« Plainpalais » : différence entre les versions

	Plainpalais
	; Uni-Bastions (Université de Genève)
Administration
Pays	Suisse
Canton	Genève
Ville	Genève
Démographie
Gentilé	Planpalistain
Géographie
Coordonnées	46° 11′ 38″ nord, 6° 08′ 29″ est
Transport
Tramway
Bus
Localisation
	Plainpalais
	Plainpalais
	modifier

Navigation interactive dans l’historique

← Modification précédente Modification suivante →

Contenu supprimé Contenu ajouté

VisuelWikicode

Intégrés

Version du 3 mai 2024 à 19:07

Plainpalais est un quartier de la ville de Genève (Suisse) et une ancienne commune du canton du même nom.

Histoire

Plainpalais est historiquement surnommé "Le père Jonction". Le quartier se voit attitré ce surnom à la fin de la guerre Plainpaléo-Jonction (1817-1832). Ce conflit dévastateur (1205 morts) est à l'origine d'une dispute territoriale de la plaine de Plainpalais (appelé autrefois "Le Losange rouge") entre les deux quartiers. En effets la jonction, dirigé par le roi Gabzer et Plainpalais, dirigé par les Empreurs Javius et Padrian ne trouvant pas un accord pour le partage de ce territoire les tensions étaient gravement montées.

Malheureusement le 25 décembre 1817 les troupes de Gabzer tuèrent le soldat Parjun Pangotham membres de l'Empire de Plainpalais. C'est ainsi qu'un long et sanglant conflit débuta entre les deux quartiers. Le conflit s'achèvera le 17 novembre 1832 avec l'assassinat du roi Gabzer par les troupes Planpalistaines. En effet Gabzer étant somnambule s'est retrouvé dans la nuit du 16 au 17 novembre devant des soldats planpalistains. Pour l'anecdote il est tué au milieu de la plaine de Plainpalais (territoire qu'il désirait tant). Il est raconté dans les manuscrits de Plainpalais que les soldats ont dancé "bas les masques" (danse traditionnelle genevoise) sur sa dépouille. Ainsi leur dirigeant tué, la jonction capitule le 17 novembre 1832 à 12h. Deux heures plus tard les empreurs de Plainpalais tiendront un discours de victoire qui se finira par une citation légendaire de Padrian: "La plaine outragée ! La plaine brisé !... mais la plaine libéré !". Citation qui inspirera le général de Gaulle à la fin de la seconde guerre mondiale. La dépouille de Gabzer a été enterré en dessous de la plaine de Plainpalais en symbole de victoire. Le tombeau a été déplacée au cimetière des rois en 1989.

Culture

Un musée est consacré à la commune de Plainpalais avant qu'elle ne soit absorbée par la ville en 1931. Ce musée a été créé en 1953 par l'association des intérêts de Plainpalais. Il est situé dans l'ancienne Mairie de Plainpalais, au 35 boulevard du Pont-d'Arve, au premier étage^[2].

Le musée d'ethnographie de Genève (MEG) est situé dans ce quartier, au 65-67 boulevard Carl-Vogt tandis que le musée Patek Philippe (dédié à l'horlogerie) est situé au 7 rue des Vieux-Grenadiers.

En 2012, un nouveau skatepark en béton, qui succède à des rampes en bois, est inauguré à l'extrémité nord de la plaine de Plainpalais. C'est l'un des rares parcs de ce type situé au centre-ville en Europe^[3].

Personnalités liées

Louis Segond, pasteur et traducteur de la Bible, y est né en 1810.
Juliette Lasserre, photographe, y est née en 1907.

Notes et références

↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Chenevière
↑ « Musée de Plainpalais », sur www.aiplainpalais.ch (consulté le 17 janvier 2016)
↑ Léo Tichelli, « Le skatepark de Plainpalais, dix ans de mutations », Le Temps,‎ 20 août 2022, p. 9 (ISSN 1423-3967, lire en ligne , consulté le 24 août 2022)

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Plainpalais, sur Wikimedia Commons

Articles connexes

Plaine de Plainpalais

Liens externes

[Chenevière-1] Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Chenevière

[2] « Musée de Plainpalais », sur www.aiplainpalais.ch (consulté le 17 janvier 2016)

[3] Léo Tichelli, « Le skatepark de Plainpalais, dix ans de mutations », Le Temps,‎ 20 août 2022, p. 9 (ISSN 1423-3967, lire en ligne , consulté le 24 août 2022)

