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	José Manuel Durão Barroso
	; José Manuel Durão Barroso en 2013.
Fonctions
Président de la Commission européenne
	22 novembre 2004 – 31 octobre 2014; (9 ans, 11 mois et 9 jours)
Élection	22 juillet 2004
Réélection	16 septembre 2009
Législature	6e et 7e
Commission	Barroso I et II
Prédécesseur	Romano Prodi
Successeur	Jean-Claude Juncker
Premier ministre du Portugal
	6 avril 2002 – 17 juillet 2004; (2 ans, 3 mois et 11 jours)
Président	Jorge Sampaio
Gouvernement	XVe
Législature	9e
Coalition	PPD/PSD – CDS/PP
Prédécesseur	António Guterres
Successeur	Santana Lopes
Ministre portugais des Affaires étrangères
	12 novembre 1992 – 30 octobre 1995; (2 ans, 11 mois et 18 jours)
Président	Mário Soares
Premier ministre	Cavaco Silva
Prédécesseur	João de Deus Pinheiro
Successeur	Jaime Gama
Biographie
Date de naissance	23 mars 1956 (68 ans)
Lieu de naissance	Lisbonne (Portugal)
Nationalité	portugaise
Parti politique	PPD/PSD, PPE
Diplômé de	Université de Genève
Profession	Universitaire
Religion	Catholicisme
Résidence	Bruxelles (Belgique)
	Présidents de la Commission européenne; Premiers ministres de Portugal
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José Manuel Durão Barroso /ʒ u ˈ z ɛ m ɐ n u ˈ ɛ ɫ d u ˈ ɾ ɐ̃ũ b ɐ ˈ ʁ o z u/^[1], né le 23 mars 1956 à Lisbonne (Portugal), est un homme politique portugais, président de la Commission européenne entre le 22 novembre 2004 et le 3 novembre 2014.

Depuis juillet 2016, il est président non exécutif du conseil d'administration de la banque Goldman Sachs^[2].

Situation personnelle[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

Comme il est d'usage au Portugal et dans les pays lusophones, José Manuel Durão Barroso porte deux noms de famille (le maternel : Durão, suivi du paternel : Barroso). Cependant, dans la vie courante et les médias, il est coutume d'omettre le prénom des personnes jouissant d'une certaine notoriété ; ainsi, on le désigne régulièrement par ses seuls noms de famille : Durão Barroso. En revanche, cet usage n'a pas été repris par les grands médias internationaux et il est appelé José Manuel Barroso en dehors du Portugal.

José Manuel Durão Barroso est le fils de Luís António Saraiva Barroso et de son épouse Maria Elisabeth de Freitas Gomes Durão.

En 1980, il a épousé Maria Margarida Pinto Ribeiro de Sousa Uva (décédée d'un cancer de l'utérus en 2016, à l'âge de 60 ans), avec laquelle il a eu trois enfants : Luís, Guilherme et Francisco.

Formation[modifier | modifier le code]

José Manuel Durão Barroso est un juriste universitaire et un diplomate portugais. Lors de la révolution des Œillets en 1974, il se situe à l'extrême gauche radicale de l'échiquier politique comme président des étudiants maoïstes (MRPP), à l'époque seul parti d'opposition actif, avec le Parti communiste portugais. En 1979, il fonde l'Association universitaire d'études européennes. Il obtient une licence de littérature à l'âge de 25 ans^[3] ; il s'est ensuite formé notamment à l'université de Genève, à l'Institut universitaire d'études européennes où il a obtenu un diplôme en 1985^[4] et où il fut assistant du professeur Dusan Sidjanski^[5]. Il y découvre la pensée de Denis de Rougemont. Il séjourne aux États-Unis pour parfaire sa formation à l'université de Georgetown.

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Montée en puissance au sein du centre droit[modifier | modifier le code]

Son parcours politique commence en 1980, lorsqu'il devient membre du Parti social-démocrate (PPD/PSD), un parti de centre-droit. Élu député à l'Assemblée de la République six fois, il entame sa carrière gouvernementale en 1985, au poste de secrétaire d'État adjoint au ministère de l'Administration interne, sur recommandation de Pedro Santana Lopes. Deux ans plus tard, il est nommé secrétaire d'État aux Affaires étrangères et à la Coopération. Au cours de son mandat de cinq ans, il est le principal promoteur des accords entre l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola et le Mouvement populaire de libération de l'Angola, qui mettent fin à la guerre civile en Angola.

Il est promu ministre des Affaires étrangères le 12 novembre 1992, à trente-six ans seulement, et s'attache alors à faire connaître la cause du Timor oriental. À la suite des législatives de 1995, le PPD/PSD est renvoyé dans l'opposition, et lui-même retourne siéger comme député au Parlement, dont il présidera la commission des Affaires étrangères.

À l'occasion du 21^e congrès du PSD, organisé à la fin du mois d'avril 1999 à Coimbra, il est élu président du parti. Il devient de facto le chef de l'opposition au socialiste António Guterres.

Premier ministre : atlantisme et rigueur budgétaire[modifier | modifier le code]

Après avoir remporté les élections législatives de mars 2002, il est chargé de former le gouvernement portugais et de trouver une majorité pour le soutenir. Le Parti social-démocrate (PPD/PSD)de centre droit et libéral ayant obtenu 40,12 % et 105 sièges sur 230, devra cependant s'allier avec le Parti populaire (CDS/PP), une formation de droite qui a obtenu 8,75 % des voix et 14 sièges.

Son principal souci est de sortir le Portugal du marasme économique dans lequel il se trouve en mars 2002 avec des « feux orange » sur les principaux indicateurs économiques : inflation à 1,5 % (2001), prévisions de croissance de 1,8 % à 2,8 % pour 2002 et déficit budgétaire de 2,2 %. Mais, il imprime au gouvernement un vigoureux tournant atlantiste. Il se range ainsi en mars 2003 aux côtés des Américains et Britanniques pour déclencher la deuxième guerre en Irak allant jusqu'à organiser un sommet aux Açores (portugaises) des chefs de gouvernement pro-intervention (George W. Bush, Tony Blair, José María Aznar). Il annule également la participation du Portugal au programme de construction de l'avion militaire européen, Airbus A400M. Un retrait suivi par l'Italie qui coutera à l'avionneur européen près de 2 milliards d'euros^[6].

Fonctions européennes[modifier | modifier le code]

Le 29 juin 2004, Durão Barroso est nommé président désigné de la Commission européenne, choisi à l'unanimité par les exécutifs des 25 membres de l'Union européenne, lors d'un Conseil européen extraordinaire, les vingt-cinq États membres n'ayant, quelques jours auparavant, en effet pas réussi à se mettre d'accord sur un candidat parmi les noms qui circulent, notamment celui du Premier ministre de Belgique Guy Verhofstadt et celui du britannique, Chris Patten, commissaire européen sortant. Barroso est finalement choisi lors d'un « second tour » ; il est fermement soutenu par le gouvernement britannique qui refuse Guy Verhofstadt, candidat du couple franco-allemand, trop fédéraliste aux yeux de Londres^[7].

Le Parlement européen donne son aval à cette nomination le 22 juillet 2004 avec 413 voix sur 711 (251 contre et 44 abstentions, 3 nuls)^[8]. Sa présidence ne devient effective que le 22 novembre 2004, et non le 1^er novembre comme initialement prévu. Il est remplacé à son précédent poste par Pedro Santana Lopes qui sera Premier ministre du 17 juillet 2004 au 12 mars 2005.

Attaché au libéralisme économique, il est très critiqué par une partie de la presse européenne de gauche ; pourtant, sa vision de la politique européenne se révèle en pratique très indécise selon le journaliste Jean Quatremer^[9] qui parle de « ligne politique totalement illisible »^[10]. Ainsi Martin Schulz, le président du Parlement européen, déclare-t-il : « Quand il parle aux socialistes, il est socialiste. Quand il parle aux libéraux, il est libéral. Il dit aux gens ce qu'ils veulent entendre ».

Il doit affronter en 2005 le non à la Constitution européenne des Français et Néerlandais^[11] ; il déclare néanmoins peu après ces votes négatifs ne pas « être pessimiste »^[12].

Il soutient la proposition de Nicolas Sarkozy de faire un traité modifié (traité de Lisbonne), mais récuse le terme de « traité simplifié ».

En juin 2009, les chefs d'État et de gouvernement le nomment pour un second mandat. Cette nomination est approuvée par le Parlement le 16 septembre (382 voix pour, 219 voix contre et 117 abstentions)^[13].

Il passe la main fin octobre 2014 à son successeur à la tête de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, qui entre en fonction le 3 novembre 2014. À l'heure du bilan, Quentin Dickinson fait un état très critique des dix années passées à ce poste, assénant que Durão Barroso s'est « toujours montré plus doué pour conquérir le pouvoir que pour l'exercer ». Il met à son actif, lors de son premier mandat, le référendum constitutionnel européen « avorté » à cause de l'intervention du plombier polonais, engendré par « l'appétit dérégulateur » du président de la Commission qui est un des promoteurs fervents de la directive Bolkestein. Il l'accuse également d'un manque de pertinence dans sa gestion de la crise financière mondiale, laissant partir l'initiative aux pays membres plutôt que de mettre en place une politique coordonnée à l'échelle européenne, l'Europe étant là cantonnée à un « rôle de bureau d'études consultatif ». En limitant le nombre de textes législatifs portés à l'examen du Parlement européen afin de calmer le jeu avec les capitales européennes, il se met le Parlement à dos. Dickinson est moins négatif sur le second mandat, mais en mettant à l'actif des commissaires les plus actifs, dont Michel Barnier, ses principales réussites.

Reconversion dans le secteur bancaire[modifier | modifier le code]

Depuis son retrait de la vie politique, José Manuel Durão Barroso est professeur invité à l'université de Princeton^[14] et à l'Institut de hautes études internationales et du développement et à l'université de Genève^[15], qui cependant renonce à prolonger son engagement après qu'il a été embauché par la banque d'investissement américaine Goldman Sachs.

