Streetboard

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L'histoire

C’est en 1992 que deux jeunes sud-africains, James Fischer et Oliver Macleod-Smith, pratiquant le skateboard, eurent l’idée d’inventer le streetboard.

En effet l’Afrique du Sud étant un pays très vallonné, ils ne supportaient plus d’avoir a descendre sans cesse de leur skate pour pouvoir monter les côtes. Le principe était donc de recréer les sensations du skate tout en pouvant avancer... sans avoir à poser le pied par terre.

Après avoir étudiés un mouvement d’avance possible ils mirent au point un prototype composé de deux plateaux sur roulettes articulées sur une barre. Mais ce modèle ne les ont que temporairement satisfaits, ils se mirent donc à l’étude de modèles plus performants. Ils montrèrent leur prototype à une foire des inventions en Allemagne et gagnèrent le premier prix. Leur nouveau produit et société sont apparu sous le nom "Snakeboard", c’est pourquoi la plupart des gens connaisse ce sport sous le nom de snakeboard.

Deux ans plus tard, une entreprise se créa au Etats-Unis sous le nom de " Snakeboard USA ". Leur premier modèle fut disponible six mois plus tard. Après un engouement moyen aux états unis et bon en europe, de la population, quelques nouvelles entreprises se mirent à produire de nouveaux types de snakes, tel que la marque " Anderson ", allemande, qui a créé des snakes, avec la barre centrale en bois, alors que celle de " Snakeboard USA" sont en plastique et beaucoup plus étroites. Puis l’entreprise " Snakeboard USA " arrette son activité, ayant surfé sur l’éffet ’nouveauté’ sans essayer de donner au snakeboard l’image d’un vrai sport. L’entreprise " STUD " a racheté les moules des modèles de " Snakeboards USA ", et a sorti les mêmes modèles sous des noms différents.

Durant ces 5 dernières années, de nouvelles sociétés on commencés à produire des streetboards de meilleurs qualité et design, qui les rendent plus simples et plus fonctionnels. Ces entreprises sont : Dimension, Frontal ou encore Highland et partent avec un objéctif différent de Snakeboard : Développer le snakeboard comme un sport, car toutes ces société sont dirigées par des partiquants soucieux de l’avenir de leur passion.

Depuis le nom ’snakeboard’ a été definitivement délaissé et le nom ’streetboard’ a été choisi par la WSA (World Streetboard Association) donnant une réel signification au sport.

Comment avancer ?

Prenons l’exemple d’un streetboarder roulant en Regular, lors de son déplacement s’il veut tourner vers la droite il doit mettre ses pointes de pieds vers l’intérieur et s’il doit tourner a gauche, mettre ses pointes de pieds vers l’extérieur.

Pour démarrer il faut tout d’abord se tenir droit les pieds centrés sur les plateaux. Il faut balancer l’épaule gauche vers l’intérieur tout en fermant les pointes de pieds afin de donner de l’inertie au mouvement, puis de renvoyer l’épaule gauche vers l’arrière et les pointes de pieds vers l’extérieur, et ainsi de suite, pour pouvoir avancer avec une vitesse régulière.

Fichier:Http://www.streetboard.fr/IMG/jpg/move.jpg

Si le pratiquant avance dans le sens " Goofie ", il faudrait inverser, le terme " gauche " avec le terme " droite ", et vice et versa. On remarque que lorsqu’on pratique régulièrement le snakeboard, c’est souvent le pied avant qui effectue un mouvement plus important que le pied arrière, pour des raisons d’équilibre...

Dès que l’on veut se déplacer sur des distances supérieures à 100 mètres, on risque rapidement d’avoir à franchir un trottoir ou un obstacle, il faut donc avoir les pieds fixés sur le streetboard, car du fait que la planche soit articulée, on ne peut la faire sauter, qu’en étant solidaire à celle-ci. Pour ce faire, il existe des fixations semblables à celles de snowboard. Mais celles-ci compliquent énormément le déplacement , car le moindre déséquilibre est fatal, on ne peut pas se rattraper lors d’une perte d’équilibre, car tout le corps est entraîné par le mouvement du streetboard, les pieds étant accrochés il n’y a que les genoux ou les bras qui peuvent bloquer la chute.

