« Agression sexuelle » : différence entre les versions

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{{Infobox Maladie
{{Infobox Maladie
| Nom = Agression sexuelle
| Nom = Agression sexuelle
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Une '''agression sexuelle''' (ou '''violence sexuelle''') désigne tout acte de nature sexuelle, non [[Consentement sexuel|consenti]]. Ou une attaque non provoquée, injustifiée et brutale contre quelqu'un. Verbale ou physique.
Une '''agression sexuelle''' désigne tout acte de nature [[sexuelle]] non [[Consentement sexuel|consenti]], qui implique de toucher les parties intimes du corps humain sans l'acquiescement explicite de la victime.


== Présentation ==
Dans la plupart des pays la législation indique que l'agression doit être imposée par une contrainte physique ou psychologique pour être considérée comme un [[crime]], ce qui n'est pas le cas notamment au [[Canada]], où la contrainte n'est pas un critère pour caractériser l'acte d'agression sexuelle<ref name=":INSPQ">INSPQ Code criminel Canadien [https://www.inspq.qc.ca/agression-sexuelle/loi/cadre-legal#tab1-1 En ligne]</ref>.
Dans certains pays, la législation indique que l'agression doit être imposée par une contrainte physique ou psychologique pour être considérée comme un [[crime]]{{refnec}}. Cependant, il reste difficile de s'en protéger et défendre, surtout quand l'agresseur use d'emprise et [[Pouvoir (sociologie)|pouvoir]].{{refnec}}

Certaines juridictions traitent de façon distincte l'agression impliquant une [[Rapport sexuel#Coït vaginal|pénétration]], spécifiquement désignée comme un [[viol]] et constituant un crime sexuel.

À noter qu'une victime n'a pas toujours le pouvoir ou la force de s'opposer à de tels crimes. Et qu'il y a bien atteinte à la pudeur si un être se sent heurté.

Il arrive que la victime préfère oublier plutôt que d'affronter un agresseur. Pour aussi oublier l'agression qui peut rester ancrée à vie. C'est aussi le travail de la victime, de pouvoir cicatriser le mal commis.

À ne pas oublier !


L'agression sexuelle par contrainte est légiférée dans la plupart des pays et généralement considérée comme un crime. Cela n'est pas le cas notamment au [[Canada]] où la contrainte n'est pas un critère pour caractériser l'acte d'agression sexuelle<ref name=":INSPQ">INSPQ Code criminel Canadien [https://www.inspq.qc.ca/agression-sexuelle/loi/cadre-legal#tab1-1 En ligne]</ref>.


Certaines [[Juridiction|juridictions]] traitent de façon distincte l'agression impliquant une [[Rapport sexuel#Coït vaginal|pénétration]], spécifiquement désignée comme un [[viol]] et constituant un [[crime sexuel]].


== Méthodes utilisées ==
== Méthodes utilisées ==
=== Manipulation mentale ===
=== Manipulation mentale ===
Certaines victimes peuvent avoir subi une [[manipulation mentale]] qui les ont soumises à une agression sexuelle. Ces méthodes présentent l'avantage pour les agresseurs de réduire le risque de plainte judiciaire des victimes. Ces manipulations provoquent et laissent un sentiment de [[Culpabilité (émotion)|culpabilité]] chez certaines victimes, bien qu'elles n'aient rien à se reprocher.
Certaines victimes peuvent avoir subi une [[manipulation mentale]] qui les a soumises à une agression sexuelle. Ces méthodes présentent l'avantage pour les agresseurs de réduire le risque de [[plainte]] judiciaire des victimes. Ces manipulations provoquent et laissent un sentiment de [[Culpabilité (émotion)|culpabilité]] chez certaines victimes, bien qu'elles n'aient rien à se reprocher.


Certaines agressions sexuelles peuvent être commises sous couvert de médecine, par exemple en réalisant des examens génitaux ou mammaires sans le consentement du patient, par abus d'autorité, abus de confiance, abus de faiblesse ou par surprise, ou encore lorsque l'examen médical librement consenti est détourné par son auteur de son objectif médical dans un but sexuel. La [[Loi relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé|loi du {{date-|4 mars 2002}}]] précise qu'« aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le [[consentement éclairé|consentement libre et éclairé]] de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment ». {{Passage évasif|Des lois antérieures à celle du {{date-|4 mars 2002}} devaient elles aussi probablement donner des droits similaires}}.
Certaines agressions sexuelles peuvent être commises sous couvert de médecine, par exemple en réalisant des examens génitaux ou mammaires sans le [[Consentement sexuel|consentement]] du patient, par [[abus d'autorité]], [[abus de confiance]], [[abus de faiblesse]] ou par surprise, ou encore lorsque l'[[examen médical]] librement consenti est détourné par son auteur de son objectif médical dans un but sexuel. En France, la [[Loi relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé|loi du {{date-|4 mars 2002}}]] précise qu'« aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le [[consentement éclairé|consentement libre et éclairé]] de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment ». {{Passage évasif|Des lois antérieures à celle du {{date-|4 mars 2002}} devaient elles aussi probablement donner des droits similaires}}.


