« Ossétie du Sud-Alanie » : différence entre les versions

; Drapeau de l'Ossétie du Sud-Alanie	; Armoiries de l'Ossétie du Sud-Alanie
Hymne	Respublikæ Hussar Irystony Paddzahadon Gimn
Forme de l'État	République semi-présidentielle
Revendiqué par	Géorgie (Entité provisoire d'Ossétie du Sud)
Reconnu par	Russie, Nicaragua, Venezuela, Nauru et Syrie
Président	Alan Gagloïev
Premier ministre	Konstantin Dzhussoev
Parlement	Parlement de l'Ossétie du Sud
Langues officielles	Ossète, géorgien, russe
Capitale	Tskhinvali 42° 24′ N, 44° 01′ E
Superficie totale	3 900 km2
Fuseau horaire	UTC +3
Entité précédente	République de Géorgie; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ;
Indépendance	Géorgie
Déclarée	21 décembre 1991
Gentilé	Sud-Ossète
Population totale (est. 2013)	51 547 hab.
Densité	13 hab./km2
PIB (PPA) par hab. (2017)	1 500 $USD
Monnaie	lari; rouble russe

Navigation interactive dans l’historique

← Modification précédente

Contenu supprimé Contenu ajouté

VisuelWikicode

Intégrés

Dernière version du 22 avril 2024 à 17:19

L'Ossétie du Sud-Alanie, en forme longue la république d'Ossétie du Sud - Alanie (en ossète : Хуссар Ирыстон, Xussar Iryston et Республикӕ Хуссар Ирыстон, Respublikæ Xussar Iryston ; en russe : Южная Осетия, Ioujnaïa Ossetiïa et Республика Южная Осетия, Respoublika Ioujnaïa Ossetiïa ; en géorgien : სამხრეთ ოსეთი, Samkhret Osseti ou სამაჩაბლო, Samatchablo), est de facto un État souverain situé dans le Caucase, en Europe.

L'Ossétie du Sud a fait sécession de la Géorgie en 1992 et s'est autoproclamée république indépendante. La Géorgie, l'ONU et la plupart de ses États membres ne reconnaissent pas cette indépendance et considèrent l'Ossétie du Sud comme étant un des territoires géorgiens occupés par la Russie avec l'Abkhazie, ainsi qu'une région autonome au sein des provinces de Kartlie intérieure, de l'Iméréthie, de Mtskheta-Mtianeti et de Ratcha-Letchkhoumie et Basse Svanétie, situées dans les frontières internationalement reconnues de la Géorgie^[1]. À la suite de la guerre de 2008, l'indépendance de l'Ossétie du Sud-Alanie est reconnue par la fédération de Russie^[2], l’Abkhazie, la Transnistrie^[3], la Syrie^[4], le Nicaragua^[5], le Venezuela^[6] et Nauru^[7].

La République compte 50 000 habitants pour 3 900 km². Sa capitale est Tskhinvali. Son président est Alan Gagloïev depuis le 24 mai 2022.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le pays s'appelait Ossétie du Sud depuis la proclamation de son indépendance en 1992. Depuis le référendum sud-ossète de 2017, son nom a été changé en Ossétie du Sud-Alanie.

Histoire[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Histoire de l'Ossétie du Sud.

Article connexe : Conflit géorgien-ossète.

Les Ossètes, descendants du peuple nomade des Alains chassés par les invasions mongoles, s'installent dans le Caucase au VII^e siècle. Les Ossètes deviennent majoritairement chrétiens au Moyen Âge sous l'influence des Géorgiens (tout en gardant une très importante culture d'origine païenne). Ils forment trois entités territoriales : Digor à l'ouest, Iron au nord, et Tualläg qui devient l'Ossétie du Sud.

L'oblast autonome d'Ossétie du Sud est créé en 1922 au sein de la république socialiste soviétique de Géorgie, qui fait partie de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS). La république de Géorgie devient indépendante le 9 avril 1991 et révoque l'autonomie de l'Ossétie du Sud.

Les tensions nationalistes entre Ossètes et Géorgiens s'accroissent, et un conflit armé a lieu entre janvier 1991 et juin 1992. Il oppose des milices ossètes qui réclament l'unification de l'Ossétie du Sud avec l'Ossétie du Nord qui fait partie de la Russie, et l'armée géorgienne qui veut garder le contrôle de la région. Un traité de paix est signé entre la Russie et la Géorgie le 26 juin 1992. Des forces de maintien de la paix composées de troupes russes, ossètes et géorgiennes sont introduites en Ossétie du Sud et une commission trilatérale est créée pour décider du statut de cette région.

En 1992, l'Ossétie du Sud proclame son indépendance et fait sécession de la Géorgie sur la base d'un référendum qui n'est pas reconnu par la communauté internationale. Un deuxième référendum sur l'indépendance est organisé par les autorités sud-ossètes qui contrôlent la région en novembre 2006, où le oui est largement majoritaire avec 99 % des votants^[8]. Il est reconnu seulement par la Russie, qui ne reconnaît cependant pas l'indépendance de l'Ossétie du Sud.

En août 2008, la Géorgie déclenche une offensive armée pour reprendre le contrôle de l'Ossétie du Sud. Les forces armées de la fédération de Russie, intervenues pour soutenir l'Ossétie du Sud, contre-attaquent avec succès, repoussant l'armée géorgienne hors de l'Ossétie du Sud et occupant même temporairement une partie du territoire géorgien. La Russie reconnaît alors l'indépendance de l'Ossétie du Sud. Elle est suivie par le Nicaragua, le Venezuela, et plus tard par les îles Nauru, Vanuatu et Tuvalu. Cependant, après une période de déclarations contradictoires, le Vanuatu a officiellement rétracté cette reconnaissance en juillet 2013, lorsqu’il a établi des relations diplomatiques avec la Géorgie et signé avec elle un protocole reconnaissant son intégrité territoriale^[9]. Les Tuvalu ont fait de même en mars 2014, également à l’occasion de l’établissement de relations diplomatiques avec la Géorgie^[10]^,^[11].

Géographie[modifier | modifier le code]

L'Ossétie du Sud est un territoire situé dans le Caucase. Le territoire est très montagneux (80 % de sa superficie est située à plus de 500 mètres d'altitude) et très faiblement peuplé.

Sa capitale est Tskhinvali. Les autres villes principales sont Akhalgori, Kvaisi et Kurta.

Le plateau Keli est situé en Ossétie du Sud.

Infrastructures[modifier | modifier le code]

Reconnaissance de l'indépendance[modifier | modifier le code]

L'OTSC, l'OCS et l'ALBA ont annoncé leur soutien à la décision de la Russie sans pour autant lui emboîter le pas. Pour la Serbie, qui observe la même attitude, les indépendances de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie sont comparables à celle du Kosovo. Les puissances occidentales ont immédiatement réagi en annonçant qu'elles ne reconnaissaient pas l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. La Géorgie a dénoncé « une annexion » par la Russie.

L'indépendance de l'Ossétie du Sud est reconnue par Nauru, qui reçoit en échange 10 millions d'euros de la Russie. Cette dernière tente de convaincre également les îles Fidji. Elle est en compétition avec la Géorgie, qui leur offre une aide au développement en échange de la non-reconnaissance de l'Ossétie du Sud^[12].

Le 25 août 2008, le Parlement de la fédération de Russie vote une motion invitant Moscou à reconnaître l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. Le lendemain, le président Medvedev signe les décrets reconnaissant l'indépendance de ces deux régions^[2].

États reconnaissant l'indépendance[modifier | modifier le code]

États ayant envisagé de reconnaître l'indépendance[modifier | modifier le code]

États non membres de l’ONU ayant reconnu l'indépendance[modifier | modifier le code]

Abkhazie;
Transnistrie^[3].
République serbe de Krajina (gouvernement en exil)^[17]

Politique[modifier | modifier le code]

L'Ossétie du Sud est une république dont l'indépendance est contestée^[18], d'abord par la Géorgie.

Pouvoir exécutif[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Gouvernement Bekoïev et Liste des présidents de l'Ossétie du Sud.

Le pouvoir exécutif est exercé par le président et par le Premier ministre qui est le chef du gouvernement d'Ossétie du Sud-Alanie.

Pouvoir législatif[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Élections législatives sud-ossètes de 2019.

Le pouvoir législatif est exercé par le Parlement monocaméral, composé de trente-quatre députés élus pour cinq ans.

Référendums[modifier | modifier le code]

Articles détaillés : Référendum sud-ossète de 2011 et Référendum sud-ossète de 2017.

Partis politiques[modifier | modifier le code]

Politique étrangère et défense[modifier | modifier le code]

Articles détaillés : Politique étrangère de l'Ossétie du Sud et Forces armées d'Ossétie du Sud.

Subdivisions administratives[modifier | modifier le code]

L'Ossétie du Sud est composée de 4 districts :

Tskhinvali, recouvrant la ville autonome de Tskhinvali et une partie du district de Gori ;
Dzau, réunissant l'ancien district de Djava, une partie des anciens districts d'Oni et de Satchkhere ;
Znaur, constitué d'une partie de l'ancien district de Kareli ;
Leningor, constitué de l'ancien district d'Akhalgori.