Le Fakie :

On appelle le fakie le sens inverse dans lequel on avance habituellement, comme si on avançait en arrière en roller. Lorsque normalement c’est notre pied gauche qui est en avant ( Regular ) on avance avec le pied droit devant.


Les constituants

Les roues :

Il existe deux grands types de roues : 1 - Les roues molles : souvent un peu plus grosses et plus adhérentes que les roues dures, elles masquent les aspérités de la route, et de par leur tailles elles permettent d’avoir une vitesse élevée mais en contrepartie une accélération plus faible. De ce fait elles sont utilisées en ballade pour le confort qu’elles procurent et en descente du fait de leur meilleure adhérence.

2 - Les roues dures : en général de taille réduite, bien qu’il existe des modèles de gros diamètre, elles permettent d’avoir une meilleure accélération qu’avec des roues molles mais leur utilisation nécessite d’avoir un sol lisse sinon les vibrations transmisent par les roues sont très désagréables. Un autre inconvénient est lorsque l’on prend de la vitesse, les roues ont tendance à chasser et engendre donc des pertes de contrôle du streetboard. Ces roues sont utilisées en street et en skatepark.

La barre :

Il existe différents types de barres qui se distinguent suivant trois critères, leur taille, leur forme et la matière utilisée pour les fabriquer. La taille de la barre influe sur l’accélération et la vitesse de pointe du streetboard, ainsi plus elle est petite plus la planche gagnera en accélération mais en contrepartie sera moins rapide, inversement plus la barre sera grande plus le streetboard sera rapide mais aura une faible accélération. Un autre facteur entre en compte dans le choix de la taille de la barre c’est la taille de l’utilisateur, en effet une très grande barre ne conviendra pas à un petit gabarit et inversement un grand gabarit aura des problèmes de stabilité par exemple en utilisant une petite barre. La forme de la barre dépend de la matière utilisée, de la marque du streetboard et de l’utilisation que l’on en fait. Ainsi il existe des barres qui sont très fines et très larges, elle sont très adaptées à l’utilisation pour les slides. Les matières utilisées sont le plastique, le bois, plus généralement, mais il existe des prototypes en plexiglas et en aluminium moulé, créés par les streetboarders artisanalement.

Fichier:Http://www.streetboard.fr/IMG/jpg/as roulement.jpg

Les fixations :

Comme le reste les fixations ont énormément évolué depuis la commercialisation du streetboard.

A l’origine nous disposions d’un seul type de fixations, les straps qui étaient issues de bricolages, car à l’origine, elles étaient faites à l’aide de chambres à air coupées.

Elles étaient composées en deux parties par pieds. L’avant du pieds était maintenu par des scratches, qui le plaquait sur le plateaux, et par des boudins à l’arrière pour le bloquer en translation

Etant donné la performance des récentes fixations de snowboard celle du streetboard sont en quelques sorte des répliques adaptées de celle de leur cousin.

Les disciplines

La balade :

C’est la discipline d’origine du sttreetboard car on peut la pratiquer dès que l’on a assimilé le mouvement nécessaire au déplacement. Le revêtement doit être assez lisse car sinon les vibrations engendrées sont très inconfortables et fatiguent beaucoup. On peut très bien avancer et accélérer sur le plat et en descente, mais il est également possible de grimper des cotes plus ou moins raides bien sûr en fournissant un effort plus important, mais si l’on ne fait pas trop varier la vitesse, on se fait très bien a l’allure et l’effort se ressent beaucoup moins, par conséquent les cotes peuvent être longues et il n’est pas nécessaire d’avoir de l’élan.