=== Violences sexuelles et drogues ===
=== Violences sexuelles et drogues ===
Certaines drogues et médicaments, appelés « [[drogue du viol]] », sont parfois utilisés pour commettre des agressions sexuelles, par exemple pour endormir la victime, provoquer une [[amnésie]] ou supprimer la volonté. Ces drogues et médicaments incluent notamment le [[GHB]], le [[Gamma-butyrolactone|GBL]] (se transformant en GHB une fois dans l'organisme), le [[Flunitrazépam|rohypnol]] et différents [[somnifères]].
Certaines drogues et médicaments, appelés « [[Soumission chimique|drogue du viol]] », sont parfois utilisés pour commettre des agressions sexuelles, par exemple pour endormir la victime, provoquer une [[amnésie]] ou supprimer la [[Volonté (psychologie)|volonté]]. Ces drogues et médicaments incluent notamment le [[GHB]], le [[Gamma-butyrolactone|GBL]] (se transformant en GHB une fois dans l'organisme), le [[Flunitrazépam|Rohypnol]] et différents [[Hypnotique|somnifères]].


Ces drogues sont généralement diluées dans de l'alcool ou des boissons sucrées. Le mélange avec l'alcool peut empêcher la victime d'avoir des soupçons après son réveil, car un sommeil ou une amnésie peuvent passer pour un effet de l'alcool.
Ces drogues sont généralement diluées dans de l'alcool ou des boissons sucrées. Le mélange avec l'alcool peut empêcher la victime d'avoir des soupçons après son réveil, car un [[sommeil]] ou une [[amnésie]] peuvent passer pour un effet de l'alcool.


L'[[éthanol|alcool]] est en outre un désinhibiteur qui peut d'une part faciliter le passage à l'acte chez l'agresseur et d'autre part diminuer les moyens de défense chez l'agressé<ref>{{Article|langue=en|auteur1=Antonia Abbey|auteur2=Tina Zawacki|auteur3=Philip O. Buck|auteur4=A. Monique Clinton|auteur5=Pam McAuslan|titre=Alcohol and sexual assault|périodique=Alcohol Research & Health|date=2001|volume=25|numéro=1|pages=43-51|PMID=11496965}}.</ref>.
L'[[éthanol|alcool]] est en outre un [[Désinhibition|désinhibiteur]] qui peut d'une part faciliter le passage à l'acte chez l'agresseur et d'autre part diminuer les moyens de défense chez l'agressé<ref>{{Article|langue=en|auteur1=Antonia Abbey|auteur2=Tina Zawacki|auteur3=Philip O. Buck|auteur4=A. Monique Clinton|auteur5=Pam McAuslan|titre=Alcohol and sexual assault|périodique=Alcohol Research & Health|date=2001|volume=25|numéro=1|pages=43-51|PMID=11496965}}.</ref>.


== Statistiques ==
== Statistiques ==
=== Au Québec ===
[[Fichier:Campagne d'affichage contre les agressions sexuelles dans le métro parisien.jpg|vignette|Affiche de prévention contre les agressions sexuelles dans le [[Métro de Paris|métro parisien]], novembre 2017.]]
Au [[Québec]], une femme sur trois subirait une agression sexuelle au cours de sa vie. Alors qu’un homme sur 6 subirait une agression sexuelle au cours de la sienne<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=Statistiques|url=https://cpivas.com/statistiques/|site=cpivas.com|date=2020-10-14 |consulté le=2021-11-30}}</ref>. En 2019, le nombre d’agressions sexuelles dénoncé était de 5 722<ref>{{Lien web |auteur=Ministère de la sécurité publique du Québec |titre=Criminalité au Québec: principales tendances 2019 |url=https://www.securitepublique.gouv.qc.ca/fileadmin/Documents/police/statistiques/criminalite/2018-2019/rapport_statistique_criminalite_2019_2.pdf |date=2021 |consulté le=16 novembre 2021}}</ref>. Le sexe de la victime et de l’agresseur n’était pas précisé. 1 518 agressions ont été dénoncées de plus qu’en 2010. Il y a donc une augmentation dans le nombre de victimes d’agressions sexuelles, ou alors, celles-ci osent dénoncer de plus en plus aux autorités policières. Cependant, on estime que moins de 10 % des agressions sexuelles vécues par des adultes sont dénoncées et enregistrées par les services de la sécurité<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Gouvernement du Québec |titre=Statistiques - ampleur adultes |url=https://www.inspq.qc.ca/agression-sexuelle/comprendre/statistiques-ampleur-adultes |site=INSPQ |consulté le=2021-11-30}}</ref>.

