« Speed metal » : différence entre les versions
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|nom = Speed metal |
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| origines stylistiques = [[New wave of British heavy metal|NWOBHM]], [[heavy metal traditionnel]] |
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|origines_stylistiques = [[Heavy metal traditionnel]]<br />[[NWOBHM]] |
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| origines culturelles = Fin des [[années 1970]], début des [[années 1980]] ; [[Europe]] et [[États-Unis]] |
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|origines_culturelles = [[Europe]] et [[États-Unis]] à la fin des [[années 1970]] |
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|instruments = [[ |
| instruments = [[Guitare basse|Basse]], [[Batterie (musique)|batterie]], [[voix (instrument)|chant]], [[clavier (musique)|clavier]], [[guitare électrique|guitare]] |
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| genres dérivés = [[Thrash metal]], [[power metal]] |
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|genres_associés = [[Thrash metal]]<br />[[Power metal]] |
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| scènes régionales = [[Amérique du Nord]], [[Royaume-Uni]], [[Allemagne]] |
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| voir aussi = [[Liste des genres de heavy metal|Sous-genres du heavy metal]] |
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Le '''''speed metal''''' est un sous-genre du [[Heavy metal (musique)|heavy metal]] qui a vu le jour au début des années 80. Le terme a d'abord été utilisé par les journalistes pour désigner les groupes de [[heavy metal traditionnel]] qui accéléraient le tempo de certaines de leurs chansons parfois sous l'influence du [[Punk hardcore|hardcore]]<ref name="AMGspeed">[http://allmusic.com/cg/amg.dll?p=amg&sql=77:782 Allmusic guide: Speed metal]</ref>. Il s'agit donc d'une forme stylistique à part entière souvent considérée comme préliminaire au [[thrash metal]]<ref name="AMGspeed"/> dans l'évolution du heavy metal dans les années 80<ref name="AMGspeed"/> Cependant l'emploi du terme est sujet à confusion, car il est aussi parfois entendu comme un synonyme des genres dérivées de celui-ci: le [[thrash metal]] et le [[power metal]]. |
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Le '''speed metal''' est un [[sous-genre (musique)|sous-genre]] du [[heavy metal]], ayant émergé au début des [[années 1980]]. Le terme est initialement utilisé par les journalistes pour désigner les groupes de [[heavy metal traditionnel]] qui accéléraient le tempo de certaines de leurs chansons parfois sous l'influence du [[punk hardcore|hardcore]]<ref name="AMGspeed">{{lien web|lang=en|url=http://www.allmusic.com/style/speed-thrash-metal-ma0000002874|titre=Speed/Thrash Metal|site=[[AllMusic]]|consulté le=12 décembre 2014}}.</ref>. Il s'agit donc d'une forme stylistique à part entière souvent considérée comme préliminaire au [[thrash metal]] dans l'évolution du heavy metal dans les [[années 1980]]<ref name="AMGspeed"/>. Cependant, l'emploi du terme est sujet à confusion, car il est aussi parfois entendu comme un synonyme des genres dérivées de celui-ci : le [[thrash metal]] et le [[power metal]]. |
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== Caractéristiques == |
== Caractéristiques == |
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Le speed metal est une forme de [[heavy metal]] ayant émergé au début des [[années 1980]] et qui met tout particulièrement l'accent sur la vitesse d'exécution en tant que paramètre fondamental dans la construction des chansons. Au cours des [[années 1970]], de nombreuses chansons avaient posé les prémices de ce genre en explorant la vitesse en tant que paramètre fondamental de toute une chanson<ref name="VanValkenburg">{{en}} VanValkenburg Aaron, ''Musical Process and the Structuring of Riffs in Metallica'', Mémoire de Master, soutenance sous la présidence de Timothy R. McKinney, Baylor University, Waco, Texas, 2010, pp.14-22.</ref> notamment ''{{lang|en|[[Highway Star]]}}'' et ''{{lang|en|[[Fireball (album)|Fireball]]}}'' de [[Deep Purple]]<ref name="Cope">{{en}} {{ouvrage|auteur=Andrew L.Cope|titre=Black Sabbath and the Rise of Heavy Metal|éditeur=Ashgate|année=2010|page=101-103}}.</ref>, ''{{lang|en|[[Stone Cold Crazy]]}}'' de [[Queen]], ''{{lang|en|[[Ace of Spades]]}}'' de [[Motörhead]]<ref name="VanValkenburg"/> ou encore ''{{lang|en|Exciter}}'' de [[Judas Priest]]. Ces deux dernières furent parmi les premières chansons de metal à avoir recours à l'usage de la double [[grosse caisse]]. Mais avant cela, ''{{lang|en|[[Fireball (album)|Fireball]]}}'' de Deep Purple (1971) avait déjà recours au jeu de double-pédales en double-croches sur une seule grosse caisse<ref name="Cope"/>. ''{{lang|en|Exciter}}'' de Judas Priest poussa la technique à un nouveau degré de vitesse<ref name="Cope"/>. Le morceau ''{{lang|en|[[Fast as a Shark]]}}'' du groupe [[Accept (groupe)|Accept]] (1982) représente un tournant dans l’essor du genre, en ce qu’il entérine tous les acquis de ses prédécesseurs et finit de poser les codes qui seront employés par la suite dans le genre et ses dérivés. En cela elle constitue l'une des toutes premières chansons caractéristique du speed metal<ref name="Sharpe">{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Sharpe Young Gary|titre=Metal|sous-titre=The Definitive Guide|éditeur=|année=|passage=333-334|isbn=}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|lang=en|url=http://www.hardradio.com/2005news/news03240502.php3|titre=Heavy Metal and Hard Rock News 2005|consulté le=11 juin 2012}}.</ref>{{,}}<ref name="WH">{{lien web|lang=en|titre=Accept Remembered in Wolfhoffmann.com|url=https://web.archive.org/web/20011214010305/www.wolfhoffmann.com/html/history-2.html|site=Archives de Wolfhoffmann.com|consulté le=11 juin 2012}}.</ref>. Les canadiens [[Exciter (groupe)|Exciter]]<ref>{{article|lang=en|auteur=Daniel Buhszpan|titre=Exciter|périodique=The Encyclopedia of Heavy Metal|année=2003|page=67}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|lang=en|url=http://www.allmusic.com/artist/exciter-mn0000159561/biography|titre=Artist Biography|auteur=Eduardo Rivadavia|site=[[AllMusic]]|consulté le=11 juin 2012}}.</ref> et [[Anvil]]<ref name="ReferenceA">{{en}} {{article|auteur=Daniel Buhszpan|titre=Anvil|périodique=The Encyclopedia of Heavy Metal|année=2003|page=25}}.</ref> jouèrent également un rôle crucial dans l'essor du genre. À ce titre, l'album ''{{lang|en|Metal on Metal}}'' (1982) d'Anvil est parfois considéré comme le chaînon manquant entre la [[New wave of British heavy metal|NWOBHM]] et le thrash metal américain qui se développera par la suite<ref>{{lien web|lang=en|site=[[AllMusic]]|url=http://www.allmusic.com/album/metal-on-metal-mw0000500996|titre=Metal on Metal |auteur=Steve Huey|consulté le=5 février 2014}}.</ref>. L'album ''{{lang|en|Heavy Metal Maniacs}}'' (1983) de Exciter est généralement considéré comme l'un des tout premiers albums de speed metal à part entière de l'histoire<ref name="ReferenceA"/>, aux côtés de ''{{lang|en|[[Kill 'Em All]]}}'' (1983) des américains [[Metallica]], premier album de speed metal ayant connu la consécration. |