[1]

[2]

[3]

@@ Ligne 30 : / Ligne 30 : @@
 == Histoire ==
+Plainpalais est historiquement surnommé "Le père Jonction". Le quartier se voit attitré ce surnom à la fin de la guerre Plainpaléo-Jonction (1817-1832). Ce conflit dévastateur (1205 morts) est à l'origine d'une dispute territoriale de la plaine de Plainpalais (appelé autrefois "Le Losange rouge") entre les deux quartiers. En effets la jonction, dirigé par le roi Gabzer et Plainpalais, dirigé par les Empreurs Javius et Padrian ne trouvant pas un accord pour le partage de ce territoire les tensions étaient gravement montées.
+Malheureusement le 25 décembre 1817 les troupes de Gabzer tuèrent le soldat Parjun Pangotham membres de l'Empire de Plainpalais. C'est ainsi qu'un long et sanglant conflit débuta entre les deux quartiers. Le conflit s'achèvera le 17 novembre 1832 avec l'assassinat du roi Gabzer par les troupes Planpalistaines. En effet Gabzer étant somnambule s'est retrouvé dans la nuit du 16 au 17 novembre devant des soldats planpalistains. Pour l'anecdote il est tué au milieu de la plaine de Plainpalais (territoire qu'il désirait tant). Il est raconté dans les manuscrits de Plainpalais que les soldats ont dancé "bas les masques" (danse traditionnelle genevoise) sur sa dépouille. Ainsi leur dirigeant tué, la jonction capitule le 17 novembre 1832 à 12h. Deux heures plus tard les empreurs de Plainpalais tiendront un discours de victoire qui se finira par une citation légendaire de Padrian: "La plaine outragée ! La plaine brisé !... mais la plaine libéré !". Citation qui inspirera le général de Gaulle à la fin de la seconde guerre mondiale. La dépouille de Gabzer a été enterré en dessous de la plaine de Plainpalais en symbole de victoire. Le tombeau a été déplacée au cimetière des rois en 1989.
-[[Fichier:Rond-Point_de_Plainpalais_10.jpg|vignette|left|Arrêt de tram attaché au rond-point de Plainpalais avec sa statue en bronze sculptée par [[Gérald Ducimetière|John Aldus]] représentant l'une de ses amies en la personne de Monique Barbier-Mueller<ref name="Ducimetière">{{article|langue=fr|titre=Quand et à quelle occasion ont été installées les quatre statues en bronze situées sur le Rond-Point de Plainpalais ?|date=18 décembre 2014|url texte=http://institutions.ville-geneve.ch/index.php?id=8420&id_detail=2529|périodique=bibliothèques municipales de la ville de Genève : une fenêtre sur le monde|éditeur=médiation numérique, Interroge}}</ref>.]]
-[[Image:Synagogue Genève.JPG|right|200px|thumb|[[Synagogue Beth-Yaacov de Genève|Synagogue de Plainpalais]]]]
-[[File:La plaine de Plainpalais en hivers.jpg|vignette|left|La plaine de Plainpalais sous la neige,]]
-[[Image:Temple Plainpalais Genève 7.jpg|vignette|Temple de Plainpalais]]
-[[Fichier:Cimetière_des_Rois,_allée_centrale,_Genève.jpg|vignette|Allée centrale du [[cimetière des Rois]] où sont enterrés certains magistrats locaux ainsi que nombre de personnalités du cru ayant incidemment contribué à la renommée et au rayonnement de la [[Genève|ville de Genève]]<ref name="ponfun">{{ouvrage|lire en ligne=http://www.ville-ge.ch/dpt5/pompes_funebres/install_cimetieres_f.php#Anchor-23763|titre=[[cimetière des Rois|Cimetière de Plainpalais]]|éditeur=Ville de Genève – Pompes funèbres|consulté le=19 mars 2009}}</ref>.]]