En juillet 2016, il est annoncé que Durão Barroso est embauché par la banque d'investissement américaine Goldman Sachs comme conseiller^[16] et qu'il prend la présidence non exécutive du conseil d’administration de sa filiale Goldman Sachs International^[17]. Rapidement, cette annonce est critiquée par certains hommes politiques^[16] dont notamment Jean-Claude Juncker, qui lui a succédé à la tête de la Commission européenne, puis François Hollande, président de la République française, qui déclare dans son entretien du 14 juillet 2016 que cette décision est « moralement inacceptable »^[18]. Toutefois, l'article 339 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne interdit la divulgation d'information concernant les activités des commissaires durant leur période à la Commission et ce, même après avoir mis fin à leur fonction^[19], mais autorise légalement Barroso à prendre de telles responsabilités après son mandat. Ainsi, les anciens commissaires ne peuvent pas exercer de telles fonctions dans les 18 mois suivant la fin de leur fonction^[16]^,^[20], considérant que la pertinence de l'information et son caractère confidentiel s'efface avec le temps. Certains responsables politiques jugent cependant ce délai bien trop court^[21].

Controverses[modifier | modifier le code]

Liens avec le groupe Latsis[modifier | modifier le code]

Il a notamment nommé conseiller spécial à la commission Dusan Sidjanski, président du Centre européen de la culture, financé par le groupe Latsis de Spiros Latsis (en). Le groupe Latsis a été plusieurs fois avantagé par la commission, avant l'arrivée de Barroso, comme pour les financements européens en Grèce via la filiale EFG Eurobank (en) et cinq autres contrats divers entre 1999 et 2004. Ce groupe est montré du doigt par certains parlementaires pour son manque de transparence en Grèce et dans les Balkans^[22]. Une motion de censure a été déposée en 2006 par 77 députés européens à propos des liens entre le président Barroso et ce groupe.

Frais de représentation[modifier | modifier le code]

En 2010, le service de la Commission chargé de l’exécution des paiements pour frais de missions dévoilait que le coût pour le contribuable européen des « frais de représentation » et « missions » du président de la Commission européenne était de 730 230 € pour la seule année 2009, les frais de représentation des 26 autres membres de la Commission s'échelonnant entre 5 000 et 16 000 euros^[23].

Embauche chez Goldman Sachs[modifier | modifier le code]

L'annonce de l'embauche de Durão Barroso dans la banque d'affaires Goldman Sachs juste après la fin de son mandat européen a soulevé une vague d'indignation dans toute l'Europe et au-delà^[24].

Plusieurs personnalités politiques françaises y ont vu une faute morale grave, et l'ont appelé à renoncer à cette prise de fonction. Dans un communiqué, les eurodéputés du PS français ont jugé « scandaleux » ce « nouveau pantouflage, qui ressemble fort à un conflit d’intérêt » ; « Nous exigeons une révision des règles pour empêcher de tels recrutements d’anciens Commissaires européens »^[24]. Le secrétaire d’État aux affaires européennes de la France, Harlem Désir, a pour sa part déclaré publiquement que cette embauche était « particulièrement scandaleuse, compte tenu notamment du rôle joué par cette banque dans la crise financière de 2008 mais aussi du trucage des comptes publics de la Grèce. […] Moralement, politiquement, déontologiquement, c’est une faute de la part de M. Barroso, c’est le pire service qu’un ancien président d’une institution européenne pouvait rendre au projet européen, à un moment de l’histoire où il a, au contraire, besoin d’être soutenu, porté et renforcé »^[21]. Le président François Hollande a renchéri, déclarant cette décision « moralement inacceptable »^[18]. De son côté, Marine Le Pen a estimé sur Twitter que la nouvelle n'avait « rien d’étonnant pour ceux qui savent que l’UE ne sert pas les peuples mais la grande finance »^[24].

Au Portugal, le chef de file de la gauche portugaise au pouvoir Pedro Filipe Soares (pt) a déclaré que « cette nomination montre que l’élite européenne dont fait partie Barroso n’a aucune honte^[24] ».

Face au scandale public, le nouveau président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a publié un communiqué indiquant qu'il allait saisir le comité d’éthique ad hoc de la Commission européenne au sujet de cette embauche^[25].

En septembre 2016, la presse portugaise publie des courriers confidentiels autorisant à penser que Durão Barroso a entretenu des liens particuliers avec la banque lorsqu'il était président de la Commission, évoquant des visites officieuses chez elle et des suggestions de la part de la banque d'affaires sur les politiques européennes^[26]. Selon le journal portugais Público, les dirigeants de Goldman Sachs « faisaient parvenir au cabinet de Barroso de manière confidentielle des propositions sur des changements à apporter aux politiques de l'Union européenne »^[27]. D'autre part, M. Barroso aurait fait une visite discrète au siège de Goldman Sachs à New York, visite qui ne figure ni dans son agenda officiel, ni dans les archives de la Commission.

En octobre 2016 à Bruxelles, une pétition contenant plus de 150 000 signatures a été présentée par un collectif d'employés des institutions européennes. Elle dénonce la décision de Barroso de rejoindre la banque et réclame plus de morale aux dirigeants des dites institutions^[28].

En février 2018, plusieurs ONG spécialisées dans la lutte anti-corruption, unies au sein de la coalition Alter-EU^[29], lui reprochent d'effectuer des activités de lobbying auprès du vice-président de l'exécutif européen Jyrki Katainen, chargé de la compétivité, de la croissance et de l'emploi. Il l'avait rencontré dans un hôtel situé à 50 m de l'ancien bureau de Barroso. Jyrki Katainen ne mentionna pas ce rendez-vous dans le registre de transparence de l'U.E. Il fut contraint postérieurement de le faire citer dans son listing d'activités, ce qu'il fit de mauvaise grâce puisqu'il omit dans un premier temps d'y faire écrire le nom de Barroso, sa mauvaise volonté ne faisant que renforcer les soupçons de collusion et de lobbying de Barroso auprès de la Commission européenne ^[30].

Barroso est désormais Président du conseil d'administration du GAVI, l'alliance pour les vaccins^[31].

Post Bruxelles[modifier | modifier le code]

Barroso est professeur à l'Université catholique portugaise depuis 2015. Il enseigne à l'Institut d'études politiques, à la Catholic Global School of Law et à la Catholic Lisbon School of Business and Economics, et dirige le Centre d'études européennes de la même institution^[32]^,^[33].

En février 2015, il est nommé professeur invité à l'Université de Genève et enseigne à l'Institute of Global Studies^[34]^,^[35].

Prises de position[modifier | modifier le code]

Chine[modifier | modifier le code]

En octobre 2010, concernant l'attribution du prix Nobel de la paix au Chinois Liu Xiaobo, il déclare :

« C'est un fort message de soutien à ceux qui, en faisant de grands sacrifices personnels, luttent pour la liberté et les droits de l'homme »^[36].

Exception culturelle européenne[modifier | modifier le code]

Le 16 juin 2013, à la suite de l'exclusion du secteur de l'audiovisuel de la négociation du traité de libre échange entre les États-Unis et l'Union européenne, il déclare, au sujet des opposants au libre échange des contenus culturels : « Cela fait partie de ce programme anti-mondialisation que je considère comme totalement réactionnaire »^[37].

Indiquant dans le même temps qu'il est favorable à la protection de la diversité culturelle en Europe, il critique la position de la France visant à défendre l'exception culturelle (qui vise à différencier la culture de tout autre bien marchand).

Autres[modifier | modifier le code]

Langues[modifier | modifier le code]

Outre sa langue maternelle, il parle couramment le français. Il parle aussi anglais et espagnol, et a suivi un cours pour acquérir une connaissance de base de l'allemand^[38].

Groupe Bilderberg[modifier | modifier le code]

Il participe à la réunion du Groupe Bilderberg de 2013, 2015, 2016, 2017 et 2019^[39]^,^[40]^,^[41]^,^[42]^,^[43]^,^[44]^,^[45]^,^[46].

Distinctions[modifier | modifier le code]

En 2014, Quentin Dickinson liste les distinctions qu'a reçues Durão Barroso du temps de son exercice, trente-et-une décorations honorifiques, trente-deux doctorats honoris causa, cinquante-deux prix et médailles et la citoyenneté d'honneur de six villes, termine par ironiser en le qualifiant de « l'homme dont la Commission de Bruxelles retiendra notamment que son épouse le surnomme affectueusement « mon gros mérou » »^[47].

Sociétés savantes[modifier | modifier le code]

Membre de la section portugaise du Mouvement européen international^[48]. Il est diplômé HEC d'honneur^[49].
Membre d'honneur de l'Académie d'histoire du Portugal, à partir de mars 2008

Décorations[modifier | modifier le code]

Il a obtenu au moins 31 décorations de par le monde :

Grand-croix de l'ordre du Christ le 8 juin 1996 ( Portugal)
Grand-croix avec collier de l'ordre de l'Infant Dom Henri le 2 novembre 2014 ( Portugal)
Grand-croix de l'ordre du Lion le 8 mars 1991 ( Finlande)
Grand-croix de l'ordre national de la Côte d'Ivoire le 18 mars 1991 ( Côte d'Ivoire)
Grand-croix de l'ordre national de la Croix du Sud le 22 août 1991 ( Brésil)
Grand cordon de l'ordre de la République de Tunisie le 26 octobre 1993 ( Tunisie)
Grand-croix de l'ordre du Mérite civil d'Espagne le 27 octobre 1993 ( Espagne)
Grand-croix de l'ordre du Ouissam alaouite le 20 février 1995 ( Maroc)
Grand-croix de l'ordre de Rio Branco le 25 juillet 1996 ( Brésil)
Grand-croix de l'ordre du Mérite hongrois le 10 octobre 2002 ( Hongrie)
Grand-croix de l'ordre du Mérite de la République de Pologne le 3 juin 2004 ( Pologne)
Grand-croix de l'ordre de Vytautas le Grand en juin 2007 ( Lituanie)
Collier de l'ordre pro Merito Melitensi en mai 2010 (Ordre souverain de Malte)
Grand-croix avec collier de l'ordre du Timor Oriental en octobre 2010 (Timor oriental)
Grand officier de la Légion d'honneur le 9 juillet 2014^[50]
Chevalier grand-croix de l'ordre d'Orange-Nassau ( Pays-Bas)
Grand-croix de l'ordre de Charles III ( Espagne)
Grand-croix de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne ( Allemagne)
Grand-croix de l'ordre du Soleil ( Pérou)
Première classe de l'ordre de la Croix de Terra Mariana ( Estonie)
Chevalier commandeur d'honneur de l'ordre de Saint-Michel et Saint-Georges ( Royaume-Uni)
Chevalier de l'ordre souverain de Malte
Ordre de la Liberté ( Ukraine)