Le [[gouvernement du Québec]] a subventionné plusieurs comités d’experts afin qu’ils puissent tirer des pistes de solutions pour encourager les victimes d’agressions sexuelles à dénoncer les [[Injustice|injustices]] à leur égard<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Comité d'experts sur l'accompagnement des personnes victimes d'agressions sexuelles et de violence conjugale |url=https://www.justice.gouv.qc.ca/victimes/consultation/comite/ |site=Ministère de la justice |consulté le=2021-11-30}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Jean-François Néron |titre=Budget Girard: de l'argent contre les abus sexuels |url=https://www.lesoleil.com/2019/03/22/budget-girard-de-largent-contre-les-abus-sexuels-29d1db6ad9fef7c8363ee38f203e07ab |site=Le Soleil |date=2019-03-21 |consulté le=2021-11-30}}</ref>.

En 2020, un rapport, nommé ''Rebâtir la confiance'', enquêtait sur l’accompagnement des victimes d’agressions sexuelles et de la [[violence conjugale]] a été déposé. Celui-ci a été endossé par plusieurs figures de la politique du Québec, dont [[Isabelle Charest]], ministre déléguée à l’Éducation et [[Ministre de la Condition féminine (Canada)|ministre de la Condition féminine]]. Il dresse une liste de 190 recommandations qui seraient utiles aux victimes d’agressions sexuelles et de violences conjugales{{Référence souhaitée|date=27 octobre 2022}}.

Les recommandations couvrent entre autres la facilitation de l’accès au [[Système judiciaire du Québec|système judiciaire]]. Cela peut se faire avec la mise en place de traducteurs disponibles, lorsque la victime ne peut s’exprimer en français. Une autre solution serait de faciliter les liens entre les ressources psychologiques, judiciaires et médicales.

Elles suggèrent d’apporter une humanisation au système judiciaire. Entre autres, en apportant un meilleur soutien à la victime. Celle-ci est fragile émotionnellement, le climat glacial des tribunaux peut être une source de [[stress]] qui n’aiderait pas la victime à bien livrer son témoignage.

Finalement, pour bien répondre à tous les besoins des victimes de violences conjugales et d’agression sexuelle, le rapport offre l’idée de créer un tribunal spécialisé en cette matière. En effet, une spécialisation des employés entourant et supportant la victime serait nettement bénéfique pour elle. Il y aurait moins de préjugés à leur égard et le service offert serait de meilleure qualité.{{Référence souhaitée|date=27 octobre 2022}}