Économie[modifier | modifier le code]

Le PIB de l'Ossétie du Sud est estimé à 15 millions de dollars (250$ par habitant) en 2002^[19]. Les emplois et les matières premières y sont rares. Par ailleurs, la Géorgie a coupé l'approvisionnement en électricité de la région, ce qui a forcé le gouvernement d'Ossétie du Sud à construire un câble électrique transitant par l'Ossétie du Nord-Alanie. La majorité de la population survit grâce à l'agriculture de subsistance. Pratiquement le seul atout économique important de l'Ossétie du Sud est le tunnel de Roki qui permet de la relier à la Russie et la Géorgie, sur lequel le gouvernement sud-ossète peut percevoir des droits de douane sur le trafic de fret. Avant la guerre en Ossétie du Sud de 2008, le secteur secondaire sud-ossète était composé de 22 petites usines, avec une production totale de 61,6 millions de roubles en 2006. En 2007, seulement 7 usines fonctionnaient et ont besoin de réparations. Même les usines prospères ont une pénurie de travailleurs, sont endettées et ont un manque de fonds de roulement. Une des plus grandes entreprises sud-ossètes est l'usine Emalprovod, qui emploie 130 personnes.

Les autorités sud-ossètes ont l'intention d'améliorer les finances en augmentant la production locale de farine et donc en réduisant les besoins d'importation de farine. À cet effet, la superficie de champs de blé a été multiplié par dix en 2008, passant de 130 hectares à 1 500 hectares. La récolte de blé de 2008 devait être de 2 500 tonnes de céréales. Le ministère de l'Agriculture d'Ossétie du Sud a également importé des tracteurs en 2008 et attendait la livraison de plus de machines agricoles en 2009^[20].

Le président Edouard Kokoïty a admis que son pays était dépendant de l'aide économique russe^[21]. La Russie a ainsi versé 10 milliards de roubles au gouvernement sud-ossète afin de reconstruire le pays après la guerre d'Ossétie du Sud de 2008^[22].

Démographie[modifier | modifier le code]

Avant le conflit géorgiano-ossète, la population de l'Ossétie du Sud était composée d'environ deux tiers d'Ossètes et 25-30 % de Géorgiens. La composition actuelle de la population est inconnue, certaines estimations parlent de 45 000 Ossètes et de 17 500 Géorgiens en Ossétie du Sud en 2007^[23]. En août 2008, plus de 70 % des citoyens de l'Ossétie du Sud avaient la citoyenneté russe. 54,5 % de ces 70 % ont la double citoyenneté (géorgienne et russe), du fait des circonstances prises en compte par les ambassades. La population est surtout composée de personnes de plus de 60 ans, car une grande partie des jeunes travaillent dans la fédération de Russie. En 1979, il y avait un peu plus de 2 000 Russes. Les Russes commencèrent à arriver dans la région, après 1870, sous l'Empire Russe, mais surtout à partir des années 1930, avec l'industrialisation. Depuis 1989, avec l'instabilité, la fin de l'URSS, le rattachement à la Géorgie, et les forts taux de chômage en Ossétie du Sud, la population Russe a beaucoup baissé. Il y a toutefois sans doute, entre 1 000 et 1 500 civils Russes qui vivent de nos jours en Ossétie du Sud.

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (septembre 2008).

Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Recensements soviétiques pour l'Oblast autonome d'Ossétie du Sud
	1926	1939	1959	1970	1979	1989
Ossètes	60 351 (69,1 %)	72 266 (68,1 %)	63 698 (65,8 %)	66 073 (66,5 %)	65 077 (66,4 %)	65 200 (66,2 %)
Géorgiens	23 538 (26,9 %)	27 525 (25,9 %)	26 584 (27,5 %)	28 125 (28,3 %)	28 187 (28,8 %)	28 700 (29,0 %)
Russes	157 (0,2 %)	2 111 (2,0 %)	2 380 (2,5 %)	1 574 (1,6 %)	2 046 (2,1 %)
Arméniens	1 374 (1,6 %)	1 537 (1,4 %)	1 555 (1,6 %)	1 254 (1,3 %)	953 (1,0 %)
Juifs	1 739 (2,0 %)	1 979 (1,9 %)	1 723 (1,8 %)	1 485 (1,5 %)	654 (0,7 %)
Autres	216 (0,2 %)	700 (0,7 %)	867 (0,9 %)	910 (0,9 %)	1 071 (1,1 %)	5 100 (4,8 %)
Total	87 375	106 118	96 807	99 421	97 988	99 000

Chiffres de la république autoproclamée d'Ossétie du Sud-Alanie
	2012^[24]	2015^[25]
Ossètes	89,1 %	48 146 (89,9 %)
Géorgiens	8,9 %	3 966 (7,4 %)
Russes	1 %	610 (1,1 %)
Autres	1 %
Total	51 572	53 532

Les chiffres de la population revendiqués par la république sécessionniste sont considérés comme peu fiables. Une experte indépendante estime en 2009 que la population est entre 26 000 et 32 000 habitants. En se basant sur le nombre de naissances et d'élèves scolarisés en 2017 et en supposant que le taux de natalité et la part d'élèves scolarisés est similaire à celle de la Géorgie ou de la Russie, cela donne une population de 39 000 personnes^[26]^,^[27].

Le christianisme est la religion la plus pratiquée par les Ossètes, suivie par l'islam et l'assianisme, un néopaganisme^[28].

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Articles détaillés : Armoiries de l'Ossétie du Sud-Alanie, Drapeau de l'Ossétie du Sud-Alanie et Tourisme en Ossétie du Sud.

Musique ossète (en)^[29], Veronika Doudarova (1916-2009), Tugan Sokhiev (1977-), Zlata Chochieva (1985-)

Le film État de guerre se déroule pendant la deuxième Guerre d'Ossétie du Sud (2008).

Patrimoine[modifier | modifier le code]

Patrimoine architectural, par zone ou vallée :

Tskhinvali ;
haute vallée de la Liakhvi : Nikosi, Ninia (Dzha), Remulto ;
vallée de la petite Liakhvi : Eredvi (église), Ksuisi (église), Vanati (église, forteresse), Beloti (église), Teladzhini (forteresse) ;
vallée d'Abisi : Abisi (château), Ltsa, Bredza, Znaouri (ka), Kvemo Dzaghina, Kornissi (ka), Atotsi (église Saint-Georges), Malda ;
vallée de Dirbi (ka) : Tsveri, Breti, Dirbi (monastère de la Mère, église Saint-Georges), Dvani ;
vallée de la Medjida : Didi-Medzvrishkhevi, Biyeti (église), sanctuaire Usuanet, temple de Suparkisi, Sidani, Ghromi, Bikari (église)…

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ Résolution de l'Assemblée générale de l'ONU 63/307, ONU, 17 mai 2011.
↑ ^{a b et c} « Moscou reconnaît l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie », Le Figaro,‎ 26 août 2008 (lire en ligne, consulté le 18 avril 2019).
↑ ^{a et b} « La Transnistrie reconnaît l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie », Le Point,‎ 31 août 2008 (lire en ligne, consulté le 18 avril 2019).
↑ « Damas s'aligne sur Moscou et reconnaît deux zones séparatistes de Géorgie », sur L'Orient-Le Jour (consulté le 29 mai 2018).
↑ ^{a et b} « Le Nicaragua reconnaît l'Ossétie », Le Figaro,‎ 3 septembre 2008 (lire en ligne).
↑ ^{a et b} « Le Venezuela reconnaît l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud », RIA Novosti, 10 septembre 2009.
↑ ^{a et b} « L'Ossétie du Sud et Nauru établissent des relations diplomatiques », RIA Novosti, 16 décembre 2009.
↑ Tigrane Yégavian, « Europe / Russie. Les sujets qui fâchent », Conflits, n^o 11, oct.-décembre 2016, p. 54-57.
↑ (en) « Georgia, Vanuatu Establish Diplomatic Ties », sur civil.ge, 15 juillet 2013 (consulté le 6 mai 2014)
↑ (en) « Tuvalu Retracts Abkhazia, S. Ossetia Recognition », sur civil.ge, 31 mars 2014 (consulté le 6 mai 2014).
↑ « Le Vanuatu établit des relations diplomatiques avec la Géorgie », sur Radio Australia, 2 avril 2014 (consulté le 6 mai 2014).
↑ « Jeu d'urnes dans un confetti caucasien », Le Monde,‎ 8 décembre 2011 (lire en ligne).
↑ « Damas s'aligne sur Moscou et reconnait deux zones séparatistes de Géorgie », sur L'Orient-Le Jour (consulté le 29 mai 2018).
↑ (en) « Diplomat: Belarus to recognize Abkhazia, South Ossetia soon », http://news.xinhuanet.com/, 29 août 2008.
↑ « La Serbie envisage de reconnaître l'indépendance de l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud (Nikolic) », La Voie de la Russie, 27 mai 2012.
↑ (en) « S. Ossetia Talks of Joining Russia », The Moscow Times, 1^er septembre 2008
↑ Гојко Шетка, « КОНТРОЛА РАДА ПОЛИЦИЈЕ ОД СТРАНЕ ОДБОРА ЗА БЕЗБЈЕДНОСТ НАРОДНЕ СКУПШТИНЕ РЕПУБЛИКЕ СРПСКЕ », БЕЗБЈЕДНОСТ ПОЛИЦИЈА ГРАЂАНИ, vol. 3, n^os 1-2,‎ 27 décembre 2017 (ISSN 1840-0698, DOI 10.7251/bpgbl1215231s, lire en ligne, consulté le 22 avril 2024)
↑ Alexandre Predal, « L’Ossétie du Sud, dépendance du Kremlin dans le Caucase ? », Le Journal international, 21 août 2013.
↑ « http://www.crisisgroup.org/home/index.cfm?id=3128&l=1 »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)} (consulté le 13 septembre 2017).
↑ (en) « A Testing Ground for Modernization and a Showcase of Success », Russia in Global Affairs, 8 mars 2009.
↑ « http://washingtonexaminer.com/world/ap/48687607.html »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)} (consulté le 13 septembre 2017).
↑ « A Testing Ground for Modernization and a Showcase of Success », Russia in Global Affairs, 8 mars 2009.
↑ The Permanent Committee on Geographical Names for British Official Use. Georgia: a toponymic note concerning South Ossetia.
↑ (ru) « РЕСПУБЛИКА ЮЖНАЯ ОСЕТИЯ » [« République d'Ossétie du Sud »], sur archive du Ministère des Affaires étrangères de Russie.
↑ (en) Maxim Edwards, « No More Georgian in South Ossetia’s Schools? », sur eurasianet.org, 20 septembre 2017.
↑ (en) Thomas De Waal et Nikolaus Von Twickel, Beyond Frozen Conflict: Scenarios for the Separatist Disputes of Eastern Europe, Centre for European Policy Studies, 27 octobre 2020 (lire en ligne), p. 187.
↑ (ru) ВАРВАРА ПАХОМЕНКО (Varvara Pakhomenko), « Обитаемый остров » [« Île inhabitée »], sur Polit.ru (ru),‎ 22 septembre 2009.
↑ « South Ossetia profile », BBC (consulté le 18 février 2014).
↑ « Музыка » iratta.com : Осетия-Алания и Осетины-Аланы », sur iratta.com (consulté le 14 avril 2023).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Ossétie du Sud-Alanie, sur Wikimedia Commons
Ossétie du Sud-Alanie, sur Wikinews