-Formé des [[faubourg]]s de Palais, [[plaine]] [[marais|marécageuse]] (''plana palus''), de Saint-Léger et de Saint-Victor, entre le [[Rhône]] et l'[[Arve]], le territoire de l'ancienne commune couvre les quartiers actuels de Plainpalais, de [[La Jonction]], de La Cluse, des [[Les Tranchées (Genève)|Tranchées]], de [[Champel]], du Bout-du-Monde, des [[Les Acacias (Genève)|Acacias]] et une bande de terre sur la rive gauche de l'Arve<ref name=" Chenevière">{{ouvrage|langue=fr|titre=paroisse de l’[[Arve]], centre-ville [[Genève#Rive_gauche|rive gauche]]|partie=Historique|lire en ligne=https://arve.epg.ch/presentation/historique/|chapitre=Le Temple de Plainpalais 1842-1847|format=extraits du livre ''Plainpalais. Histoire d’une paroisse de l’[[Église protestante de Genève|Église nationale protestante de Genève]]''|auteur=Charles Chenevière|date=1933}} {{commentaire biblio|{{citation|Pour le culte, les habitants de Plainpalais continuent à se rendre en ville ou surtout à [[Carouge]] dont le temple a compté parmi ses souscripteurs bien des Plainpalistains.}}}}</ref> ([[Les Vernets]]). Elle s'est aussi appelée '''Banlieue de Neuve''' (du nom d'une des portes de Genève).
-La rive gauche de l'Arve est disputée entre les [[États de Savoie]] et Genève jusqu'au [[Traité de Turin (1754)|traité de Turin]] ([[1754]]) qui l'attribue à la ville. Plainpalais devient commune par la loi du {{Date|17|février|1800}}, date à laquelle le Conseil municipal et la fonction de maire sont instaurées. Au {{XVIIIe siècle}}, Plainpalais est principalement une banlieue maraîchère (culture des [[chou (plante)|choux]], des [[artichaut]]s, des [[laitue]]s et des [[cardon]]s) et un lieu de détente avec la plantation d'allées [[arbre|arborisées]] autour d'un vaste [[losange]] (actuelle [[plaine de Plainpalais]]). Dès [[1848]], le site devient propriété de la commune et sert à des réjouissances tant [[armée suisse|militaires]] que civiles. Le site attire plusieurs institutions culturelles et de divertissement regroupées dans un faible rayon ([[cirque]] en [[1865]], [[diorama]] en [[1880]], [[casino (lieu)|casino]] en [[1887]], [[théâtre]]s, etc.) et est marqué durablement par l'[[Expositions nationales suisses|Exposition nationale de 1896]]. En [[1849]], lorsque se pose la question de la création d'un [[hôpital]] cantonal, le choix des [[Grand Conseil (Suisse)|députés]] se porte sur l'ancienne propriété d'[[Edouard Claparède]] pour sa proximité de la ville et son exposition favorable. L'implantation de l'hôpital cantonal ([[1856]]), de la [[Maternité (hôpital)|maternité]] ([[1875]]), de l'école de [[médecine]] ([[1876]]) et de l'école de [[chimie]] ([[1878]]) diversifient les activités de la commune.
-Celle-ci se développe sous l'autorité de [[Charles Page]] (maire entre [[1882]] et [[1910]]), puis de [[Jacques Louis Willemin]] (maire de 1910 à 1922)<ref>{{Lien web |auteur=Jacques Barrelet |titre=Willemin, Jacques Louis", in: Dictionnaire historique de la Suisse (DHS) |url=https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/003902/2017-05-01/ |site=DICTIONNAIRE HISTORIQUE de la SUISSE |date=01.05.2017 |consulté le=10 décembre 2023}}</ref> : les ponts [[pont Sous-Terre|Sous-Terre]] ([[1891]]) et de la [[Pont de la Coulouvrenière|Coulouvrenière]] ([[1896]]), les quais du bord de l'[[Arve]] ([[1890]]-1891), la nouvelle mairie (1888) et la Maison communale ([[1906]]), unique à Genève, sont réalisés. Implantés vers la Coulouvrenière, l'usine à [[gaz naturel|gaz]] ([[1845]]-[[1914]]) et les Forces motrices (bâtiment construit entre [[1883]] et [[1892]]) donnent à la commune des atouts [[industrie]]ls dans le secteur de la [[mécanique (industrie)|mécanique]] (quartier de [[La Jonction]]). Plusieurs bâtiments scolaires sont construits entre [[1885]] et [[1903]] et des rues et [[boulevard]]s sont percés ou élargis dès [[1890]] (dont l'avenue du Mail, le boulevard Carl-Vogt et le boulevard Saint-Georges). La [[Comédie de Genève]] est inaugurée le 24 janvier 1913 au numéro 6 du Boulevard des Philosophes. À la rue du Vieux-Billard, est construit à l'actuel {{n°|25}} <ref name="histoire du 25 de la rue du Vieux-Billard">[http://www.billard-plainpalais.ch/fr/club/histoire.html page internet, du Club de Billard de Plainpalais]</ref> (en [[1912]]-[[1913]]) par le Département des Œuvres sociales un bâtiment