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La '''résistance au roulement''' est le phénomène physique qui s'oppose au [[roulement mécanique|roulement]]. En tant qu'opposition au mouvement, il s'apparente aux [[frottement]]s, mais est de nature différente : il est dû à la [[déformation élastique]] des pièces en contact. Il est donc en cela différent de la [[résistance au pivotement]] d'un [[palier lisse]], et de la [[résistance au glissement]].
La '''résistance au roulement''' (ou '''traînée de roulement''') est le phénomène physique qui s'oppose au [[roulement mécanique|roulement]]. En tant qu'opposition au mouvement, il s'apparente aux [[frottement]]s, mais est de nature différente : il est dû à la [[déformation élastique]] des pièces en contact. Il est donc en cela différent de la [[résistance au pivotement]] d'un [[palier lisse]], et de la [[résistance au glissement]].


Il faut distinguer la résistance au mouvement global d'un système (par exemple d'un véhicule) par rapport à un [[référentiel (physique)|référentiel]] (en général le sol), et le mouvement ''relatif'' de deux pièces. Ainsi, l'adhérence et le frottement peuvent constituer une opposition au mouvement global du système (notamment le frottement de l'air), mais peuvent aussi servir à créer ce mouvement (entraînement par friction).
Il faut distinguer la résistance au mouvement global d'un système (par exemple d'un véhicule) par rapport à un [[référentiel (physique)|référentiel]] (en général le sol), et le mouvement ''relatif'' de deux pièces. Ainsi, l'adhérence et le frottement peuvent constituer une opposition au mouvement global du système (notamment le frottement de l'air), mais peuvent aussi servir à créer ce mouvement (entraînement par friction).
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== Phénoménologie ==
== Phénoménologie ==
[[Fichier:Types de phenomenes de roulement.svg|vignette|upright|Différentes géométries de pièces permettant le roulement.]]

La notion de roulement implique le contact de deux pièces dont l'une au moins présente une courbure ; on a typiquement :
[[Fichier:Types de phenomenes de roulement.svg|vignette|Différentes géométries de pièces permettant le roulement.]]
* un [[cylindre]] sur un plan : cas d'une [[roue]] ou d'une butée à aiguilles ;

La notion de roulement implique le contact de deux pièces dont l'une au moins présente une courbure ; on a typiquement
* un [[cylindre]] sur un plan : cas d'une [[roue]] ou d'une butée à aiguilles ;
* une [[sphère]] sur un plan : [[butée à billes]] ;
* une [[sphère]] sur un plan : [[butée à billes]] ;
* un [[tore]] sur un plan : [[galet (mécanique)|galet]] sur rail linéaire ;
* un [[tore]] sur un plan : [[galet (mécanique)|galet]] sur rail linéaire ;
* une sphère sur un tore : [[roulement mécanique|roulement à billes]] ;
* une sphère sur un tore : [[roulement à billes]] ;
* un cylindre sur un cylindre : [[roulement à aiguilles]], galet d'entraînement ;
* un cylindre sur un cylindre : [[roulement à aiguilles]], galet d'entraînement ;
* un tore « creux » sur un cylindre : roue métallique sur rail, poulie sur câble ;
* un tore « creux » sur un cylindre : roue métallique sur rail, [[poulie]] sur câble ;
* un [[ellipsoïde de révolution|ellipsoïde]] sur un tore : roulement à deux rangées de rouleaux ;
* un [[ellipsoïde de révolution|ellipsoïde]] sur un tore : roulement à deux rangées de rouleaux ;
* ou un [[cône (géométrie)|cône]] sur un cône : [[roulement à rouleaux coniques]].
* ou un [[cône (géométrie)|cône]] sur un cône : [[roulement à rouleaux coniques]].
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=== Cas d'une roue libre ===
=== Cas d'une roue libre ===
Dans un premier temps, on considère le roulement d'un cylindre sur un plan, et on sépare les deux phénomènes de déformation. Sauf mention contraire, on se place en statique : l'élément roulant est immobile par rapport à la piste de roulement, ou bien à la limite du roulement. On se limite à la présence de trois forces sur le cylindre (effort presseur, effort moteur, action du support) pour pouvoir déterminer de manière simple l'action du support ([[méthode des trois forces concourantes|principe des forces coplanaires concourantes]]). C'est le cas d'une [[roue libre]] (non motrice et non freinée) : l'effort presseur et l'effort moteur sont transmis par l'axe, par exemple :

Dans un premier temps, considérons le roulement d'un cylindre sur un plan, et séparons les deux phénomènes de déformation. Sauf mention contraire, nous nous plaçons en statique : l'élément roulant est immobile par rapport à la piste de roulement, ou bien à la limite du roulement. Nous nous limitons à la présence de trois forces sur le cylindre (effort presseur, effort moteur, action du support) pour pouvoir déterminer de manière simple l'action du support ([[méthode des trois forces concourantes|principe des forces coplanaires concourantes]]). C'est le cas d'une roue libre (non motrice et non freinée) : l'effort presseur et l'effort moteur sont transmis par l'axe, par exemple :
* roue avant d'un vélo ;
* roue avant d'un vélo ;
* roues arrières d'une voiture de type traction, roues avant d'une voiture de type propulsion ;
* roues arrière d'une voiture de type traction, roues avant d'une voiture de type propulsion ;
* roues d'une remorque, d'un chariot ;
* roues d'une remorque, d'un chariot ;
* billes d'un roulement à billes.
* billes d'un roulement à billes.


==== Aplatissement d'un cylindre ====
==== Aplatissement d'un cylindre ====
[[Fichier:Resistance roulement cylindre aplati.svg|vignette|upright|Résistance au roulement due à un aplatissement du cylindre.]]
Soit un cylindre aplati sous l'effet d'un effort presseur et soumis à un effort moteur (force parallèle au plan, en rouge sur l'image ci-contre). Faire tourner le cylindre revient à le renverser ; il faut donc fournir une force suffisante, comme pour faire tomber un objet. D'un point de vue global, il faut que le point d'application de la force de contact plan/cylindre F<sub>C</sub> soit au bord du plat ; d'un point de vue microscopique, l'action de contact est une force répartie (pression), et il faut la concentrer du côté du bord. En effet, au moment du basculement, le reste de la surface de contact « décolle », le sol n'exerce pas d'action sur cette partie.