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Tracey C. German (traduit de l’anglais par Benjamin Bloch), « Le conflit en Ossétie-du-Sud : la Géorgie contre la Russie », Politique étrangère, n^o 1, 2006, IFRI/Armand Colin.
Samuel Lussac, Géopolitique du Caucase. Au carrefour énergétique de l'Europe de l'Ouest, Éditions Technip, Paris, 2009 (ISBN 9782710809395).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Ossètes, langue ossète, Alains
Wikipédia en ossète
Ossétie du Nord-Alanie
Caucase
Passe de Darial ou porte des Alains
Route militaire géorgienne (1801-1863), route militaire d'Ossétie (1854-1889)
A164 (route russe) (1971-1981), tunnel de Roki (1984)
Guerre russo-géorgienne (2008)
République d'Abkhazie, République autonome d'Abkhazie
Caucase, histoire du Caucase

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Notices d'autorité :
- VIAF
- BnF (données)
- IdRef
- LCCN
- Espagne
- Israël
- Tchéquie
- WorldCat

[1] Résolution de l'Assemblée générale de l'ONU 63/307, ONU, 17 mai 2011.

[lefigaro_01003-20080826ARTFIG00348-2] {a b et c} « Moscou reconnaît l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie », Le Figaro,‎ 26 août 2008 (lire en ligne, consulté le 18 avril 2019).

[lepoint-3] {a et b} « La Transnistrie reconnaît l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie », Le Point,‎ 31 août 2008 (lire en ligne, consulté le 18 avril 2019).

[4] « Damas s'aligne sur Moscou et reconnaît deux zones séparatistes de Géorgie », sur L'Orient-Le Jour (consulté le 29 mai 2018).

[nicaragua-5] {a et b} « Le Nicaragua reconnaît l'Ossétie », Le Figaro,‎ 3 septembre 2008 (lire en ligne).

[rian-6] {a et b} « Le Venezuela reconnaît l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud », RIA Novosti, 10 septembre 2009.

[u-7] {a et b} « L'Ossétie du Sud et Nauru établissent des relations diplomatiques », RIA Novosti, 16 décembre 2009.

[Yégavian-8] Tigrane Yégavian, « Europe / Russie. Les sujets qui fâchent », Conflits, n^o 11, oct.-décembre 2016, p. 54-57.

[9] (en) « Georgia, Vanuatu Establish Diplomatic Ties », sur civil.ge, 15 juillet 2013 (consulté le 6 mai 2014)

[10] (en) « Tuvalu Retracts Abkhazia, S. Ossetia Recognition », sur civil.ge, 31 mars 2014 (consulté le 6 mai 2014).

[11] « Le Vanuatu établit des relations diplomatiques avec la Géorgie », sur Radio Australia, 2 avril 2014 (consulté le 6 mai 2014).

[12] « Jeu d'urnes dans un confetti caucasien », Le Monde,‎ 8 décembre 2011 (lire en ligne).

[13] « Damas s'aligne sur Moscou et reconnait deux zones séparatistes de Géorgie », sur L'Orient-Le Jour (consulté le 29 mai 2018).

[14] (en) « Diplomat: Belarus to recognize Abkhazia, South Ossetia soon », http://news.xinhuanet.com/, 29 août 2008.

[15] « La Serbie envisage de reconnaître l'indépendance de l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud (Nikolic) », La Voie de la Russie, 27 mai 2012.

[16] (en) « S. Ossetia Talks of Joining Russia », The Moscow Times, 1^er septembre 2008

[17] Гојко Шетка, « КОНТРОЛА РАДА ПОЛИЦИЈЕ ОД СТРАНЕ ОДБОРА ЗА БЕЗБЈЕДНОСТ НАРОДНЕ СКУПШТИНЕ РЕПУБЛИКЕ СРПСКЕ », БЕЗБЈЕДНОСТ ПОЛИЦИЈА ГРАЂАНИ, vol. 3, n^os 1-2,‎ 27 décembre 2017 (ISSN 1840-0698, DOI 10.7251/bpgbl1215231s, lire en ligne, consulté le 22 avril 2024)

[18] Alexandre Predal, « L’Ossétie du Sud, dépendance du Kremlin dans le Caucase ? », Le Journal international, 21 août 2013.

[19] « http://www.crisisgroup.org/home/index.cfm?id=3128&l=1 »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)} (consulté le 13 septembre 2017).

[20] (en) « A Testing Ground for Modernization and a Showcase of Success », Russia in Global Affairs, 8 mars 2009.

[21] « http://washingtonexaminer.com/world/ap/48687607.html »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)} (consulté le 13 septembre 2017).

[22] « A Testing Ground for Modernization and a Showcase of Success », Russia in Global Affairs, 8 mars 2009.

[23] The Permanent Committee on Geographical Names for British Official Use. Georgia: a toponymic note concerning South Ossetia.

[24] (ru) « РЕСПУБЛИКА ЮЖНАЯ ОСЕТИЯ » [« République d'Ossétie du Sud »], sur archive du Ministère des Affaires étrangères de Russie.

[25] (en) Maxim Edwards, « No More Georgian in South Ossetia’s Schools? », sur eurasianet.org, 20 septembre 2017.

[3DCFTAs-26] (en) Thomas De Waal et Nikolaus Von Twickel, Beyond Frozen Conflict: Scenarios for the Separatist Disputes of Eastern Europe, Centre for European Policy Studies, 27 octobre 2020 (lire en ligne), p. 187.

[27] (ru) ВАРВАРА ПАХОМЕНКО (Varvara Pakhomenko), « Обитаемый остров » [« Île inhabitée »], sur Polit.ru (ru),‎ 22 septembre 2009.

[28] « South Ossetia profile », BBC (consulté le 18 février 2014).

[29] « Музыка » iratta.com : Осетия-Алания и Осетины-Аланы », sur iratta.com (consulté le 14 avril 2023).

[1]

[2]

[3]

[4]

[5]

[6]

[7]

[8]

[9]

[10]

[11]

[12]

[13]

[14]

[15]

[16]

[17]

[18]

[19]

[20]

[21]

[22]

[23]

[24]

[25]

[26]

[27]

[28]

[29]

