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« Politique en Arménie » : différence entre les versions

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== Système gouvernemental et évènements politiques ==
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{{Article détaillé|Constitution de la République d'Arménie|Manifestations arméniennes de 2018}}
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D'un point de vue politique, l'Arménie dispose jusqu'à 2015 d'un régime présidentiel avec à sa tête [[Serge Sarkissian]], élu en [[2008]] et réélu en [[2013]]. Le premier président arménien fut [[Levon Ter Petrossian]], qui avait pris les rênes du pays en [[1991]]. Il avait été réélu en 1996 mais les élections avaient été contestées. En [[1998]], affaibli dans son pays après avoir souhaité renégocier le statut du Haut-Karabagh, il est poussé à la démission avant d'être remplacé par [[Robert Kotcharian]]. Ce dernier est réélu en [[2003]].
D'un point de vue politique, l'Arménie dispose jusqu'à 2015 d'un régime présidentiel avec à sa tête [[Serge Sarkissian]], élu en [[2008]] et réélu en [[2013]]. Le premier président arménien fut [[Levon Ter Petrossian]], qui avait pris les rênes du pays en [[1991]]. Il avait été réélu en 1996 mais les élections avaient été contestées. En [[1998]], affaibli dans son pays après avoir souhaité renégocier le statut du Haut-Karabagh, il est poussé à la démission avant d'être remplacé par [[Robert Kotcharian]]. Ce dernier est réélu en [[2003]].


Le premier mandat de Robert Kotcharian est marqué d'une part, par la défaite de sa coalition parlementaire, lors des élections législatives d'[[avril]] [[1999]], remportées par l'alliance « Unité », menée conjointement par l'ancien secrétaire général du [[Parti communiste arménien]], [[Karen Demirtchian]], et le ministre de la Défense, [[Vazgen Sarkissian]]. [[Robert Kotcharian]] est contraint de nommer Vazgen Sarkissian au poste de Premier ministre, tandis que [[Karen Demirtchian]] devient président de l'Assemblée nationale.
Le premier mandat de Robert Kotcharian est marqué d'une part, par la défaite de sa coalition parlementaire, lors des élections législatives d'[[avril]] [[1999]], remportées par l'alliance « Unité », menée conjointement par l'ancien secrétaire général du [[Parti communiste arménien]], [[Karen Demirtchian]], et le ministre de la Défense, [[Vazgen Sargsian]]. [[Robert Kotcharian]] est contraint de nommer Vazgen Sargsian au poste de Premier ministre, tandis que [[Karen Demirtchian]] devient président de l'Assemblée nationale.


Un second événement d'importance est l'[[Fusillade du Parlement arménien de 1999|irruption d'hommes armés dans l'enceinte de l'Assemblée nationale]], en octobre de la même année, qui se conclut par un bain de sang, au cours duquel Demirtchian et Sarkissian, ainsi que plusieurs autres [[politicien]]s de premier plan, sont assassinés par les insurgés.
Un second événement d'importance est l'[[Fusillade du Parlement arménien de 1999|irruption d'hommes armés dans l'enceinte de l'Assemblée nationale]], en octobre de la même année, qui se conclut par un bain de sang, au cours duquel Demirtchian et Sargsian, ainsi que plusieurs autres [[politicien]]s de premier plan, sont assassinés par les insurgés.