=== En France ===
=== En France ===
En 2016, les premiers résultats de l'enquête Virage montrent que près de {{Unité|580000|femmes}} et {{Unité|197000|hommes}} de 20 à 69 ans sont victimes de violences sexuelles chaque année en France (y compris viols et tentatives de viol, mais hors [[harcèlement sexuel]] et [[exhibitionnisme]]). Une femme sur sept (14,5 %) et un homme sur vingt-cinq (3,9 %) déclarent avoir vécu au moins une forme d’agression sexuelle au cours de leur vie (hors harcèlement et exhibitionnisme). Cette enquête précise le contexte (famille, études, couple, travail, espace public) et l'âge où se produisent les agressions<ref>{{Article|auteur1=Christelle Hamel|auteur2=Alice Debauche|auteur3=Elizabeth Brown|auteur4=Amandine Lebugle|auteur5=Tania Lejbowicz|auteur6=Magali Mazuy|auteur7=Amélie Charruault|auteur8=Sylvie Cromer|auteur9=Justine Dupuis|titre=Viols et agressions sexuelles en France|sous-titre=premiers résultats de l’enquête Virage|périodique=Population et Sociétés|numéro=538|éditeur=[[Institut national d'études démographiques|Ined]]|date=2016-11|présentation en ligne=http://www.ined.fr/fr/publications/population-et-societes/viols-agressions-sexuelles-france/|lire en ligne=http://www.ined.fr/fichier/s_rubrique/25953/538.population.societes.2016.novembre.fr.pdf|format électronique=pdf}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|auteur=Virginie Ballet|titre=Violences sexuelles, les maux durent|périodique=[[Libération (journal)|Libération]]|date=2016-11-24|lire en ligne=https://www.liberation.fr/france/2016/11/24/violences-sexuelles-les-maux-durent_1530752}}.</ref>. La majorité des violences se produisent dans l'enfance ou l'adolescence.
[[Fichier:Campagne d'affichage contre les agressions sexuelles dans le métro parisien.jpg|vignette|Affiche de [[prévention]] contre les agressions sexuelles dans le [[Métro de Paris|métro parisien]], novembre 2017.]]En 2016, les premiers résultats de l'enquête Virage montrent que près de {{Unité|580000|femmes}} et {{Unité|197000|hommes}} de 20 à 69 ans sont victimes de violences sexuelles chaque année en France (y compris viols et tentatives de viol, mais hors [[harcèlement sexuel]] et [[exhibitionnisme]]). Une femme sur sept (14,5 %) et un homme sur vingt-cinq (3,9 %) déclarent avoir vécu au moins une forme d’agression sexuelle au cours de leur vie (hors [[Harcèlement sexuel|harcèlement]] et [[exhibitionnisme]]). Cette enquête précise le contexte (famille, études, couple, travail, espace public) et l'âge où se produisent les agressions<ref>{{Article|auteur1=Christelle Hamel|auteur2=Alice Debauche|auteur3=Elizabeth Brown|auteur4=Amandine Lebugle|auteur5=Tania Lejbowicz|auteur6=Magali Mazuy|auteur7=Amélie Charruault|auteur8=Sylvie Cromer|auteur9=Justine Dupuis|titre=Viols et agressions sexuelles en France|sous-titre=premiers résultats de l’enquête Virage|périodique=Population et Sociétés|numéro=538|éditeur=[[Institut national d'études démographiques|Ined]]|date=2016-11|présentation en ligne=http://www.ined.fr/fr/publications/population-et-societes/viols-agressions-sexuelles-france/|lire en ligne=http://www.ined.fr/fichier/s_rubrique/25953/538.population.societes.2016.novembre.fr.pdf|format électronique=pdf}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|auteur=Virginie Ballet|titre=Violences sexuelles, les maux durent|périodique=[[Libération (journal)|Libération]]|date=2016-11-24|lire en ligne=https://www.liberation.fr/france/2016/11/24/violences-sexuelles-les-maux-durent_1530752}}.</ref>. La majorité des violences se produisent dans l'enfance ou l'adolescence.


L’[[enquête de victimation]] réalisée dans la région [[Île-de-France]] depuis 2001 montre une stabilité globale (autour de 0,8 % des personnes interrogées déclarent avoir été victime d’une agression sexuelle au cours des trois années précédant l’enquête), avec toutefois une augmentation inédite en 2017 dans le contexte de l'[[affaire Weinstein]] et du [[mouvement MeToo]], qui ont favorisé une libération de la parole. La majorité des victimes connaissait l'auteur de l'agression. Concernant les agressions hors ménage, les victimes sont plus souvent jeunes et assez pauvres<ref>{{Lien web |langue=en |auteur= |prénom=Laurent |nom=Mucchielli |titre=« L’insécurité », un épouvantail électoral à déminer |url=http://theconversation.com/linsecurite-un-epouvantail-electoral-a-deminer-132362 |site=The Conversation |date=27 février 2020 |consulté le=}}</ref>.
L’[[enquête de victimation]] réalisée dans la région [[Île-de-France]] depuis 2001 montre une stabilité globale (autour de 0,8 % des personnes interrogées déclarent avoir été victimes d’une agression sexuelle au cours des trois années précédant l’enquête), avec toutefois une augmentation inédite en 2017 dans le contexte de l'[[Affaire Harvey Weinstein|affaire Weinstein]] et du [[mouvement MeToo]], qui ont favorisé une libération de la parole. La majorité des victimes connaissait l'auteur de l'agression. Concernant les agressions hors ménage, les victimes sont plus souvent jeunes et assez pauvres<ref>{{Lien web |langue=en|prénom=Laurent |nom=Mucchielli |titre=« L’insécurité », un épouvantail électoral à déminer |url=http://theconversation.com/linsecurite-un-epouvantail-electoral-a-deminer-132362 |site=The Conversation |date=27 février 2020 |consulté le=}}</ref>.

=== Union européenne ===

Les statistiques européennes d'[[Eurostat]] utilisent la classification internationale ICCS<ref>{{Lien web |titre=Infractions enregistrées par type d'infraction - données policières |url=https://ec.europa.eu/eurostat/databrowser/view/CRIM_OFF_CAT__custom_3254365/default/table?lang=fr |site=ec.europa.eu |consulté le=2022-08-26}}</ref> qui considère séparément l'agression sexuelle (code ICCS 03012) et le viol (code ICCS 03011) (à la différence du [[droit français]]).