@@ Ligne 15 : / Ligne 15 : @@
  | image_carte             = Carte de l'Ossétie du Sud.svg
  | devise                  =
- | langues_officielles     = [[ossète]], [[géorgien]], [[russe]]
+ | langues_officielles     = [[Ossète]], [[géorgien]], [[russe]]
  | capitale                = [[Tskhinvali]]
  | coordonnées_capitale    = {{coord|42|24|N|44|01|E}}
  | type_gouvernement       = [[Régime semi-présidentiel|République semi-présidentielle]]
- | revendication           = {{Géorgie}} <small>([[Kartlie intérieure]])</small>
+ | revendication           = {{Géorgie}} <small>([[Entité provisoire d'Ossétie du Sud]])</small>
  | reconnaissance          = [[Russie]], [[Nicaragua]], [[Venezuela]], [[Nauru]] et [[Syrie]]
  | titre_dirigeant         = [[Président de l'Ossétie du Sud|Président]]
- | nom_dirigeant           = [[Anatoli Bibilov]]
+ | nom_dirigeant           = [[Alan Gagloïev]]
  | titre_dirigeant2        = [[Premier ministre de l'Ossétie du Sud|Premier ministre]]
- | nom_dirigeant2          = Guennadi Bekoïev
+ | nom_dirigeant2          = Konstantin Dzhussoev
  | titre_parlement         = [[Parlement]]
  | nom_parlement           = [[Parlement de l'Ossétie du Sud]]
@@ Ligne 31 : / Ligne 31 : @@
  | population_année        = est. 2013
  | type_indépendance       = Déclarée
- | pays_indépendance       = [[Géorgie (pays)|Géorgie]]
+ | pays_indépendance       = {{Géorgie}}
  | date_indépendance       = 21 décembre 1991
  | gentilé                 = Sud-Ossète
  | PIB_HAB                 = 1 500 $USD
  | PIBHAB_année            = 2017
- | monnaie                 = [[Lari (monnaie)|Lari]]<br />[[Rouble russe]]
+ | monnaie                 = [[Lari (monnaie)|lari]]<br />[[rouble russe]]
  | fuseau_horaire          = +3
  | hymne_national          = [[Hymne national de l'Ossétie du Sud|''Respublikæ Hussar Irystony Paddzahadon Gimn'']]
@@ Ligne 52 : / Ligne 52 : @@
 [[Fichier:North Caucasus topographic map-fr.svg|vignette|droite|300px|Carte topographique de la [[Ciscaucasie]]. <br>L'Ossétie du Sud se situe au sud de la carte.]]
 [[Fichier:Osetia Południowa.png|vignette|droite|300px|Carte d'Ossétie du Sud.]]
+[[Fichier:Caucase-ethnique fr.png|vignette|Ethnies et langues au Caucase.]]
 L{{'}}'''Ossétie du Sud-Alanie''', en forme longue la '''république d'Ossétie du Sud - Alanie''' (en [[ossète]] : {{lang|os|Хуссар Ирыстон}}, {{lang|os-Latn|''Xussar Iryston''}} et {{lang|os|Республикӕ Хуссар Ирыстон}}, {{lang|os-Latn|''Respublikæ Xussar Iryston''}} ; en [[russe]] : {{lang|ru|Южная Осетия}}, {{lang|ru|''Ioujnaïa Ossetiïa''}} et {{lang|ru|Республика Южная Осетия}}, {{lang|ru|''Respoublika Ioujnaïa Ossetiïa''}} ; en [[géorgien]] : {{lang|ka|სამხრეთ ოსეთი}}, {{lang|ka|''Samkhret Osseti''}} ou {{lang|ka|სამაჩაბლო}}, {{lang|ka|''Samatchablo''}}), est ''[[de facto]]'' un [[État souverain]] situé dans le [[Caucase]], en [[Europe]].
-L'Ossétie du Sud a fait [[sécession]] de la [[Géorgie (pays)|Géorgie]] en [[1992]] et s'est autoproclamée [[république]] [[Indépendance (politique)|indépendante]]. La Géorgie, l'[[Organisation des Nations unies|ONU]] et la plupart de [[Liste des États membres de l'Organisation des Nations unies|ses États membres]] ne [[Reconnaissance diplomatique|reconnaissent]] pas cette indépendance et {{refnec|considèrent l'Ossétie du Sud comme une région [[autonomie|autonome]]}} située dans les [[Géographie de la Géorgie|frontières internationalement reconnues de la Géorgie]]<ref>[http://daccess-dds-ny.un.org/doc/UNDOC/GEN/N09/506/41/PDF/N0950641.pdf?OpenElement ''Résolution de l'Assemblée Générale de l'ONU 63/307''], [[ONU]], 17 mai 2011.</ref>, {{quoi|la région autonome}} de la province géorgienne de [[Kartlie intérieure]]. À la suite de la [[Deuxième guerre d'Ossétie du Sud|guerre de 2008]], l'indépendance de l'Ossétie du Sud-Alanie est reconnue par la [[Fédération de Russie]]<ref name="lefigaro 01003-20080826ARTFIG00348"/>, l’[[Abkhazie]], la [[Transnistrie (État)|Transnistrie]]<ref name= lepoint>{{Article |langue=fr |auteur1= |titre= La Transnistrie reconnaît l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie  |périodique= [[Le Point]] |volume= |numéro= |date= 31 août 2008 |pages= |issn= |e-issn= |lire en ligne= http://www.lepoint.fr/actualites-monde/la-transnistrie-reconnait-l-ossetie-du-sud-et-l-abkhazie/924/0/270325  |consulté le=18 avril 2019 |id= }}.</ref>, la [[Syrie]]<ref>{{Lien web|auteur=|titre=Damas s'aligne sur Moscou et reconnaît deux zones séparatistes de Géorgie|jour=|mois=|année=|url=https://www.lorientlejour.com/article/1118173/damas-saligne-sur-moscou-et-reconnait-deux-zones-separatistes-de-georgie.html|site=L'Orient-Le Jour|consulté le=29 mai 2018}}.</ref>, le [[Nicaragua]]<ref name=nicaragua>{{Article |langue= |auteur1= |titre=Le Nicaragua reconnaît l'Ossétie |périodique=[[Le Figaro]] |volume= |numéro= |date= 3 septembre 2008|pages= |issn= |e-issn= |lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/09/03/01011-20080903FILWWW00600-le-nicaragua-reconnait-l-ossetie.php |consulté le= |id= }}.</ref>, le [[Venezuela]]<ref name="rian">[http://fr.rian.ru/world/20090910/123050987.html « Le Venezuela reconnaît l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud »], [[RIA Novosti]], 10 septembre 2009.</ref> et [[Nauru]]<ref name="u">[http://fr.rian.ru/world/20091216/185682623.html « L'Ossétie du Sud et Nauru établissent des relations diplomatiques »], [[RIA Novosti]], 16 décembre 2009.</ref>.
+L'Ossétie du Sud a fait [[sécession]] de la [[Géorgie (pays)|Géorgie]] en [[1992]] et s'est autoproclamée [[république]] [[Indépendance (politique)|indépendante]]. La Géorgie, l'[[Organisation des Nations unies|ONU]] et la plupart de [[Liste des États membres de l'Organisation des Nations unies|ses États membres]] ne [[Reconnaissance diplomatique|reconnaissent]] pas cette indépendance et considèrent l'Ossétie du Sud comme étant un des [[Territoires occupés par la Russie en Géorgie|territoires géorgiens occupés par la Russie]] avec l'[[République d'Abkhazie|Abkhazie]], ainsi qu'une [[Entité provisoire d'Ossétie du Sud|région]] [[autonomie|autonome]] au sein des provinces de [[Kartlie intérieure]], de l'[[Iméréthie]], de [[Mtskheta-Mtianeti]]  et de [[Ratcha-Letchkhoumie et Basse Svanétie]], situées dans les [[Géographie de la Géorgie|frontières internationalement reconnues de la Géorgie]]<ref>[http://daccess-dds-ny.un.org/doc/UNDOC/GEN/N09/506/41/PDF/N0950641.pdf?OpenElement ''Résolution de l'Assemblée générale de l'ONU 63/307''], [[ONU]], 17 mai 2011.</ref>. À la suite de la [[Guerre russo-géorgienne|guerre de 2008]], l'indépendance de l'Ossétie du Sud-Alanie est reconnue par la [[Russie|fédération de Russie]]<ref name="lefigaro 01003-20080826ARTFIG00348"/>, l’[[République d'Abkhazie|Abkhazie]], la [[Transnistrie (État)|Transnistrie]]<ref name= lepoint>{{Article |langue=fr |auteur1= |titre= La Transnistrie reconnaît l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie  |périodique= [[Le Point]] |date= 31 août 2008 |pages= |lire en ligne= http://www.lepoint.fr/actualites-monde/la-transnistrie-reconnait-l-ossetie-du-sud-et-l-abkhazie/924/0/270325  |consulté le=18 avril 2019 }}.</ref>, la [[Syrie]]<ref>{{Lien web|titre=Damas s'aligne sur Moscou et reconnaît deux zones séparatistes de Géorgie|url=https://www.lorientlejour.com/article/1118173/damas-saligne-sur-moscou-et-reconnait-deux-zones-separatistes-de-georgie.html|site=L'Orient-Le Jour|consulté le=29 mai 2018}}.</ref>, le [[Nicaragua]]<ref name=nicaragua>{{Article |auteur1= |titre=Le Nicaragua reconnaît l'Ossétie |périodique=[[Le Figaro]] |date= 3 septembre 2008|pages= |lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/09/03/01011-20080903FILWWW00600-le-nicaragua-reconnait-l-ossetie.php }}.</ref>, le [[Venezuela]]<ref name="rian">[http://fr.rian.ru/world/20090910/123050987.html « Le Venezuela reconnaît l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud »], [[RIA Novosti]], 10 septembre 2009.</ref> et [[Nauru]]<ref name="u">[http://fr.rian.ru/world/20091216/185682623.html « L'Ossétie du Sud et Nauru établissent des relations diplomatiques »], [[RIA Novosti]], 16 décembre 2009.</ref>.
-La République compte {{unité|50000 habitants}} pour {{unité|3900 km2}}. Sa capitale est [[Tskhinvali]]. Son président est [[Anatoli Bibilov]] depuis le {{date-|21 avril 2017}}.
+La République compte {{unité|50000 habitants}} pour {{unité|3900 km2}}. Sa capitale est [[Tskhinvali]]. Son président est [[Alan Gagloïev]] depuis le {{date-|24 mai 2022}}.
 == Toponymie ==
@@ Ligne 64 : / Ligne 65 : @@
 == Histoire ==
 {{Article détaillé|Histoire de l'Ossétie du Sud}}
+{{voir aussi|Conflit géorgien-ossète}}
-Les [[Ossètes]], qui prétendent descendre des [[Alains]] (même étymologie que [[Aryens]]) chassés par les invasions mongoles, s'installent dans le [[Caucase]] au {{VIIe siècle}}. Les Ossètes deviennent chrétiens au [[Moyen Âge]] sous l'influence des [[Géorgiens]]. Ils forment trois entités territoriales : Digor à l'ouest, Iron au nord, et Tualläg qui devient l'Ossétie du Sud.