Doctorat Honoris Causa[modifier | modifier le code]

Il a reçu plus de 32 doctorat honoris causa :

Université de Georgetown en Sciences humaines ( États-Unis)
Université Roger Williams ( États-Unis, 2005)
Université de Gênes en Sciences politiques ( Italie, 2006)
Université de Kobe en Droits ( Japon, Avril 2006)
Université Candido Mendes (en) en Sciences humaines et sociales ( Brésil, Juin 2006)
Université d'Édimbourg en Sciences ( Écosse, Novembre 2006)
HEC, ( France, Décembre 2006)
Faculté d'économie de l'Université de Rome « La Sapienza » ( Italie, Janvier 2007)
École des hautes études commerciales de Varsovie ( Pologne, Novembre 2007)
Université pontificale catholique de São Paulo ( Brésil, Mars 2008)^[51]
Université de Liverpool en Droits ( Angleterre, Juillet 2008)
Université de Nice ( France, Novembre 2008)^[52]
Tomas Bata University in Zlín (en) ( République tchèque, Avril 2009)
Université de technologie de Chemnitz ( Allemagne, Mai 2009)
Université de Pittsburgh ( États-Unis, Septembre 2009)
Université Estácio de Sá ( Brésil, Juillet 2010)
Université de Łódź ( Pologne, Octobre 2010)
Université de Genève ( Suisse, Octobre 2010)^[53]
Université de Bucarest ( Roumanie, Novembre 2010)
Université nationale Taras-Chevtchenko de Kiev ( Ukraine, 2010)
Université d'État de Bakou ( Azerbaïdjan, Janvier 2011)
Libera Università Internazionale degli Studi Sociali ( Italie, Mars 2011)
Université de Gand ( Belgique, Mars 2011)
École polytechnique de Wrocław ( Pologne, 2011)
Université de l'Ouest (Timișoara) ( Roumanie, Janvier 2016)

Prix[modifier | modifier le code]

En 2006, José Manuel Durão Barroso a été épinglé par les associations écologiques qui lui ont décerné le prix Tuvalu du dérèglement climatique pour son double discours en faveur du développement durable et l'absence de volonté pour sa mise en pratique^[54].

Le 16 janvier 2014 il reçoit de la part de la Fundación Academia Europea de Yuste le prix européen Charles-Quint^[55] et

Publications[modifier | modifier le code]

Ouvrages de sciences politiques et relations internationales[modifier | modifier le code]

Le système politique portugais face à l'intégration européenne (Lisbonne et Lausanne, 1983)
Les processus de démocratisation politique : quelques éléments pour leur analyse à partir du cas portugais (Genève, 1985)
Uma Certa Ideia de Europa (1999)
Mudar de Modelo (2002)
Reformar : Dois Anos de Governo (2004)

Sources[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

↑ Prononciation en portugais du Portugal retranscrite selon la norme API.
↑ J-L. Clergerie, L'Europe de la dernière chance..., BoD, 2018, p.60
↑ « letemps.ch/Page/Uuid/d5e65bea-… »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)}.
↑ Liste des mémoires de Master de l'Institut Universitaire d'Etudes européennes de Genève.
↑ Un ancien élève de l'Institut européen de Genève président de la Commission, université de Genève.
↑ Gros-Verheyde 2009.
↑ Bitsch 2004, p. 342.
↑ « Biographie du "caméléon" », sur touteleurope.eu, 16 septembre 2009 (consulté le 14 novembre 2015).
↑ Quatremer - 4 juillet 2007.
↑ Quatremer - 10 juillet 2007.
↑ Ricard 2005.
↑ Discours de José Manuel Durão Barroso sur le bilan de la présidence luxembourgeoise du Conseil de l'Union européenne, Bruxelles, 22 juin 2005, CVCE, Centre virtuel de la connaissance sur l'Europe.
↑ Un second mandat pour le président Barroso, site de la commission européenne.
↑ (en) « Former President of the European Commission Joins Princeton University as WWS Visiting Professor and LISD Policy Fellow », sur lisd.princeton.edu, Université de Princeton (consulté le 2 mars 2015).
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↑ ^{a b et c} AFP - 9 juillet 2016.
↑ Ludovic Lamant, « José Manuel Barroso cède à son tour aux sirènes de Goldman Sachs », sur Mediapart, 8 juillet 2016 (consulté le 9 juillet 2016).
↑ ^{a et b} « Ce qu’il faut retenir de l’interview du 14-Juillet de François Hollande », sur lemonde.fr, 14 juillet 2016.
↑ Article 339, TFUE.
↑ « Barroso : ce que dit le droit de l'Union européenne », Médiapart.
↑ ^{a et b} « La France demande à Barroso de « renoncer » à travailler pour Goldman Sachs », sur lemonde.fr, 13 juillet 2016.
↑ Le Canard enchaîné n^o 4413.
↑ « En 2009, Barroso a dépensé 730,230 euros en déplacements » sur liberation.fr.
↑ ^{a b c et d} « Pluie de critiques après l’embauche de Barroso par Goldman Sachs », sur lemonde.fr, 9 juillet 2016.
↑ Le Monde - 11 septembre 2016.
↑ « Barroso déjà très proche de Goldman Sachs pendant son mandat », bfmbusiness.bfmtv.com, 25/09/2016.
↑ « Barroso en contact étroit avec Goldman Sachs durant son mandat ? », lefigaro.fr avec AFP, mis à jour le 25/09/2016 à 18:06. Publié le 25/09/2016 à 18:01.
↑ « 152 000 employés de l'UE réclament plus de morale chez leurs dirigeants », sur RFI.fr, 12 octobre 2016 (consulté le 15 octobre 2016).
↑ BFM BUSINESS, « Barroso n'aurait pas tenu sa promesse et fait du lobbying pour Goldman Sachs », sur BFM BUSINESS (consulté le 27 février 2018).
↑ « Union européenne : l'ancien président Barroso accusé de faire du lobbying pour la banque Goldman Sachs », Marianne,‎ 21 février 2018 (lire en ligne, consulté le 22 février 2018).
↑ « https://www.gavi.org/news/media-room/jose-manuel-barroso-named-new-chair-gavi-board », sur Twitter (consulté le 18 juin 2021)
↑ (pt) « Durão Barroso vai ser professor na Universidade Católica »
↑ (en) « José Manuel Durão Barroso »
↑ (pt) « Durão Barroso vai dar aulas na Universidade de Genebra »
↑ (en) « José Manuel Durão Barroso »
↑ Le Figaro des 9 et 10 octobre 2010 : « Un prix historique pour un homme courageux », page 8.
↑ Higgins et Castle 2013.
↑ Entretiens du président Barroso en français, anglais et espagnol. Les vidéos du président Barroso, Commission européenne.
↑ Florentin Collomp, « L'élite mondiale réunie près de Londres pour le controversé sommet du cercle Bilderberg », Le Figaro,‎ 7 juin 2013 (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le 7 juin 2017).
↑ « Fillon, Pécresse et six autres Français annoncés à la discrète réunion du Groupe Bilderberg à Londres », La Tribune,‎ 4 juin 2013 (lire en ligne, consulté le 7 juin 2017).
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↑ « Juppé parmi les 140 « maîtres du monde » du très secret groupe Bilderberg », L'Obs,‎ 8 juin 2015 (lire en ligne, consulté le 7 juin 2017).
↑ Jessica Hartogs, Special to CNBC.com, « Bilderberg: World’s most powerful flock to annual secret meeting », sur CNBC, 8 juin 2016 (consulté le 7 juin 2017).
↑ « La conférence de Bilderberg : un sommet discret et ultra select auquel participe Charles Michel », RTBF Info,‎ 10 juin 2016 (lire en ligne, consulté le 7 juin 2017).
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↑ (pt) « O que é o Grupo Bilderberg? », Expresso,‎ 3 juin 2017 (lire en ligne, consulté le 7 juin 2017).
↑ Dickinson 2014, chronique de 3 min 2 s.
↑ Mouvement européen.
↑ « L'Europe une idée neuve pour le monde de demain ». Discours de M. Barroso, Paris, décembre 2006.
↑ « François Hollande offre la Légion d’honneur à José Manuel Barroso », L'Humanité, 11 juillet 2014.
↑ Profil de José Manuel Barroso, Commission européenne.
↑ « Université Nice Sophia-Antipolis José Manuel Barroso docteur Honoris causa », Nice Rendez-Vous, 13 novembre 2008. Consulté le 14 novembre 2008.
↑ Université de Genève : « Le Dies Academicus sous le signe des droits humains ». Consulté le 14 octobre 2010.
↑ « La 3^e Palme d’Or du dérèglement climatique remise à Monsieur BARROSO, Président de la Commission européenne », Agir pour l'environnement, RAC-F, T&E, 29 mai 2006.
↑ Fundación Academia Europea de Yuste 2014.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Consultez la bibliographie sur l'Union européenne

(en) Andrew Higgins et Stephen Castle, « European Official Takes On the French », The New York Times,‎ 16 juin 2013 (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le 8 novembre 2015).
Nicolas Gros-Verheyde, « Quand J.M. Barroso lâchait l'Airbus A400M, par amitié … », Bruxelles2,‎ 9 mars 2009 (lire en ligne).
AFP, « Barroso chez Goldman Sachs : concert de critiques en France, jusqu'au gouvernement », La Libre,‎ 9 juillet 2016 (lire en ligne).
Le Monde, « Barroso à Goldman Sachs : Juncker va demander l’avis du comité d’éthique européen », Le Monde,‎ 11 septembre 2016 (lire en ligne).
Marie-Thérèse Bitsch, Histoire de la construction européenne de 1945 à nos jours, Éditions Complexe, 1^er janvier 2004, 400 p. (ISBN 978-2-8048-0021-5, lire en ligne).
Jean Quatremer, « La Commission, Docteur Jekyll ou Mister Hyde ? », Coulisses de Bruxelles, Libération,‎ 10 juillet 2007 (lire en ligne, consulté le 14 novembre 2015).
Philippe Ricard, « M. Barroso enterre la Constitution et veut », Le Monde,‎ 22 septembre 2005 (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le 14 novembre 2015).
Jean Quatremer, « Barroso, le portrait qui a déplu », Coulisses de Bruxelles, Libération,‎ 4 juillet 2007 (lire en ligne, consulté le 14 novembre 2015).
[radio] Quentin Dickinson, José Manuel Barroso (chronique radiophonique), France Culture, coll. « Trait pour trait », 31 octobre 2014 (présentation en ligne, écouter en ligne).