dont la première affectation fut, en 1914, l’hôtellerie populaire pour hommes, gérée par l’Armée du Salut (entre [[1914]] et [[1938]]) puis accueille jusqu'en 1956 un fabrique de verres de montres (installée par {{Mme}} Isler), de 1956 à 1969 une société de produits pharmaceutiques (ETREA) pour enfin être racheté par la Ville de Genève (plus exactement aux Loyers et Redevances) en [[1969]]. Ce bâtiment est actuellement occupé par; l'AVIVO, le Parti du travail et le Club de Billard de Plainpalais (association sportive de billard français qui s'installe par hasard à la rue du Vieux-Billard en [[1975]], rue qui portait déjà le nom en référence au [[Billard|jeu de billard]] tout comme sa voisine l'avenue du Mail celle du [[jeu de mail]]).
-Au début du {{XXe siècle}}, de nombreux immeubles remplacent villas et jardins à l'entrée du quartier de Florissant. Les derniers travaux menés par la commune concernent l'élargissement de la rue Beau-Séjour et de la rue Dancet, en [[1928]]-[[1929]], et la création de la place des Augustins en [[1930]]. La [[votation]] de la loi de fusion administrative en {{date-|mai 1930}} (2673 oui contre 1535 non) met fin à l'autonomie de la commune de Plainpalais qui est intégrée à celle de la ville de Genève en [[1931]].
-L'année suivante, les socialistes genevois protestent contre le projet de l'[[Union nationale (Suisse)|Union nationale]] d'organiser à la salle communale de Plainpalais (actuel théâtre Pitoëff) une mise en accusation des dirigeants socialistes, [[Léon Nicole]] et [[Jacques Dicker]], l'arrière-grand-père du romancier [[Joël Dicker]]. Le parti socialiste genevois appelle à l'organisation d'une manifestation antifasciste. Le [[Conseil d'État (Genève)|Conseil d'État genevois]] craignant une émeute demande le soutien de la [[Suisse|Confédération]]. Le 9 novembre 1932 à 21h34, trois sections d'une compagnie d'[[Armée suisse#Formation|École de recrues]], appelées en renfort de la police genevoise, se sentant acculées devant l'ancien Palais des expositions ([[Université de Genève|Uni Mail]]), ouvrent le feu sur la foule faisant 13 morts et 70 blessés. La [[fusillade du 9 novembre 1932 à Genève]] a un retentissement mondial du fait de la présence de la [[Société des Nations]]. La droite suisse tentera d'accréditer la thèse d'un complot révolutionnaire, afin de justifier les tirs. Le [[Parti socialiste suisse]] hostile à Léon Nicole refuse de soutenir une grève générale.
-Deux procès distincts sont organisés pour déterminer les responsabilités des militaires d'une part et celles des émeutiers présumés d'autre part. Les manifestants sont jugés par un tribunal constitué de trois juges fédéraux assistés d'un jury (cour d'assises). À l'époque, en matière pénale, le [[Tribunal fédéral (Suisse)|Tribunal fédéral]] juge des délits commis à l'encontre de la [[Suisse|Confédération]] et de certaines autres infractions de nature politique (haute trahison, appel à la révolte, actes de violence à l'encontre des autorités fédérales et notamment des crimes et des délits politiques qui sont la cause ou la suite de troubles par lesquels une intervention fédérale armée est occasionnée). Le 10 novembre 1932, [[Léon Nicole]] est arrêté. [[Albert Dupont-Willemin]] est brièvement son avocat, avant d'être lui-même arrêté le 7 décembre 1932 et inculpé avec son client et seize manifestants de gauche. Au cours du procès devant les Assises fédérales qui se tiennent en mai-juin 1933 à la salle centrale de la Madeleine, son beau-père, Jacques Louis Willemin, qui était intervenu auprès des autorités fédérales pour faire libérer Nicole après son arrestation lors de la [[Grève générale de 1918 en Suisse|grève générale de 1918]]<ref>{{Lien web |titre=Gazette de Lausanne - 16.11.1918 - Pages 2/3 |sous-titre=M. L. Willemin Conspué |url=https://www.letempsarchives.ch/page/GDL_1918_11_16/2/article/1854318 |site=www.letempsarchives.ch |consulté le=2022-11-27}}</ref>, apparaît également comme avocat de la défense. Léon Nicole défendu par Jacques Dicker est condamné, tandis qu'Albert Dupont-Willemin est acquitté.