Pour des raisons de clarté, on a représenté l'effort presseur F<sub>P</sub> et l'effort moteur F<sub>R</sub> sur le pourtour de la roue, mais en général, il s'agit de l'action de l'axe sur le [[moyeu]].
[[File:Resistance roulement cylindre aplati.svg|vignette|400px|Résistance au roulement due à un aplatissement du cylindre.]]

Considérons un cylindre, aplati sous l'effet d'un effort presseur, et soumis à un effort moteur (force parallèle au plan, en rouge sur l'image ci-contre). Faire tourner le cylindre, cela revient à le renverser ; il faut donc fournir une force suffisante, comme pour faire tomber un objet. D'un point de vue global, il faut que le point d'application de la force de contact plan/cylindre F<sub>C</sub> soit au bord du plat ; d'un point de vue microscopique, l'action de contact est une force répartie (pression), et il faut la concentrer du côté du bord. En effet, au moment du basculement, le reste de la surface de contact « décolle », le sol n'exerce pas d'action sur cette partie.

Pour des raisons de clarté, nous avons représenté l'effort presseur F<sub>P</sub> et l'effort moteur F<sub>R</sub> sur le pourtour de la roue, mais en général, il s'agit de l'action de l'axe sur le [[moyeu]].

{{clr}}
{{clr}}


==== Enfoncement du plan ====
==== Enfoncement du plan ====
[[Fichier:Resistance roulement plan creuse.svg|vignette|upright|Résistance au roulement due à l'enfoncement du plan.]]

[[File:Resistance roulement plan creuse.svg|vignette|400px|Résistance au roulement due à l'enfoncement du plan.]]

En étant enfoncé sous l'effet de l'effort presseur, le plan crée un bourrelet de matière. Ce bourrelet constitue un obstacle au mouvement, une pente que le cylindre doit monter. Sous l'effet de l'effort moteur, l'action de contact plan/cylindre F<sub>C</sub> se déplace, et le pivotement autour du point de contact devient possible lorsque ce point d'application est au sommet du bourrelet.
En étant enfoncé sous l'effet de l'effort presseur, le plan crée un bourrelet de matière. Ce bourrelet constitue un obstacle au mouvement, une pente que le cylindre doit monter. Sous l'effet de l'effort moteur, l'action de contact plan/cylindre F<sub>C</sub> se déplace, et le pivotement autour du point de contact devient possible lorsque ce point d'application est au sommet du bourrelet.


==== Bilan ====
==== Bilan ====
Dans les deux cas, la force nécessaire pour créer le mouvement dépend de largeur 2''a'' de la surface de contact et du rayon R du cylindre, donc de l'effort presseur et de la raideur du cylindre. On trouve une loi macroscopique similaire à la loi de frottement : la force minimale pour créer le roulement F<sub>R</sub>, tangentielle, est proportionnelle à l'effort presseur, force normale F<sub>P</sub> :

On voit que dans les deux cas, la force nécessaire pour créer le mouvement dépend de largeur 2''a'' de la surface de contact et du rayon R du cylindre, donc de l'effort presseur et de la raideur du cylindre. On trouve une loi macroscopique similaire à la loi de frottement : la force minimale pour créer le roulement F<sub>R</sub>, tangentielle, est proportionnelle à l'effort presseur, force normale F<sub>P</sub> :
: F<sub>R</sub> = μ<sub>R</sub>⋅F<sub>P</sub> ;
: F<sub>R</sub> = μ<sub>R</sub>⋅F<sub>P</sub> ;
: μ<sub>R</sub> = ''a''/R.
: μ<sub>R</sub> = ''a''/R.

La demi-largeur du plat, le paramètre ''a'', est appelé '''coefficient de résistance au roulement'''.
La demi-largeur du plat, le paramètre ''a'', est appelé '''coefficient de résistance au roulement'''.


=== Cas d'une roue freinée ===
=== Cas d'une roue freinée ===
[[Fichier:Resistance roulement avec freinage.svg|vignette|upright|Cas d'une roue freinée.]]
Une roue peut être freinée volontairement, ou bien accidentellement (axe grippé par exemple). Le freinage peut être modélisé comme un couple s'opposant à la rotation, il s'agit donc d'une résistante au pivotement de la roue autour de son axe.


Pour simplifier, on ne représente que la déformation de la roue, et pas celle du sol. Dans un premier temps, on considère une roue à l'arrêt et que l'on veut mettre en mouvement.
[[Fichier:Resistance roulement avec freinage.svg|vignette|400px|Cas d'une roue freinée.]]

Une roue peut être freinée volontairement, ou bien accidentellement (axe grippé par exemple). Nous pouvons modéliser le freinage comme un couple s'opposant à la rotation, il s'agit donc d'une résistante au pivotement de la roue autour de son axe.

Pour simplifier, nous ne représentons que la déformation de la roue, et pas celle du sol. Dans un premier temps, nous considérons une roue à l'arrêt et que l'on veut mettre en mouvement.


Au repos (figure de gauche), et pour les faibles forces motrices, la situation est similaire à une roue libre non freinée. Lorsque la force F<sub>R</sub> est suffisante pour faire basculer la roue (figure du milieu), le couple résistant (initialement faible) empêche le basculement.
Au repos (figure de gauche), et pour les faibles forces motrices, la situation est similaire à une roue libre non freinée. Lorsque la force F<sub>R</sub> est suffisante pour faire basculer la roue (figure du milieu), le couple résistant (initialement faible) empêche le basculement.
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On voit que la force motrice nécessaire est supérieure au cas de la roue non freinée.
On voit que la force motrice nécessaire est supérieure au cas de la roue non freinée.


Il peut y avoir dans ce cas une concurrence entre roulement et glissement. Par exemple, dans le cas du freinage d'un véhicule, si le freinage est trop fort, alors les roues se bloquent : la résistance au roulement devient plus forte que la résistance au glissement.
Il peut y avoir dans ce cas une concurrence entre roulement et glissement. Par exemple, dans le cas du freinage d'un véhicule, si le freinage est trop fort, alors les roues se bloquent : la résistance au roulement devient plus forte que la résistance au glissement.