Compléments[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

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(es) Fundación Academia Europea de Yuste, « José Manuel Durão Barroso - Premio 2014 », sur www.fundacionyuste.org, Fundación Academia Europea de Yuste, 2014 (consulté le 9 mai 2016).
« José Manuel Durão Barroso », sur Toute l'Europe.
Galerie audiovisuelle sur José Manuel Barroso.
Curriculum vitæ de José Manuel Durão Barroso sur le site de la Commission européenne.

[1] Prononciation en portugais du Portugal retranscrite selon la norme API.

[2] J-L. Clergerie, L'Europe de la dernière chance..., BoD, 2018, p.60

[3] « letemps.ch/Page/Uuid/d5e65bea-… »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)}.

[4] Liste des mémoires de Master de l'Institut Universitaire d'Etudes européennes de Genève.

[5] Un ancien élève de l'Institut européen de Genève président de la Commission, université de Genève.

[6] Gros-Verheyde 2009.

[7] Bitsch 2004, p. 342.

[8] « Biographie du "caméléon" », sur touteleurope.eu, 16 septembre 2009 (consulté le 14 novembre 2015).

[9] Quatremer - 4 juillet 2007.

[10] Quatremer - 10 juillet 2007.

[11] Ricard 2005.

[12] Discours de José Manuel Durão Barroso sur le bilan de la présidence luxembourgeoise du Conseil de l'Union européenne, Bruxelles, 22 juin 2005, CVCE, Centre virtuel de la connaissance sur l'Europe.

[13] Un second mandat pour le président Barroso, site de la commission européenne.

[14] (en) « Former President of the European Commission Joins Princeton University as WWS Visiting Professor and LISD Policy Fellow », sur lisd.princeton.edu, Université de Princeton (consulté le 2 mars 2015).

[15] « José-Manuel Barroso nommé professeur invité à l'UNIGE et à l'IHEID », sur www.unige.ch, Université de Genève, 20 février 2015 (consulté le 2 mars 2015).

[a-16] {a b et c} AFP - 9 juillet 2016.

[17] Ludovic Lamant, « José Manuel Barroso cède à son tour aux sirènes de Goldman Sachs », sur Mediapart, 8 juillet 2016 (consulté le 9 juillet 2016).

[14_Juillet-18] {a et b} « Ce qu’il faut retenir de l’interview du 14-Juillet de François Hollande », sur lemonde.fr, 14 juillet 2016.

[19] Article 339, TFUE.

[20] « Barroso : ce que dit le droit de l'Union européenne », Médiapart.

[La_France_demande_à_Barroso-21] {a et b} « La France demande à Barroso de « renoncer » à travailler pour Goldman Sachs », sur lemonde.fr, 13 juillet 2016.

[22] Le Canard enchaîné n^o 4413.

[23] « En 2009, Barroso a dépensé 730,230 euros en déplacements » sur liberation.fr.

[Pluie-24] {a b c et d} « Pluie de critiques après l’embauche de Barroso par Goldman Sachs », sur lemonde.fr, 9 juillet 2016.

[comité_d’éthique-25] Le Monde - 11 septembre 2016.

[26] « Barroso déjà très proche de Goldman Sachs pendant son mandat », bfmbusiness.bfmtv.com, 25/09/2016.

[Figaro.fr_contact_Goldman-27] « Barroso en contact étroit avec Goldman Sachs durant son mandat ? », lefigaro.fr avec AFP, mis à jour le 25/09/2016 à 18:06. Publié le 25/09/2016 à 18:01.

[28] « 152 000 employés de l'UE réclament plus de morale chez leurs dirigeants », sur RFI.fr, 12 octobre 2016 (consulté le 15 octobre 2016).

[29] BFM BUSINESS, « Barroso n'aurait pas tenu sa promesse et fait du lobbying pour Goldman Sachs », sur BFM BUSINESS (consulté le 27 février 2018).

[30] « Union européenne : l'ancien président Barroso accusé de faire du lobbying pour la banque Goldman Sachs », Marianne,‎ 21 février 2018 (lire en ligne, consulté le 22 février 2018).

[31] « https://www.gavi.org/news/media-room/jose-manuel-barroso-named-new-chair-gavi-board », sur Twitter (consulté le 18 juin 2021)

[32] (pt) « Durão Barroso vai ser professor na Universidade Católica »

[33] (en) « José Manuel Durão Barroso »

[34] (pt) « Durão Barroso vai dar aulas na Universidade de Genebra »

[35] (en) « José Manuel Durão Barroso »

[36] Le Figaro des 9 et 10 octobre 2010 : « Un prix historique pour un homme courageux », page 8.

[37] Higgins et Castle 2013.

[38] Entretiens du président Barroso en français, anglais et espagnol. Les vidéos du président Barroso, Commission européenne.

[39] Florentin Collomp, « L'élite mondiale réunie près de Londres pour le controversé sommet du cercle Bilderberg », Le Figaro,‎ 7 juin 2013 (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le 7 juin 2017).

[40] « Fillon, Pécresse et six autres Français annoncés à la discrète réunion du Groupe Bilderberg à Londres », La Tribune,‎ 4 juin 2013 (lire en ligne, consulté le 7 juin 2017).

[41] (en-GB) « Bilderberg looks to the future but is stuck in the past », The Guardian,‎ 15 juin 2015 (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le 7 juin 2017).

[42] « Juppé parmi les 140 « maîtres du monde » du très secret groupe Bilderberg », L'Obs,‎ 8 juin 2015 (lire en ligne, consulté le 7 juin 2017).

[43] Jessica Hartogs, Special to CNBC.com, « Bilderberg: World’s most powerful flock to annual secret meeting », sur CNBC, 8 juin 2016 (consulté le 7 juin 2017).

[44] « La conférence de Bilderberg : un sommet discret et ultra select auquel participe Charles Michel », RTBF Info,‎ 10 juin 2016 (lire en ligne, consulté le 7 juin 2017).

[45] (en-GB) Charlie Skelton, « Bilderberg conference: attendees dodge the press as secretive meeting ends », The Guardian,‎ 5 juin 2017 (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le 7 juin 2017).

[46] (pt) « O que é o Grupo Bilderberg? », Expresso,‎ 3 juin 2017 (lire en ligne, consulté le 7 juin 2017).

[franceculture-47] Dickinson 2014, chronique de 3 min 2 s.

[48] Mouvement européen.

[49] « L'Europe une idée neuve pour le monde de demain ». Discours de M. Barroso, Paris, décembre 2006.

[50] « François Hollande offre la Légion d’honneur à José Manuel Barroso », L'Humanité, 11 juillet 2014.

[51] Profil de José Manuel Barroso, Commission européenne.

[52] « Université Nice Sophia-Antipolis José Manuel Barroso docteur Honoris causa », Nice Rendez-Vous, 13 novembre 2008. Consulté le 14 novembre 2008.

[53] Université de Genève : « Le Dies Academicus sous le signe des droits humains ». Consulté le 14 octobre 2010.

[ref1-54] « La 3^e Palme d’Or du dérèglement climatique remise à Monsieur BARROSO, Président de la Commission européenne », Agir pour l'environnement, RAC-F, T&E, 29 mai 2006.

[Fundación_Academia_Europea_de_Yuste2014-55] Fundación Academia Europea de Yuste 2014.