-En 1939, en raison d'une mésentente concernant le [[Pacte germano-soviétique]] et à la suite de l'invasion de la [[Finlande]] par l'[[Union des républiques socialistes soviétiques|Union soviétique]] les deux hommes s'opposeront. Favorable au Pacte germano-soviétique, Léon Nicole est exclu du Parti socialiste suisse en [[septembre 1939]]. Mais la majorité des membres de la section de Vaud et du Parti socialiste genevois, qui a accueilli les membres du [[Parti communiste suisse|parti communiste]] après son interdiction à Genève en 1937<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Historique |url=https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=https%3A%2F%2Fwww.ps-ge.ch%2Fhistorique%2F#federation=archive.wikiwix.com&tab=url |site=Parti Socialiste Genevois |consulté le=2023-12-15}}</ref>, le soutiennent et fondent la [[Fédération socialiste suisse]] dont Léon Nicole obtient la présidence<ref>{{Lien web |auteur=Mauro Cerutti |titre=Nicole, Léon", in: Dictionnaire historique de la Suisse (DHS) |url=https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/003879/2010-11-09/ |site=DICTIONNAIRE HISTORIQUE de la SUISSE |date=09.11.2010 |consulté le=15.12.2023}}</ref>. Albert Dupont-Willemin quitte le Parti socialiste genevois de Léon Nicole pour fonder avec [[André Oltramare]] et Charles Rosselet le Parti socialiste de Genève, affilié au Parti socialiste suisse<ref>{{Lien web |auteur=Bernard Lescaze |titre=Rosselet, Charles", in: Dictionnaire historique de la Suisse (DHS) |url=https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/006553/2012-05-25/ |site=DICTIONNAIRE HISTORIQUE de la SUISSE DHS |date=25.05.2012 |consulté le=13.12.2023}}</ref>. En conséquence, il renonce à ses mandats au Conseil municipal de la ville de Genève et au [[Grand Conseil du canton de Genève]]. Il est réélu au Grand Conseil en 1942, comme membre du parti issu de l'aile sociale-démocrate du Parti socialiste genevois, le Parti socialiste de Genève, qui a repris en 1941 le nom de Parti socialiste genevois à la suite de l'interdiction du parti de Léon Nicole. Après la fermeture du journal ''Le Travail'' en 1940 et la dissolution de la Fédération socialiste suisse en mai 1941, Léon Nicole poursuit une activité politique semi-clandestine. Ce qui lui vaut d'être emprisonné avec son fils Pierre pendant trois semaines en août 1943. En septembre 1943, Albert Dupont-Willemin soumet au Grand Conseil un arrêté législatif demandant au [[Conseil d'État du canton de Genève|Conseil d'État]] genevois d'intervenir auprès du [[Conseil fédéral (Suisse)|Conseil fédéral]] pour lever l'interdiction de la Fédération socialiste suisse. En effet, les positions de la gauche [[Antifascisme|antifasciste]] semblent s'adapter à l'évolution des conflits armés. Depuis le 22 juin 1941, à la suite de l'[[opération Barbarossa]], l'Union soviétique est engagée aux côtés des [[Alliés de la Seconde Guerre mondiale|Alliés]] sur le [[Front de l'Est (Seconde Guerre mondiale)|Front de l'Est]], alors que la [[Finlande]], soutenue militairement par l'[[Troisième Reich|Allemagne nazie]], est à nouveau en [[Guerre de Continuation|guerre]] contre la Russie depuis le 25 juin 1941.
-La présence du Palais des expositions à Plainpalais, entre [[1926]] et [[1980]], renforce la dynamique du quartier. À sa démolition, le site est occupé par l'un des principaux bâtiments de l'[[Université de Genève]] (Uni-Mail).
-C'est à Plainpalais que se trouve également le siège de l'[[Organisation mondiale du mouvement scout]] (OMMS).
 == Culture ==