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Les chansons de speed metal ont recours à des rythmiques en {{citation|double-time feel<ref name="VanValkenburg"/>}} ; il s'agit d'un terme provenant du jazz et désignant le procédé qui consiste à multiplier les valeurs d'une partie rythmique par deux, au regard du [[tempo]] indiqué, tout en gardant une progression harmonique standard en rapport avec le tempo (une progression deux fois plus lente que la dynamique rythmique induite)<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Don Michael Randel|titre=The Harvard Dictionary of Music|éditeur=[[Harvard University Press]]|année=2003|passage=253|isbn=}}.</ref>. Cela donne l’impression que la chanson va deux fois plus vite que son tempo. Dans une [[Mesure (musique)|mesure]] en 4/4, cet effet rythmique est obtenu à la batterie par la réduction rythmique sur deux [[Temps (musique)|temps]] d’une phrase rythmique de rock classique de quatre temps, ce qui donne une illusion d'accélération de la musique par deux par rapport au tempo donné. La [[caisse claire]] ne marque plus les second et quatrième temps, mais les levées intermédiaires entre chaque temps, donnant ainsi l’impression que la [[Mesure (musique)|métrique]] a été multiplié par deux<ref>{{en}} ''Regular drum patterns in a 4/4 meter place the snare on beats two and four. Double-time drum patterns place the snare on the “and” of each beat—that is, halfway between each beat—thus creating a sense that the meter has doubled.'' - VanValkenburg Aaron, Musical Process and the Structuring of Riffs in Metallica, Mémoire de Master, soutenance sous la présidence de Timothy R. McKinney, Baylor University, Waco, Texas, 2010, p.22.</ref>. Il s'agit d'un procédé qui devient un élément fondamental du genre. |
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Le speed metal est une forme de heavy-metal qui a émergé au début des années 80 et qui met tout particulièrement l'accent sur la vitesse d'exécution en tant que paramètre fondamental dans la construction des chansons. . |
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L'introduction de la technique de la double grosse caisse, employé sur ''{{lang|en|Exciter}}'', puis sur ''{{lang|en|Fast as a Shark}}'', accentuant encore plus le sentiment de vitesse, deviendra une des caractéristiques marquantes du genre. ''{{lang|en|Fast as a Shark}}'' est ainsi construite sur une rythmique fulgurante en {{citation|double-time feel}} sur un tempo de 140 [[battements par minute|BPM]]<ref name="VanValkenburg"/>. [[Mike Portnoy]], batteur du groupe de metal progressif [[Dream Theater]], se rappelle qu'à l'époque, cette partie de batterie était certainement l'une des choses les plus rapides qu'on pouvait trouver<ref>{{en}} {{lien web|auteur=Bosso Joe|titre=Interview avec Mike Portnoy|url=http://www.musicradar.com/news/guitars/dream-theaters-mike-portnoy-answers-your-questions-256514/4|site=musicradar.com}}.</ref>. Depuis, cette vitesse a été dépassée. D’autres groupes ont poussé encore plus loin l'utilisation de tempos rapides, VanValkenburg cite notamment les titres ''{{lang|en|[[Raining Blood]]}}'' de [[Slayer]] et ''{{lang|en|Pleasure to Kill}}'' de [[Kreator]] qui utilisent aussi une rythmique en {{citation|double-time}} mais en poussant la vitesse jusqu'à des tempi de 250 BPM<ref name="VanValkenburg"/>. |
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Au cours des années 70, de nombreuses chansons avaient posé les prémisses de ce genre en explorant la vitesse en tant que paramètre fondamental de toute une chanson<ref name="VanValkenburg"> VanValkenburg Aaron, ''Musical Process and the Structuring of Riffs in Metallica'', Mémoire de Master, soutenance sous la présidence de Timothy R. McKinney, Baylor University, Waco, Texas, 2010, pp.14-22.</ref> notamment "[[Highway Star]]" et "[[Fireball (album)|Fireball]]" de [[Deep Purple]]<ref name="Cope">Andrew L.Cope, ''Black Sabbath and the Rise of Heavy Metal'', Ashgate,2010,pp.101-103.</ref>, "[[Stone Cold Crazy]]" de [[Queen]], "[[Ace of Spades]]" de [[Motörhead]] <ref name="VanValkenburg"/> ou encore "Exciter" de [[Judas Priest]]. Ces deux dernières furent parmi les premières chansons de metal à avoir recours à l'usage de la double [[grosse caisse]]. Mais avant cela, "[[Fireball (album)|Fireball]]" de Deep Purple (1971), avait déjà recours au jeu de double-pédales en double-croches sur ''une seule'' grosse caisse<ref name="Cope"/>. "Exciter" poussa la technique à un nouveau degré de vitesse<ref name="Cope"/>. Mais le morceau "[[Fast as a Shark]]" du groupe [[Accept]] (1982) représente un tournant dans l’essor du genre, en ce qu’il entérine tous les acquis de ses prédécesseurs et finit de poser les codes qui seront employés par la suite dans le genre et ses dérivés. En cela elle constitue l'une des toutes premières chansons caractéristique du speed metal<ref name="Sharpe">Sharpe Young Gary, ''Metal: The Definitive Guide'', p.333-334.</ref>{{,}}<ref>[http://www.hardradio.com/2005news/news03240502.php3 Heavy Metal and Hard Rock News 2005]</ref>{{,}}<ref name="WH">"Accept Remembered" in Wolfhoffmann.com [http://web.archive.org/web/20011214010305/www.wolfhoffmann.com/html/history-2.html Archives de Wolfhoffmann.com]</ref> un an avant la sortie de [[Kill 'Em All]] de [[Metallica]], premier grand album de speed metal. |
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== Terminologie == |
