Centrale nucléaire d'Olkiluoto

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Centrale nucléaire d'Olkiluoto
L'île d'Olkiluoto en 2015 ; les deux réacteurs BWR sont à droite et le réacteur EPR à gauche
Administration
Pays
Province
Région
Municipalité
Coordonnées
Propriétaire
Opérateur
Construction
1974-1975
2005-2023
Mise en service
1978 (tranche 1)[1]
1980 (tranche 2)[2]
2023 (tranche 3)[3]
Statut
en fonction
Réacteurs
Fournisseurs

AB Asea Atom (OL1 et 2)[4]

AREVA/SIEMENS (OL3)
Type
REB (OL1 et 2), REP (OL3)
Réacteurs actifs
2 × 890 MWe et 1 × 1 600 MWe (net)
Puissance nominale
3 380 MW (net)
Production d’électricité
Production annuelle
14 TWh

Source froide
Site web
Localisation sur la carte de Finlande
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La centrale nucléaire d'Olkiluoto est une des deux centrales nucléaires finlandaise, avec la centrale nucléaire de Loviisa.

Deux réacteurs nucléaires à eau bouillante (REB), Olkiluoto-1 et 2, y sont en service depuis respectivement 1979 et 1982 ; ainsi qu'un troisième réacteur, Olkiluoto-3, un réacteur à eau pressurisée (REP) de type un EPR, mis en service commercial en . La construction de l'EPR a souffert de nombreux retards et dépassements de budget.

L'entreprise privée Teollisuuden Voima (TVO) est l'exploitante des trois réacteurs. Ensemble ils assurent 30% de la consommation électrique finlandaise.

Situation[modifier | modifier le code]

La centrale nucléaire est située sur l'île d'Olkiluoto, à 40 km au sud de Pori et 250 km à l'ouest d'Helsinki, dans le golfe de Botnie à l'ouest de la Finlande.

À proximité de la centrale se trouve le site d'enfouissement des déchets nucléaires de haute activité dénommé Onkalo (« caverne » en finnois). Depuis 1994, tous les déchets radioactifs produits en Finlande doivent être stockés dans le pays, sur le site d'Onkalo, à 520 mètres de profondeur[réf. souhaitée].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Les caractéristiques des réacteurs sont données dans les tableaux ci-après ; les données sont principalement issues de la base de données PRIS (Power Reactor Information System) de l’Agence international de l'énergie atomique (AIEA) qui définit ainsi les termes[5] :

  • la puissance nette correspond à la puissance électrique délivrée sur le réseau et sert d'indicateur en termes de puissance installée ;
  • la puissance brute correspond à la puissance délivrée par l'alternateur (soit la puissance nette augmentée de la consommation interne de la centrale) ;
  • la puissance thermique correspond, à la puissance délivrée par la chaudière nucléaire.

Le début de construction correspond à la date de coulage des fondations du bâtiment réacteur. Une tranche (nom utilisé pour un réacteur complet) est considérée comme opérationnelle après son premier couplage au réseau électrique. La mise en service commerciale est le transfert contractuel de l’installation du constructeur vers le propriétaire ; intervenant en principe après réalisation des tests réglementaires et contractuels, et après fonctionnement continu à 100 % pendant une durée définie au contrat de construction.

Unité Type de réacteur Modèle Puissance Début de construction Raccordement au réseau Mise en service commercial
Nette

(MWe)

Brute

(MWe)

Thermique

(MWth)

Olkiluoto-1[6] REB AA-III, BWR-2500 890 920 2 500
Olkiluoto-2[7] REB AA-III, BWR-2500 890 920 2 500
Olkiluoto-3[8] REP EPR 1 600 1 660 4 300

Olkiluoto-1 et 2 (REB)[modifier | modifier le code]

Ces deux réacteurs nucléaires sont des réacteurs à eau bouillante de deuxième génération, conçus par ABB[9],[10]. Les deux réacteurs ont vu leur puissance maximale amélioré (pratique appelée « uprate ») au cours du temps, de 660 à 890 MWe, soit plus de 30% de la puissance initiale[6],[7]. En , TVO envisage un nouvel « uprate » de 80 MWe[11].

Le facteur de charge et le facteur de disponibilité de ces deux réacteurs est un des plus élevé au monde, supérieur à 90 % jusqu'en 2022[12].