{{Graph:Chart
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Infractions enregistrées par type d'infraction - données policières (code des données en ligne: CRIM_OFF_CAT )
Source de données: Eurostat (au sens ICCS 03012) source: https://ec.europa.eu/eurostat/databrowser/view/CRIM_OFF_CAT__custom_3254365/default/table?lang=fr
|xAxisTitle=Territoire
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Suède,
Danemark,
France,
Finlande,
Norvège,
Belgique,
Suisse,
Allemagne,
Irlande,
Autriche,
Portugal,
Espagne,
Malte,
Islande,
Estonie,
Pays-Bas,
Turquie,
Tchéquie,
Croatie,
Lettonie,
Serbie,
Kosovo (résolution 1244/99 de l'ONU),
Albanie,
Monténégro,
Slovénie,
Lituanie,
Roumanie,
Slovaquie,
Pologne,
Chypre,
Grèce
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112,
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== Droit par pays ==
== Droit par pays ==
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{{Article détaillé|Agression sexuelle en droit pénal français}}
{{Article détaillé|Agression sexuelle en droit pénal français}}
En [[droit français]], « constitue une agression sexuelle toute atteinte sexuelle commise avec violence, contrainte, menace ou surprise »<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Code pénal|url=https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=0D9964475565285A52042491CDEA690B.tplgfr23s_3?idSectionTA=LEGISCTA000006165281&cidTexte=LEGITEXT000006070719&dateTexte=20180302|site=legifrance.gouv.fr|consulté le=2018-03-02}}</ref>.
En [[droit français]], « constitue une agression sexuelle toute atteinte sexuelle commise avec violence, contrainte, menace ou surprise »<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Code pénal|url=https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=0D9964475565285A52042491CDEA690B.tplgfr23s_3?idSectionTA=LEGISCTA000006165281&cidTexte=LEGITEXT000006070719&dateTexte=20180302|site=legifrance.gouv.fr|consulté le=2018-03-02}}</ref>.

Le [[Code pénal (France)|Code pénal]] distingue :

* le « [[viol]] », [[Crime en France|crime]] caractérisé par un acte de [[Pénétration sexuelle|pénétration]] sexuelle (et en tant que tel jugé par la [[Cour d'assises (France)|cour d'assises]]), objet du paragraphe premier de la section III du Code pénal ;
* et les « autres agressions sexuelles », objets du second paragraphe et qui sont les faits d'agression sexuelle ''stricto sensu'', [[Délit pénal|délit]] jugé par le [[Tribunal correctionnel (France)|tribunal correctionnel]].


=== Droit canadien ===
=== Droit canadien ===
{{Article détaillé|Agression sexuelle en droit canadien}}
En droit pénal canadien, l'agression sexuelle est une infraction criminelle en vertu des articles articles 271 à 273 du [[Code criminel (Canada)|Code criminel]]. La loi pénale distingue entre agression sexuelle, agression sexuelle grave et agression sexuelle armée. L'arrêt [[R. c. Ewanchuk]]<ref>[1999] 1 RCS 330</ref>{{,}}<ref name=":INSPQ" /> est l'arrêt de principe de la Cour suprême sur la règle de [[Consentement sexuel|consentement]] en ce qui concerne l'agression sexuelle.
En droit pénal canadien, l'agression sexuelle est une infraction criminelle en vertu des articles articles 271 à 273 du [[Code criminel (Canada)|Code criminel]]. La loi pénale distingue entre agression sexuelle, agression sexuelle grave et agression sexuelle armée. L'arrêt [[R. c. Ewanchuk]]<ref>[1999] 1 RCS 330</ref>{{,}}<ref name=":INSPQ" /> est l'arrêt de principe de la Cour suprême sur la règle de [[Consentement sexuel|consentement]] en ce qui concerne l'agression sexuelle.

===Droit japonais===
{{Article détaillé|Agression sexuelle au Japon}}
Au [[Japon]], les femmes sont particulièrement victimes des ''[[Chikan (terme)|Chikan]]'', terme utilisé fréquemment au [[Japon]] pour désigner les auteurs d'[[Attouchement sexuel|attouchements]] sur les femmes et les jeunes filles dans les transports en commun.

Concernant la législation, la loi de 1907 relative aux délits sexuels était restée inchangée jusqu’en 2017.

Le [[Parlement japonais|Parlement]] l’a réformée, au lieu de trois ans de prison les agresseurs encourent désormais cinq ans. La définition du viol a été élargie. En outre les autorités pourront lancer des enquêtes sans dépôt de plainte au préalable.