Il est important de prendre en compte ce phénomène dans l'étude d'un [[galet]] suiveur sur une [[came (mécanique)|came]]. En effet, le galet a une résistance au roulement qui provient de son [[palier (mécanique)|palier]] (liaison [[arbre (mécanique)|arbre]]/[[moyeu]]). On peut ainsi avoir un galet qui ne roule pas mais glisse sur la came, ce qui provoque son usure ; on parle parfois de beurrage.
Il est important de prendre en compte ce phénomène dans l'étude d'un [[galet]] suiveur sur une [[came (mécanique)|came]]. En effet, le galet a une résistance au roulement qui provient de son [[palier (mécanique)|palier]] (liaison [[arbre (mécanique)|arbre]]/[[moyeu]]). On peut ainsi avoir un galet qui ne roule pas mais glisse sur la came, ce qui provoque son usure ; on parle parfois de beurrage.
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=== Cas d'une roue motrice ===
=== Cas d'une roue motrice ===
[[Fichier:Resistance au roulement et adherence roue motrice.svg|thumb|upright|Roue motrice isolée (couple moteur C) : l'adhérence permet la propulsion (action de la route F<sub>C</sub> inclinée vers l'avant), son aplatissement sous l'effet de la charge F<sub>P</sub> crée un couple résistant F<sub>C</sub>×''d''.]]
[[Fichier:Attrito volvente.svg|vignette|upright|Représentation plus réaliste de la répartition de la pression de contact.]]
On considère un véhicule dont le mouvement est assuré par l'adhérence de roues motrices sur le sol. On suppose que l'inertie propre de la roue est négligeable devant les efforts nécessaires pour mettre en mouvement le véhicule. On peut donc écrire que la somme des moments extérieurs s'appliquant sur la roue est nulle.


[[File:Resistance au roulement et adherence roue motrice.svg|thumb|400px|Roue motrice isolée (couple moteur C) : l'adhérence permet la propulsion (action de la route F<sub>C</sub> inclinée vers l'avant), son aplatissement sous l'effet de la charge F<sub>P</sub> crée un couple résistant F<sub>C</sub>×''d''.]]
Dans le cas d'une [[roue motrice]], le couple moteur C provient de l'arbre. Lorsque ce couple est faible, l'effort presseur et l'action du sol forment un couple (F<sub>P</sub>, F<sub>C</sub>) de résultante nulle et de moment :

[[File:Attrito volvente.svg|vignette|Représentation plus réaliste de la répartition de la pression de contact.]]

Considérons un véhicule dont le mouvement est assuré par l'adhérence de roues motrice sur le sol. Nous supposons que l'inertie propre de la roue est négligeable devant les efforts nécessaires pour mettre en mouvement le véhicule. Nous pouvons donc écrire que la somme des moments extérieurs s'appliquant sur la roue est nulle.

Dans le cas d'une [[roue motrice]], le couple moteur C provient de l'arbre. Lorsque ce couple est faible, l'effort presseur et l'action du sol forment un couple (F<sub>P</sub>, F<sub>C</sub>) de résultante nulle et de moment
: C = F<sub>P</sub> × ''d'' = F<sub>C</sub> × ''d''.
: C = F<sub>P</sub> × ''d'' = F<sub>C</sub> × ''d''.
où ''d'' est la distance entre les droites d'action des forces. Plus le couple augmente, plus l'action du sol se décale vers l'avant, jusqu'à arriver à la distance ''a'' (figure du milieu). On a donc un couple résistant maximum valant
où ''d'' est la distance entre les droites d'action des forces. Plus le couple augmente, plus l'action du sol se décale vers l'avant, jusqu'à arriver à la distance ''a'' (figure du milieu). On a donc un couple résistant maximum valant :
: C<sub>R</sub> = F<sub>P</sub> × ''a''
: C<sub>R</sub> = F<sub>P</sub> × ''a''
on retrouve ici le coefficient de résistance au roulement ''a'', demie-largeur de la zone de contact.
on retrouve ici le coefficient de résistance au roulement ''a'', demi-largeur de la zone de contact.


À partir de cet instant-là, la roue peut tourner à vitesse constante. Le travail moteur du couple C est équilibré algébriquement par l'énergie nécessaire pour déformer une zone de contact toujours renouvelée.
À partir de ce moment-là, pour que l'on ait toujours une égalité des moment, il faut que l'action du sol s'incline vers l'avant (figure de droite). Cette action extérieure vers l'avant crée une accélération du véhicule.

Si la voiture accélère, alors la force Fc s'incline vers l'avant.