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Toutes ces chansons avaient recours à des rythmiques en « double-time feel »<ref name="VanValkenburg"/>, il s'agit d'un terme provenant du jazz et désignant le procédé qui consiste à multiplier les valeurs d'une partie rythmique par deux, au regard du tempo indiqué, tout en gardant une progression harmonique standard en rapport avec le tempo (Une progression deux fois plus lente que la dynamique rythmique induite)<ref>Don Michael Randel, ''The Harvard Dictionary of Music'', Harvard University Press, 2003. p.253.</ref>. Cela donne l’impression que la chanson va deux fois plus vite que son tempo. Dans une mesure en 4/4, cet effet rythmique est obtenu à la batterie par la réduction rythmique sur deux temps d’une phrase rythmique de rock classique de quatre temps, ce qui donne une illusion d'accélération de la musique par deux par rapport au tempo donné. La caisse claire ne marque plus les second et quatrième temps, mais les espaces intermédiaires entre chaque temps, donnant ainsi l’impression que la métrique a été multiplié par deux <ref group="Note">''“Regular drum patterns in a 4/4 meter place the snare on beats two and four. Double-time drum patterns place the snare on the “and” of each beat—that is, halfway between each beat—thus creating a sense that the meter has doubled.''” - VanValkenburg Aaron, Musical Process and the Structuring of Riffs in Metallica, Mémoire de Master, soutenance sous la présidence de Timothy R. McKinney, Baylor University, Waco, Texas, 2010, p.22.</ref>.C'est un procédé qui devient un élément fondamental du genre. |
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Le terme speed metal est parfois sujet à ambiguïté. Si l'on l'envisage dans son contexte originel, le terme est censé désigner une forme de metal extrême préliminaire ayant précédé puis évolué vers le [[thrash metal]]<ref name="AMGspeed"/> et le [[power metal]]. Mais comme l'observaient certains auteurs comme le musicologue {{Dr}} Robert Walser, le speed est parfois vu{{par qui|date=déc. 2014}} comme un synonyme du [[thrash metal]]<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Robert Walser|titre=Running with the Devil|éditeur=|année=1993|passage=14|isbn=}}.</ref>. Si ces sous-genres sont parfois vus comme équivalents, de par leur filiation, certains auteurs comme Ian Christe insistent sur les différences<ref name="christie-143"/>. Pour ajouter à l'imbroglio, un nouvel emploi encore différent du terme {{citation|speed metal}} semble avoir émergé dernièrement dans le milieu du power metal (européen). Le site MetalCrypt.com note que le terme speed metal a été parfois repris ces derniers temps dans un sens différent de son usage originel pour désigner exclusivement une des tendances du power metal qui privilégie une vitesse extrême ([[Dragonforce]], [[Wizard (groupe)|Wizard]], Cryonic Temple)<ref name=brief-desc>{{en}} {{lien web|citation=As a further note, Power Metal bands that play extremely fast (DragonForce, Wizard, Cryonic Temple) are sometimes referred to as "Speed Metal", though the term had a much different meaning 15 to 20 years ago|url=http://www.metalcrypt.com/genres.php|titre=Brief Description of Metal Genres, as they are used as a reviewing and classification tool|consulté le=14 juin 2012}}.</ref>. Mais d'après le site, cet emploi n'a rien à voir avec l'usage originel du terme<ref name=brief-desc/>. Par ailleurs les groupes comme Dragonforce préfèrent décrire leur style comme étant de l'extreme power metal<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.thequietus.com/articles/00388-dragonforce|titre=Dragonforce|site=The Quietus|consulté le=14 juin 2012}}.</ref>. |
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=== Différence avec le thrash === |
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L'introduction de la technique de la double grosse caisse, employé sur "Exciter", puis sur [[Fast as a Shark]], accentue encore plus le sentiment de vitesse, deviendra une des caractéristiques marquantes du genre. "Fast as a Shark" est ainsi construite sur une rythmique fulgurante en « double-time feel » sur un tempo de 140bpm<ref name="VanValkenburg"/>. [[Mike Portnoy]], l'ex-batteur du groupe de metal progressif [[Dream Theater]], se rappelle qu'à l'époque, cette partie de batterie était certainement l'une des choses les plus rapides qu'on pouvait trouver<ref>Bosso Joe, "Interview avec Mike Portnoy",[http://www.musicradar.com/news/guitars/dream-theaters-mike-portnoy-answers-your-questions-256514/4 musicradar.com]</ref><ref group="Note"> "When I was younger, the fastest things on double bass were songs like Fast As A Shark by Accept or Overkill by Motorhead. Now double bass drumming is twice that speed!</ref> |
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Le speed metal est souvent assimilé indifféremment au [[thrash metal|thrash]] du fait de sa parenté, mais il existe bien à la base une différence, même si elle reste minime. Au début, faute de recul historique, thrash et speed étaient souvent considérés comme des synonymes<ref name=brief-desc/>. Et d’ailleurs au début des [[années 1980]], le terme speed metal était privilégié d’une façon globale. Ce n’est que dans la seconde moitié des années 1980 que les deux ont commencé à être distingués{{référence nécessaire|date=février 2014}}. Le speed se distingue du fait qu’il préserve les sonorités médiums du [[heavy metal traditionnel]], et n’a pas encore le son lourd du thrash (les fréquences basses ne sont pas encore mises autant en avant)<ref name=christie-143>{{en}} {{ouvrage|auteur=Christe Ian|titre=Sound of the Beast: The Complete Headbanging History of Heavy Metal|année=2004|page=143}}.</ref>. Le speed préserve une partie de la mélodicité du heavy metal traditionnel<ref name=christie-143/>. Par ailleurs, si speed et thrash ont tous les deux recours au jeu de batterie à des rythmes en [[heavy metal#Batterie|double pédale de grosse caisse]] et les [[heavy metal#Batterie|skanks beats]], le speed privilégie plus généralement les rythmes en double pédale de grosse caisse tandis que le thrash privilégie plus volontiers les skank beats. |
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=== Différence avec le power metal === |