== Galerie ==
<gallery>
Fichier:A demonstrator in niqab carrying a banner (293138918).jpg|Porte-drapeau en [[niqab]] lors d'une manifestation pour protester contre les [[Agression sexuelle de masse|agressions sexuelles massives]] contre les femmes pendant l'[[Aïd]] au [[Le Caire|Caire]] (2006)
Fichier:Actress Lindsey Pearlman performs a skit on sexual assault fin 2013 130601-Z-JU469-001.jpg|[[Lindsey Pearlman]] lors d'un spectacle humoristique d'[[Improvisation théâtrale|improvisation]] à deux pour sensibiliser à la violence relationnelle et à l'agression sexuelle devant les aviateurs de la 161{{È}} [[escadre]] de ravitaillement en vol, à [[Phoenix (Arizona)|Phoenix]] (2013)
Fichier:Jenean Hampton Sexual Assault Awareness Month.jpg|Prix du Mois de la sensibilisation aux agressions sexuelles au [[Kentucky]] (mars 2016)
Fichier:Auftritt Aeham Ahmad, Syrer gegen Sexismus, Köln 2016 -4527.jpg|Apparition d'[[Aeham Ahmad]] au rassemblement « Syriens contre le sexisme », devant la gare de Cologne, à la suite des [[Agressions sexuelles du Nouvel An 2016 en Allemagne|agressions sexuelles du Nouvel An à la gare centrale de Cologne]] (janvier 2016).
Fichier:Two protests against sexual assault at Dupont Circle 3471.JPG|Manifestation contre les agressions sexuelles ([[culture du viol]]) à [[Washington (district de Columbia)|Washington]] (2016)
</gallery>


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
{{colonnes|nombre=2|
{{colonnes|nombre=2|
* [[Attouchement sexuel]]
* [[Viol]]
* [[Viol]]
* [[Violence sexuelle]]
* [[Viol de guerre]]
* [[Viol de guerre]]
* [[Violence contre les femmes]]
* [[Violence contre les femmes]]
* [[Violence sexuelle dans le couple]]
* [[Abus sexuels sur les femmes dans l'Église catholique]]
* [[Violences sexuelles faites aux femmes au travail]]
* [[Violences sexuelles faites aux femmes au travail]]
* [[Inceste]]
* [[Inceste]]
Ligne 74 : Ligne 193 :
* [[Trouble de stress post-traumatique après un viol]]
* [[Trouble de stress post-traumatique après un viol]]
* [[Un violeur sur ton chemin]]
* [[Un violeur sur ton chemin]]
* [[Whisper network]]}}
}}


=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
* {{Autorité}}
* {{Dictionnaires}}
* {{Bases}}
* {{Lien web|titre=L'agression sexuelle contre les journalistes : le crime qui musèle|site=[[Comité pour la protection des journalistes]]|date=2011-06-07|url=http://www.cpj.org/fr/2011/06/lagression-sexuelle-contre-les-journalistes-le-cri.php}}
* {{Lien web|titre=L'agression sexuelle contre les journalistes : le crime qui musèle|site=[[Comité pour la protection des journalistes]]|date=2011-06-07|url=http://www.cpj.org/fr/2011/06/lagression-sexuelle-contre-les-journalistes-le-cri.php}}
* Articles {{Légifrance|base=CP|numéro=222-22|texte=222-22}} et {{Légifrance|base=CP|numéro=222-22-1|texte=222-22-1}} du Code pénal français relatifs aux agressions sexuelles
* Articles {{Légifrance|base=CP|numéro=222-22|texte=222-22}} et {{Légifrance|base=CP|numéro=222-22-1|texte=222-22-1}} du Code pénal français relatifs aux agressions sexuelles
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{{Palette|Sexologie|Violence contre les femmes}}
{{Palette|Sexologie|Violence contre les femmes}}
{{Portail|droit|sexualité et sexologie|criminologie}}
{{Portail|droit|sexualité et sexologie|criminologie|genre}}


[[Catégorie:Infraction sexuelle]]
[[Catégorie:Infraction sexuelle]]
[[Catégorie:Violence]]
[[Catégorie:Violence]]
[[Catégorie:Délinquance]]
[[Catégorie:Délinquance]]
[[Catégorie:Violences sexuelles]]

Version du 13 mai 2023 à 20:24

Agression sexuelle
Description de cette image, également commentée ci-après
Scène d'agression, La Grande Danse macabre des vifs, gravure par Martin Van Maele, 1905.

Traitement
Spécialité Médecine d'urgenceVoir et modifier les données sur Wikidata
Classification et ressources externes
CIM-9 E960.1
MedlinePlus 001955
eMedicine
article/806120
MeSH D011902

Wikipédia ne donne pas de conseils médicaux Mise en garde médicale

Une agression sexuelle désigne tout acte de nature sexuelle non consenti, qui implique de toucher les parties intimes du corps humain sans l'acquiescement explicite de la victime.