== Coefficient de résistance au roulement ==
== Coefficient de résistance au roulement ==
[[Fichier:Energy flows in car FR.svg|thumb|upright|Efficacité énergétique des voitures thermiques en ville et sur autoroute<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Where the Energy Goes: Gasoline Vehicles |url=https://www.fueleconomy.gov/feg/atv.shtml |site=[[Département de l'Énergie des États-Unis]] |date=2017 |consulté le=22 février 2019}}, cité et illustré dans : {{Ouvrage |langue=en |auteur institutionnel={{Lien|Transportation Research Board}} |titre=Tires and Passenger Vehicle Fuel Economy |sous-titre=Informing Consumers, Improving Performance |éditeur=[[Conseil national de la recherche des États-Unis|National Research Council]] |année=2006 |pages totales=178 |format=pdf |passage=40 |consulté le=22 février 2019}}.</ref>.]]
{| class="wikitable"
|- align="center"
! scope="col" | C<sub>rr</sub>
! scope="col" | Description
|-
|{{nombre|0.0003|à=0.0004}}<ref>{{harvsp|Астахов|1966|p=81}}.</ref>
| Roue de chemin de fer en acier sur rail en acier (résistance au roulement statique)
|-
|{{nombre|0.001|à=0.0015}}<ref>{{lien web | url = www.tribology-abc.com/abc/cof.htm | langue = en | titre = Coefficient of friction, Rolling resistance and Aerodynamics | site = tribology-abc.com | consulté le = 2017-01-24}}.</ref>
| Roulement à billes en acier durci sur acier
|-
|{{nombre|0.0010|à=0.0024}}<ref>{{harvsp|Hay|1953|p=72}} fig. 6-2 ''{{langue|en|(worst case shown of 0.0036 not used since it is likely erroneous)}}''.</ref>{{,}}<ref>{{harvsp|Астахов|1966|p=50–55}}, figs. 3.8, 3.9 et 3.11 ; {{p.|35–36}}, figs. 2.3, 2.4, ''{{langue|en|(worst case is 0.0024 for an axle load of 5.95 tonnes with obsolete plain (friction — not roller) bearings)}}''.</ref>
| Roue de chemin de fer en acier sur rail en acier. Wagon de passager environ 0.0020<ref>{{harvsp|Астахов|1966|p=22}}, fig. 2.1.</ref>
|-
|{{nombre|0.0019|à=0.0065}}<ref>{{harvsp|Hersey|1969|p = 267}}, table 6.</ref>
| Roues en fonte de véhicules miniers sur rails en acier
|-
|{{nombre|0.0022|à=0.005}}<ref>{{lien web | titre = Tire testing conducted by BTR forum member: Al Morriso | url = http://www.biketechreview.com/tires_old/images/AFM_tire_testing_rev8.pdf | site = biketechreview.com | langue = en | date = 2008-11-18 | consulté le = 2017-01-24}}.</ref>
| Pneus de bicyclette de production pour {{unité|8.3|bar}} et {{unité|50|km/h}}
|-
|{{nombre|0.0025}}<ref name="RSSHG">{{Ouvrage | nom1=Roche | nom2=Schinkel - nom3 = Storey | nom4=Humphris | nom5=Guelden | titre=Speed of Light | isbn=978-0-7334-1527-2 | isbn2=0-7334-1527-X}}.</ref>
| Pneus spéciaux éco-marathon
|-
|0,005
| Rails sales de tramway (standard) avec et sans virages
|-
|{{nombre|0.0045|à=0.008}}<ref>{{lien web | url = http://www.michelintruck.com/michelintruck/tires-retreads/xone/xOne-fuel-savings.jsp | titre = Crr for large truck tires per Michelin | site = michelintruck.com | consulté le = 2012-03-11}}.</ref>
| Pneus de grands camions
|-
|{{nb|0.0055}}<ref name="RSSHG" />
| Pneus BMX de bicyclettes typiques pour voitures solaires
|-
|{{nombre|0.0062|à=0.015}}<ref>{{lien web|langue=en|titre=Green Seal 2003 Report|url=http://greenseal.org/resources/reports/CGR_tire_rollingresistance.pdf|site=greenseal.org|consulté le=2009-10-23|archive-url=https://web.archive.org/web/20090306235904/http://greenseal.org/resources/reports/CGR_tire_rollingresistance.pdf}}.</ref>
| Mesure de pneus de voiture
|-
|0,010 à 0,015<ref name="!a">{{harvsp|Gillespie|1992|p=117}}.</ref>
| Pneus de voitures ordinaires sur béton
|-
|{{nombre|0.0385|à=0.073}}<ref>{{Ouvrage | langue=en | prénom1=Ira O. | nom1=Baker | titre=Treatise on roads and pavements | lieu=New York | éditeur=John Wiley | année=1914 }} Stagecoach: Table 7, {{p.|28}}. Diameter: {{p.|22-23}}. ''{{langue|en|This book reports a few hundred values of rolling resistance for various animal-powered vehicles under various condition, mostly from 19th century data.}}''</ref>
| Diligence ({{s-|XIX}}) sur une route sale. Neige molle sur la route dans le pire cas
|-
|0,3<ref name="!a" />
| Pneus de voitures ordinaires sur sable
|}

Le coefficient C<sub>rr</sub> désigne le coefficient de résistance au roulement ({{lang-en|''rolling resistance coefficient''}}). La force de résistance constante s'élève à
: F<sub>R</sub> = C<sub>rr</sub>⋅''m''⋅''g''
où ''m'' est la masse du véhicule et ''g'' correspond à la gravité terrestre.

On considère un cas classique de voiture de {{unité|1000|kg}} avec des roues au coefficient de 0,01. La force de frottement est de 0,01⋅{{formatnum:1000}}⋅9,81, soit {{unité|98|[[Newton (unité)|N]]}}. Après avoir remarqué que l'unité {{unité|1|[[kWh/100 km]]}} équivaut à une force de frottement de {{unité|36|N}}<ref group=alpha name=n1>Voir ''[[Kilowatt-heure#Consommation des véhicules électriques|Kilowatt-heure > Consommation des véhicules électriques]]''.</ref>, la force de frottement de {{unité|98|N}} correspond à une consommation de {{unité|2.73|kWh}} pour {{nb|100 km}}. Enfin, puisqu'un litre d'essence équivaut à environ {{unité|10|kWh}}<ref group=alpha name=n1/>, la consommation due à la seule résistance au roulement peut être estimée à {{unité|0.27 L}} d'essence pour {{unité|100|km}} si l'on avait un moteur thermique et une transmission parfaite. Le rendement d'un moteur thermique étant de l'ordre de 30% la résistance au roulement c'est de l'ordre 1L au 100 km sur une petite citadine d'une tonne (soit pas loin de 20% de la consommation)

Il reste à tenir compte de l'efficacité globale du véhicule, comme le montre le schéma du [[Département de l'Énergie des États-Unis|DoE]]. Elle s'élève autour de 20 % pour les véhicules thermiques, et autour de 50% pour les véhicules électriques (quand on tient également compte du chauffage et de la climatisation, les pertes du réseau électrique étant incluses)<ref>[https://jancovici.com/transition-energetique/transports/la-voiture-electrique-est-elle-la-solution-aux-problemes-de-pollution-automobile/ La voiture électrique], sur ''jancovici.com'', site de [[Jean-Marc Jancovici]].</ref>, mais il faut tenir compte de la [[production d'électricité]] (voir [[Énergie grise#Électricité]]).

{{article connexe|Aérodynamique automobile#Importance du Cx et de la surface frontale quant à la consommation{{!}}Aérodynamique|Freinage régénératif#Véhicules routiers{{!}}Freinage régénératif}}

Le concept de coefficient de frottement est repris dans les [[Diagramme de Gabrielli – von Kármán|diagrammes de Gabrielli – von Kármán]], sous une forme toutefois un peu différente.