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Depuis cette vitesse a été dépassée. D’autres ont groupes poussé encore plus loin l'utilisation de tempos rapides, VanValkenburg cite notamment les titres « Raining Blood » de [[Slayer]] et « Pleasure to Kill» de [[Kreator]] qui utilisent aussi une rythmique en "double-time" mais en poussant la vitesse jusqu'à des tempi de 250 bpm<ref name="VanValkenburg"/>. |
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Les désignations du terme {{citation|[[power metal]]}} ont souvent varié au cours de l'histoire du metal<ref name="Allmusicpower">[http://www.allmusic.com/cg/amg.dll?p=amg&sql=77:11959 Page Allmusic consacrée au power metal]</ref>. Mais le sens du terme s'est cristallisé à la fin des [[années 1990]]<ref name="Allmusicpower"/> pour désigner principalement une forme de metal combinant le speed metal et la mélodicité du [[heavy metal traditionnel]], développé par des groupes comme [[Helloween]], [[Gamma Ray]] et [[Blind Guardian]]<ref name="Hein Fabien">{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Fabien Hein|titre=Hard rock, heavy metal, metal|éditeur=Editions Setlun|année=2007|passage=75|isbn=|consulté le=5 février 2014}}.</ref>. C'est avec ce dernier qu'il y a parfois confusion par rapport au speed metal originel. On{{qui}} tend en effet à confondre speed metal et power metal (heavy-speed mélodique). Mais il y a pourtant une différence notable entre les deux. Dans les [[années 1980]], le terme power metal ne désignait pas encore les groupes de speed metal mélodique. |
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[[Helloween]], à l’origine avec son premier EP et son album ''{{lang|en|Walls of Jericho}}'' jouait du pur speed metal, par la suite avec les albums ''{{lang|en|Keeper of Seven Keys I et II}}'', ils se sont un peu plus adouci et ont donné naissance à une forme plus mélodique du speed qui allait être plus tard désigné sous le terme de Power metal. À l’époque on les appelait indifféremment du speed metal, voire simplement du [[heavy metal traditionnel|heavy metal]]. Ce n’est qu’à la fin des années 1990, avec l’arrivée d’une nouvelle vague de groupes de speed mélodique inspirés par Helloween, que le terme power metal a été employé pour désigner cette forme de speed. Le speed metal se distingue du power metal du fait d’une texture plus âpre et plus agressive, et n’a pas toute la mélodicité qui caractérise le power metal. Par la suite le power metal a engendré d’autres sous genres tel le power metal symphonique qui à cet égard peut être vu aussi par extension comme un sous genre du speed. |
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== Définitions et problèmes terminologiques == |
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Le terme speed metal est parfois sujet à ambiguïté. À l'origine, le terme est censé désigner une forme de metal extrême préliminaire ayant précédé puis évolué vers le [[thrash]]<ref name="AMGspeed"/> et le [[power metal]]. Mais comme l'oberservaient certains auteurs comme le musicologue Dr Robert Walser, le speed est parfois vu comme un synonyme du [[thrash metal]]<ref>Robert Walser, ''Running with the Devil'', 1993, p.14</ref>. Si ces sous-genres sont parfois vus comme équivalents, de par leur filiation, certains auteurs comme Ian Christe insistent sur les différences <ref>Christe Ian, ''Sound of the Beast: The Complete Headbanging History of Heavy Metal'', 2004, p.143</ref>. Pour ajouter à l'imbroglio, un nouvel emploi encore différent du terme "speed metal" semble avoir émergé dernièrement dans le milieu du power metal (européen). Le site Metal Crypt.com note, en effet, que le terme speed metal a été parfois repris ces derniers temps dans un sens différent de son usage originel pour désigner exclusivement une des tendances du power metal qui privilégie une vitesse extrême ([[Dragonforce]], [[Wizard (groupe)|Wizard]], Cryonic Temple)<ref>''"As a further note, Power Metal bands that play extremely fast (DragonForce, Wizard, Cryonic Temple) are sometimes referred to as "Speed Metal", though the term had a much different meaning 15 to 20 years ago"''. [http://www.metalcrypt.com/genres.php "Brief Description of Metal Genres, as they are used as a reviewing and classification tool".] </ref>. Mais pour le site, cet emploi n'a rien à voir avec l'usage originel du terme<ref>[http://www.metalcrypt.com/genres.php "Brief Description of Metal Genres, as they are used as a reviewing and classification tool".] </ref>. Par ailleurs les groupes comme Dragonforce préfèrent décrire leur style comme étant de l'"extreme power metal"<ref>[http://www.thequietus.com/articles/00388-dragonforce The Quietus]</ref>. |
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== Différence avec le thrash == |
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Le speed metal est souvent assimilé indifféremment au thrash du fait de sa parenté, mais il y a bien à la base une différence, même si elle reste minime. Au début faute de recul historique, thrash et speed étaient souvent considérés comme des synonymes<ref>[http://www.metalcrypt.com/genres.php "Brief Description of Metal Genres]</ref>. Et d’ailleurs au début des années 80 on privilégiait le terme speed metal d’une façon globale. Ce n’est que dans la seconde moitié des années 80 qu’on a commencé à distinguer les deux. |
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Le speed se distingue du fait qu’il préserve les sonorités médiums du [[heavy metal traditionnel]], et n’a pas encore le son lourd du thrash (les fréquences basses ne sont pas encore mises autant en avant). Le speed préserve une partie de la mélodicité du heavy metal traditionnel. Par ailleurs si speed et thrash ont tous les deux recours au jeu de batterie à des rythmes en [[Heavy metal (musique)#Batterie|double pédale de grosse caisse]] et les [[Heavy metal (musique)#Batterie|skanks beats]], le speed privilégie plus généralement les rythmes en double pédale de grosse caisse tandis que le thrash privilégie plus volontiers les skank beats. |
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Pour plus de détails concernant ce genre voir: {{Article détaillé|thrash metal}} |
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== Différence avec le power metal == |
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{{Article détaillé|Power metal}} |