Le {{date-|27 décembre 2004}}, après plusieurs heures d'un débat à [[huis clos]], l'Assemblée nationale décide d'envoyer pour un an un contingent de 46 spécialistes chargés d'opérations humanitaires en [[Irak]]. Cette décision est prise malgré une très forte opposition parlementaire et civile. Les [[États-Unis]] promettent de financer la majeure partie des coûts associés aux troupes [[arménien]]nes. Les motivations du gouvernement arménien sont plus liées à la politique caucasienne qu'à la situation irakienne : l'Arménie est le seul des trois États du [[Caucase]] ([[Géorgie (pays)|Géorgie]], [[Azerbaïdjan]]) à ne pas avoir envoyé de troupes pour soutenir les États-Unis.
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{{Catégorie détaillée|Élection présidentielle en Arménie}}
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Depuis son indépendance, l'Arménie a connu cinq élections présidentielles. [[Élection présidentielle arménienne de 1991|Celle de 1991]] a vu l'élection au premier tour de [[Levon Ter-Petrossian]], et [[Élection présidentielle arménienne de 1996|celle de 1996]] sa réélection, toujours au premier tour, mais entachée d'accusations de fraudes. En [[Élection présidentielle arménienne de 1998|1998]], après sa démission, c'est [[Robert Kotcharian]], son [[Premiers ministres d'Arménie|premier ministre]], qui est élu au second tour ; il est réélu, encore au second tour, en [[Élection présidentielle arménienne de 2003|2003]]. En [[Élection présidentielle arménienne de 2008|2008]], le premier ministre, [[Serge Sarkissian]], remporte l'élection dès le premier tour<ref name="CEC">{{hy+en}} {{lien web|url=http://www.elections.am/|titre=Site de la Commission électorale centrale|consulté le=16 mars 2008}}.</ref>, de même qu'en [[Élection présidentielle arménienne de 2013|2013]]<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.armenianow.com/vote_2013/43637/armenia_presidential_election_2013_serzh_sargsyan_win|titre=« Decision 2013: Serzh Sargsyan wins in Armenia’s presidential election »|site=ArmeniaNow.com|date=19 février 2013|consulté le=19 février 2013}}.</ref>.
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=== Législatives ===
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{{Article détaillé|Élections législatives arméniennes de 2012}}
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Les élections législatives ont eu lieu le {{date|6|mai|2012}}. Elles débouchent sur la mise en place d'une coalition gouvernementale rassemblant le [[Parti républicain d'Arménie|HHK]] (69 sièges) et l'[[État de droit (Arménie)|OEK]] (6 sièges) menée par le premier ministre sortant, [[Tigran Sarkissian]]<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.armenianow.com/news/politics/38449/prime_minsiter_tigran_sargsyan_appointment|titre=Armenian PM Tigran Sargsyan keeps job in new government |site=ArmeniaNow.com|date=2 juin 2012|consulté le=3 juin 2012}}.</ref>.
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== Relations diplomatiques ==
== Relations diplomatiques ==
{{Article détaillé|Représentations diplomatiques de l'Arménie|Représentations diplomatiques en Arménie}}
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L'Arménie a des relations difficiles avec deux de ses voisins : l'[[Azerbaïdjan]] et la [[Turquie]]. [[Relations entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan|Les relations avec l'Azerbaïdjan]] sont difficiles en raison de la question du [[Haut-Karabagh]]. Les [[Relations entre l'Arménie et la Turquie|relations avec la Turquie]] sont très conflictuelles en raison du refus de l'État turc de reconnaître le [[génocide arménien]] de [[1915]]-[[1916]]. Cependant, les relations arméno-turques sont actuellement moins tendues, notamment avec l'invitation du président [[Abdullah Gül]] en [[Arménie]] par [[Serge Sarkissian]] pour assister au match de football [[Arménie]]-[[Turquie]].
L'Arménie a des relations difficiles avec deux de ses voisins : l'[[Azerbaïdjan]] et la [[Turquie]]. [[Relations entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan|Les relations avec l'Azerbaïdjan]] sont difficiles en raison de la question du [[Haut-Karabagh]]. Les [[Relations entre l'Arménie et la Turquie|relations avec la Turquie]] sont très conflictuelles en raison du refus de l'État turc de reconnaître le [[génocide arménien]] de [[1915]]-[[1916]]. Cependant, les relations arméno-turques sont actuellement moins tendues, notamment avec l'invitation du président [[Abdullah Gül]] en [[Arménie]] par [[Serge Sargsian]] pour assister au match de football [[Arménie]]-[[Turquie]].


Les relations avec l'[[Iran]] qui s'étaient dégradées depuis l'installation d'un régime islamiste à [[Téhéran]] en [[1979]], sont, aujourd'hui, redevenues bien meilleures et tendraient même à se renforcer comme en témoigne la construction du gazoduc reliant les deux pays.
Les relations avec l'[[Iran]] qui s'étaient dégradées depuis l'installation d'un régime islamiste à [[Téhéran]] en [[1979]], sont, aujourd'hui, redevenues bien meilleures et tendraient même à se renforcer comme en témoigne la construction du gazoduc reliant les deux pays.

Version du 12 mai 2018 à 08:23

La politique en Arménie, une république caucasienne, se caractérise par son régime présidentiel fort remplacé en 2015 par un régime parlementaire.

Système gouvernemental et évènements politiques

Serge Sargsian

D'un point de vue politique, l'Arménie dispose jusqu'à 2015 d'un régime présidentiel avec à sa tête Serge Sarkissian, élu en 2008 et réélu en 2013. Le premier président arménien fut Levon Ter Petrossian, qui avait pris les rênes du pays en 1991. Il avait été réélu en 1996 mais les élections avaient été contestées. En 1998, affaibli dans son pays après avoir souhaité renégocier le statut du Haut-Karabagh, il est poussé à la démission avant d'être remplacé par Robert Kotcharian. Ce dernier est réélu en 2003.

Le premier mandat de Robert Kotcharian est marqué d'une part, par la défaite de sa coalition parlementaire, lors des élections législatives d'avril 1999, remportées par l'alliance « Unité », menée conjointement par l'ancien secrétaire général du Parti communiste arménien, Karen Demirtchian, et le ministre de la Défense, Vazgen Sargsian. Robert Kotcharian est contraint de nommer Vazgen Sargsian au poste de Premier ministre, tandis que Karen Demirtchian devient président de l'Assemblée nationale.

Un second événement d'importance est l'irruption d'hommes armés dans l'enceinte de l'Assemblée nationale, en octobre de la même année, qui se conclut par un bain de sang, au cours duquel Demirtchian et Sargsian, ainsi que plusieurs autres politiciens de premier plan, sont assassinés par les insurgés.