On mentionne incidemment l'existence d'un {{Lien|fr = Glissement (dynamique du véhicule) |lang=en |trad=Slip (vehicle dynamics) | texte=glissement}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre= Tire slip and modeling |traduction titre=Glissement des pneus et modélisation |url=https://www.coursera.org/lecture/intro-self-driving-cars/lesson-7-tire-slip-and-modeling-iSRpt |site=coursera.org}}.</ref>, proportionnel au couple transmis au droit des roues, et dû à la déformation longitudinale du pneu. Un schéma explique ce phénomène dans le cas d'une courroie élastique entre deux poulies<ref>{{Lien web |langue=en |titre= Slippage|traduction titre=Glissement|url=https://www.tec-science.com/mechanical-power-transmission/belt-drive/slippage |site=tec-science.com}}.</ref>. Le véhicule transmet le couple aux roues, mais à une vitesse (très) légèrement plus faible que la vitesse théorique sans déformation longitudinale du pneu. Cela correspond à une perte d'énergie.


== Autre définition du coefficient de résistance au roulement ==
Le '''coefficient de résistance au roulement''' est donc défini comme étant la demie-largeur ''a'' de la zone de contact ; il s'exprime habituellement en millimètre. Il dépend du coefficient d'élasticité des matériaux, mais aussi du rayon, de la vitesse de déplacement, de la rugosité… et, dans le cas d'un [[pneumatique (véhicule)|pneumatique]], de la pression de gonflage, ce qui explique que des pneus sous-gonflés augmentent la consommation de carburant.
Le '''coefficient de résistance au roulement''' est donc défini comme étant la demi-largeur ''a'' de la zone de contact ; il s'exprime habituellement en millimètre. Il dépend du coefficient d'élasticité des matériaux, mais aussi du rayon, de la vitesse de déplacement, de la rugosité… et, dans le cas d'un [[pneumatique (véhicule)|pneumatique]], de la pression de gonflage, ce qui explique que des pneus sous-gonflés augmentent la consommation de carburant.


Pour les applications mécaniques, on retient en général les valeurs suivantes<ref name="Fan p87">{{harvsp|Fan|2007|p = 87}}</ref>.
Pour les applications mécaniques, on retient en général les valeurs suivantes<ref name="Fan p87">{{harvsp|Fan|2007|p = 87}}.</ref>.


{| class="wikitable"
{| class="wikitable"
|+ Coefficients de résistance au roulement (pour une roue de 1 m de rayon)
|+ Coefficients de résistance au roulement (pour une roue de {{unité|1|m}} de rayon)
|-
|-
! Matériaux<br >(roue sur plan)
! Matériaux<br>(roue sur plan)
! a (mm)
! a (mm)
|-
|-
| acier sur acier || 0,4
| acier sur acier || 0,4
|-
|-
| fonte sur acier || 0,5
| fonte sur acier || 0,5
Ligne 112 : Ligne 161 :
| acier sur béton || 10 à 15
| acier sur béton || 10 à 15
|-
|-
| acier sur rail <br />(chemin de fer) ||0,5 à 1
| acier sur rail <br>(chemin de fer) || 0,5 à 1
|}
|}


Ligne 131 : Ligne 180 :
! μ<sub>R</sub>
! μ<sub>R</sub>
|-
|-
| roulement à billes || {{formatnum:0.001,5}}
| roulement à billes || {{nb|0.0015}}
|-
|-
| roulement à rouleaux || {{formatnum:0.002}}
| roulement à rouleaux || 0,002
|-
|-
| roulement à aiguilles || {{formatnum:0.004}}
| roulement à aiguilles || 0,004
|}
|}


Ces valeurs sont à comparer avec les coefficients d'adhérence acier/acier lubrifié (μ<sub>s</sub> ≃ 0,12), acier/bronze lubrifié (μ<sub>s</sub> ≃ 0,1) et téflon/acier (μ<sub>s</sub> ≃ 0,04).
Ces valeurs sont à comparer avec les coefficients d'adhérence acier/acier lubrifié (μ<sub>s</sub> ≃ 0,12), acier/bronze lubrifié (μ<sub>s</sub> ≃ 0,1) et téflon/acier (μ<sub>s</sub> ≃ 0,04).


== Exemple de coefficients ==
== Notes et références ==

[[Fichier:Energy flows in car FR.svg|thumb|400px|Efficacité énergétique des voitures en ville et sur autoroute (Document [[Département de l'Énergie des États-Unis|DoE]]).]]
{| class="wikitable"
|- align=center
! scope="col" | C<sub>rr</sub>
! scope="col" | Description
|-
| {{formatnum:0.000,3}} à {{formatnum:0.000,4}}<ref>{{harvsp|Астахов|1966|p=81}}.</ref>
| Roue de chemin de fer en acier sur rail en acier (résistance au roulement pure)
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| Roulement à billes en acier durci sur acier
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| Roue de chemin de fer en acier sur rail en acier. Wagon de passager environ 0.0020<ref>{{harvsp|Астахов|1966|p=22}}, fig. 2.1.</ref>
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Le coefficient C<sub>rr</sub> désigne le coefficient de résistance au roulement ({{lang-en|''rolling resistance coefficient''}}). La force de résistance constante s'élève à
: F<sub>R</sub> = C<sub>rr</sub>⋅''m''⋅''g''
où ''m'' est la masse du véhicule et ''g'' correspond à la gravité terrestre.

Considérons un cas classique de voiture de {{unité|1000|kg}} avec des roues au coefficient de 0,01. Nous obtiendrons une force de frottement de 0,01⋅{{formatnum:1000}}⋅9,81 soit {{unité|98|[[Newton (unité)|N]]}}. Après avoir remarqué que l'unité {{unité|1|kWh}}/{{unité|100|km}} équivaut à une force de frottement de {{unité|36|N}} (voir [[Kilowatt-heure#Consommation des véhicules électriques]]), la force de frottement de {{unité|98|N}} correspond à une consommation de {{unité|2.73|kWh/100 km}}. Enfin puisqu'un litre d'essence équivaut à environ {{unité|10|kWh}} (voir [[Kilowatt-heure#Consommation des véhicules électriques]]), la consommation due à la seule résistance au roulement peut être estimée à 0,27 litre d'essence pour {{unité|100|km}}.