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Les désignations du terme "power metal" ont souvent varié au cours de l'histoire du metal<ref name="Allmusicpower">[http://www.allmusic.com/cg/amg.dll?p=amg&sql=77:11959 Page Allmusic consacrée au power metal]</ref>. Mais le sens du terme s'est cristallisé à la fin des années 90<ref name="Allmusicpower"/> pour désigner principalement une forme de metal combinant le speed metal et la mélodicité du [[heavy metal traditionnel]], developpé par des groupes comme [[Helloween]], [[Gamma Ray]] et [[Blind Guardian]]<ref name="Hein Fabien">Fabien Hein, Hard rock, heavy metal, metal, Editions Setlun, 2007, p.75</ref>. |
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C'est avec ce dernier qu'il y a parfois confusion par rapport au speed metal originel. On tend en effet à confondre speed metal et power metal (Heavy-speed mélodique). Mais il y a pourtant une différence notable entre les deux. Dans les années 80 le terme power metal ne désignait pas encore les groupes de speed metal mélodique. [[Helloween]], à l’origine avec son premier Ep et son album ''Walls of Jericho'' jouait du pur speed metal, par la suite avec les albums ''Keeper of Seven Keys I et II'', ils se sont un peu plus adouci et ont donné naissance à une forme plus mélodique du speed qui allait être plus tard désigné sous le terme de Power metal. À l’époque on les appelait indifféremment du speed metal, voire simplement du [[heavy metal traditionnel|heavy metal]]. Ce n’est qu’à la fin des années 90, avec l’arrivée d’une nouvelle vague de groupes de speed mélodique inspirés par Helloween, que le terme power metal a été employé pour désigner cette forme de speed. |
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Le speed metal se distingue du power metal du fait d’une texture plus âpre et plus agressive, et n’a pas toute la mélodicité qui caractérise le power metal. Par la suite le power metal a engendré d’autres sous genres tel le power metal symphonique qui à cet égard peut être vu aussi par extension comme un sous genre du speed. |
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== Groupes importants dans l'histoire du speed metal == |
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Ci-dessous une liste de quelques groupes qui ont joué rôle important dans l'essor du genre. Il faut rappeler que le speed n'a souvent été qu'un style préliminaire pour de nombreux groupes. Hormis quelques exceptions notables comme Exciter, peu de groupes sont restés entièrement dans ce genre. La plupart des groupes originellement speed ont très vite évolué vers le thrash (Metallica, Megadeth, Anthrax, Overkill), là où d'autres se sont acheminés vers le power metal (Helloween, Gamma Ray, Blind Guardian). Il faut également préciser que certains groupes de heavy metal traditionnel comme Judas Priest, Accept, U.D.O ou Anvil ont abordé fréquemment le style du speed, même s'ils sont restés principalement fidèles à leur style d'origine. Cette liste ne comprend donc que des groupes ayant abordé(même occasionnellement) ou joué un rôle dans l'essor du speed. Ne sont donc pas compris les groupes de pur thrash comme Kreator ou les groupes de powermetal comme Dragonforce. |
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== Groupes notables == |
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[[Fichier:Motorhead-03.jpg|vignette|droite|[[Motörhead]], sur scène en 2005.]] |
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Avant d'éditer cette liste merci de: |
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1. vous assurer que vous ne confondez pas les groupes de speed metal avec le thrash metal ou le power metal. Exemple DRAGONFORCE, ce n'est pas du speed au sens strict, c'est du power metal. |
1. vous assurer que vous ne confondez pas les groupes de speed metal avec le thrash metal ou le power metal. Exemple DRAGONFORCE, ce n'est pas du speed au sens strict, c'est du power metal. |
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2. vous souvenir que cette liste ne vise pas à être exhaustive: |
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Essayez simplement d'être objectif et de ne mentionner que les groupes vraiment notables. |
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Rappel : Pas de DRAGONFORCE ici. C'est un groupe de power metal. Voir discussion dans la page de discussion |
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* [[Anvil]]<ref>[http://www.allmusic.com/cg/amg.dll?p=amg&sql=11:gifyxqw5ldae allmusic.com]</ref> (dans certains albums ou certaines chansons seulement) |
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* Agent Steel |
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* [[Accept]] (dans certains albums ou certaines chansons seulement) |
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* [[Motörhead]] <ref>[http://allmusic.com/cg/amg.dll?p=amg&sql=11:jifyxqe5ldte Motörhead | AllMusic]</ref> |
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* [[Metallica]] (en tout début de carrière avant d'évoluer vers le thrash et d'autres styles)<ref>http://allmusic.com/cg/amg.dll?p=amg&sql=11:kifpxqe5ldte</ref> |
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* [[Helloween]] (en tout début de carrière, avant d'évoluer vers le power metal)<ref>http://allmusic.com/cg/amg.dll?p=amg&sql=11:difuxqe5ld0e</ref> |
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* [[Megadeth]] (en tout début de carrière avant d'évoluer vers le thrash, puis le heavy) <ref>http://allmusic.com/cg/amg.dll?p=amg&sql=1:MEGADETH</ref> |
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* [[Judas Priest]] (dans certains albums ou certaines chansons seulement) |
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* [[Exciter (groupe de metal)|Exciter]] |
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* [[Anthrax (groupe)|Anthrax]] (en tout début de carrière avant d'évoluer vers le thrash, puis le groove metal) <ref>[http://allmusic.com/cg/amg.dll?p=amg&sql=11:difyxqw5ldae Anthrax | AllMusic]</ref>{{,}}<ref>[hhttp://www.metal-archives.com/band.php?id=169 Anthrax sur Metal Archives]</ref> |
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* [[Overkill]] (En début de carrière avant d'évoluer vers le thrash)<ref>[http://allmusic.com/cg/amg.dll?p=amg&sql=11:kifixqr5ld6e Overkill | AllMusic]</ref> |