+Les [[Ossètes]], descendants du peuple nomade des [[Alains]] chassés par les invasions mongoles, s'installent dans le [[Caucase]] au {{VIIe siècle}}. Les Ossètes deviennent majoritairement chrétiens au [[Moyen Âge]] sous l'influence des [[Géorgiens]] (tout en gardant une très importante culture d'origine païenne). Ils forment trois entités territoriales : Digor à l'ouest, Iron au nord, et Tualläg qui devient l'Ossétie du Sud.
 L'[[oblast autonome d'Ossétie du Sud]] est créé en [[1922]] au sein de la [[république socialiste soviétique de Géorgie]], qui fait partie de l'[[Union des républiques socialistes soviétiques]] (URSS). La [[Géorgie (pays)|république de Géorgie]] devient indépendante le {{date|9 avril 1991}} et révoque l'autonomie de l'Ossétie du Sud.
-Les tensions nationalistes entre Ossètes et Géorgiens s'accroissent, et un conflit armé a lieu entre {{date-|janvier 1991}} et {{date-|juin 1992}}. Il oppose des milices ossètes qui réclament l'unification de l'Ossétie du Sud avec l'[[Ossétie du Nord-Alanie|Ossétie du Nord]] qui fait partie de la [[Russie]], et l'armée géorgienne qui veut garder le contrôle de la région. Un traité de paix est signé entre la [[Russie]] et la [[Géorgie (pays)|Géorgie]] le {{date-|26 juin 1992}}. Des forces de [[maintien de la paix]] composées de troupes russes, ossètes et géorgiennes sont introduites en Ossétie du Sud et une commission trilatérale est créée pour décider du statut de cette région.
+Les tensions nationalistes entre Ossètes et Géorgiens s'accroissent, et un [[Première guerre d'Ossétie du Sud|conflit armé a lieu entre {{date-|janvier 1991}} et {{date-|juin 1992}}]]. Il oppose des milices ossètes qui réclament l'unification de l'Ossétie du Sud avec l'[[Ossétie du Nord-Alanie|Ossétie du Nord]] qui fait partie de la [[Russie]], et l'armée géorgienne qui veut garder le contrôle de la région. Un traité de paix est signé entre la [[Russie]] et la [[Géorgie (pays)|Géorgie]] le {{date-|26 juin 1992}}. Des forces de [[maintien de la paix]] composées de troupes russes, ossètes et géorgiennes sont introduites en Ossétie du Sud et une commission trilatérale est créée pour décider du statut de cette région.
 En [[1992]], l'Ossétie du Sud proclame son indépendance et fait sécession de la Géorgie sur la base d'un référendum qui n'est pas reconnu par la communauté internationale. Un deuxième référendum sur l'indépendance est organisé par les autorités sud-ossètes qui contrôlent la région en {{date-|novembre 2006}}, où le oui est largement majoritaire avec 99 % des votants<ref name="Yégavian">Tigrane Yégavian, « Europe / Russie. Les sujets qui fâchent », ''Conflits'', {{n°|11}}, oct.-décembre 2016, {{p.|54-57}}.</ref>. Il est reconnu seulement par la [[Russie]], qui ne reconnaît cependant pas l'indépendance de l'Ossétie du Sud.
-En août [[2008]], la Géorgie déclenche une [[Deuxième guerre d'Ossétie du Sud|offensive armée]] pour reprendre le contrôle de l'Ossétie du Sud. Les [[forces armées de la fédération de Russie]], intervenues pour soutenir l'Ossétie du Sud, contre-attaquent avec succès, repoussant l'armée géorgienne hors de l'Ossétie du Sud et occupant même temporairement une partie du territoire géorgien. La [[Russie]] reconnaît alors l'indépendance de l'Ossétie du Sud. Elle est suivie par le [[Nicaragua]], le [[Venezuela]], et plus tard par les îles [[Nauru]], [[Vanuatu]] et [[Tuvalu]]. Cependant, après une période de déclarations contradictoires, le Vanuatu a officiellement rétracté cette reconnaissance en {{date-|juillet 2013}}, lorsqu’il a établi des relations diplomatiques avec la Géorgie et signé avec elle un protocole reconnaissant son intégrité territoriale<ref>{{Lien web|langue=en |url=http://www.civil.ge/eng/article.php?id=26273&search= |titre=Georgia, Vanuatu Establish Diplomatic Ties |date=15 juillet 2013 |site=civil.ge |consulté le=6 mai 2014}}</ref>. Les Tuvalu ont fait de même en {{date-|mars 2014}}, également à l’occasion de l’établissement de relations diplomatiques avec la Géorgie<ref>{{Lien web|langue=en |url=http://www.civil.ge/eng/article.php?id=27093 |titre=Tuvalu Retracts Abkhazia, S. Ossetia Recognition |date=31 mars 2014 |site=civil.ge |consulté le=6 mai 2014}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr |url=http://www.radioaustralia.net.au/french/2014-04-02/le-vanuatu-%C3%A9tablit-des-relations-diplomatiques-avec-la-g%C3%A9orgie/1289368 |titre=Le Vanuatu établit des relations diplomatiques avec la Géorgie |date=2 avril 2014 |site=Radio Australia |consulté le=6 mai 2014}}.</ref>.
+En août [[2008]], la Géorgie déclenche une [[Guerre russo-géorgienne|offensive armée]] pour reprendre le contrôle de l'Ossétie du Sud. Les [[forces armées de la fédération de Russie]], intervenues pour soutenir l'Ossétie du Sud, contre-attaquent avec succès, repoussant l'armée géorgienne hors de l'Ossétie du Sud et occupant même temporairement une partie du territoire géorgien. La [[Russie]] reconnaît alors l'indépendance de l'Ossétie du Sud. Elle est suivie par le [[Nicaragua]], le [[Venezuela]], et plus tard par les îles [[Nauru]], [[Vanuatu]] et [[Tuvalu]]. Cependant, après une période de déclarations contradictoires, le Vanuatu a officiellement rétracté cette reconnaissance en {{date-|juillet 2013}}, lorsqu’il a établi des relations diplomatiques avec la Géorgie et signé avec elle un protocole reconnaissant son intégrité territoriale<ref>{{Lien web|langue=en |url=http://www.civil.ge/eng/article.php?id=26273&search= |titre=Georgia, Vanuatu Establish Diplomatic Ties |date=15 juillet 2013 |site=civil.ge |consulté le=6 mai 2014}}</ref>. Les Tuvalu ont fait de même en {{date-|mars 2014}}, également à l’occasion de l’établissement de relations diplomatiques avec la Géorgie<ref>{{Lien web|langue=en |url=http://www.civil.ge/eng/article.php?id=27093 |titre=Tuvalu Retracts Abkhazia, S. Ossetia Recognition |date=31 mars 2014 |site=civil.ge |consulté le=6 mai 2014}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr |url=http://www.radioaustralia.net.au/french/2014-04-02/le-vanuatu-%C3%A9tablit-des-relations-diplomatiques-avec-la-g%C3%A9orgie/1289368 |titre=Le Vanuatu établit des relations diplomatiques avec la Géorgie |date=2 avril 2014 |site=Radio Australia |consulté le=6 mai 2014}}.</ref>.
 == Géographie ==
@@ Ligne 87 : / Ligne 88 : @@
 === Infrastructures ===
 * Le [[tunnel de Roki]] ;
-* [[A164 (autoroute russe)]] ;
+* [[A164 (route russe)]] ;
 * [[route militaire d'Ossétie]].
 == Reconnaissance de l'indépendance ==
-En 2008, la [[Biélorussie]] a annoncé qu'elle allait reconnaître prochainement l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie<ref>{{lien web |titre=Sputnik France : actualités du jour, infos en direct et en continu |url=http://fr.rian.ru/world/20080908/116616030.html |site=rian.ru |consulté le=20-09-2020}}.</ref>, ce qu'elle n'a toujours pas fait au 8 mars 2022. L'[[Organisation du traité de sécurité collective|OTSC]], l'[[Organisation de coopération de Shanghai|OCS]] et l'[[Alliance bolivarienne pour les Amériques|ALBA]] ont annoncé leur soutien à la décision de la Russie sans pour autant lui emboîter le pas. Pour la [[Serbie]], qui observe la même attitude, les indépendances de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie sont comparables à celle du [[Kosovo]]. Les puissances occidentales ont immédiatement réagi en annonçant qu'elles ne reconnaissaient pas l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. La [[Géorgie (pays)|Géorgie]] a dénoncé « une annexion » par la Russie.
+L'[[Organisation du traité de sécurité collective|OTSC]], l'[[Organisation de coopération de Shanghai|OCS]] et l'[[Alliance bolivarienne pour les Amériques|ALBA]] ont annoncé leur soutien à la décision de la Russie sans pour autant lui emboîter le pas. Pour la [[Serbie]], qui observe la même attitude, les indépendances de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie sont comparables à celle du [[Kosovo]]. Les puissances occidentales ont immédiatement réagi en annonçant qu'elles ne reconnaissaient pas l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. La [[Géorgie (pays)|Géorgie]] a dénoncé « une annexion » par la Russie.
-L'indépendance de l'Ossétie du Sud est reconnue par [[Nauru]], qui reçoit en échange 10 millions d'euros de la [[Russie]]. Cette dernière tente de convaincre également les [[Fidji|îles Fidji]]. Elle est en compétition avec la [[Géorgie (pays)|Géorgie]], qui leur offre une [[aide au développement]] en échange de la non-reconnaissance de l'Ossétie du Sud<ref>{{Article |langue=fr |auteur1= |titre= Jeu d'urnes dans un confetti caucasien|périodique=[[Le Monde]] |volume= |numéro= |date=8 décembre 2011 |pages= |issn= |e-issn= |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/europe/article/2011/12/08/jeu-d-urnes-dans-un-confetti-caucasien_1615116_3214.html |consulté le= |id= }}.</ref>.