Présentation

Dans certains pays, la législation indique que l'agression doit être imposée par une contrainte physique ou psychologique pour être considérée comme un crime[réf. nécessaire]. Cependant, il reste difficile de s'en protéger et défendre, surtout quand l'agresseur use d'emprise et pouvoir.[réf. nécessaire]

L'agression sexuelle par contrainte est légiférée dans la plupart des pays et généralement considérée comme un crime. Cela n'est pas le cas notamment au Canada où la contrainte n'est pas un critère pour caractériser l'acte d'agression sexuelle[1].

Certaines juridictions traitent de façon distincte l'agression impliquant une pénétration, spécifiquement désignée comme un viol et constituant un crime sexuel.

Méthodes utilisées

Manipulation mentale

Certaines victimes peuvent avoir subi une manipulation mentale qui les a soumises à une agression sexuelle. Ces méthodes présentent l'avantage pour les agresseurs de réduire le risque de plainte judiciaire des victimes. Ces manipulations provoquent et laissent un sentiment de culpabilité chez certaines victimes, bien qu'elles n'aient rien à se reprocher.

Certaines agressions sexuelles peuvent être commises sous couvert de médecine, par exemple en réalisant des examens génitaux ou mammaires sans le consentement du patient, par abus d'autorité, abus de confiance, abus de faiblesse ou par surprise, ou encore lorsque l'examen médical librement consenti est détourné par son auteur de son objectif médical dans un but sexuel. En France, la loi du précise qu'« aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment ». Des lois antérieures à celle du devaient elles aussi probablement donner des droits similaires[évasif].

Violences sexuelles et drogues

Certaines drogues et médicaments, appelés « drogue du viol », sont parfois utilisés pour commettre des agressions sexuelles, par exemple pour endormir la victime, provoquer une amnésie ou supprimer la volonté. Ces drogues et médicaments incluent notamment le GHB, le GBL (se transformant en GHB une fois dans l'organisme), le Rohypnol et différents somnifères.

Ces drogues sont généralement diluées dans de l'alcool ou des boissons sucrées. Le mélange avec l'alcool peut empêcher la victime d'avoir des soupçons après son réveil, car un sommeil ou une amnésie peuvent passer pour un effet de l'alcool.

L'alcool est en outre un désinhibiteur qui peut d'une part faciliter le passage à l'acte chez l'agresseur et d'autre part diminuer les moyens de défense chez l'agressé[2].

Statistiques

Au Québec

Au Québec, une femme sur trois subirait une agression sexuelle au cours de sa vie. Alors qu’un homme sur 6 subirait une agression sexuelle au cours de la sienne[3]. En 2019, le nombre d’agressions sexuelles dénoncé était de 5 722[4]. Le sexe de la victime et de l’agresseur n’était pas précisé. 1 518 agressions ont été dénoncées de plus qu’en 2010. Il y a donc une augmentation dans le nombre de victimes d’agressions sexuelles, ou alors, celles-ci osent dénoncer de plus en plus aux autorités policières. Cependant, on estime que moins de 10 % des agressions sexuelles vécues par des adultes sont dénoncées et enregistrées par les services de la sécurité[5].

Le gouvernement du Québec a subventionné plusieurs comités d’experts afin qu’ils puissent tirer des pistes de solutions pour encourager les victimes d’agressions sexuelles à dénoncer les injustices à leur égard[6],[7].

En 2020, un rapport, nommé Rebâtir la confiance, enquêtait sur l’accompagnement des victimes d’agressions sexuelles et de la violence conjugale a été déposé. Celui-ci a été endossé par plusieurs figures de la politique du Québec, dont Isabelle Charest, ministre déléguée à l’Éducation et ministre de la Condition féminine. Il dresse une liste de 190 recommandations qui seraient utiles aux victimes d’agressions sexuelles et de violences conjugales[réf. souhaitée].

Les recommandations couvrent entre autres la facilitation de l’accès au système judiciaire. Cela peut se faire avec la mise en place de traducteurs disponibles, lorsque la victime ne peut s’exprimer en français. Une autre solution serait de faciliter les liens entre les ressources psychologiques, judiciaires et médicales.

Elles suggèrent d’apporter une humanisation au système judiciaire. Entre autres, en apportant un meilleur soutien à la victime. Celle-ci est fragile émotionnellement, le climat glacial des tribunaux peut être une source de stress qui n’aiderait pas la victime à bien livrer son témoignage.

Finalement, pour bien répondre à tous les besoins des victimes de violences conjugales et d’agression sexuelle, le rapport offre l’idée de créer un tribunal spécialisé en cette matière. En effet, une spécialisation des employés entourant et supportant la victime serait nettement bénéfique pour elle. Il y aurait moins de préjugés à leur égard et le service offert serait de meilleure qualité.[réf. souhaitée]

En France

Affiche de prévention contre les agressions sexuelles dans le métro parisien, novembre 2017.

