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Selon l’historien [[Frédéric Mireur]], il aurait été précepteur page du roi sous l’Ancien Régime<ref>{{Ouvrage|auteur1=Frédéric Mireur|titre=Les rues de Draguignan, t. VII|passage=40|lieu=Paris|éditeur=Le Livre d’histoire|date=2005}}</ref>.
Selon l’historien [[Frédéric Mireur]], il aurait été précepteur page du roi sous l’Ancien Régime<ref>{{Ouvrage|auteur1=Frédéric Mireur|titre=Les rues de Draguignan, t. VII|passage=40|lieu=Paris|éditeur=Le Livre d’histoire|date=2005}}</ref>.


Il émigre dès le début de la [[Révolution française]], à [[Jersey]]. Il y prononce le 21 janvier 1794 la première oraison funèbre de [[Louis XVI]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=Melchior Berlier|titre=Oraison funèbre de Louis XVI|lieu=Paris|éditeur=A. Le Clère|date=1814}}</ref>. Il retourne en France 1803.
Il émigre dès le début de la [[Révolution française]], à [[Jersey]] où se trouve 10 à 12.000 émigrés. Il y prononce le 21 janvier 1794 la première oraison funèbre de [[Louis XVI]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=Melchior Berlier|titre=Oraison funèbre de Louis XVI|lieu=Paris|éditeur=A. Le Clère|date=1814}}</ref>. Il retourne en France 1803.


Frappé par les lois sur les émigrés de 1792 et 1793 qui punissent ceux-ci de bannissement à perpétuité et la peine de mort pour ceux qui rentrent ainsi que de la saisie de leurs biens, l’abbé Berlier voit tous ses biens vendus<ref>arch. Var, Série Q N, {{n°|270}}, "Biens de l'émigré Berlier"</ref>.
Frappé par les lois sur les émigrés de 1792 et 1793 qui punissent ceux-ci de bannissement à perpétuité et la peine de mort pour ceux qui rentrent ainsi que de la saisie de leurs biens, l’abbé Berlier voit tous ses biens vendus<ref>arch. Var, Série Q N, {{n°|270}}, "Biens de l'émigré Berlier"</ref>.

Version du 27 avril 2024 à 07:43

Melchior de Berlier-Tourtour, né à Draguignan le 20 décembre 1745 et où il meurt le 28 mai 1820, est docteur de la Sorbonne, prieur de Saint Denis en Gâtinois[1], vicaire général du Mans, puis chanoine honoraire de Paris où il vit une grande partie de sa vie[2].

Biographie

Membre de la famille Berlier de Vauplane, Melchior de Berlier est le fils d'Étienne Augustin de Berlier, co-seigneur de Tourtour, conseiller du roi à la sénéchaussée de Draguignan, et d'Emmanuelle Honorée Renom, dame de La Baume. Il a comme frère François-Augustin de Berlier-Tourtour de La Rémolle et Étienne de Berlier-Tourtour.

Selon l’historien Frédéric Mireur, il aurait été précepteur page du roi sous l’Ancien Régime[3].

Il émigre dès le début de la Révolution française, à Jersey où se trouve 10 à 12.000 émigrés. Il y prononce le 21 janvier 1794 la première oraison funèbre de Louis XVI[4]. Il retourne en France 1803.

Frappé par les lois sur les émigrés de 1792 et 1793 qui punissent ceux-ci de bannissement à perpétuité et la peine de mort pour ceux qui rentrent ainsi que de la saisie de leurs biens, l’abbé Berlier voit tous ses biens vendus[5].

Bibliographie

  • Hubert de Vauplane, Famille Berlier, une histoire provençale, édition Jourdan, 2022, p. 302 et 303, (ISBN 978-2-87466-721-3)
  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes et notables à la fin du XIXe siècle, Évreux, Maison Hérissey, 1903 - 1929, t. 4, p. 2
  • Charles Poplimont, La France héraldique, imp. Eugène Heutte & Cie, 1875, p. 257

Notes et références

  1. Bulletin de la Commission historique et archéologique de la Mayenne, Deuxième Série, t. VI, Laval, imp. L. Moreau, 1893, p. 92
  2. André et Nicole Cabau, Tourtour, chronique d'un village du Haut-Var, Serre éd., (ISBN 2-86410-125-4)
  3. Frédéric Mireur, Les rues de Draguignan, t. VII, Paris, Le Livre d’histoire, , p. 40
  4. Melchior Berlier, Oraison funèbre de Louis XVI, Paris, A. Le Clère,
  5. arch. Var, Série Q N, no 270, "Biens de l'émigré Berlier"