+L'indépendance de l'Ossétie du Sud est reconnue par [[Nauru]], qui reçoit en échange 10 millions d'euros de la [[Russie]]. Cette dernière tente de convaincre également les [[Fidji|îles Fidji]]. Elle est en compétition avec la [[Géorgie (pays)|Géorgie]], qui leur offre une [[aide au développement]] en échange de la non-reconnaissance de l'Ossétie du Sud<ref>{{Article |langue=fr |auteur1= |titre= Jeu d'urnes dans un confetti caucasien|périodique=[[Le Monde]] |date=8 décembre 2011 |pages= |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/europe/article/2011/12/08/jeu-d-urnes-dans-un-confetti-caucasien_1615116_3214.html }}.</ref>.
-Le {{date-|25 août 2008}}, le [[Douma d'État|Parlement de la fédération de Russie]] vote une motion invitant Moscou à reconnaître l'[[Indépendance (politique)|indépendance]] de l'Ossétie du Sud et de l'[[Abkhazie]]. Le lendemain, le président [[Dmitri Medvedev|Medvedev]] signe les décrets reconnaissant l'indépendance de ces deux régions<ref name="lefigaro 01003-20080826ARTFIG00348" />.
+Le {{date-|25 août 2008}}, le [[Douma d'État|Parlement de la fédération de Russie]] vote une motion invitant Moscou à reconnaître l'[[Indépendance (politique)|indépendance]] de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. Le lendemain, le président [[Dmitri Medvedev|Medvedev]] signe les décrets reconnaissant l'indépendance de ces deux régions<ref name="lefigaro 01003-20080826ARTFIG00348" />.
 === États reconnaissant l'indépendance ===
@@ Ligne 102 : / Ligne 103 : @@
 * {{Russie}}<ref name="lefigaro 01003-20080826ARTFIG00348" /> ;
 * {{Venezuela}}<ref name="rian" /> ;
-* {{Syrie}}<ref>{{Lien web|auteur=|titre=Damas s'aligne sur Moscou et reconnait deux zones séparatistes de Géorgie|jour=|mois=|année=|url=https://www.lorientlejour.com/article/1118173/damas-saligne-sur-moscou-et-reconnait-deux-zones-separatistes-de-georgie.html|site=L'Orient-Le Jour|consulté le=29 mai 2018}}.</ref>.
+* {{Syrie}}<ref>{{Lien web|titre=Damas s'aligne sur Moscou et reconnait deux zones séparatistes de Géorgie|url=https://www.lorientlejour.com/article/1118173/damas-saligne-sur-moscou-et-reconnait-deux-zones-separatistes-de-georgie.html|site=L'Orient-Le Jour|consulté le=29 mai 2018}}.</ref>.
 === États ayant envisagé de reconnaître l'indépendance ===
 * {{Biélorussie}}<ref>{{en}} [http://news.xinhuanet.com/english/2008-08/29/content_9731534.htm « Diplomat: Belarus to recognize Abkhazia, South Ossetia soon »], http://news.xinhuanet.com/, 29 août 2008.</ref> ;
-* {{Équateur}}<ref>{{en}} [http://fr.ria.ru/world/20091030/123779249.html « Abkhazie/Ossétie : l'Équateur prêt à examiner les demandes de reconnaissance (Corea) »], RIA Novosti, 30 octobre 2009.</ref> ;
 * {{Serbie}}<ref>[http://french.ruvr.ru/2012_05_27/76119816 « La Serbie envisage de reconnaître l'indépendance de l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud (Nikolic) »], ''La Voie de la Russie'', 27 mai 2012.</ref> ;
 * {{Tadjikistan}}<ref>{{en}} [http://themoscowtimes.com/news/article/370554.html « S. Ossetia Talks of Joining Russia »], ''The Moscow Times'', {{1er}} septembre 2008</ref>.
 === États non membres de l’ONU ayant reconnu l'indépendance ===
-* {{Abkhazie}} ;
+* {{Abkhazie}};
 * {{Transnistrie}}<ref name=lepoint/>.
+* {{République serbe de Krajina}} (gouvernement en exil)<ref>{{Article|prénom1=Гојко|nom1=Шетка|titre=КОНТРОЛА РАДА ПОЛИЦИЈЕ ОД СТРАНЕ ОДБОРА ЗА БЕЗБЈЕДНОСТ НАРОДНЕ СКУПШТИНЕ РЕПУБЛИКЕ СРПСКЕ|périodique=БЕЗБЈЕДНОСТ ПОЛИЦИЈА ГРАЂАНИ|volume=3|numéro=1-2|date=2017-12-27|issn=1840-0698|doi=10.7251/bpgbl1215231s|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.7251/bpgbl1215231s|consulté le=2024-04-22}}</ref>
 == Politique ==
@@ Ligne 118 : / Ligne 119 : @@
 === Pouvoir exécutif ===
-{{article détaillé|Gouvernement d'Ossétie du Sud-Alanie|4=Liste des présidents de l'Ossétie du Sud}}
+{{article détaillé|Gouvernement Bekoïev|4=Liste des présidents de l'Ossétie du Sud}}
-Le pouvoir exécutif est exercé par le [[Président de l'Ossétie du Sud-Alanie|Président]] et par le [[Premier ministre de l'Ossétie du Sud|Premier ministre]] qui est le chef du [[Gouvernement d'Ossétie du Sud-Alanie|gouvernement]].
+Le pouvoir exécutif est exercé par le [[Président de l'Ossétie du Sud-Alanie|président]] et par le [[Premier ministre d'Ossétie du Sud-Alanie|Premier ministre]] qui est le [[Gouvernement Bekoïev|chef du gouvernement d'Ossétie du Sud-Alanie]].
 === Pouvoir législatif ===
@@ Ligne 147 : / Ligne 148 : @@
 == Économie ==
-Le [[Produit intérieur brut|PIB]] de l'Ossétie du Sud est estimé à 15 millions de dollars (250$ par habitant) en 2002<ref>{{lien brisé|consulté le=2017-09-13|url=http://www.crisisgroup.org/home/index.cfm?id=3128&l=1}}.</ref>. Les emplois et les matières premières y sont rares. Par ailleurs, la [[Géorgie (pays)|Géorgie]] a coupé l'approvisionnement en électricité de la région, ce qui a forcé le gouvernement d'Ossétie du Sud à construire un câble électrique transitant par l'[[Ossétie du Nord]]. La majorité de la population survit grâce à l'[[agriculture]] de subsistance. Pratiquement le seul atout économique important de l'Ossétie du Sud est le [[tunnel de Roki]] qui permet de la relier à la [[Russie]] et la Géorgie, sur lequel le gouvernement sud-ossète peut percevoir des droits de douane sur le trafic de fret. Avant la guerre en Ossétie du Sud de 2008, le secteur secondaire sud-ossète était composé de 22 petites usines, avec une production totale de 61,6 millions de roubles en 2006. En 2007, seulement 7 usines fonctionnaient et ont besoin de réparations. Même les usines prospères ont une pénurie de travailleurs, sont endettées et ont un manque de [[fonds de roulement]]. Une des plus grandes entreprises sud-ossètes est l'usine Emalprovod, qui emploie 130 personnes.
+Le [[Produit intérieur brut|PIB]] de l'Ossétie du Sud est estimé à 15 millions de dollars (250$ par habitant) en 2002<ref>{{lien brisé|consulté le=2017-09-13|url=http://www.crisisgroup.org/home/index.cfm?id=3128&l=1}}.</ref>. Les emplois et les matières premières y sont rares. Par ailleurs, la [[Géorgie (pays)|Géorgie]] a coupé l'approvisionnement en électricité de la région, ce qui a forcé le gouvernement d'Ossétie du Sud à construire un câble électrique transitant par l'[[Ossétie du Nord-Alanie]]. La majorité de la population survit grâce à l'[[agriculture]] de subsistance. Pratiquement le seul atout économique important de l'Ossétie du Sud est le [[tunnel de Roki]] qui permet de la relier à la [[Russie]] et la Géorgie, sur lequel le gouvernement sud-ossète peut percevoir des droits de douane sur le trafic de fret. Avant la guerre en Ossétie du Sud de 2008, le secteur secondaire sud-ossète était composé de 22 petites usines, avec une production totale de 61,6 millions de roubles en 2006. En 2007, seulement 7 usines fonctionnaient et ont besoin de réparations. Même les usines prospères ont une pénurie de travailleurs, sont endettées et ont un manque de [[fonds de roulement]]. Une des plus grandes entreprises sud-ossètes est l'usine Emalprovod, qui emploie 130 personnes.
 Les autorités sud-ossètes ont l'intention d'améliorer les finances en augmentant la production locale de farine et donc en réduisant les besoins d'importation de farine. À cet effet, la superficie de champs de blé a été multiplié par dix en 2008, passant de 130 hectares à {{formatnum:1500}} hectares. La récolte de blé de 2008 devait être de 2 500 tonnes de céréales. Le ministère de l'Agriculture d'Ossétie du Sud a également importé des tracteurs en 2008 et attendait la livraison de plus de [[Machinisme agricole|machines agricoles]] en 2009<ref>{{en}} [http://eng.globalaffairs.ru/number/n_12538 « A Testing Ground for Modernization and a Showcase of Success »], Russia in Global Affairs, 8 mars 2009.</ref>.
-Le président [[Edouard Kokoïty]] a admis que son pays était dépendant de l'aide économique russe<ref>{{lien brisé|consulté le=2017-09-13|url=http://washingtonexaminer.com/world/ap/48687607.html}}.</ref>. La Russie a ainsi versé 10 milliards de roubles au gouvernement sud-ossète afin de reconstruire le pays après la [[guerre d'Ossétie du Sud de 2008]]<ref>[http://eng.globalaffairs.ru/number/n_12538 « A Testing Ground for Modernization and a Showcase of Success »], Russia in Global Affairs, 8 mars 2009.</ref>.
+Le président [[Edouard Kokoïty]] a admis que son pays était dépendant de l'aide économique russe<ref>{{lien brisé|consulté le=2017-09-13|url=http://washingtonexaminer.com/world/ap/48687607.html}}.</ref>. La Russie a ainsi versé 10 milliards de roubles au gouvernement sud-ossète afin de reconstruire le pays après la [[Guerre russo-géorgienne|guerre d'Ossétie du Sud de 2008]]<ref>[http://eng.globalaffairs.ru/number/n_12538 « A Testing Ground for Modernization and a Showcase of Success »], Russia in Global Affairs, 8 mars 2009.</ref>.
 == Démographie ==