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-{{Voir homonymes|José Barroso}}
+{{Voir homonymes|José Barroso|Barroso}}
-{{Infobox Politicien
+{{Infobox Personnalité politique
  | charte                 = International
  | nom                    = José Manuel Durão Barroso
- | image                  = Jose Manuel Barroso, EU-kommissionens ordforande, under ett mote i Folketinget 2006-05-19 (1).jpg
+ | image                  = José Manuel Barroso (cropped).jpg
- | légende                = José Manuel Durão Barroso en 2006.
+ | légende                = José Manuel Durão Barroso en 2013.
  | fonction1              = [[Président de la Commission européenne]]
  | depuis le fonction1    =
  | à partir du fonction1  = {{date|22|novembre|2004}}
  | jusqu'au fonction1     = {{date|31|octobre|2014}}<br /> <small>({{durée|22|11|2004|31|10|2014}})</small>
  | élection1              = {{date|22|juillet|2004}}
  | réélection1            = {{date|16|septembre|2009}}
  | président 1            =
  | premier ministre 1     =
- | gouvernement 1         = [[Commission Barroso I]]<br />[[Commission Barroso II]]
+ | commission 1           = [[Commission Barroso I|Barroso I]] et [[Commission Barroso II|II]]
- | législature 1          = [[Élections européennes de 2004|{{6e|législature}}]]<br />[[Élections européennes de 2009|{{7e|législature}}]]
+ | législature 1          = [[Sixième législature du Parlement européen|{{6e}}]] et [[Septième législature du Parlement européen|{{7e}}]]
  | coalition 1            =
  | groupe parlementaire 1 =
  | prédécesseur 1         = [[Romano Prodi]]
  | successeur 1           = [[Jean-Claude Juncker]]
- | fonction2              = [[Premier ministre de Portugal]]
+ | fonction2              = [[Premier ministre du Portugal]]
  | à partir du fonction2  = {{date|6|avril|2002}}
- | jusqu'au fonction2     = {{date|29|juin|2004}}<br /> <small>({{Durée|6|4|2002|29|6|2004}})</small>
+ | jusqu'au fonction2     = {{date|17|juillet|2004}}<br /> <small>({{Durée|6|4|2002|17|7|2004}})</small>
  | président de la république 2 = [[Jorge Sampaio]]
- | gouvernement 2         = [[XVe gouvernement constitutionnel portugais|{{XVe}} gouvernement <br /> constitutionnel]]
+ | gouvernement 2         = [[XVe gouvernement constitutionnel portugais|{{XVe}}]]
- | législature 2          = [[Élections législatives portugaises de 2002|9{{e}}]]
+ | législature 2          = [[Élections législatives portugaises de 2002|{{9e}}]]
  | coalition 2            = [[Parti social-démocrate (Portugal)|PPD/PSD]] – [[Parti populaire (Portugal)|CDS/PP]]
  | prédécesseur 2         = [[António Guterres]]
@@ Ligne 35 : / Ligne 35 : @@
  | prédécesseur 3         = [[João de Deus Pinheiro]]
  | successeur 3           = [[Jaime Gama]]
  | nom de naissance       =
  | date de naissance      = {{Date de naissance|23|mars|1956|âge=oui}}
  | lieu de naissance      = [[Lisbonne]] ([[Portugal]])
  | date de décès          =
  | lieu de décès          =
  | nature du décès        =
  | sépulture              =
- | nationalité            = [[Portugal|portugaise]]
+ | nationalité            = [[Nationalité portugaise|portugaise]]
  | parti                  = [[Parti social-démocrate (Portugal)|PPD/PSD]], [[Parti populaire européen|PPE]]
  | père                   =
  | mère                   =
  | fratrie                =
  | conjoint               =
  | enfants                =
  | entourage              =
  | université             = [[Université de Genève]]
  | profession             = [[Universitaire]]
@@ Ligne 58 : / Ligne 58 : @@
  | emblème2               = Commission Européenne FR.svg
  | liste                  = [[Président de la Commission européenne|Présidents de la Commission européenne]]<br />[[Liste des chefs du gouvernement portugais|Premiers ministres de Portugal]]
  | syndicat               =
 }}
-'''José Manuel Durão Barroso''' {{MSAPI|/ʒuˈzɛ mɐnuˈɛɫ duˈɾɐ̃ũ bɐˈʁozu/}}<ref>Prononciation en [[Portugais|portugais du Portugal]] [[Transcription phonétique|retranscrite]] selon la [[alphabet phonétique international|norme API]].</ref>, né le {{date|23|mars|1956}} à [[Lisbonne]] ([[Portugal]]), est un [[homme politique]] [[Portugal|portugais]], président de la [[Commission européenne]] entre le {{date|22|novembre|2004}} et le {{date|3|novembre|2014}}.
+'''José Manuel Durão Barroso''' {{MSAPI|/ʒuˈzɛ mɐnuˈɛɫ duˈɾɐ̃ũ bɐˈʁozu/}}<ref>Prononciation en [[Portugais|portugais du Portugal]] [[Transcription phonétique|retranscrite]] selon la [[alphabet phonétique international|norme API]].</ref>, né le {{date|23|mars|1956}} à [[Lisbonne]] ([[Portugal]]), est un [[homme politique]] [[Portugal|portugais]], [[président de la Commission européenne]] entre le {{date|22|novembre|2004}} et le {{date|3|novembre|2014}}.
 Depuis {{date-|juillet 2016}}, il est président non exécutif du conseil d'administration de la banque [[Goldman Sachs]]<ref>J-L. Clergerie, ''L'Europe de la dernière chance...'', BoD, 2018, p.60</ref>.
-== Biographie ==
+== Situation personnelle ==
-=== Nom ===
+=== Origines ===
-Comme il est d'usage au Portugal et dans les pays [[lusophone]]s, José Manuel Durão Barroso porte deux noms de famille (le maternel: Durão, suivi du paternel: Barroso). Cependant, dans la vie courante et les médias, il est coutume d'omettre le prénom des personnes jouissant d'une certaine notoriété ; ainsi, on le désigne régulièrement par ses seuls noms de famille: Durão Barroso. En revanche, cet usage n'a pas été repris par les grands médias internationaux et il est appelé ''José Manuel Barroso'' en dehors du Portugal, à sa demande, semble-t-il.{{refsou}}
+Comme il est d'usage au Portugal et dans les pays [[lusophone]]s, José Manuel Durão Barroso porte deux noms de famille (le maternel : Durão, suivi du paternel : Barroso). Cependant, dans la vie courante et les médias, il est coutume d'omettre le prénom des personnes jouissant d'une certaine notoriété ; ainsi, on le désigne régulièrement par ses seuls noms de famille : Durão Barroso. En revanche, cet usage n'a pas été repris par les grands médias internationaux et il est appelé ''José Manuel Barroso'' en dehors du Portugal.
+José Manuel Durão Barroso est le fils de Luís António Saraiva Barroso et de son épouse Maria Elisabeth de Freitas Gomes Durão.
-=== Famille ===
-José Manuel Durão Barroso est le fils de Luís António Saraiva Barroso et de son épouse Maria Elisabeth de Freitas Gomes Durão. En 1980 il a épousé Maria Margarida Pinto Ribeiro de Sousa Uva (avec laquelle il a eu trois enfants: Guilherme, Francisco et Luís), qui est décédée d'un [[cancer de l'utérus]] en [[2016]], à l'âge de 60 ans.
+En 1980, il a épousé Maria Margarida Pinto Ribeiro de Sousa Uva (décédée d'un [[cancer de l'utérus]] en [[2016]], à l'âge de 60 ans), avec laquelle il a eu trois enfants : Luís, Guilherme et Francisco.
-=== Études ===
-José Manuel Durão Barroso est un juriste universitaire et un diplomate portugais. Lors de la [[révolution des Œillets]] en [[1974]], il se situe à l'extrême gauche radicale de l'échiquier politique comme président des étudiants [[maoïsme|maoïstes]] (MRPP), à l'époque seul parti d'opposition actif, avec le [[Parti communiste portugais]].Ce parti fut financé par l'ambassadeur des USA, agent de la CIA, pour empêcher l'accession au pouvoir du parti communiste. En [[1979]], il fonde l'Association universitaire d'études européennes. Il obtient une licence de littérature à l'âge de 25 ans<ref>http://www.letemps.ch/Page/Uuid/d5e65bea-d708-11df-8394-9e9bfe11147c%7C0#.UcCUT_k9JuA.</ref> ; il s'est ensuite formé notamment à l'[[université de Genève]], à l'[[Institut européen de l'université de Genève|Institut universitaire d'études européennes]], qu'il a fréquenté avec une bourse de l'[[OTAN]], où il a obtenu un diplôme en [[1985]]<ref>[https://www.unige.ch/gsi/fr/recherche/memoires/ Liste des mémoires de Master de l'Institut Universitaire d'Etudes européennes de Genève.]</ref> et où il fut assistant du professeur [[Dusan Sidjanski]]<ref>[http://www.unige.ch/ieug/accueil/Barroso.html Un ancien élève de l'Institut européen de Genève président de la Commission], université de Genève.</ref>. Il y découvre la pensée de [[Denis de Rougemont]]. Il séjourne aux [[États-Unis]] pour parfaire des formations sur lesquelles il a toujours gardé la plus grande discrétion à l'[[université de Georgetown]].
+=== Formation ===
-=== La montée en puissance au sein du centre droit ===
+José Manuel Durão Barroso est un juriste universitaire et un diplomate portugais. Lors de la [[révolution des Œillets]] en [[1974]], il se situe à l'extrême gauche radicale de l'échiquier politique comme président des étudiants [[maoïsme|maoïstes]] (MRPP), à l'époque seul parti d'opposition actif, avec le [[Parti communiste portugais]]. En [[1979]], il fonde l'Association universitaire d'études européennes. Il obtient une licence de littérature à l'âge de 25 ans<ref>{{Lien brisé |url= http://www.letemps.ch/Page/Uuid/d5e65bea-d708-11df-8394-9e9bfe11147c%7C0#.UcCUT_k9JuA |titre=letemps.ch/Page/Uuid/d5e65bea-… |brisé le=21-05-2023}}.</ref> ; il s'est ensuite formé notamment à l'[[université de Genève]], à l'Institut universitaire d'études européennes où il a obtenu un diplôme en [[1985]]<ref>[https://www.unige.ch/gsi/fr/recherche/memoires/ Liste des mémoires de Master de l'Institut Universitaire d'Etudes européennes de Genève.]</ref> et où il fut assistant du professeur [[Dusan Sidjanski]]<ref>[http://www.unige.ch/ieug/accueil/Barroso.html Un ancien élève de l'Institut européen de Genève président de la Commission], université de Genève.</ref>. Il y découvre la pensée de [[Denis de Rougemont]]. Il séjourne aux [[États-Unis]] pour parfaire sa formation à l'[[université de Georgetown]].
-Son parcours politique commence en [[1980]], lorsqu'il devient membre du [[Parti social-démocrate (Portugal)|Parti social-démocrate]] (PPD/PSD), bien mal nommé puisqu'il se situe au centre-droit. Élu député à l'[[Assemblée de la République (Portugal)|Assemblée de la République]] six fois, il entame sa carrière gouvernementale en [[1985]], au poste de secrétaire d'État adjoint au ministère de l'Administration interne, sur recommandation de [[Pedro Santana Lopes]]. Deux ans plus tard, il est nommé secrétaire d'État aux Affaires étrangères et à la Coopération. Au cours de son mandat de cinq ans, il est le principal promoteur des accords entre l'[[Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola]] et le [[Mouvement populaire de libération de l'Angola]], qui mettent fin à la [[Guerre civile angolaise|guerre civile]] en [[Angola]].
+== Parcours politique ==
-Il est promu ministre des Affaires étrangères le {{date|12|novembre|1992}}, à trente-six ans seulement, et s'attache alors à faire connaître la cause du [[Timor oriental]]. Suite aux législatives de [[1995]], le PPD/PSD est renvoyé dans l'opposition, et lui-même retourne siéger comme député au [[Assemblée de la République (Portugal)|Parlement]], dont il présidera la commission des Affaires étrangères.
+=== Montée en puissance au sein du centre droit ===
+Son parcours politique commence en [[1980]], lorsqu'il devient membre du [[Parti social-démocrate (Portugal)|Parti social-démocrate]] (PPD/PSD), un parti de centre-droit. Élu député à l'[[Assemblée de la République (Portugal)|Assemblée de la République]] six fois, il entame sa carrière gouvernementale en [[1985]], au poste de secrétaire d'État adjoint au ministère de l'Administration interne, sur recommandation de [[Pedro Santana Lopes]]. Deux ans plus tard, il est nommé secrétaire d'État aux Affaires étrangères et à la Coopération. Au cours de son mandat de cinq ans, il est le principal promoteur des accords entre l'[[Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola]] et le [[Mouvement populaire de libération de l'Angola]], qui mettent fin à la [[Guerre civile angolaise|guerre civile]] en [[Angola]].
+Il est promu ministre des Affaires étrangères le {{date|12|novembre|1992}}, à trente-six ans seulement, et s'attache alors à faire connaître la cause du [[Timor oriental]]. À la suite des législatives de [[1995]], le PPD/PSD est renvoyé dans l'opposition, et lui-même retourne siéger comme député au [[Assemblée de la République (Portugal)|Parlement]], dont il présidera la commission des Affaires étrangères.
 À l'occasion du {{21e|congrès}} du PSD, organisé à la fin du mois d'{{date||avril|1999}} à [[Coimbra]], il est élu président du parti. Il devient ''de facto'' le [[Leader de l'opposition (Portugal)|chef de l'opposition]] au [[Parti socialiste (Portugal)|socialiste]] [[António Guterres]].
-=== Premier ministre de Portugal : atlantisme et rigueur budgétaire ===
+=== Premier ministre : atlantisme et rigueur budgétaire ===
 [[Fichier:Bush with Barroso.jpg|gauche|thumb|À la [[Maison-Blanche]], en compagnie du [[président des États-Unis]] [[George W. Bush]], en 2003.]]
 Après avoir remporté les [[Élections législatives portugaises de 2002|élections législatives de mars 2002]], il est chargé de former le [[XVe gouvernement constitutionnel portugais|gouvernement portugais]] et de trouver une majorité pour le soutenir. Le [[Parti social-démocrate (Portugal)|Parti social-démocrate]] (PPD/PSD)de centre droit et libéral ayant obtenu 40,12 % et 105 sièges sur 230, devra cependant s'allier avec le [[Parti populaire (Portugal)|Parti populaire]] (CDS/PP), une formation de [[droite (politique)|droite]] qui a obtenu 8,75 % des voix et 14 sièges.
-Son principal souci est de sortir le [[Portugal]] du marasme [[économie (activité humaine)|économique]] dans lequel il se trouve en {{date-|mars 2002}} avec des {{citation|feux orange}} sur les principaux indicateurs économiques : inflation à 1,5 % (2001), prévisions de croissance de 1,8 % à 2,8 % pour 2002 et déficit budgétaire de 2,2 %. Mais, il imprime au gouvernement un vigoureux tournant [[Atlantisme|atlantiste]]. Il se range ainsi en {{date-|mars 2003}} aux côtés des Américains et Britanniques pour déclencher la deuxième [[Guerre d'Irak|guerre en Irak]] contre des armes de destruction massive imaginaires allant jusqu'à organiser un sommet aux [[Açores]] (portugaises) des chefs de gouvernement pro-intervention ([[George W. Bush]], [[Tony Blair]], [[José María Aznar]]). Il annule également la participation du Portugal au programme de construction de l'avion militaire européen, [[Airbus A400M Atlas|Airbus A400M]]. Un retrait suivi par l'Italie qui coutera à l'avionneur européen près de 2 milliards d'[[euros]]<ref>{{harvsp|Gros-Verheyde|2009}}.</ref>.Il privatise la société nationale de pétrole au profit d'une société américaine, Carlyle, dirigée par son ancien mentor, l'ex ambassadeur des USA au Portugal, agent de la CIA, qui l'avait recruté, puis financé son parti le MRPP en 1975 pour contrer les communistes.
+Son principal souci est de sortir le [[Portugal]] du marasme [[économie (activité humaine)|économique]] dans lequel il se trouve en {{date-|mars 2002}} avec des {{citation|feux orange}} sur les principaux indicateurs économiques : inflation à 1,5 % (2001), prévisions de croissance de 1,8 % à 2,8 % pour 2002 et déficit budgétaire de 2,2 %. Mais, il imprime au gouvernement un vigoureux tournant [[Atlantisme|atlantiste]]. Il se range ainsi en {{date-|mars 2003}} aux côtés des Américains et Britanniques pour déclencher la deuxième [[Guerre d'Irak|guerre en Irak]] allant jusqu'à organiser un sommet aux [[Açores]] (portugaises) des chefs de gouvernement pro-intervention ([[George W. Bush]], [[Tony Blair]], [[José María Aznar]]). Il annule également la participation du Portugal au programme de construction de l'avion militaire européen, [[Airbus A400M Atlas|Airbus A400M]]. Un retrait suivi par l'Italie qui coutera à l'avionneur européen près de 2 milliards d'[[euros]]<ref>{{harvsp|Gros-Verheyde|2009}}.</ref>.
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-=== Carrière européenne ===
+=== Fonctions européennes ===
 Le {{date|29|juin|2004}}, Durão Barroso est nommé président désigné de la [[Commission européenne]], choisi à l'unanimité par les exécutifs des {{nobr|25 membres}} de l'[[Union européenne]], lors d'un [[Conseil européen]] extraordinaire, les vingt-cinq États membres n'ayant, quelques jours auparavant, en effet pas réussi à se mettre d'accord sur un candidat parmi les noms qui circulent, notamment celui du [[Premier ministre de Belgique]] [[Guy Verhofstadt]] et celui du britannique, [[Chris Patten]], commissaire européen sortant. Barroso est finalement choisi lors d'un « second tour » ; il est fermement soutenu par le gouvernement britannique qui refuse Guy Verhofstadt, candidat du couple franco-allemand, trop fédéraliste aux yeux de [[Londres]]<ref>{{harvsp|Bitsch|2004|p=342}}.</ref>.