Le slalom :

Très pratiqué à l’apparition du streetboard car il se fait sur du plat. Mais cette discipline n’est que très peu pratiquée, car très limitée. Généralement on fait du slalom à l’apprentissage pour bien gérer le décalage des pieds afin d’avoir un mouvement propre.

Le street :

C’est l’évolution des riders dans le milieu urbain, il comporte plusieurs disciplines, très différenciées dans les genres. Le street* est devenu de plus en plus dangereux à haut niveau, car on repousse toujours les limites du possible.

Fichier:Http://www.streetboard.fr/IMG/jpg/hadrienstreet.jpg

En effet la ville donne la possibilité d’utiliser tout les aménagements qu’elle offre à ses habitants. C’est ainsi que les marches d’escaliers, les mains courantes, les places publiques, les toits de garage, n’importe quel petit plan incliné, sont devenus des supports pour permettre au riders de s’exprimer.

Les skateparks :

Comme il a été dit précédemment, les skateparks, ont été créés afin de laisser s’exprimer les sports dit agressifs , qu’on ne voulait plus voir abîmer les trottoirs, ou les bancs des places publiques.

Au commencement, ils étaient petits, en plein air, et ne comportaient que quelques modules seulement. Mais devant la demande grandissante, conséquence d’un engouement certain pour les sports de glisses , ils ont évolué vers des grands espaces couverts, de plus grande surface. Désormais, ils accueillent aussi bien des sports agressifs que des sports de détentes.

Bien sûr ces sites sont accessibles aux rollers, et aux skates, mais également aux sttreetboards. Même s’ils sont plus rares, ce sont ceux qui intriguent le plus car beaucoup de gens n’imaginent pas tout ce que l’on peux faire avec un sttreetboard au pieds. Il y a plusieurs sous-disciplines, présentent en skateparks, liées à la forme des modules, et à leurs positions dans celui-ci.

La rampe :

Il existe plusieurs types de rampes surtout différenciées par rapport à leurs tailles, variant de 1 mètres à 4 mètres et demi.

Fichier:Http://www.streetboard.fr/IMG/jpg/chrisvert.jpg

Avant de faire de la rampe il faut déjà maîtriser un peu la prise de vitesse, et les demi- tours, car il est difficile de prendre de la vitesse, lorsque l’on fait sans cesse des demi- tours. Le but de la rampe consiste à faire des figures sur chaque moitié de la rampe. On peut faire des sauts tout comme des slides car l’arrête supérieure de chacune des moitiés est dotées d’un coping. C’est une barre de slide cylindrique qui permet de masquer l’arrête dangereuse qui fais la jonction entre la courbe et le haut de la rampe .

Pour slider il faut se positionner suffisamment verticalement par rapport au coping car sinon la gravité nous empêche de reste au niveau de celui-ci. On doit également réussir à repartir dans la rampe dos à la courbe.

Les aires de street :

On appelle aire de street, une surface qui a sur deux cotés des modules appelés quarters, qui sont en fait des lanceurs, afin d’arriver à pleine vitesse sur les modules centraux. Par exemple des tables ou des tremplins incurvés. Il peut également il y avoir des modules appelés curbs, sur lesquels on peut faire des slides.

Fichier:Http://www.streetboard.fr/IMG/jpg/hadriien50.jpg

Les lanceurs sont de tailles variables, donc il est facile de débuter à cette endroit du skatepark, à condition d’avoir un casque, et des protections car les chutes sont fréquentes. Mais pour slider il faut être plus expérimenté.

Dans un skatepark, il est également possible de slider sur des barres situées à la suite de certains modules ou sur des curbs.

Les sites Internet

- [(http://www.streetboard.fr) (Streetboard.fr)] - [(http://www.ductil.net) (Ductil)] - [(http://codesvm.free.fr) (Code Streetboard Video Magazine)] - [(http://www.streetboardmag.com) (StreetboardMag)]