-Avant le conflit géorgiano-ossète, la population de l'Ossétie du Sud était composée d'environ deux tiers d'Ossètes et 25-30 % de Géorgiens. La composition actuelle de la population est inconnue, certaines estimations parlent de {{formatnum:45000}} Ossètes et de {{formatnum:17500}} Géorgiens en Ossétie du Sud en 2007<ref>The Permanent Committee on Geographical Names for British Official Use. [http://www.pcgn.org.uk/Georgia%20-%20South%20Ossetia-Jan07.pdf Georgia: a toponymic note concerning South Ossetia].</ref>. En {{date-|août 2008}}, plus de 70 % des citoyens de l'Ossétie du Sud avaient la citoyenneté russe. 54,5 % de ces 70 % ont la double citoyenneté (géorgienne et russe), du fait des circonstances prises en compte par les ambassades. La population est surtout composée de personnes de plus de 60 ans, car une grande partie des jeunes travaillent dans la fédération de Russie.
+Avant le conflit géorgiano-ossète, la population de l'Ossétie du Sud était composée d'environ deux tiers d'Ossètes et 25-30 % de Géorgiens. La composition actuelle de la population est inconnue, certaines estimations parlent de {{formatnum:45000}} Ossètes et de {{formatnum:17500}} Géorgiens en Ossétie du Sud en 2007<ref>The Permanent Committee on Geographical Names for British Official Use. [http://www.pcgn.org.uk/Georgia%20-%20South%20Ossetia-Jan07.pdf Georgia: a toponymic note concerning South Ossetia].</ref>. En {{date-|août 2008}}, plus de 70 % des citoyens de l'Ossétie du Sud avaient la citoyenneté russe. 54,5 % de ces 70 % ont la double citoyenneté (géorgienne et russe), du fait des circonstances prises en compte par les ambassades. La population est surtout composée de personnes de plus de 60 ans, car une grande partie des jeunes travaillent dans la fédération de Russie. En 1979, il y avait un peu plus de 2 000 Russes. Les Russes commencèrent à arriver dans la région, après 1870, sous l'Empire Russe, mais surtout à partir des années 1930, avec l'industrialisation. Depuis 1989, avec l'instabilité, la fin de l'URSS, le rattachement à la Géorgie, et les forts taux de chômage en Ossétie du Sud, la population Russe a beaucoup baissé. Il y a toutefois sans doute, entre 1 000 et 1 500 civils Russes qui vivent de nos jours en Ossétie du Sud.
 {{section à sourcer|date=septembre 2008}}
 {| class="wikitable centre"
+|+ Recensements soviétiques pour l'[[Oblast autonome d'Ossétie du Sud]]
 |-
 !
@@ Ligne 224 : / Ligne 226 : @@
 |}
+{| class="wikitable centre"
-Le [[christianisme]] est la religion la plus pratiquée par les Ossètes, suivie par l'[[islam]] et le [[néopaganisme]]<ref>{{lien web|url=https://www.bbc.co.uk/news/world-europe-18269214|titre=South Ossetia profile|série=[[BBC]]|consulté le=18 février 2014}}.</ref>.
+|+ Chiffres de la république autoproclamée d'Ossétie du Sud-Alanie
+|-
+!
+! 2012<ref>{{lien web|url=https://web.archive.org/web/20151018061448/http://archive.mid.ru//bdomp/ns-reuro.nsf/348bd0da1d5a7185432569e700419c7a/be2d70933881fb75c32579270040e8a1%21OpenDocument|site=archive du Ministère des Affaires étrangères de Russie|langue=ru|titre=РЕСПУБЛИКА ЮЖНАЯ ОСЕТИЯ|traduction titre=République d'Ossétie du Sud}}.</ref>
+! 2015<ref>{{lien web|url=https://eurasianet.org/no-more-georgian-in-south-ossetias-schools|site=eurasianet.org|titre=https://eurasianet.org/no-more-georgian-in-south-ossetias-schools|titre=No More Georgian in South Ossetia’s Schools?|langue=en|date=20 septembre 2017|auteur=Maxim Edwards}}.</ref>
+|-
+| [[Ossètes]]
+| 89,1 %
+| {{formatnum:48146}} (89,9 %)
+|-
+| [[Géorgiens]]
+| 8,9 %
+| {{formatnum:3966}} (7,4 %)
+|-
+| [[Russes]]
+| 1 %
+| 610 (1,1 %)
+|-
+| Autres
+| 1 %
+|
+|-
+! Total
+! {{formatnum:51572}}
+! {{formatnum:53532}}
+|}
+Les chiffres de la population revendiqués par la république sécessionniste sont considérés comme peu fiables. Une experte indépendante estime en 2009 que la population est entre {{unité|26000}} et {{unité|32000|habitants}}. En se basant sur le nombre de naissances et d'élèves scolarisés en 2017 et en supposant que le taux de natalité et la part d'élèves scolarisés est similaire à celle de la Géorgie ou de la Russie, cela donne une population de {{unité|39000|personnes}}<ref name="3DCFTAs">{{ouvrage|nom1=De Waal |prénom1=Thomas |nom2=Von Twickel |prénom2=Nikolaus |titre=Beyond Frozen Conflict: Scenarios for the Separatist Disputes of Eastern Europe |langue=en|date=27 octobre 2020 |éditeur=[[Centre for European Policy Studies]] |page=187 |url=https://3dcftas.eu/publications/beyond-frozen-conflict-scenarios-for-the-separatist-disputes-of-eastern-europe}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=https://polit.ru/article/2009/09/22/demo/|site={{lien|langue=ru|fr=Polit.ru|trad=Полит.ру}}|titre=Обитаемый остров|traduction titre=Île inhabitée|date=22 septembre 2009|auteur=ВАРВАРА ПАХОМЕНКО (Varvara Pakhomenko)|langue=ru}}.</ref>.
+Le [[christianisme]] est la religion la plus pratiquée par les Ossètes, suivie par l'[[islam]] et l'[[assianisme]], un [[néopaganisme]]<ref>{{lien web|url=https://www.bbc.co.uk/news/world-europe-18269214|titre=South Ossetia profile|série=[[BBC]]|consulté le=18 février 2014}}.</ref>.
 == Culture et patrimoine ==
-{{article détaillé|Armoiries de l'Ossétie du Sud|Drapeau de l'Ossétie du Sud|Tourisme en Ossétie du Sud}}
+{{article détaillé|Armoiries de l'Ossétie du Sud-Alanie|Drapeau de l'Ossétie du Sud-Alanie|Tourisme en Ossétie du Sud}}
-{{Lien|langue=en|trad=Ossetian music|fr=Musique ossète}}<ref>http://iratta.com/music</ref>, [[Veronika Doudarova]] (1916-2009), [[Tugan Sokhiev]] (1977-), Zlata Chochieva
+{{Lien|langue=en|trad=Ossetian music|fr=Musique ossète}}<ref>{{lien web |titre=Музыка » iratta.com : Осетия-Алания и Осетины-Аланы<!-- Vérifiez ce titre --> |url=http://iratta.com/music |site=iratta.com |consulté le=14-04-2023}}.</ref>, [[Veronika Doudarova]] (1916-2009), [[Tugan Sokhiev]] (1977-), [[:en:Zlata_Chochieva|Zlata Chochieva]] (1985-)
-Le film ''[[État de guerre (film)|État de guerre]]'' se déroule pendant la [[Deuxième Guerre d'Ossétie du Sud]].
+Le film ''[[État de guerre (film)|État de guerre]]'' se déroule pendant la [[Guerre russo-géorgienne|deuxième Guerre d'Ossétie du Sud]] (2008).
 === Patrimoine ===
@@ Ligne 240 : / Ligne 272 : @@
 * vallée de {{Lien|langue=ka|trad=დირბი|fr=Dirbi}} : Tsveri, Breti, Dirbi (monastère de la Mère, église Saint-Georges), Dvani ;
 * vallée de la Medjida : Didi-Medzvrishkhevi, Biyeti (église), sanctuaire Usuanet, temple de Suparkisi, Sidani, Ghromi, Bikari (église)…
-== Immatriculation des véhicules ==
-* SOR
 == Notes et références ==
 {{Références|références=
-<ref name="lefigaro 01003-20080826ARTFIG00348">{{Article |langue=fr |auteur1= |titre= Moscou reconnaît l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie  |périodique= [[Le Figaro]] |volume= |numéro= |date= 26 août 2008 |pages= |issn= |e-issn= |lire en ligne= http://www.lefigaro.fr/international/2008/08/26/01003-20080826ARTFIG00348-moscou-reconnait-l-ossetie-du-sud-et-l-abkhazie-.php  |consulté le=18 avril 2019 |id= }}.</ref>
+<ref name="lefigaro 01003-20080826ARTFIG00348">{{Article |langue=fr |auteur1= |titre= Moscou reconnaît l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie  |périodique= [[Le Figaro]] |date= 26 août 2008 |pages= |lire en ligne= http://www.lefigaro.fr/international/2008/08/26/01003-20080826ARTFIG00348-moscou-reconnait-l-ossetie-du-sud-et-l-abkhazie-.php  |consulté le=18 avril 2019 }}.</ref>
 }}
-== Bibliographie ==
+== Voir aussi ==
+{{Autres projets|commons = Category:South Ossetia|wikinews=Page:Ossétie du Sud}}
+=== Bibliographie ===
 * Tracey C. German (traduit de l’anglais par Benjamin Bloch), « Le conflit en Ossétie-du-Sud : la Géorgie contre la Russie », ''Politique étrangère'', {{numéro}}1, 2006, IFRI/Armand Colin.
 * Samuel Lussac, ''Géopolitique du Caucase. Au carrefour énergétique de l'Europe de l'Ouest'', Éditions Technip, Paris, 2009 {{ISBN|9782710809395}}.
-== Annexes ==
 === Articles connexes ===
+* [[Ossètes]], langue [[ossète]], [[Alains]]
 * [[Wikipédia en ossète]]
 * [[Ossétie du Nord-Alanie]]
@@ Ligne 260 : / Ligne 292 : @@
 * [[Passe de Darial]] ou ''porte des Alains''
 * [[Route militaire géorgienne]] (1801-1863), [[route militaire d'Ossétie]] (1854-1889)
-* [[A164 (autoroute soviétique)]] (1971-1981), [[tunnel de Roki]] (1984)
+* [[A164 (route russe)]] (1971-1981), [[tunnel de Roki]] (1984)
+* [[Guerre russo-géorgienne]] (2008)
+* [[République d'Abkhazie]], [[République autonome d'Abkhazie]]
 * [[Caucase]], [[histoire du Caucase]]
 === Liens externes ===
+{{liens}}
-{{Autres projets|commons = Category:South Ossetia|wikinews=Page:Ossétie du Sud}}
-*
-* [http://osinform.ru/ Site d'information du gouvernement ossète (avec traductions françaises)].
-* [http://www.caucaz.com/home/depeches-rubrique.php?zone=6 Dossier spécial sur l'Ossétie du Sud sur caucaz.com].
-* {{en}} [http://southosetia.euro.ru/en.html Site sur l'histoire de l'Ossétie du Sud].
 {{Palette|Caucase|États non reconnus internationalement||Pays d'Europe}}
-{{Portail|Ossétie du Sud|Géorgie (pays)|Caucase|Espace post-soviétique}}
+{{Portail|Ossétie du Sud|Caucase|Espace post-soviétique|Géorgie (pays)}}
 [[Catégorie:Ossétie du Sud-Alanie|*]]