 Le [[Parlement européen]] donne son aval à cette nomination le {{date-|22|juillet|2004}} avec 413 voix sur 711 (251 contre et 44 abstentions, 3 nuls)<ref>{{Lien web|titre = Biographie du "caméléon"|url = http://www.touteleurope.eu/actualite/biographie-du-cameleon.html|site = touteleurope.eu|consulté le = 2015-11-14|date = 16-9-2009}}.</ref>. Sa présidence ne devient effective que le {{date-|22 novembre 2004}}, et non le {{date-|1er novembre 2004-}} comme initialement prévu. Il est remplacé à son précédent poste par [[Pedro Santana Lopes]] qui sera Premier ministre du {{date-|17|juillet|2004}} au {{date-|12|mars|2005}}.
-Attaché au [[libéralisme économique]], il est très critiqué par une partie de la presse européenne de gauche ; pourtant, sa vision de la politique européenne se révèle en pratique très indécise selon le journaliste [[Jean Quatremer]]<ref>{{harvsp|Quatremer - 4 juillet 2007|id=Quatremer040707}}.</ref> qui parle de {{Citation|ligne politique totalement illisible}}<ref>{{harvsp|Quatremer - 10 juillet 2007|id=Quatremer100707}}.</ref>. Ainsi [[Martin Schulz]], le président [[Parlement européen]], déclare-t-il : {{Citation|Quand il parle aux [[Socialisme|socialistes]], il est socialiste. Quand il parle aux [[Libéralisme|libéraux]], il est libéral. Il dit aux gens ce qu'ils veulent entendre}}.
+Attaché au [[libéralisme économique]], il est très critiqué par une partie de la presse européenne de gauche ; pourtant, sa vision de la politique européenne se révèle en pratique très indécise selon le journaliste [[Jean Quatremer]]<ref>{{harvsp|Quatremer - 4 juillet 2007|id=Quatremer040707}}.</ref> qui parle de {{Citation|ligne politique totalement illisible}}<ref>{{harvsp|Quatremer - 10 juillet 2007|id=Quatremer100707}}.</ref>. Ainsi [[Martin Schulz]], le président du [[Parlement européen]], déclare-t-il : {{Citation|Quand il parle aux [[Socialisme|socialistes]], il est socialiste. Quand il parle aux [[Libéralisme|libéraux]], il est libéral. Il dit aux gens ce qu'ils veulent entendre}}.
+[[File:Ivica Dacic & Jose Manuel Barroso 2013.jpg|thumb|left|José Manuel Barroso avec le Premier ministre de Serbie [[Ivica Dačić]] à [[Bruxelles]] le 28 juin 2013.]]
 Il doit affronter en 2005 le non à la [[Traité établissant une constitution pour l'Europe|Constitution européenne]] des [[France|Français]] et [[Pays-Bas|Néerlandais]]<ref>{{harvsp|Ricard|2005}}.</ref> ; il déclare néanmoins peu après ces votes négatifs ne pas {{Citation|être pessimiste}}<ref>[http://www.cvce.eu/obj/discours_de_jose_manuel_barroso_sur_le_bilan_de_la_presidence_luxembourgeoise_du_conseil_de_l_union_europeenne_bruxelles_22_juin_2005-fr-7750bac2-f565-4578-a75a-8895a9657577.html Discours de José Manuel Durão Barroso sur le bilan de la présidence luxembourgeoise du Conseil de l'Union européenne, Bruxelles, 22 juin 2005], CVCE, Centre virtuel de la connaissance sur l'Europe.</ref>.
 Il soutient la proposition de [[Nicolas Sarkozy]] de faire un traité modifié ([[traité de Lisbonne]]), mais récuse le terme de « traité simplifié ».
-En {{date-|juin 2009}}, les chefs d'États et de gouvernement le nomment pour un second mandat. Cette nomination est approuvée par le Parlement le {{date-|16 septembre 2009-}} (382 voix pour, 219 voix contre et 117 abstentions)<ref>[http://ec.europa.eu/news/eu_explained/090916_fr.htm Un second mandat pour le président Barroso, site de la commission européenne].</ref>.
+En {{date-|juin 2009}}, les chefs d'État et de gouvernement le nomment pour un second mandat. Cette nomination est approuvée par le Parlement le {{date-|16 septembre 2009-}} (382 voix pour, 219 voix contre et 117 abstentions)<ref>[http://ec.europa.eu/news/eu_explained/090916_fr.htm Un second mandat pour le président Barroso, site de la commission européenne].</ref>.
 [[File:EPP Dublin Congress, 2014 (12977083735).jpg|thumb|left|Barroso avec le Néerlandais [[Sybrand van Haersma Buma]], en 2014 à un sommet du [[Parti populaire européen]].]]
 Il passe la main fin {{date-|octobre 2014}} à son successeur à la tête de la Commission européenne, [[Jean-Claude Juncker]], qui entre en fonction le {{date|3 novembre 2014}}. À l'heure du bilan, Quentin Dickinson fait un état très critique des dix années passées à ce poste, assénant que Durão Barroso s'est {{Citation|toujours montré plus doué pour conquérir le pouvoir que pour l'exercer}}. Il met à son actif, lors de son premier mandat, le [[Traité de Rome (2004)|référendum constitutionnel européen]] {{Citation|avorté}} à cause de l'intervention du [[plombier polonais]], engendré par {{Citation|l'appétit dérégulateur}} du président de la Commission qui est un des promoteurs fervents de la [[directive Bolkestein]]. Il l'accuse également d'un manque de pertinence dans sa gestion de la [[Crise économique mondiale des années 2008 et suivantes|crise financière mondiale]], laissant partir l'initiative aux pays membres plutôt que de mettre en place une politique coordonnée à l'échelle européenne, l'Europe étant là cantonnée à un {{Citation|rôle de bureau d'études consultatif}}. En limitant le nombre de textes législatifs portés à l'examen du [[Parlement européen]] afin de calmer le jeu avec les capitales européennes, il se met le Parlement à dos. Dickinson est moins négatif sur le second mandat, mais en mettant à l'actif des commissaires les plus actifs, dont [[Michel Barnier]], ses principales réussites.
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+== Reconversion dans le secteur bancaire ==
-=== Retrait de la vie politique et reconversion dans la banque ===
 Depuis son retrait de la vie politique, José Manuel Durão Barroso est professeur invité à l'[[université de Princeton]]<ref>{{Lien web|langue = en|titre = Former President of the European Commission Joins Princeton University as WWS Visiting Professor and LISD Policy Fellow|url = https://lisd.princeton.edu/former-president-european-commission-joins-princeton-university-wws-visiting-professor-and-lisd|site =lisd.princeton.edu|éditeur = Université de Princeton|consulté le = 2 mars 2015}}.</ref> et à l'[[Institut de hautes études internationales et du développement]] et à l'[[université de Genève]]<ref>{{Lien web|langue = fr|titre = José-Manuel Barroso nommé professeur invité à l'UNIGE et à l'IHEID|url = http://www.unige.ch/communication/archives/2015/barroso-invite.html|site =www.unige.ch|éditeur= Université de Genève|date = 20 février 2015|consulté le = 2 mars 2015}}.</ref>, qui cependant renonce à prolonger son engagement après qu'il a été embauché par la [[banque d'investissement]] américaine [[Goldman Sachs]].
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 En {{date-|septembre 2016}}, la presse portugaise publie des courriers confidentiels autorisant à penser que Durão Barroso a entretenu des liens particuliers avec la banque lorsqu'il était président de la Commission, évoquant des visites officieuses chez elle et des suggestions de la part de la banque d'affaires sur les politiques européennes<ref>[http://bfmbusiness.bfmtv.com/monde/barroso-deja-tres-proche-de-goldman-sachs-pendant-son-mandat-1040799.html « Barroso déjà très proche de Goldman Sachs pendant son mandat »], bfmbusiness.bfmtv.com, 25/09/2016.</ref>. Selon le journal portugais ''[[Público (Portugal)|Público]]'', les dirigeants de Goldman Sachs {{Citation|faisaient parvenir au cabinet de Barroso de manière confidentielle des propositions sur des changements à apporter aux politiques de l'Union européenne}}<ref name="Figaro.fr contact Goldman">« Barroso en contact étroit avec Goldman Sachs durant son mandat ? », lefigaro.fr avec AFP, mis à jour le 25/09/2016 à 18:06. Publié le 25/09/2016 à 18:01.</ref>. D'autre part, M. Barroso aurait fait une visite discrète au siège de Goldman Sachs à [[New York]], visite qui ne figure ni dans son agenda officiel, ni dans les archives de la Commission.
-En {{date-|octobre 2016}} à Bruxelles, une pétition contenant plus de {{unité|150000}} signatures a été présentée par un collectif d'employés des institutions européennes. Elle dénonce la décision de Barroso de rejoindre la banque et réclame plus de morale aux dirigeants des dites institutions<ref name="">{{Lien web |langue=fr |url=http://www.rfi.fr/europe/20161012-152-000-employes-ue-barroso-ethique-morale-union-europeenne-dirigeants |titre=152 000 employés de l'UE réclament plus de morale chez leurs dirigeants |jour=12 |mois=octobre |année=2016 |site=[[Radio France internationale|RFI]].fr |consulté le=15/10/2016 }}.</ref>.
+En {{date-|octobre 2016}} à Bruxelles, une pétition contenant plus de {{unité|150000}} signatures a été présentée par un collectif d'employés des institutions européennes. Elle dénonce la décision de Barroso de rejoindre la banque et réclame plus de morale aux dirigeants des dites institutions<ref>{{Lien web |langue=fr |url=http://www.rfi.fr/europe/20161012-152-000-employes-ue-barroso-ethique-morale-union-europeenne-dirigeants |titre=152 000 employés de l'UE réclament plus de morale chez leurs dirigeants |jour=12 |mois=octobre |année=2016 |site=[[Radio France internationale|RFI]].fr |consulté le=15/10/2016 }}.</ref>.
+En {{date-|février 2018}}, plusieurs [[Organisation non gouvernementale|ONG]] spécialisées dans la lutte anti-corruption, unies au sein de la coalition Alter-EU<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=BUSINESS|prénom1=BFM|titre=Barroso n'aurait pas tenu sa promesse et fait du lobbying pour Goldman Sachs|url=http://bfmbusiness.bfmtv.com/monde/barroso-n-aurait-pas-tenu-sa-promesse-et-fait-du-lobbying-pour-goldman-sachs-1378989.html|site=BFM BUSINESS|consulté le=2018-02-27}}.</ref>, lui reprochent d'effectuer des activités de [[lobby]]ing auprès du vice-président de l'exécutif européen [[Jyrki Katainen]], chargé de la compétivité, de la croissance et de l'emploi. Il l'avait rencontré dans un hôtel situé à 50 m de l'ancien bureau de Barroso. Jyrki Katainen ne mentionna pas ce rendez-vous dans le registre de transparence de l'U.E. Il fut contraint postérieurement de le faire citer dans son listing d'activités, ce qu'il fit de mauvaise grâce puisqu'il omit dans un premier temps d'y faire écrire le nom de Barroso, sa mauvaise volonté ne faisant que renforcer les soupçons de collusion et de lobbying de Barroso auprès de la Commission européenne <ref>{{Article|langue=fr|titre=Union européenne : l'ancien président Barroso accusé de faire du lobbying pour la banque Goldman Sachs|périodique=Marianne|date=2018-02-21|lire en ligne=https://www.marianne.net/monde/union-europeenne-l-ancien-president-barroso-accuse-de-faire-du-lobbying-pour-la-banque-goldman|consulté le=2018-02-22}}.</ref>.
+Barroso est désormais Président du conseil d'administration du [[GAVI Alliance|GAVI]], l'alliance pour les vaccins<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=https://www.gavi.org/news/media-room/jose-manuel-barroso-named-new-chair-gavi-board |url=https://twitter.com/jmdbarroso |site=Twitter |consulté le=2021-06-18}}</ref>.
+== Post Bruxelles ==
+Barroso est professeur à l'[[Université catholique portugaise]] depuis 2015. Il enseigne à l'Institut d'études politiques, à la Catholic Global School of Law et à la Catholic Lisbon School of Business and Economics, et dirige le Centre d'études européennes de la même institution<ref>{{lien web|url=https://www.dn.pt/portugal/durao-barroso-vai-ser-professor-na-universidade-catolica-4376972.html|titre=Durão Barroso vai ser professor na Universidade Católica|langue=pt}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=https://iep.lisboa.ucp.pt/pt-pt/docente/jose-manuel-durao-barroso|titre=José Manuel Durão Barroso|langue=en}}</ref>.
+En février 2015, il est nommé professeur invité à l'[[Université de Genève]] et enseigne à l'Institute of Global Studies<ref>{{lien web|url=https://www.dn.pt/globo/durao-barroso-vai-dar-aulas-na-universidade-de-genebra-4411040.html|titre=Durão Barroso vai dar aulas na Universidade de Genebra|langue=pt}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=https://catolicalaw.fd.lisboa.ucp.pt/person/jose-manuel-durao-barroso|titre=José Manuel Durão Barroso|langue=en}}</ref>.
-En {{date-|février 2018}}, plusieurs [[Organisation non gouvernementale|ONG]] spécialisées dans la lutte anti-corruption, unies au sein de la coalition Alter-EU<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=BUSINESS|prénom1=BFM|titre=Barroso n'aurait pas tenu sa promesse et fait du lobbying pour Goldman Sachs|url=http://bfmbusiness.bfmtv.com/monde/barroso-n-aurait-pas-tenu-sa-promesse-et-fait-du-lobbying-pour-goldman-sachs-1378989.html|site=BFM BUSINESS|consulté le=2018-02-27}}.</ref>, lui reprochent d'effectuer des activités de [[lobby]]ing auprès du vice-président de l'exécutif européen Jyrki Katainen, chargé de la compétivité, de la croissance et de l'emploi.Il l'avait rencontré dans un hôtel situé à 50 m de l'ancien bureau de Barroso.Jyrki Katainen ne mentionna pas ce rendez-vous dans le registre de transparence de l'U.E.Il fut contraint postérieurement de le faire citer dans son listing d'activités ,ce qu'il fit de mauvaise grâce puisqu'il omit dans un premier temps d'y faire écrire le nom de Barroso, sa mauvaise volonté ne faisant que renforcer les soupçons de collusion et de lobbying de Barroso auprès de la Commission européenne <ref>{{Article|langue=fr|titre=Union européenne : l'ancien président Barroso accusé de faire du lobbying pour la banque Goldman Sachs|périodique=Marianne|date=2018-02-21|lire en ligne=https://www.marianne.net/monde/union-europeenne-l-ancien-president-barroso-accuse-de-faire-du-lobbying-pour-la-banque-goldman|consulté le=2018-02-22}}.</ref>.
 == Prises de position ==
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 * [[Image:BRA_Ordem_de_Rio_Branco_Gra-Cruz_BAR.svg|50px]] [[Ordre de Rio Branco|Grand-croix de l'ordre de Rio Branco]] le {{date|25 juillet 1996}} ({{Brésil}})
 * [[Image:HUN Order of Merit of the Hungarian Rep (civil) 1class BAR.svg|50px]] [[Ordre du Mérite hongrois|Grand-croix de l'ordre du Mérite hongrois]] le {{date|10 octobre 2002}} ({{Hongrie}})
-* [[Image:POL_Order_Zaslugi_RP_kl1_BAR.png|50px]] [[Ordre du Mérite de la république de Pologne|Grand-croix de l'ordre du Mérite de la République de Pologne]] le {{date|3 juin 2004}} ({{Pologne}})
+* [[Image:POL Order Zaslugi RP kl1 BAR.svg|50px]] [[Ordre du Mérite de la république de Pologne|Grand-croix de l'ordre du Mérite de la République de Pologne]] le {{date|3 juin 2004}} ({{Pologne}})
 * [[Image:Order_of_Vytautas_Commanders_Grand_Cross_Ribbon.jpg|50px]] [[Ordre de Vytautas le Grand|Grand-croix de l'ordre de Vytautas le Grand]] en juin 2007 ({{Lituanie}})
 * [[Image:OPMM-co.svg|50px]] [[Ordre pro Merito Melitensi|Collier de l'ordre pro Merito Melitensi]] en mai 2010 (Ordre souverain de Malte)
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 * [[Image:EST_Order_of_the_Cross_of_Terra_Mariana_-_1st_Class_BAR.png|50px]] [[Ordre de la Croix de Terra Mariana|Première classe de l'ordre de la Croix de Terra Mariana]] ({{Estonie}})
 * [[Image:UK_Order_St-Michael_St-George_ribbon.svg|50px]] [[Ordre de Saint-Michel et Saint-Georges|Chevalier commandeur d'honneur de l'ordre de Saint-Michel et Saint-Georges]] ({{Royaume-Uni}})
-* [[Ordre souverain militaire hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte|Chevalier de l'ordre souverain de Malte]]
+* [[Ordre souverain militaire et hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte|Chevalier de l'ordre souverain de Malte]]
+*[[File:Order_of_Freedom_of_Ukraine.png|50px]]  [[Ordre de la Liberté (Ukraine)|Ordre de la Liberté]] ({{Ukraine}})
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 [[Catégorie:Commission Barroso II]]
 [[Catégorie:Commission Barroso I]]
-[[Catégorie:Leader de l'opposition (Portugal)]]
+[[Catégorie:Chef de l'opposition (Portugal)]]
 [[Catégorie:Universitaire portugais]]
 [[Catégorie:Goldman Sachs]]
+[[Catégorie:Personnalité européenne]]
 [[Catégorie:Étudiant de l'université de Genève]]
 [[Catégorie:Étudiant de l'université de Lisbonne]]
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 [[Catégorie:Chevalier commandeur de l'ordre de Saint-Michel et Saint-Georges]]
 [[Catégorie:Grand-croix de l'ordre d'Orange-Nassau]]
-[[Catégorie:Grand-croix de l'ordre de Charles III (roi d'Espagne)]]
+[[Catégorie:Grand-croix de l'ordre de Charles III d'Espagne]]
 [[Catégorie:Grand-croix de l'ordre du Lion de Finlande]]
 [[Catégorie:Grand-croix de l'ordre de Vytautas le Grand]]
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 [[Catégorie:Grand-croix de l'ordre du Soleil]]
 [[Catégorie:Grand-croix de l'ordre national de la Croix du Sud]]
+[[Catégorie:Chevalier grand-croix honoraire de l'ordre royal de Victoria]]
 [[Catégorie:Grand officier de la Légion d'honneur]]
 [[Catégorie:Récipiendaire de l'ordre de la Croix de Terra Mariana de première classe]]