Il reste à tenir compte de l'efficacité globale du véhicule, comme le montre le schéma du [[Département de l'Énergie des États-Unis|DoE]]. Elle s'élève autour de 20 % pour les véhicules thermiques, et autour de 60 % pour les véhicules électriques <ref>{{lien web | langue = en | url = http://www.fueleconomy.gov/feg/evtech.shtml | titre = fuel economy | site = fueleconomy.gov | consulté le = 2017-01-25}}</ref>, mais il faut tenir compte de la production d'électricité (voir [[Énergie grise#Énergie grise énergétique|Énergie grise énergétique]]).

{{voir aussi|Aérodynamique_automobile#L.27importance_du_Cx_et_de_la_surface_frontale_sur_la_consommation{{!}}Aérodynamique}}
{{voir aussi|Freinage régénératif#Véhicules routiers{{!}}Freinage régénératif}}
{{Traduction/Référence|en|Rolling resistance|721077774}}
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=== Notes ===

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== Notes et références ==
=== Références ===

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== Voir aussi ==
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* {{article | libellé = Hersey 1969 | nom1 = Hersey | prénom1 = Mayo D. | titre = Rolling Friction | périodique = Transactions of the ASME | mois = avril | année = 1969 | pages = 260–275}} et {{article | libellé = Hersey 1970 | nom1 = Hersey | prénom1 = Mayo D. | titre = Rolling Friction | périodique = Journal of Lubrication Technology | langue = en | mois = janvier | année = 1970 | pages = 83–88}} {{commentaire biblio | article scindé en deux.}}
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=== Articles connexes ===
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* [[Adhérence roue-rail]]

* [[Contact de Hertz]]
* [[Contact de Hertz]]
* [[Diagramme de Gabrielli – von Kármán]]
* [[Adhérence roue-rail]]
* [[Efficacité énergétique dans les transports]]
* [[Efficacité énergétique dans les transports]]


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Dernière version du 27 janvier 2024 à 13:28

La résistance au roulement (ou traînée de roulement) est le phénomène physique qui s'oppose au roulement. En tant qu'opposition au mouvement, il s'apparente aux frottements, mais est de nature différente : il est dû à la déformation élastique des pièces en contact. Il est donc en cela différent de la résistance au pivotement d'un palier lisse, et de la résistance au glissement.

Il faut distinguer la résistance au mouvement global d'un système (par exemple d'un véhicule) par rapport à un référentiel (en général le sol), et le mouvement relatif de deux pièces. Ainsi, l'adhérence et le frottement peuvent constituer une opposition au mouvement global du système (notamment le frottement de l'air), mais peuvent aussi servir à créer ce mouvement (entraînement par friction).

Dans le cas d'un véhicule sur pneu (du vélo au métro parisien en passant par la moto, la voiture et le camion), c'est l'adhérence de la roue sur le sol qui permet de tracter ou propulser le véhicule (de le faire avancer), de le freiner, et pour les systèmes qui ne sont pas guidés, de maîtriser sa trajectoire (absence de dérapage). Lors d'une accélération positive (vers l'avant), on a donc d'une part la résistance au glissement (l'adhérence) qui met le véhicule en mouvement, en empêchant un mouvement relatif de la roue par rapport au sol (dérapage) ; et d'autre part la résistance au roulement (écrasement du pneu par le poids du véhicule) qui s'oppose au mouvement.

Phénoménologie[modifier | modifier le code]

Différentes géométries de pièces permettant le roulement.

La notion de roulement implique le contact de deux pièces dont l'une au moins présente une courbure ; on a typiquement :

Pour que deux pièces restent en contact l'une avec l'autre, il faut un effort presseur. En étant pressées l'une sur l'autre, les pièces se déforment : la pièce courbe s'aplatit, la pièce plane (ou la moins courbée) se creuse et forme un bourrelet de matière.

Cas d'une roue libre[modifier | modifier le code]

Dans un premier temps, on considère le roulement d'un cylindre sur un plan, et on sépare les deux phénomènes de déformation. Sauf mention contraire, on se place en statique : l'élément roulant est immobile par rapport à la piste de roulement, ou bien à la limite du roulement. On se limite à la présence de trois forces sur le cylindre (effort presseur, effort moteur, action du support) pour pouvoir déterminer de manière simple l'action du support (principe des forces coplanaires concourantes). C'est le cas d'une roue libre (non motrice et non freinée) : l'effort presseur et l'effort moteur sont transmis par l'axe, par exemple :

  • roue avant d'un vélo ;
  • roues arrière d'une voiture de type traction, roues avant d'une voiture de type propulsion ;
  • roues d'une remorque, d'un chariot ;
  • billes d'un roulement à billes.

Aplatissement d'un cylindre[modifier | modifier le code]

Résistance au roulement due à un aplatissement du cylindre.

Soit un cylindre aplati sous l'effet d'un effort presseur et soumis à un effort moteur (force parallèle au plan, en rouge sur l'image ci-contre). Faire tourner le cylindre revient à le renverser ; il faut donc fournir une force suffisante, comme pour faire tomber un objet. D'un point de vue global, il faut que le point d'application de la force de contact plan/cylindre FC soit au bord du plat ; d'un point de vue microscopique, l'action de contact est une force répartie (pression), et il faut la concentrer du côté du bord. En effet, au moment du basculement, le reste de la surface de contact « décolle », le sol n'exerce pas d'action sur cette partie.

Pour des raisons de clarté, on a représenté l'effort presseur FP et l'effort moteur FR sur le pourtour de la roue, mais en général, il s'agit de l'action de l'axe sur le moyeu.

Enfoncement du plan[modifier | modifier le code]

Résistance au roulement due à l'enfoncement du plan.

En étant enfoncé sous l'effet de l'effort presseur, le plan crée un bourrelet de matière. Ce bourrelet constitue un obstacle au mouvement, une pente que le cylindre doit monter. Sous l'effet de l'effort moteur, l'action de contact plan/cylindre FC se déplace, et le pivotement autour du point de contact devient possible lorsque ce point d'application est au sommet du bourrelet.