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Les groupes de speed metal incluent : [[Accept (groupe)|Accept]] (dans certains albums ou certaines chansons seulement), Acid, [[ADX (groupe)|ADX]], [[Annihilator]], [[Anthrax (groupe)|Anthrax]] (en tout début de carrière avant d'évoluer vers le thrash, puis le groove metal)<ref>{{en}} {{lien web|site=[[AllMusic]]|url=http://www.allmusic.com/artist/anthrax-mn0000490952/biography|titre=Anthrax|auteur=Eduardo Rivadavia|consulté le=5 février 2014}}.</ref>{{,}}<ref>[http://www.metal-archives.com/band.php?id=169 Anthrax sur Metal Archives]</ref>, [[Anvil]]<ref>{{en}} {{lien web|site=[[AllMusic]]|url=http://www.allmusic.com/artist/anvil-mn0000925852/biography|titre=Anvil|auteur=Steve Huey|consulté le=5 février 2014}}.</ref> (dans certains albums ou certaines chansons seulement), Agent Steel, [[Blind Guardian]] (en début de carrière avant d'évoluer vers le power metal), [[Cacophony]], [[Exciter (groupe)|Exciter]], [[Flotsam and Jetsam]] (en début de carrière avant d'évoluer vers le thrash), [[Gamma Ray]] (en tout début de carrière, avant d'évoluer vers le power metal), [[Grave Digger]], [[Helloween]] (en tout début de carrière, avant d'évoluer vers le power metal)<ref>{{en}} {{lien web|site=[[AllMusic]]|url=http://www.allmusic.com/artist/helloween-mn0000957340/biography|titre=Helloween|auteur=Eduardo Rivadavia|consulté le=5 février 2014}}.</ref>, [[Judas Priest]] (dans certains albums ou certaines chansons seulement), [[Lonewolf]], [[Metallica]] (en tout début de carrière avant d'évoluer vers le thrash et d'autres styles)<ref>{{en}} {{lien web|site=[[AllMusic]]|url=http://www.allmusic.com/artist/metallica-mn0000446509/biography|titre=Metallica|auteur=Stephen Thomas Erlewine|consulté le=5 février 2014}}.</ref>, [[Motörhead]]<ref>{{en}} {{lien web|site=[[AllMusic]]|url=http://www.allmusic.com/artist/mot%C3%B6rhead-mn0000501407/biography|titre=Motörhead|auteur=Stephen Thomas Erlewine|consulté le=5 février 2014}}.</ref>, [[Megadeth]] (en tout début de carrière avant d'évoluer vers le thrash, puis le heavy)<ref>{{en}} {{lien web|site=[[AllMusic]]|url=http://www.allmusic.com/artist/megadeth-mn0000406294/biography|titre=Megadeth|auteur=Stephen Thomas Erlewine|consulté le=5 février 2014}}.</ref>, [[Rage (groupe)|Rage]], [[Overkill (groupe)|Overkill]] (en début de carrière avant d'évoluer vers le thrash)<ref>{{en}} {{lien web|site=[[AllMusic]]|url=http://www.allmusic.com/artist/overkill-mn0000420504/biography|titre=Overkill|auteur=Steve Huey|consulté le=5 février 2014}}.</ref>, [[Racer X]], [[Razor (groupe)|Razor]], [[Running Wild (groupe)|Running Wild]], [[Venom (musique)|Venom]] et [[Whiplash (groupe)|Whiplash]]. |
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== Notes et références == |
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* [[Metallica]] ''[[Kill 'Em All]]'' |
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* [[Helloween]] ''[[Walls of Jericho (album)|Walls Of Jericho]]'' |
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* [[Megadeth]] ''[[Rust in Peace]]'' |
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* [[Judas Priest]] ''Painkiller'' |
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* [[U.D.O.]] ''TimeBomb'' |
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* [[Raven (groupe)|Raven ]]''Wiped Out'' |
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* [[Exciter (groupe de metal)|Exciter]] ''Heavy Metal Maniac'' |
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* [[Rage (groupe)|Rage]] ''Perfect Man'' |
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* [[Anthrax (groupe)|Anthrax]] ''[[Fistful of Metal]]'' |
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* [[Annihilator]] ''[[Alice in Hell]]'' |
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== Bibliographie == |
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* [[Running Wild (groupe)|Running Wild]] ''[[Gates To Purgatory]]'' |
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* {{Ouvrage|langue=en|langue originale=en|titre chapitre=Thrash metal et speed metal|lieu=Paris|éditeur=[[Hachette Livre|Hachette]]|année=2004|numéro d'édition=Paul du Noyer|pages totales=448|passage=97|isbn=2-01-236960-X|titre=Encyclopédie illustrée de toutes les musiques}} |
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* [[Flotsam and Jetsam]] ''[[Doomsday for the Deceiver]]'' |
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* [[Grave Digger]] ''[[Heavy Metal Breakdown]]'' & ''[[The Reaper]]'' |
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* [[Blind Guardian]] ''[[Battalions of Fear]]'' |
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* [[Cacophony]] ''[[Speed Metal Symphony]]'' |
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* [[Exodus (groupe)|Exodus]] '' [[Bonded by Blood]]'' |
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== Références == |
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* « Thrash metal et speed metal » in Paul du Noyer(éd)l' ''Encyclopédie illustrée de toutes les musiques'', Hachette, 2004, p. 97. ISBN 2-01-236960-X |
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* [http://www.silver-dragon-records.com/speed_metal.htm Speed metal rock history] |
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* {{en}} {{lien brisé|url=http://www.silver-dragon-records.com/speed_metal.htm |titre=Speed metal rock History }} sur silver-dragon-records.com |
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Dernière version du 11 décembre 2023 à 04:15
| Origines stylistiques | NWOBHM, heavy metal traditionnel |
|---|---|
| Origines culturelles | Fin des années 1970, début des années 1980 ; Europe et États-Unis |
| Instruments typiques | Basse, batterie, chant, clavier, guitare |
| Scènes régionales | Amérique du Nord, Royaume-Uni, Allemagne |
| Voir aussi | Sous-genres du heavy metal |
Genres dérivés
Le speed metal est un sous-genre du heavy metal, ayant émergé au début des années 1980. Le terme est initialement utilisé par les journalistes pour désigner les groupes de heavy metal traditionnel qui accéléraient le tempo de certaines de leurs chansons parfois sous l'influence du hardcore[1]. Il s'agit donc d'une forme stylistique à part entière souvent considérée comme préliminaire au thrash metal dans l'évolution du heavy metal dans les années 1980[1]. Cependant, l'emploi du terme est sujet à confusion, car il est aussi parfois entendu comme un synonyme des genres dérivées de celui-ci : le thrash metal et le power metal.