En 2016, les premiers résultats de l'enquête Virage montrent que près de 580 000 femmes et 197 000 hommes de 20 à 69 ans sont victimes de violences sexuelles chaque année en France (y compris viols et tentatives de viol, mais hors harcèlement sexuel et exhibitionnisme). Une femme sur sept (14,5 %) et un homme sur vingt-cinq (3,9 %) déclarent avoir vécu au moins une forme d’agression sexuelle au cours de leur vie (hors harcèlement et exhibitionnisme). Cette enquête précise le contexte (famille, études, couple, travail, espace public) et l'âge où se produisent les agressions[8],[9]. La majorité des violences se produisent dans l'enfance ou l'adolescence.

L’enquête de victimation réalisée dans la région Île-de-France depuis 2001 montre une stabilité globale (autour de 0,8 % des personnes interrogées déclarent avoir été victimes d’une agression sexuelle au cours des trois années précédant l’enquête), avec toutefois une augmentation inédite en 2017 dans le contexte de l'affaire Weinstein et du mouvement MeToo, qui ont favorisé une libération de la parole. La majorité des victimes connaissait l'auteur de l'agression. Concernant les agressions hors ménage, les victimes sont plus souvent jeunes et assez pauvres[10].

Union européenne

Les statistiques européennes d'Eurostat utilisent la classification internationale ICCS[11] qui considère séparément l'agression sexuelle (code ICCS 03012) et le viol (code ICCS 03011) (à la différence du droit français).

Droit par pays

Droit français

En droit français, « constitue une agression sexuelle toute atteinte sexuelle commise avec violence, contrainte, menace ou surprise »[12].

Le Code pénal distingue :

  • le « viol », crime caractérisé par un acte de pénétration sexuelle (et en tant que tel jugé par la cour d'assises), objet du paragraphe premier de la section III du Code pénal ;
  • et les « autres agressions sexuelles », objets du second paragraphe et qui sont les faits d'agression sexuelle stricto sensu, délit jugé par le tribunal correctionnel.

Droit canadien

En droit pénal canadien, l'agression sexuelle est une infraction criminelle en vertu des articles articles 271 à 273 du Code criminel. La loi pénale distingue entre agression sexuelle, agression sexuelle grave et agression sexuelle armée. L'arrêt R. c. Ewanchuk[13],[1] est l'arrêt de principe de la Cour suprême sur la règle de consentement en ce qui concerne l'agression sexuelle.

Droit japonais

Au Japon, les femmes sont particulièrement victimes des Chikan, terme utilisé fréquemment au Japon pour désigner les auteurs d'attouchements sur les femmes et les jeunes filles dans les transports en commun.

Concernant la législation, la loi de 1907 relative aux délits sexuels était restée inchangée jusqu’en 2017.

Le Parlement l’a réformée, au lieu de trois ans de prison les agresseurs encourent désormais cinq ans. La définition du viol a été élargie. En outre les autorités pourront lancer des enquêtes sans dépôt de plainte au préalable.

Galerie

Notes et références

  1. a et b INSPQ Code criminel Canadien En ligne
  2. (en) Antonia Abbey, Tina Zawacki, Philip O. Buck, A. Monique Clinton et Pam McAuslan, « Alcohol and sexual assault », Alcohol Research & Health, vol. 25, no 1,‎ , p. 43-51 (PMID 11496965).
  3. « Statistiques », sur cpivas.com, (consulté le )
  4. Ministère de la sécurité publique du Québec, « Criminalité au Québec: principales tendances 2019 », (consulté le )
  5. Gouvernement du Québec, « Statistiques - ampleur adultes », sur INSPQ (consulté le )
  6. « Comité d'experts sur l'accompagnement des personnes victimes d'agressions sexuelles et de violence conjugale », sur Ministère de la justice (consulté le )
  7. Jean-François Néron, « Budget Girard: de l'argent contre les abus sexuels », sur Le Soleil, (consulté le )
  8. Christelle Hamel, Alice Debauche, Elizabeth Brown, Amandine Lebugle, Tania Lejbowicz, Magali Mazuy, Amélie Charruault, Sylvie Cromer et Justine Dupuis, « Viols et agressions sexuelles en France : premiers résultats de l’enquête Virage », Population et Sociétés, Ined, no 538,‎ (présentation en ligne, lire en ligne [PDF]).
  9. Virginie Ballet, « Violences sexuelles, les maux durent », Libération,‎ (lire en ligne).
  10. (en) Laurent Mucchielli, « « L’insécurité », un épouvantail électoral à déminer », sur The Conversation,
  11. « Infractions enregistrées par type d'infraction - données policières », sur ec.europa.eu (consulté le )
  12. « Code pénal », sur legifrance.gouv.fr (consulté le )
  13. [1999] 1 RCS 330

Annexes

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Articles connexes

Liens externes