Bilan[modifier | modifier le code]

Dans les deux cas, la force nécessaire pour créer le mouvement dépend de largeur 2a de la surface de contact et du rayon R du cylindre, donc de l'effort presseur et de la raideur du cylindre. On trouve une loi macroscopique similaire à la loi de frottement : la force minimale pour créer le roulement FR, tangentielle, est proportionnelle à l'effort presseur, force normale FP :

FR = μR⋅FP ;
μR = a/R.

La demi-largeur du plat, le paramètre a, est appelé coefficient de résistance au roulement.

Cas d'une roue freinée[modifier | modifier le code]

Cas d'une roue freinée.

Une roue peut être freinée volontairement, ou bien accidentellement (axe grippé par exemple). Le freinage peut être modélisé comme un couple s'opposant à la rotation, il s'agit donc d'une résistante au pivotement de la roue autour de son axe.

Pour simplifier, on ne représente que la déformation de la roue, et pas celle du sol. Dans un premier temps, on considère une roue à l'arrêt et que l'on veut mettre en mouvement.

Au repos (figure de gauche), et pour les faibles forces motrices, la situation est similaire à une roue libre non freinée. Lorsque la force FR est suffisante pour faire basculer la roue (figure du milieu), le couple résistant (initialement faible) empêche le basculement.

Pour que la roue puisse tourner, il faut que le couple de l'action du sol FC par rapport à l'axe soit suffisant pour vaincre le couple résistant maximum CR :

FC × d ≥ CR

On voit que la force motrice nécessaire est supérieure au cas de la roue non freinée.

Il peut y avoir dans ce cas une concurrence entre roulement et glissement. Par exemple, dans le cas du freinage d'un véhicule, si le freinage est trop fort, alors les roues se bloquent : la résistance au roulement devient plus forte que la résistance au glissement.

Il est important de prendre en compte ce phénomène dans l'étude d'un galet suiveur sur une came. En effet, le galet a une résistance au roulement qui provient de son palier (liaison arbre/moyeu). On peut ainsi avoir un galet qui ne roule pas mais glisse sur la came, ce qui provoque son usure ; on parle parfois de beurrage.

Dans le cas maintenant d'une roue en mouvement que l'on veut arrêter (typiquement lorsque l'on actionne les freins d'un véhicule), le couple résistant que l'on crée a pour effet d'incliner la force modélisant l'action du sol vers l'arrière, et donc la résultante des forces n'est plus nulle. Du fait du principe fondamental de la dynamique, cela crée donc une accélération vers l'arrière, c'est-à-dire un freinage.

Cas d'une roue motrice[modifier | modifier le code]

Roue motrice isolée (couple moteur C) : l'adhérence permet la propulsion (action de la route FC inclinée vers l'avant), son aplatissement sous l'effet de la charge FP crée un couple résistant FC×d.
Représentation plus réaliste de la répartition de la pression de contact.

On considère un véhicule dont le mouvement est assuré par l'adhérence de roues motrices sur le sol. On suppose que l'inertie propre de la roue est négligeable devant les efforts nécessaires pour mettre en mouvement le véhicule. On peut donc écrire que la somme des moments extérieurs s'appliquant sur la roue est nulle.

Dans le cas d'une roue motrice, le couple moteur C provient de l'arbre. Lorsque ce couple est faible, l'effort presseur et l'action du sol forment un couple (FP, FC) de résultante nulle et de moment :

C = FP × d = FC × d.

d est la distance entre les droites d'action des forces. Plus le couple augmente, plus l'action du sol se décale vers l'avant, jusqu'à arriver à la distance a (figure du milieu). On a donc un couple résistant maximum valant :

CR = FP × a

on retrouve ici le coefficient de résistance au roulement a, demi-largeur de la zone de contact.

À partir de cet instant-là, la roue peut tourner à vitesse constante. Le travail moteur du couple C est équilibré algébriquement par l'énergie nécessaire pour déformer une zone de contact toujours renouvelée.

Si la voiture accélère, alors la force Fc s'incline vers l'avant.

Coefficient de résistance au roulement[modifier | modifier le code]

Efficacité énergétique des voitures thermiques en ville et sur autoroute[1].
Crr Description
0,000 3 à 0,000 4[2] Roue de chemin de fer en acier sur rail en acier (résistance au roulement statique)
0,001 à 0,001 5[3] Roulement à billes en acier durci sur acier
0,001 0 à 0,002 4[4],[5] Roue de chemin de fer en acier sur rail en acier. Wagon de passager environ 0.0020[6]
0,001 9 à 0,006 5[7] Roues en fonte de véhicules miniers sur rails en acier
0,002 2 à 0,005[8] Pneus de bicyclette de production pour 8,3 bar et 50 km/h
0,002 5[9] Pneus spéciaux éco-marathon
0,005 Rails sales de tramway (standard) avec et sans virages
0,004 5 à 0,008[10] Pneus de grands camions
0,005 5[9] Pneus BMX de bicyclettes typiques pour voitures solaires
0,006 2 à 0,015[11] Mesure de pneus de voiture
0,010 à 0,015[12] Pneus de voitures ordinaires sur béton
0,038 5 à 0,073[13] Diligence (XIXe siècle) sur une route sale. Neige molle sur la route dans le pire cas
0,3[12] Pneus de voitures ordinaires sur sable

Le coefficient Crr désigne le coefficient de résistance au roulement (anglais : rolling resistance coefficient). La force de résistance constante s'élève à

FR = Crrmg

m est la masse du véhicule et g correspond à la gravité terrestre.

On considère un cas classique de voiture de 1 000 kg avec des roues au coefficient de 0,01. La force de frottement est de 0,01⋅1 000⋅9,81, soit 98 N. Après avoir remarqué que l'unité 1 kWh/100 km équivaut à une force de frottement de 36 N[a], la force de frottement de 98 N correspond à une consommation de 2,73 kWh pour 100 km. Enfin, puisqu'un litre d'essence équivaut à environ 10 kWh[a], la consommation due à la seule résistance au roulement peut être estimée à 0,27 L d'essence pour 100 km si l'on avait un moteur thermique et une transmission parfaite. Le rendement d'un moteur thermique étant de l'ordre de 30% la résistance au roulement c'est de l'ordre 1L au 100 km sur une petite citadine d'une tonne (soit pas loin de 20% de la consommation)

Il reste à tenir compte de l'efficacité globale du véhicule, comme le montre le schéma du DoE. Elle s'élève autour de 20 % pour les véhicules thermiques, et autour de 50% pour les véhicules électriques (quand on tient également compte du chauffage et de la climatisation, les pertes du réseau électrique étant incluses)[14], mais il faut tenir compte de la production d'électricité (voir Énergie grise#Électricité).