La durée d'exploitation des deux réacteurs a été plusieurs fois prolongée. Actuellement la licence d'exploitation est valable pour une durée de 60 ans, et l'exploitant TVO envisage une nouvelle prolongation de 10 années supplémentaires[11].

Incidents[modifier | modifier le code]

Selon l'association anti-nucléaire néerlandaise Laka, un incendie s'est produit en dans un transformateur électrique (situé dans la partie non-nucléaire de la centrale), ce qui a conduit à une défaillance du réseau électrique et à l'îlotage des réacteurs nucléaires. Les quatre groupes électrogènes de secours ont bien fonctionné. L'incident n'a pas causé d'irradiation du personnel ou de fuite radioactive, et a été classé au niveau 2 de l'échelle INES[13].

Olkiluoto-3 (EPR)[modifier | modifier le code]

Contexte[modifier | modifier le code]

Au début des années 2000, afin de limiter sa dépendance de l'étranger, la Finlande souhaite se doter d'un réacteur nucléaire supplémentaire, sous l'impulsion d'industriels électro-intensifs (notamment papetiers).

Après un appel d'offres international réunissant les constructeurs russe Minatom, américain General Electric et le groupement franco-allemand Areva-Siemens, l’électricien finlandais privé TVO opte pour la construction d'un EPR sur le site d'Olkiluoto (accueillant déjà deux réacteurs nucléaires). Le contrat est signé le par un consortium mené par Areva, incluant Areva NP (redevenu Framatome depuis 2018) et Siemens.

Le contrat concerne la fourniture clé en main, en quatre ans, d'un réacteur EPR de 1 600 MWe pour un montant initial de 3 milliards d'euros[14]. Cette EPR doit couvrir 14 % de la consommation d'électricité finlandaise, et réduire de 60 % les importations d'électricité du pays[15].

Calendrier et conduite des travaux[modifier | modifier le code]

En 2006, l'agence finlandaise de la sécurité des radiations (STUK) relève sept cents dysfonctionnements et anomalies concernant la sécurité sur le chantier de l'EPR finlandais[16]. Elle parle « d’impréparation » de la part d’Areva et de laxisme dans « la qualité du travail, l’organisation et le contrôle des activités sur le chantier »[17]. A titre d'exemple, la STUK note à propos de la construction du liner (peau d'étanchéité métallique recouvrant l'intérieur de l'enceinte de confinement interne), des plans changeant de manière intempestive, ayant pour conséquence des usinages effectués à partir de plans obsolètes. De plus, certaines réparations ont été faites sans respecter les procédures prévues. La STUK dit avoir beaucoup de mal à inspecter le chantier en raison de ces changements intempestifs, et conclut qu'une « situation telle que celle-ci ne devrait pas être possible dans un système de qualité fonctionnant correctement »[16].

En 2012, TVO met Areva en demeure de mettre à jour le calendrier global, devant des travaux de montage électromécanique et d'ingénierie du système de contrôle-commande ne progressant pas de manière conforme au calendrier fourni par Areva[18]. En , le retard de la mise en service du réacteur est estimé à sept ans[19].

En , la mise en service est repoussée à 2018[20]. En , TVO et Areva annoncent une première connexion au réseau en et une mise en service industriel en [21]. En , la mise en service industriel est reportée à en raison de retards dans la phase d’essais à chaud et de nécessaires modifications concernant le contrôle commande et les systèmes électriques[22].

Le , le gouvernement finlandais accorde sa licence d’exploitation à l'EPR d'Olkiluoto[23]. Le , TVO annonce que le chargement du combustible dans le réacteur est programmé pour , la première connexion au réseau en , et le démarrage de la production en [24].

En , le calendrier est à nouveau retardé de six mois : le chargement du combustible est désormais prévu en , la connexion au réseau en et la mise en service commerciale en [25].

Le , TVO annonce un nouveau retard de neuf mois : chargement du combustible en , connexion au réseau en et démarrage de la production commerciale en [26].

Mise en service[modifier | modifier le code]

Le , l'autorité de sûreté nucléaire finlandaise autorise le chargement du combustible, qui sera achevé en avril 2021[27],[28]. Le , TVO est autorisé à effectuer la première divergence du réacteur, qui a eu lieu le [29],[30],[31]. La première connexion au réseau a lieu le , actant la fin du chantier avec douze ans de retard. Il devient le premier réacteur EPR démarré en Europe, et le troisième dans le monde après ceux de la centrale de Taishan[32],[33],[34].