v · m Commissions Barroso I et II
Sous la présidence de José Manuel Durão Barroso
Haut représentant *	Catherine Ashton (2010-2014)
Justice, Droits fondamentaux et Citoyenneté	Franco Frattini (2004-2008) Jacques Barrot (2008-2009) Viviane Reding (2010-2014)
Concurrence	Neelie Kroes (2004-2009) Joaquín Almunia (2010-2014)
Transports	Jacques Barrot (2004-2008) Antonio Tajani (2008-2009) Siim Kallas (2010-2014)
Société numérique	Viviane Reding (2004-2009) Neelie Kroes (2010-2014)
Industrie et Entreprises	Günter Verheugen (2004-2009) Antonio Tajani (2010-2014)
Relations interinstitutionnelles et Administration	Margot Wallström (2004-2009) / Siim Kallas (2004-2009) Maroš Šefčovič (2010-2014)
Environnement	Stávros Dímas (2004-2009) Janez Potočnik (2010-2014)
Affaires économiques et monétaires	Joaquín Almunia (2004-2009) Olli Rehn (2010-2014)
Développement	Louis Michel (2004-2009) Karel De Gucht (2009) Andris Piebalgs (2010-2014)
Marché intérieur et Services	Charlie McCreevy (2004-2009) Michel Barnier (2010-2014)
Éducation, Culture, Multilinguisme et Jeunesse	Ján Figeľ (2004-2009) / Leonard Orban (2007-2009) Maroš Šefčovič (2009-2010) Androulla Vassiliou (2010-2014)
Fiscalité, Union douanière, Audit et Lutte anti-fraude	László Kovács (2004-2009) / Siim Kallas (2004-2009) Algirdas Šemeta (2010-2014)
Commerce	Peter Mandelson (2004-2008) Catherine Ashton (2008-2009) Karel De Gucht (2010-2014)
Santé	Márkos Kyprianoú (2004-2008) Androulla Vassiliou (2008-2009) John Dalli (2010-2012) Tonio Borg (2012-2014)
Politique des consommateurs	Meglena Kouneva (2006-2009) John Dalli (2010-2012) Tonio Borg (2012-2013) Neven Mimica (2013-2014)
Recherche, Innovation et Science	Janez Potočnik (2004-2009) Máire Geoghegan-Quinn (2010-2014)
Affaires maritimes et Pêche	Joe Borg (2004-2009) María Damanáki (2010-2014)
Aide humanitaire	Louis Michel (2004-2009) Karel De Gucht (2009) Kristalina Georgieva (2010-2014)
Énergie	Andris Piebalgs (2004-2009) Günther Oettinger (2010-2014)
Politique régionale	Danuta Hübner (2004-2009) Paweł Samecki (2009) Johannes Hahn (2010-2014)
Climat	Stávros Dímas (2004-2009) Connie Hedegaard (2010-2014)
Élargissement et Politique européenne de voisinage	Olli Rehn (2004-2009) / Benita Ferrero-Waldner (2004-2009) Štefan Füle (2010-2014)
Affaires extérieures et Réaction aux crises	Benita Ferrero-Waldner (2004-2009) Kristalina Georgieva (2010-2014)
Emploi, Affaires sociales et Insertion	Vladimír Špidla (2004-2009) László Andor (2010-2014)
Programmation financière et Budget	Dalia Grybauskaitė (2004-2009) Algirdas Šemeta (2009) Janusz Lewandowski (2010-2014)
Agriculture et Développement rural	Mariann Fischer Boel (2004-2009) Dacian Cioloș (2010-2014)
Affaires intérieures	Cecilia Malmström (2010-2014)
* Fonction instituée par le traité de Lisbonne (2007). (← PRODI) Commission précédente ••••• Commission suivante (JUNCKER →)