Caractéristiques[modifier | modifier le code]
Le speed metal est une forme de heavy metal ayant émergé au début des années 1980 et qui met tout particulièrement l'accent sur la vitesse d'exécution en tant que paramètre fondamental dans la construction des chansons. Au cours des années 1970, de nombreuses chansons avaient posé les prémices de ce genre en explorant la vitesse en tant que paramètre fondamental de toute une chanson[2] notamment Highway Star et Fireball de Deep Purple[3], Stone Cold Crazy de Queen, Ace of Spades de Motörhead[2] ou encore Exciter de Judas Priest. Ces deux dernières furent parmi les premières chansons de metal à avoir recours à l'usage de la double grosse caisse. Mais avant cela, Fireball de Deep Purple (1971) avait déjà recours au jeu de double-pédales en double-croches sur une seule grosse caisse[3]. Exciter de Judas Priest poussa la technique à un nouveau degré de vitesse[3]. Le morceau Fast as a Shark du groupe Accept (1982) représente un tournant dans l’essor du genre, en ce qu’il entérine tous les acquis de ses prédécesseurs et finit de poser les codes qui seront employés par la suite dans le genre et ses dérivés. En cela elle constitue l'une des toutes premières chansons caractéristique du speed metal[4],[5],[6]. Les canadiens Exciter[7],[8] et Anvil[9] jouèrent également un rôle crucial dans l'essor du genre. À ce titre, l'album Metal on Metal (1982) d'Anvil est parfois considéré comme le chaînon manquant entre la NWOBHM et le thrash metal américain qui se développera par la suite[10]. L'album Heavy Metal Maniacs (1983) de Exciter est généralement considéré comme l'un des tout premiers albums de speed metal à part entière de l'histoire[9], aux côtés de Kill 'Em All (1983) des américains Metallica, premier album de speed metal ayant connu la consécration.
Les chansons de speed metal ont recours à des rythmiques en « double-time feel[2] » ; il s'agit d'un terme provenant du jazz et désignant le procédé qui consiste à multiplier les valeurs d'une partie rythmique par deux, au regard du tempo indiqué, tout en gardant une progression harmonique standard en rapport avec le tempo (une progression deux fois plus lente que la dynamique rythmique induite)[11]. Cela donne l’impression que la chanson va deux fois plus vite que son tempo. Dans une mesure en 4/4, cet effet rythmique est obtenu à la batterie par la réduction rythmique sur deux temps d’une phrase rythmique de rock classique de quatre temps, ce qui donne une illusion d'accélération de la musique par deux par rapport au tempo donné. La caisse claire ne marque plus les second et quatrième temps, mais les levées intermédiaires entre chaque temps, donnant ainsi l’impression que la métrique a été multiplié par deux[12]. Il s'agit d'un procédé qui devient un élément fondamental du genre.
L'introduction de la technique de la double grosse caisse, employé sur Exciter, puis sur Fast as a Shark, accentuant encore plus le sentiment de vitesse, deviendra une des caractéristiques marquantes du genre. Fast as a Shark est ainsi construite sur une rythmique fulgurante en « double-time feel » sur un tempo de 140 BPM[2]. Mike Portnoy, batteur du groupe de metal progressif Dream Theater, se rappelle qu'à l'époque, cette partie de batterie était certainement l'une des choses les plus rapides qu'on pouvait trouver[13]. Depuis, cette vitesse a été dépassée. D’autres groupes ont poussé encore plus loin l'utilisation de tempos rapides, VanValkenburg cite notamment les titres Raining Blood de Slayer et Pleasure to Kill de Kreator qui utilisent aussi une rythmique en « double-time » mais en poussant la vitesse jusqu'à des tempi de 250 BPM[2].
Terminologie[modifier | modifier le code]
Le terme speed metal est parfois sujet à ambiguïté. Si l'on l'envisage dans son contexte originel, le terme est censé désigner une forme de metal extrême préliminaire ayant précédé puis évolué vers le thrash metal[1] et le power metal. Mais comme l'observaient certains auteurs comme le musicologue Dr Robert Walser, le speed est parfois vu[Par qui ?] comme un synonyme du thrash metal[14]. Si ces sous-genres sont parfois vus comme équivalents, de par leur filiation, certains auteurs comme Ian Christe insistent sur les différences[15]. Pour ajouter à l'imbroglio, un nouvel emploi encore différent du terme « speed metal » semble avoir émergé dernièrement dans le milieu du power metal (européen). Le site MetalCrypt.com note que le terme speed metal a été parfois repris ces derniers temps dans un sens différent de son usage originel pour désigner exclusivement une des tendances du power metal qui privilégie une vitesse extrême (Dragonforce, Wizard, Cryonic Temple)[16]. Mais d'après le site, cet emploi n'a rien à voir avec l'usage originel du terme[16]. Par ailleurs les groupes comme Dragonforce préfèrent décrire leur style comme étant de l'extreme power metal[17].
Différence avec le thrash[modifier | modifier le code]
Le speed metal est souvent assimilé indifféremment au thrash du fait de sa parenté, mais il existe bien à la base une différence, même si elle reste minime. Au début, faute de recul historique, thrash et speed étaient souvent considérés comme des synonymes[16]. Et d’ailleurs au début des années 1980, le terme speed metal était privilégié d’une façon globale. Ce n’est que dans la seconde moitié des années 1980 que les deux ont commencé à être distingués[réf. nécessaire]. Le speed se distingue du fait qu’il préserve les sonorités médiums du heavy metal traditionnel, et n’a pas encore le son lourd du thrash (les fréquences basses ne sont pas encore mises autant en avant)[15]. Le speed préserve une partie de la mélodicité du heavy metal traditionnel[15]. Par ailleurs, si speed et thrash ont tous les deux recours au jeu de batterie à des rythmes en double pédale de grosse caisse et les skanks beats, le speed privilégie plus généralement les rythmes en double pédale de grosse caisse tandis que le thrash privilégie plus volontiers les skank beats.
Différence avec le power metal[modifier | modifier le code]
Les désignations du terme « power metal » ont souvent varié au cours de l'histoire du metal[18]. Mais le sens du terme s'est cristallisé à la fin des années 1990[18] pour désigner principalement une forme de metal combinant le speed metal et la mélodicité du heavy metal traditionnel, développé par des groupes comme Helloween, Gamma Ray et Blind Guardian[19]. C'est avec ce dernier qu'il y a parfois confusion par rapport au speed metal originel. On[Qui ?] tend en effet à confondre speed metal et power metal (heavy-speed mélodique). Mais il y a pourtant une différence notable entre les deux. Dans les années 1980, le terme power metal ne désignait pas encore les groupes de speed metal mélodique.
