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== Histoire ==
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Située sur le [[boulevard Marguerite-de-Rochechouart]], dans le quartier de [[Pigalle (quartier parisien)|Pigalle]], la salle de [[café-concert]] a été construite en [[1887]] à l'emplacement du Bal de la [[Boule Noire (salle de spectacle)|Boule noire]] (édifié en 1822)<ref>François Caradec et Alain Weill, ''Le Café-concert''</ref>. D'une capacité d'environ 1000 places, elle se spécialise immédiatement dans la [[revue (théâtre)|revue]]. Elle est agrandie en 1894 par l'architecte [[Henri Grandpierre]], avec un plafond peint par [[Adolphe Léon Willette]]. Elle accueille les spectacles de [[Mistinguett]], [[Maurice Chevalier]], [[Yvonne Printemps]], [[Gaston Ouvrard]], [[Arletty]], [[Raimu]], ou [[Max Linder]]. [[Gina Palerme]] y fait ses débuts, en 1910.
Située sur le [[boulevard Marguerite-de-Rochechouart]], dans le quartier de [[Pigalle (quartier parisien)|Pigalle]], la salle de [[café-concert]] a été construite en [[1887]] à l'emplacement du Bal de la [[Boule Noire (salle de spectacle)|Boule noire]] (édifié en 1822)<ref>François Caradec et Alain Weill, ''Le Café-concert''</ref>. D'une capacité d'environ 1000 places, elle se spécialise immédiatement dans la [[revue (théâtre)|revue]]. Elle est agrandie en 1894 par l'architecte [[Henri Grandpierre]], avec un plafond peint par [[Adolphe Léon Willette]], et la façade est transformée en 1905 par l'architecte [[Lucien Woog]]. Elle accueille les spectacles de [[Mistinguett]], [[Maurice Chevalier]], [[Yvonne Printemps]], [[Gaston Ouvrard]], [[Arletty]], [[Raimu]], ou [[Max Linder]]. [[Gina Palerme]] y fait ses débuts, en 1910.


En 1915, [[Madame Rasimi]], directrice du [[Ba-Ta-Clan]], en prend la direction<ref>{{Lien web |langue=FR |titre=Le Bonnet rouge |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4739652w/f2.item.r=%22Mme%20Rasimi%22.zoom |site=Gallica |date=1915-02-15 |consulté le=2022-01-20}}</ref>.
En 1915, [[Madame Rasimi]], directrice du [[Ba-Ta-Clan]], en prend la direction<ref>{{Lien web |langue=FR |titre=Le Bonnet rouge |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4739652w/f2.item.r=%22Mme%20Rasimi%22.zoom |site=Gallica |date=1915-02-15 |consulté le=2022-01-20}}</ref>.

Version du 28 avril 2024 à 19:15

La Cigale
Description de cette image, également commentée ci-après
La Cigale en 2008.
Type Salle de concert
Lieu 120 boulevard Marguerite-de-Rochechouart, Paris 18e
Coordonnées 48° 52′ 56″ nord, 2° 20′ 24″ est
Inauguration 1887
Capacité 1472 en configuration assis/debout
Gestionnaire Because
Direction France Allegre
Direction artistique Corinne Mimram
Site web lacigale.fr

Carte

La Cigale est une salle de spectacle parisienne.

Ce site est desservi par les stations de métro Anvers et Pigalle.

Histoire

Située sur le boulevard Marguerite-de-Rochechouart, dans le quartier de Pigalle, la salle de café-concert a été construite en 1887 à l'emplacement du Bal de la Boule noire (édifié en 1822)[1]. D'une capacité d'environ 1000 places, elle se spécialise immédiatement dans la revue. Elle est agrandie en 1894 par l'architecte Henri Grandpierre, avec un plafond peint par Adolphe Léon Willette, et la façade est transformée en 1905 par l'architecte Lucien Woog. Elle accueille les spectacles de Mistinguett, Maurice Chevalier, Yvonne Printemps, Gaston Ouvrard, Arletty, Raimu, ou Max Linder. Gina Palerme y fait ses débuts, en 1910.

En 1915, Madame Rasimi, directrice du Ba-Ta-Clan, en prend la direction[2].

Après la Première Guerre mondiale, on y joue des opérettes, des vaudevilles, et les soirées futuristes de Jean Cocteau. Un cabaret s'installe au sous-sol de l'établissement en 1924. Mais le caf'-conc. ferme ses portes en 1927. Il est remplacé temporairement par un petit music-hall baptisé La Fourmi.

Programme de 1925 et administration.

Dans les années 1940, La Cigale devient une salle de cinéma[3], un moment spécialisée dans les films d'exploitation séries B, Kung-fu).

En 1987, réouverture de La Cigale avec les Rita Mitsouko, grâce à Jacques Renault et Fabrice Coat, deux anciens brocanteurs, et cofondateurs de la boite de nuit « Les Bains Douches ». La salle, transformée en salle de spectacle polyvalente, est modernisée et décorée par Philippe Starck. La direction artistique et commerciale est confiée à Corinne Mimram. En janvier 2007, la Cigale signe un partenariat avec SFR et s'appellera pour deux ans La Cigale SFR.

De 2011 à 2021, La Cigale est dirigée par Jean-Louis Menanteau.

La salle est en relation avec la Boule Noire. Le vestibule et la salle de l'ancien café-concert font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [4].

La Cigale a ouvert en le restaurant "La Cantine de la Cigale". Le restaurant jouxte la Cigale. Il n'est pas rare de croiser les artistes jouant à la Cigale à la Cantine de la Cigale, l'après-midi ou le soir après les concerts.

La Cigale en 1918, autochrome de la collection Albert Kahn.

Programmation

Le Festival des Inrockuptibles s'est déroulé pendant plus de 20 ans à la Cigale, de même que le festival Factory.

La salle a également accueilli Julie Zenatti, Indochine, Muse, The Allman Brothers Band, Status Quo, Jeff Beck, Johnny Winter, Iggy Pop, Charles Trenet, Johnny Hallyday, Bonnie Tyler, Jack White, The Kills, Kim Wilde, Kylie Minogue, Oasis, Radiohead, Prince, Claude Nougaro, -M-, Manu Chao, Weather, Les Rita Mitsouko, Eric Clapton, Metronomy, Gazo, Josman

Superbus au Wow Tour 2007 à la Cigale
Superbus en concert à la Cigale, en 2007.

La salle

La salle peut accueillir 1472 personnes maximum (pour les concerts où le public est debout) ou 890 personnes (pour les spectacles avec public assis). Le sol de l'orchestre est doté d'une plateforme modulable qui peut s'incliner et s'élever grâce à un système hydraulique.

Spectacles enregistrés

Parmi les concerts ou spectacles enregistrés à la Cigale, on peut citer notamment :

Anecdote

Le café situé à côté de La Cigale s'appelle La Fourmi.

Notes et références

  1. François Caradec et Alain Weill, Le Café-concert
  2. « Le Bonnet rouge », sur Gallica, (consulté le )
  3. « Cf. photo »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) sur parisenimages.fr, consulté le 18 juillet 2009.
  4. Notice no PA00086739, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Liens externes

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