v · m Pays et régions du Caucase
Ciscaucasie (Russie)	Adyguée Daghestan Ingouchie Kabardino-Balkarie Karatchaïévo-Tcherkessie Kraï de Krasnodar Ossétie du Nord-Alanie Kraï de Stavropol Tchétchénie
Transcaucasie	Arménie Azerbaïdjan Géorgie Abkhazie ¹ Haut-Karabagh ² Ossétie du Sud-Alanie ¹
¹ : Républiques séparatistes de Géorgie ² : République séparatiste d'Azerbaïdjan

v · m États souverains, dépendances et territoires à souveraineté spéciale d'Europe
Les dates correspondent aux dates de fondation des organisations
Conseil de l'Europe 5 mai 1949	46 États membres : Albanie Allemagne Andorre Arménie Autriche Azerbaïdjan Belgique Bosnie-Herzégovine Bulgarie Chypre Croatie Danemark Espagne Estonie Finlande France Géorgie Grèce Hongrie Irlande Islande Italie Lettonie Liechtenstein Lituanie Luxembourg Macédoine du Nord Malte Moldavie Monaco Monténégro Norvège Pays-Bas Pologne Portugal Roumanie Royaume-Uni Saint-Marin Serbie Slovaquie Slovénie Suède Suisse Tchéquie Turquie Ukraine
Union européenne 25 mars 1957	27 États membres : Allemagne Autriche Belgique Bulgarie Chypre Croatie Danemark Espagne Estonie Finlande France Grèce Hongrie Irlande Italie Lettonie Lituanie Luxembourg Malte Pays-Bas Pologne Portugal Roumanie Slovaquie Slovénie Suède Tchéquie 8 États dont les candidatures sont reconnues : Albanie Bosnie-Herzégovine Macédoine du Nord Moldavie Monténégro Serbie Turquie Ukraine
Espace Schengen 26 mars 1995	25 États de l'Union européenne : Allemagne Autriche Belgique Bulgarie Croatie Danemark Espagne Estonie Finlande France Grèce Hongrie Italie Lettonie Lituanie Luxembourg Malte Pays-Bas Pologne Portugal Roumanie Slovaquie Slovénie Suède Tchéquie 5 autres États membres : Gibraltar (Royaume-Uni) Islande Liechtenstein Norvège Suisse 3 autres États membres de facto : Monaco Saint-Marin Vatican
Zone euro 1^er janvier 1999	20 États de l'Union européenne : Allemagne Autriche Belgique Chypre Croatie Espagne Estonie Finlande France Grèce Irlande Italie Lettonie Lituanie Luxembourg Malte Pays-Bas Portugal Slovaquie Slovénie 4 autres États ayant adopté l'euro : Andorre Monaco Saint-Marin Vatican 2 autres États sans accord formel : Kosovo Monténégro
Conseil nordique 13 février 1953	5 États membres : Danemark Finlande Islande Norvège Suède 3 territoires autonomes : Åland îles Féroé Groenland 3 États observateurs : Estonie Lettonie Lituanie
AELE — 3 mai 1960	4 États membres : Islande Liechtenstein Norvège Suisse
Groupe de Visegrád — 15 février 1991	4 États membres : Pologne Tchéquie Slovaquie Hongrie
CEMB — 6 mars 1992	11 États membres : Allemagne Danemark Estonie Finlande Islande Lettonie Lituanie Norvège Pologne Russie Suède UE
Nordic-Baltic Eight — 30 mai 1992	8 États membres : Danemark Estonie Finlande Islande Lettonie Lituanie Norvège Suède
ALECE — 21 décembre 1992	7 États membres : Albanie Bosnie-Herzégovine Kosovo Macédoine du Nord Moldavie Monténégro Serbie
GUAM — 7 juin 2001	4 États membres : Géorgie Ukraine Azerbaïdjan Moldavie
CCD/CDC — 2 décembre 2005	9 États membres : Estonie Géorgie Lettonie Lituanie Macédoine du Nord Moldavie Roumanie Slovénie Ukraine
Partenariat oriental — 7 mai 2009	6 États ayant un accord d'association avec l'UE : Arménie Azerbaïdjan Géorgie Moldavie Ukraine Biélorussie
Union économique eurasiatique 1^er janvier 2015	5 États membres : Arménie Biélorussie Kazakhstan Kirghizistan Russie 1 État observateur : Moldavie
EuroMed — 9 septembre 2016	7 États membres : France Italie Espagne Portugal Grèce Chypre Malte Slovénie Croatie
Dépendances et territoires à souveraineté spéciale	Akrotiri et Dhekelia (bases militaires souveraines britanniques) Åland (État libre associé à la Finlande) Îles Féroé (pays constitutif du royaume du Danemark) Gibraltar territoire britannique d'outre-mer Guernesey (dépendance de la Couronne) Groenland (pays constitutif du royaume du Danemark) Île Jan Mayen (territoire sous souveraineté norvégienne) Île de Man (dépendance de la Couronne) Jersey (dépendance de la Couronne) Svalbard (territoire sous souveraineté norvégienne)
États européens non reconnus par la communauté internationale	Abkhazie Chypre du Nord Haut-Karabagh Kosovo Ossétie du Sud-Alanie Transnistrie
Autres organisations partiellement européennes	CEI (8 décembre 1991) OCDE (30 septembre 1961) OSCE (1^er janvier 1995) OTAN (4 avril 1949) OTSC (7 octobre 2002) UEEA (1^er janvier 2015) UpM (13 juillet 2008)