v · m Premiers ministres de la République portugaise depuis 1910
Première République	Teófilo Braga João Chagas Augusto de Vasconcelos Duarte Leite Afonso Costa Bernardino Machado Azevedo Coutinho Pimenta de Castro Junte constitutionnelle João Chagas José de Castro Afonso Costa António José de Almeida Afonso Costa Sidónio Pais Canto e Castro Tamagnini Barbosa José Relvas Domingos Pereira Sá Cardoso Fernandes Costa Sá Cardoso Domingos Pereira António Maria Baptista Ramos Preto António Maria da Silva António Granjo Álvaro de Castro Liberato Pinto Bernardino Machado Barros Queirós António Granjo Manuel Maria Coelho Maia Pinto Cunha Leal António Maria da Silva Ginestal Machado Álvaro de Castro Rodrigues Gaspar Domingues dos Santos Vitorino Guimarães António Maria da Silva Domingos Pereira António Maria da Silva
Deuxième République	Mendes Cabeçadas Gomes da Costa Óscar Carmona Vicente de Freitas Ivens Ferraz Domingos Oliveira Oliveira Salazar Marcelo Caetano
Troisième République	Junta de Salvação Nacional Palma Carlos Vasco Gonçalves Pinheiro de Azevedo Almeida e Costa Mário Soares Nobre da Costa Mota Pinto Maria de Lourdes Pintasilgo Sá Carneiro Freitas do Amaral Pinto Balsemão Mário Soares Cavaco Silva António Guterres Durão Barroso Santana Lopes José Sócrates Passos Coelho António Costa Luís Montenegro
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