Dans les gazoducs, les stations de compression répondent à un besoin équivalent pour les fluides gazeux. Les stations de compression y sont en général espacées de 100 à 200 kilomètres. Elles peuvent être employées pour permettre des transports bi-directionnels, par exemple pour diversifier l'approvisionnement en gaz naturel avec des « rebours »[1].

Cela permet aussi d'absorber une production locale de biométhane supérieure à la consommation pour la faire circuler sur un réseau à plus haute pression[2],[3]. En France, cela concerne 7 unités en 2022, avec un horizon de 160 unités en 2050[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Création d’une capacité rebours de la France vers l’Allemagne à Obergailbach », sur grtgaz.com (consulté le ).
  2. Sophie Fabrégat, « Biométhane : mise en service du premier poste de rebours pour accueillir plus de projets », sur actu-environnement.com, (consulté le ).
  3. Hélène Rousseaux, « Mareuil-lès-Meaux ► Biométhane : le surplus local sera redirigé vers des conduites de transport nationales [Vidéo] », sur magjournal77.fr, (consulté le ).
  4. Frédéric Douard, « Les postes de rebours, outils clés pour libérer le potentiel de biométhane en France », sur bioenergie-promotion.fr, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]