« Marianne Cohn » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucun résumé des modifications
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Voir homonymes|Cohn}}
{{Voir homonymes|Cohn}}
'''arianne Cohn''' est une résistante<ref>Voir, [http://www.cbl-grenoDSble.org/6-cbl-grenoble-7-action-15-page-0.html Les femmes dans la Résistance. Mila Racine, Marianne Cohn, Haviva Reik, Hannah Senesh. Cercle Bernard-Lazare-Grenoble.]</ref> allemande, née le 17 septembre 1922 à [[Mannheim]] et morte assassinée le 8 juillet 1944 en [[Haute-Savoie]].
{{Infobox Biographie2}}
'''Marianne Cohn''' est une résistante<ref>Voir, [http://www.cbl-grenoDSble.org/6-cbl-grenoble-7-action-15-page-0.html Les femmes dans la Résistance. Mila Racine, Marianne Cohn, Haviva Reik, Hannah Senesh. Cercle Bernard-Lazare-Grenoble.]</ref> allemande, née le 17 septembre 1922 à [[Mannheim]] et morte assassinée le 8 juillet 1944 en [[Haute-Savoie]].


== Biographie ==
== Biographie ==
[[File:Plaque à la mémoire de Marianne COHN et Ernest Lambert à Grenoble.jpg|thumb|Plaque à la mémoire de Marianne COHN et Ernest Lambert à Grenoble]]
[[File:Plaque à la mémoire de Marianne COHN et Ernest Lambert à Grenoble.jpg|thumb|Plaque à la mémoire de Marianne COHN et Ernest Lambert à Grenoble]]
Marianne Cohn est l'aînée d'un couple d'intellectuels allemands d'ascendance juive, mais détachés de la religion israélite et peu liés à la communauté juive d'[[Allemagne]]. La famille Cohn quitte l'Allemagne, les parents de Marianne Cohn sont internés au [[camp de Gurs]], car citoyens allemands. Elle et sa sœur sont prises en charge par les [[Éclaireuses éclaireurs israélites de France|Éclaireurs]] caca de prout de merde de pénis et dede vagin signer pignon
Marianne Cohn est l'aînée d'un couple d'intellectuels allemands d'ascendance juive, mais détachés de la religion israélite et peu liés à la communauté juive d'[[Allemagne]]. La famille Cohn quitte l'Allemagne, les parents de Marianne Cohn sont internés au [[camp de Gurs]], car citoyens allemands. Elle et sa sœur sont prises en charge par les [[Éclaireuses éclaireurs israélites de France|Éclaireurs]].


En 1941, elle participe au MJS (Mouvement de la Jeunesse Sionisteytrè-t().carloss le boloss
En 1941, elle participe au MJS (Mouvement de la Jeunesse Sioniste!!!

darko le pd


En 1942, Marianne s'occupe d'enfants juifs de [[France]], menacés de déportation, avec [[Jacques Klausner]].
En 1942, Marianne s'occupe d'enfants juifs de [[France]], menacés de déportation, avec [[Jacques Klausner]].

Version du 23 mars 2017 à 11:29

arianne Cohn est une résistante[1] allemande, née le 17 septembre 1922 à Mannheim et morte assassinée le 8 juillet 1944 en Haute-Savoie.

Biographie

Plaque à la mémoire de Marianne COHN et Ernest Lambert à Grenoble

Marianne Cohn est l'aînée d'un couple d'intellectuels allemands d'ascendance juive, mais détachés de la religion israélite et peu liés à la communauté juive d'Allemagne. La famille Cohn quitte l'Allemagne, les parents de Marianne Cohn sont internés au camp de Gurs, car citoyens allemands. Elle et sa sœur sont prises en charge par les Éclaireurs.

En 1941, elle participe au MJS (Mouvement de la Jeunesse Sioniste!!!

En 1942, Marianne s'occupe d'enfants juifs de France, menacés de déportation, avec Jacques Klausner.

Elle est incarcérée à Nice en 1943 et relâchée trois mois plus tard. C'est pendant cette première détention qu'elle aurait rédigé son célèbre poème Je trahirai demain, pas aujourd'hui[2].

D'abord simple assistante chargée de surveiller les enfants avant leur départ pour la Suisse, Marianne Cohn intègre avec Rolande Birgy l'équipe des convoyeurs en janvier 1944, à la suite de Mila Racine arrêtée le 21 octobre 1943[3]. Chaque semaine, deux ou trois groupes, comptant chacun jusqu'à une vingtaine d'enfants issus de toute la zone sud, franchissent clandestinement la frontière, après être passés par Lyon et Annecy.

Marianne Cohn est arrêtée le 31 mai 1944, près d'Annemasse, à seulement 200 mètres de la frontière suisse avec un groupe de vingt-huit enfants, et incarcérée à l'hôtel Pax, devenu une prison de la Gestapo. Douze des enfants — garçons et filles — de plus de 14 ans sont retenus dans la prison ; les autres sont "placés" par le maire d'Annemasse Jean Deffaugt, dans une colonie de vacances catholique. Grâce aux multiples interventions de Jean Deffaugt auprès des autorités nazies, tous les enfants seront sauvés. Après la guerre, Jean Deffaugt, héros de la Résistance et maire d'Annemasse, sera, entre autres, déclaré « Juste parmi les nations ». Quant à Marianne Cohn, malgré la torture, elle ne parle pas. Son réseau lui propose de la faire évader, mais elle refuse, craignant des représailles sur les enfants.

Dans la nuit du 7 au 8 juillet 1944, la Gestapo de Lyon envoie une équipe à Annemasse, pour sortir de leur geôle six prisonniers, dont Marianne Cohn, et les assassiner, en l'occurrence à coups de bottes et de pelles. Le maire d'Annemasse réussit, en revanche, à sauver les enfants.

L'école primaire et l'école maternelle du centre-ville d'Annemasse portent son nom, de même qu'une école de Berlin.

Quelques années plus tard, un enfant se présente au bureau général du MJS, et donne une lettre à la responsable. Celle-ci l'ouvrit et découvrit le poème Je trahirai demain, pas aujourd'hui qu'aurait rédigé Marianne Cohn[réf. souhaitée].

Notes et références

  1. Voir, Les femmes dans la Résistance. Mila Racine, Marianne Cohn, Haviva Reik, Hannah Senesh. Cercle Bernard-Lazare-Grenoble.
  2. Lecture Analytique de "Je trahirai demain" (de M. Cohn )
  3. Je voudrais évoquer ici le souvenir de quatre de mes camarades de Résistance... Mais après l’arrestation de Mila Racine et de Roland Epstein, Marianne, alors âgée de 21 ans, passe à la Sixième et prend la relève avec Rolande Birgy, militante de la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne), reconnue en 1984 comme Juste parmi les Nations.

Bibliographie

  • Magali Ktorza, « Marianne Cohn, Je trahirai demain, pas aujourd'hui », Revue d'histoire de la Shoah, no 161, septembre-décembre 1997, p. 96-112
  • François Marcot (dir.), Dictionnaire historique de la Résistance, éd. Robert Laffont, 2006, article « Marianne Cohn », p. 392-393
  • Dr Ludwig Fineltain, http://www.bulletindepsychiatrie.com/shoah.htm
  • Bruno Doucey, Si tu parles, Marianne, éd. Élytis, 2014

Articles connexes