Le , après plusieurs heures d'un débat à huis clos, l'Assemblée nationale décide d'envoyer pour un an un contingent de 46 spécialistes chargés d'opérations humanitaires en Irak. Cette décision est prise malgré une très forte opposition parlementaire et civile. Les États-Unis promettent de financer la majeure partie des coûts associés aux troupes arméniennes. Les motivations du gouvernement arménien sont plus liées à la politique caucasienne qu'à la situation irakienne : l'Arménie est le seul des trois États du Caucase (Géorgie, Azerbaïdjan) à ne pas avoir envoyé de troupes pour soutenir les États-Unis.

Le , une réforme constitutionnelle (initiée par le Conseil de l’Europe) en vue de réduire les pouvoirs du président est adoptée par voie référendaire. La majorité des partis politiques soutenaient les amendements constitutionnels.

Le , un nouveau référendum transforme le régime semi-présidentiel en régime parlementaire. La réforme s'applique à compter des élections législatives d'avril 2017.

Élections

Présidentielles

Depuis son indépendance, l'Arménie a connu cinq élections présidentielles. Celle de 1991 a vu l'élection au premier tour de Levon Ter-Petrossian, et celle de 1996 sa réélection, toujours au premier tour, mais entachée d'accusations de fraudes. En 1998, après sa démission, c'est Robert Kotcharian, son premier ministre, qui est élu au second tour ; il est réélu, encore au second tour, en 2003. En 2008, le premier ministre, Serge Sargsian, remporte l'élection dès le premier tour[1], de même qu'en 2013[2].

Législatives

L'Assemblée nationale arménienne.

Législatives du 25 mai 2003

Les élections législatives du confirment la victoire de la coalition pro-Kotcharian entre le HHK. Le HHK remporte 23,5 % des suffrages et 31 sièges sur 131 à l’Assemblée nationale. La légitimité des élections organisées par le régime Kotcharian sont fortement contestées par les observateurs de l'OSCE et du conseil de l'Europe[3].

Législatives du 12 mai 2007

Les législatives du voient le HHK remporter 33 % des voix et les deux autres partis de la coalition pro-Kotcharian (Arménie prospère et État de Droit) obtenir 22 % des voix. Deux partis d'opposition sont représentés à l'Assemblée nationale, Héritage et la Fédération révolutionnaire arménienne. L'opposition a contesté la régularité du scrutin mais les observateurs de la Communauté des États indépendants, de l'OSCE, du conseil de l'Europe et du parlement européen ont parlé d'amélioration par rapport aux précédentes élections[4],[5].

Législatives du 6 mai 2012

Les élections législatives ont eu lieu le . Elles débouchent sur la mise en place d'une coalition gouvernementale rassemblant le HHK (69 sièges) et l'OEK (6 sièges) menée par le premier ministre sortant, Tigran Sargsian[6].

Relations diplomatiques

L'Arménie a des relations difficiles avec deux de ses voisins : l'Azerbaïdjan et la Turquie. Les relations avec l'Azerbaïdjan sont difficiles en raison de la question du Haut-Karabagh. Les relations avec la Turquie sont très conflictuelles en raison du refus de l'État turc de reconnaître le génocide arménien de 1915-1916. Cependant, les relations arméno-turques sont actuellement moins tendues, notamment avec l'invitation du président Abdullah Gül en Arménie par Serge Sargsian pour assister au match de football Arménie-Turquie.

Les relations avec l'Iran qui s'étaient dégradées depuis l'installation d'un régime islamiste à Téhéran en 1979, sont, aujourd'hui, redevenues bien meilleures et tendraient même à se renforcer comme en témoigne la construction du gazoduc reliant les deux pays.

Notes et références

  1. Modèle:Hy+en « Site de la Commission électorale centrale » (consulté le ).
  2. (en) « Decision 2013: Serzh Sargsyan wins in Armenia’s presidential election », sur ArmeniaNow.com, (consulté le ).
  3. (en) Observers condemn Armenian poll, BBC News, 26 mars 2003.
  4. (en) Pro-Government Parties Win Armenian Vote, Radio Free Europe, 13 mai 2007.
  5. (en) Ruling bloc wins Armenia election, BBC News, 13 mai 2007.
  6. (en) « Armenian PM Tigran Sargsyan keeps job in new government », sur ArmeniaNow.com, (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Denis Donikian, Arménie, la croix et la bannière, SIGEST, Alfortville, 2013, 134 p. (ISBN 978-2-917329-53-5)
  • (en) Armine Ishkanian, Democracy building and civil society in post-Soviet Armenia, Routledge, London, New York, 2008, 200 p. (ISBN 978-0-415-43601-4)
  • Gaïdz Minassian, Géopolitique de l'Arménie, Ellipses, Paris, 2005, 124 p. (ISBN 2-7298-2641-6)
  • Gayané Stepanyan, L'Arménie comme État-Nation dans les relations internationales, Université Panthéon-Sorbonne, Paris, 2008, 501 p. (thèse de Science politique)
  • Julien Zarifian, « Le Sud Caucase géopolitique : Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie », in Revue arménienne des questions contemporaines, décembre 2010, no 12

Article connexe

Liens externes

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