Oberland bernois

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Drapeau de l'Oberland bernois.
Vue aérienne du lac de Thoune.

L'Oberland bernois (Berner Oberland) est la région la plus élevée du canton de Berne ; elle est située dans le sud du canton.

Division administrative[modifier | modifier le code]

Les régions administratives du canton de Berne.

Depuis le , l'Oberland bernois est l'une des cinq régions administratives du canton de Bern (dénommé en allemand : Verwaltungsregion Oberland) et est composé de quatre arrondissements administratifs dont font partie 80 municipalités :

Géographie[modifier | modifier le code]

L'Oberland bernois est parsemé d'une série de vallées issues des crêtes des Alpes bernoises et descendant en direction du nord. Toutes ces vallées aboutissent à la vallée de l'Aar qui trouve sa source dans l'est de l'Oberland bernois et se jette au nord dans les lacs de Brienz et de Thoune. Les rivières Simme, Kander et Lütschine au sud du canton de Berne sont les principaux affluents de l'Aar. Le pays de Saanen (Gstaad, Saanen) à l'ouest, ne se rattache pas au bassin fluvial de l'Aar, mais à celui du Rhône. La crête principale des Alpes bernoises représente la limite effective entre le canton de Bern et le canton du Valais.

Au nord-ouest, la chaîne du Stockhorn se détache nettement de la région centrale du Mittelland bernois.

La partie préalpine septentrionale de l'Oberland bernois dont l'altitude ne dépasse pas 3 000 m est constituée des lieux-dits et localités de Grosse Scheidegg et Kleine Scheidegg, Sefinenfurgge, Hohtürli, Kandersteg, Adelboden jusqu'à Lenk. Les sommets suivants appartiennent à cette zone :

La partie alpine méridionale de l'Oberland bernois atteint son point culminant au Finsteraarhorn à 4 274 m. Les autres montagnes remarquables de cette région sont :

Seules les crêtes de l'Oberland bernois sont couvertes de glaciers. Le Blausee est un lac de montagne également situé dans la région.

Histoire[modifier | modifier le code]

Canton d'Oberland (1798-1802)[modifier | modifier le code]

Durant l'existence de la République helvétique, de 1798 à 1802, l'Oberland bernois fut élevé au rang de canton suisse, dans le but d'affaiblir Berne. La capitale du nouveau canton, qui comptait dix districts, était Thoune. Le canton de Berne récupéra les districts de l'Oberland à la suite du décret du , ramenant le nombre de cantons suisses de dix-neuf à quinze.

Sculpture sur bois et mobilier[modifier | modifier le code]

La région est connue pour ses sculptures sur bois illustrant des motifs alpestres. Deux écoles de sculpture ont été créées en 1884 à Meiringen et à Brienz et ont même tenté de développer une industrie locale de mobilier, richement orné[1]. Si celle de Meiringen a disparu déjà en 1890, la seconde est toujours en activité[2].

Villes principales[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

L'Oberland bernois est renommé pour ses stations touristiques parmi lesquelles :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Henriette Bon Gloor, « "Vom Boden des Luxus auch auf den Boden der Nützlichkeit". Das Berner Oberland, seine Möbel und die Kunstgewerbereform im 19. Jahrhundert », Kunst + Architektur in der Schweiz, no 1,‎ , p. 62-69 (ISSN 1421-086X)
  2. Anne-Marie Dubler, « Brienz » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (fr) Anne-Marie Günter et Edmond van Hoorick, L'Oberland bernois, Zurich, Éditions Silva, , 178 p.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]