Au cours de la période d'essais, un premier arrêt est annoncé le par TVO, dû à plusieurs dysfonctionnements sur la turbine à vapeur construite par Siemens[35]. Début , le réacteur est reconnecté au réseau et les essais reprennent avec l'atteinte de sa pleine puissance le [36],[37],[38]. La mise en service commerciale est alors reprogrammée pour [39].

Le , le réacteur est de nouveau arrêté suite à la découverte, lors de travaux de maintenance et de contrôle, de fissures sur les rotors des quatre pompes d'alimentation des générateurs de vapeur, situées dans l'îlot conventionnel (partie non nucléaire de l'installation) et également fournies par Siemens[40],[41]. La réparation entraine un report de la mise en service industrielle à fin [42], puis mars 2023[43], et enfin avril 2023[44].

La mise en service commerciale et la production régulière d'électricité débutent le , avec treize ans de retard sur le calendrier initial[45].

Fourniture du combustible[modifier | modifier le code]

Areva (maintenant Orano et Framatome) assure la fourniture de l'ensemble des services de l'amont du cycle du combustible nucléaire : fourniture de l'uranium naturel, conversion, enrichissement et fabrication du combustible, pour le premier chargement du cœur et les deux premières recharges. Le montant du contrat hors fabrication du combustible s'élève à 100 millions d'euros[46].

Aspects financiers et contentieux[modifier | modifier le code]

Lors de la conclusion du contrat en décembre 2003, le montant global forfaitaire est fixé à 3 milliards d'euros. Le retard du chantier devrait conduire Areva à verser des pénalités à TVO, avec un impact financier. Areva annonce le 1er septembre 2009 avoir ajouté 550 millions d'euros à sa provision pour pertes, amenant ce poste comptable à un total de 2,3 milliards d'euros, ce qui conduit presque à doubler les coûts initialement prévus[47]. Un contentieux nait en 2008 entre Areva/Siemens et TVO, celui-ci réclamant 1,8 milliard d'euros de dédommagement, et Areva-Siemens demandant 1,9 milliard d'euros (chacun s'accusant d'être réciproquement responsable des retards)[48],[49].

Fin 2012 Areva annonce que le coût de construction de ce réacteur serait d'environ 8,5 milliards d'euros[50],[51].

Areva étant une entreprise détenue à 86 % par l'État[52] et par le Commissariat à l'énergie atomique (CEA), un établissement public, une grande partie des surcoûts liés à ces retards pourrait donc être à la charge de l'État français et de la Coface[53].

Le montant provisionné par Areva est augmenté de 150 millions d'euros, selon le communiqué officiel de ses résultats financiers du premier semestre 2013[54]. En , un rapport de la Cour des comptes cité par le journal Les Échos rapporte que les pertes provisionnées par Areva s'élèveraient à 3,9 milliards d'euros, soit plus que le prix du réacteur, vendu 3 milliards d'euros en 2003[55],[56].

La Coface a octroyé une garantie au profit de la société finlandaise TVO. Cette garantie, que Greenpeace considère comme assimilable à une aide d'État, a été contestée auprès de la Commission européenne, mais Greenpeace a été débouté de la plainte[57].

En mars 2018, Areva et son client finlandais TVO ont trouvé un compromis pour régler leur contentieux croisé (plusieurs milliards d'euros) : pour solder le débat sur la responsabilité des douze années de retard dans la construction de l'EPR d'Olkiluoto, Areva SA, l'ancienne holding du groupe devenue sa structure de défaisance, va signer à TVO un chèque de 450 millions d'euros ; cet accord met fin à toutes les procédures contentieuses[58].