Helloween, à l’origine avec son premier EP et son album Walls of Jericho jouait du pur speed metal, par la suite avec les albums Keeper of Seven Keys I et II, ils se sont un peu plus adouci et ont donné naissance à une forme plus mélodique du speed qui allait être plus tard désigné sous le terme de Power metal. À l’époque on les appelait indifféremment du speed metal, voire simplement du heavy metal. Ce n’est qu’à la fin des années 1990, avec l’arrivée d’une nouvelle vague de groupes de speed mélodique inspirés par Helloween, que le terme power metal a été employé pour désigner cette forme de speed. Le speed metal se distingue du power metal du fait d’une texture plus âpre et plus agressive, et n’a pas toute la mélodicité qui caractérise le power metal. Par la suite le power metal a engendré d’autres sous genres tel le power metal symphonique qui à cet égard peut être vu aussi par extension comme un sous genre du speed.
Groupes notables[modifier | modifier le code]
Ci-dessous une liste de quelques groupes qui ont joué rôle important dans l'essor du genre. Il faut rappeler que le speed n'a souvent été qu'un style préliminaire pour de nombreux groupes. Hormis quelques exceptions notables comme Exciter, peu de groupes sont restés entièrement dans ce genre. La plupart des groupes originellement speed ont très vite évolué vers le thrash (Metallica, Megadeth, Anthrax, Overkill), là où d'autres se sont acheminés vers le power metal (Helloween, Gamma Ray, Blind Guardian). Il faut également préciser que certains groupes de heavy metal traditionnel comme Judas Priest, Accept, U.D.O ou Anvil ont abordé fréquemment le style du speed, même s'ils sont restés principalement fidèles à leur style d'origine. Cette liste ne comprend donc que des groupes ayant abordé (même occasionnellement) ou joué un rôle dans l'essor du speed. Ne sont donc pas compris les groupes de pur thrash comme Kreator ou les groupes de power metal comme Dragonforce.
Les groupes de speed metal incluent : Accept (dans certains albums ou certaines chansons seulement), Acid, ADX, Annihilator, Anthrax (en tout début de carrière avant d'évoluer vers le thrash, puis le groove metal)[20],[21], Anvil[22] (dans certains albums ou certaines chansons seulement), Agent Steel, Blind Guardian (en début de carrière avant d'évoluer vers le power metal), Cacophony, Exciter, Flotsam and Jetsam (en début de carrière avant d'évoluer vers le thrash), Gamma Ray (en tout début de carrière, avant d'évoluer vers le power metal), Grave Digger, Helloween (en tout début de carrière, avant d'évoluer vers le power metal)[23], Judas Priest (dans certains albums ou certaines chansons seulement), Lonewolf, Metallica (en tout début de carrière avant d'évoluer vers le thrash et d'autres styles)[24], Motörhead[25], Megadeth (en tout début de carrière avant d'évoluer vers le thrash, puis le heavy)[26], Rage, Overkill (en début de carrière avant d'évoluer vers le thrash)[27], Racer X, Razor, Running Wild, Venom et Whiplash.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) « Speed/Thrash Metal », sur AllMusic (consulté le ).
- (en) VanValkenburg Aaron, Musical Process and the Structuring of Riffs in Metallica, Mémoire de Master, soutenance sous la présidence de Timothy R. McKinney, Baylor University, Waco, Texas, 2010, pp.14-22.
- (en) Andrew L.Cope, Black Sabbath and the Rise of Heavy Metal, Ashgate, , p. 101-103.
- (en) Sharpe Young Gary, Metal : The Definitive Guide, p. 333-334.
- (en) « Heavy Metal and Hard Rock News 2005 » (consulté le ).
- (en) « Accept Remembered in Wolfhoffmann.com », sur Archives de Wolfhoffmann.com (consulté le ).
- (en) Daniel Buhszpan, « Exciter », The Encyclopedia of Heavy Metal, , p. 67.
- (en) Eduardo Rivadavia, « Artist Biography », sur AllMusic (consulté le ).
- (en) Daniel Buhszpan, « Anvil », The Encyclopedia of Heavy Metal, , p. 25.
- (en) Steve Huey, « Metal on Metal », sur AllMusic (consulté le ).
- (en) Don Michael Randel, The Harvard Dictionary of Music, Harvard University Press, , p. 253.
- (en) Regular drum patterns in a 4/4 meter place the snare on beats two and four. Double-time drum patterns place the snare on the “and” of each beat—that is, halfway between each beat—thus creating a sense that the meter has doubled. - VanValkenburg Aaron, Musical Process and the Structuring of Riffs in Metallica, Mémoire de Master, soutenance sous la présidence de Timothy R. McKinney, Baylor University, Waco, Texas, 2010, p.22.
- (en) Bosso Joe, « Interview avec Mike Portnoy », sur musicradar.com.
- (en) Robert Walser, Running with the Devil, , p. 14.
- (en) Christe Ian, Sound of the Beast: The Complete Headbanging History of Heavy Metal, , p. 143.
- (en) « Brief Description of Metal Genres, as they are used as a reviewing and classification tool » (consulté le ) : « As a further note, Power Metal bands that play extremely fast (DragonForce, Wizard, Cryonic Temple) are sometimes referred to as "Speed Metal", though the term had a much different meaning 15 to 20 years ago ».
- (en) « Dragonforce », sur The Quietus (consulté le ).
- Page Allmusic consacrée au power metal
- (en) Fabien Hein, Hard rock, heavy metal, metal, Editions Setlun, , p. 75.
- (en) Eduardo Rivadavia, « Anthrax », sur AllMusic (consulté le ).
- Anthrax sur Metal Archives
- (en) Steve Huey, « Anvil », sur AllMusic (consulté le ).
- (en) Eduardo Rivadavia, « Helloween », sur AllMusic (consulté le ).
- (en) Stephen Thomas Erlewine, « Metallica », sur AllMusic (consulté le ).
- (en) Stephen Thomas Erlewine, « Motörhead », sur AllMusic (consulté le ).
- (en) Stephen Thomas Erlewine, « Megadeth », sur AllMusic (consulté le ).
- (en) Steve Huey, « Overkill », sur AllMusic (consulté le ).
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- (en) Encyclopédie illustrée de toutes les musiques (trad. de l'anglais), Paris, Hachette, , Paul du Noyer éd., 448 p. (ISBN 2-01-236960-X), « Thrash metal et speed metal », p. 97
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (en) « Speed metal rock History »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) sur silver-dragon-records.com