Le concept de coefficient de frottement est repris dans les diagrammes de Gabrielli – von Kármán, sous une forme toutefois un peu différente.

On mentionne incidemment l'existence d'un glissement (en)[15], proportionnel au couple transmis au droit des roues, et dû à la déformation longitudinale du pneu. Un schéma explique ce phénomène dans le cas d'une courroie élastique entre deux poulies[16]. Le véhicule transmet le couple aux roues, mais à une vitesse (très) légèrement plus faible que la vitesse théorique sans déformation longitudinale du pneu. Cela correspond à une perte d'énergie.

Autre définition du coefficient de résistance au roulement[modifier | modifier le code]

Le coefficient de résistance au roulement est donc défini comme étant la demi-largeur a de la zone de contact ; il s'exprime habituellement en millimètre. Il dépend du coefficient d'élasticité des matériaux, mais aussi du rayon, de la vitesse de déplacement, de la rugosité… et, dans le cas d'un pneumatique, de la pression de gonflage, ce qui explique que des pneus sous-gonflés augmentent la consommation de carburant.

Pour les applications mécaniques, on retient en général les valeurs suivantes[17].

Coefficients de résistance au roulement (pour une roue de 1 m de rayon)
Matériaux
(roue sur plan)
a (mm)
acier sur acier 0,4
fonte sur acier 0,5
caoutchouc plein sur bitume 3 à 15
pneu sur bitume 20 à 30
acier sur béton 10 à 15
acier sur rail
(chemin de fer)
0,5 à 1

Dans le cas d'une roue motrice, le couple résistant à vaincre est proportionnel au coefficient de résistance au roulement et à l'effort presseur FP :

CR = a⋅FP.

Dans le cas d'une roue libre, la force tractrice minimale à fournir pour faire tourner la roue s'exprime par

FR = μR⋅FP ;
μR = a/R ;

R étant le rayon de la roue.

Le facteur de résistance global μR est notablement plus faible que le coefficient d'adhérence intervenant dans la résistance au glissement. Cela explique l'intérêt d'interposer un contact roulant lorsque l'on veut réaliser un mouvement relatif entre deux pièces[17].

Facteurs globaux de résistance au roulement
Dispositif μR
roulement à billes 0,001 5
roulement à rouleaux 0,002
roulement à aiguilles 0,004

Ces valeurs sont à comparer avec les coefficients d'adhérence acier/acier lubrifié (μs ≃ 0,12), acier/bronze lubrifié (μs ≃ 0,1) et téflon/acier (μs ≃ 0,04).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Where the Energy Goes: Gasoline Vehicles », sur Département de l'Énergie des États-Unis, (consulté le ), cité et illustré dans : (en) Transportation Research Board (en), Tires and Passenger Vehicle Fuel Economy : Informing Consumers, Improving Performance, National Research Council, , 178 p., pdf, p. 40.
  2. Астахов 1966, p. 81.
  3. (en) « Coefficient of friction, Rolling resistance and Aerodynamics », sur tribology-abc.com (consulté le ).
  4. Hay 1953, p. 72 fig. 6-2 (worst case shown of 0.0036 not used since it is likely erroneous).
  5. Астахов 1966, p. 50–55, figs. 3.8, 3.9 et 3.11 ; p. 35–36, figs. 2.3, 2.4, (worst case is 0.0024 for an axle load of 5.95 tonnes with obsolete plain (friction — not roller) bearings).
  6. Астахов 1966, p. 22, fig. 2.1.
  7. Hersey 1969, p. 267, table 6.
  8. (en) « Tire testing conducted by BTR forum member: Al Morriso », sur biketechreview.com, (consulté le ).
  9. a et b Roche et Schinkel - nom3 = Storey, Speed of Light (ISBN 978-0-7334-1527-2 et 0-7334-1527-X).
  10. « Crr for large truck tires per Michelin », sur michelintruck.com (consulté le ).
  11. (en) « Green Seal 2003 Report » [archive], sur greenseal.org (consulté le ).
  12. a et b Gillespie 1992, p. 117.
  13. (en) Ira O. Baker, Treatise on roads and pavements, New York, John Wiley, Stagecoach: Table 7, p. 28. Diameter: p. 22-23. This book reports a few hundred values of rolling resistance for various animal-powered vehicles under various condition, mostly from 19th century data.
  14. La voiture électrique, sur jancovici.com, site de Jean-Marc Jancovici.
  15. (en) « Tire slip and modeling » [« Glissement des pneus et modélisation »], sur coursera.org.
  16. (en) « Slippage » [« Glissement »], sur tec-science.com.
  17. a et b Fan 2007, p. 87.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • [Fan 20007] Jean-Louis Fanchon, Guide de mécanique : Sciences et technologies industrielles, Nathan, , 543 p. (ISBN 978-2-09-178965-1), p. 87. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • [SG 2003] D. Spenlé et R. Gourhant, Guide du calcul en mécanique : Maîtriser la performance des systèmes industriels, Hachette Technique, (ISBN 978-2-01-168835-4), p. 108-109. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • [Астахов 1966] (ru) П.Н. Астахов, « Сопротивление движению железнодорожного подвижного состава », Транспорт, Moscou, t. 311,‎ , p. 178 (présentation en ligne)
    anglais : Resistance to motion of railway rolling stock.
  • [Hay 1953] (en) William W. Hay, Railroad Engineering, New York, Wiley,
  • [Hersey 1969] Mayo D. Hersey, « Rolling Friction », Transactions of the ASME,‎ , p. 260–275 et [Hersey 1970] (en) Mayo D. Hersey, « Rolling Friction », Journal of Lubrication Technology,‎ , p. 83–88
    article scindé en deux.
  • [Gillespie 1992] (en) T. D. Gillespie, Fundamentals of vehicle dynamics, Warrendale, PA, Society of Automotive Engineers, , 495 p. (ISBN 1-56091-199-9)

Articles connexes[modifier | modifier le code]