En 2021, la dérive des coûts entraîne dix milliards d’euros à la charge du consortium Areva-Siemens, solde financé en partie par l'État français[59].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Olkiluoto1, PRIS AIEA
  2. Olkiluoto2, PRIS AIEA
  3. Olkiluoto3, PRIS AIEA
  4. tho.fi, consulté le 14 novembre 2019
  5. (en) « Glossaire », sur AIEA PRIS Base de données réacteurs, (consulté le ).
  6. a et b « PRIS - Reactor Details », sur pris.iaea.org (consulté le )
  7. a et b « PRIS - Reactor Details », sur pris.iaea.org (consulté le )
  8. « PRIS - Reactor Details », sur pris.iaea.org (consulté le )
  9. WR 90 & BWR 90+ Two advanced BWR design generation from ABB, aiea, consulté le 28 février 2022
  10. « Finland », base de données PRIS, AIEA (consulté le 14 novembre 2019).
  11. a et b « Nuclear Power in Finland - World Nuclear Association », sur world-nuclear.org (consulté le )
  12. « PRIS - Lifetime factors - Energy Availability » (consulté le )
  13. (en) Fire in switchgear building, laka.org, 12 avril 1991.
  14. « TVO signe avec le consortium AREVA - SIEMENS un contrat pour la construction d'un EPR en Finlande », communiqué de presse, Areva, [lire en ligne]
  15. Samuele Finetti (photogr. Francesco Merlini), « Nella "tomba" delle scorie nucleari » [« Dans la tombe des scories nucléaires »], Il Corriere della sera,‎ (lire en ligne, consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  16. a et b (en) « Management Of Safety Requirements In Subcontracting During The Olkiluoto 3 Nuclear Power Plant Construction Phase » [PDF], .
  17. Insufficient guidance of subcontractors? work in Olkiluoto 3 nuclear power plant project
  18. Nouveau retard pour l'EPR finlandais , AFP / 16 juillet 2012
  19. « 7 ans de retard pour l’EPR finlandais? », sur L'Usine nouvelle, .
  20. Le Monde avec AFP, « Areva mettra en service l'EPR finlandais en 2018 », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  21. Areva : le chantier finlandais encore en retard, Le Monde, 9 octobre 2017
  22. (en) « Start-up of Finnish EPR put back four months », sur World Nuclear News, (consulté le ).
  23. L'EPR finlandais d'Areva a obtenu son permis, L’Usine Nouvelle et Reuter, 7 mars 2019 ; Le Monde, 27 février 2019.
  24. EPR finlandais: le chargement du combustible prévu en janvier 2020, Le Figaro économie, 17 juillet 2019.
  25. « Finland's Olkiluoto-3 nuclear plant full generation pushed back to March 2021 | S&P Global Platts », sur spglobal.com, (consulté le ).
  26. (en) Jouni Silvennoinen, « OL3 EPR regular production of electricity starts in February 2022 », sur TVO,
  27. Nucléaire : fin du calvaire en vue pour l'EPR finlandais, Les Échos, 26 mars 2021.
  28. Rating report : Teollisuuden Voima Oyj (TVO), fitchratings, 2 juillet 2021
  29. Communiqué de presse de la STUK du 16.12.2021 [(en) lire en ligne]
  30. Nucléaire : l'EPR finlandais enfin en service (avec douze ans de retard), franceinfo avec afp, 21 décembre 2021
  31. Nucléaire : le premier EPR européen démarre en Finlande avec douze ans de retard, Les Échos, 21 décembre 2021.
  32. Nucléaire : l'EPR finlandais a été mis en service, Les Échos, 12 mars 2022.
  33. « Le réacteur nucléaire EPR finlandais Olkiluoto-3 mis en service avec 12 ans de retard », sur BFM BUSINESS (consulté le )
  34. Le Parisien avec AFP, « Finlande : l’EPR Olkiluoto-3 mis en service avec 12 ans de retard », Le Parisien, (consulté le ).
  35. Nucléaire : à peine lancé, l'EPR finlandais déjà contraint de s'arrêter, Les Échos, 18 juin 2022.
  36. Olkiluoto-3 test production phase resumes after repair work, ans, 10 août 2022
  37. L’EPR finlandais Olkiluoto 3 tourne (enfin) à 100% de sa puissance, l'usinenouvelle, 30 septembre 2022
  38. « Nucléaire : l'EPR finlandais tourne à pleine puissance », sur Les Echos, (consulté le )
  39. Olkiluoto 3 restarts following repairs, nei, 11 août 2022
  40. Full start-up of Olkiluoto 3 delayed until late December, reuters, 18 octobre 2022
  41. Cracks found in all four OL3 feedwater pumps, wnn, 28 octobre 2022
  42. « Nucléaire : la Finlande doit faire une croix sur le nouvel EPR d’Olkiluoto 3 pour une grande partie de l’hiver », sur La Tribune, 2022-11-22cet07:00:00+0100 (consulté le )
  43. « New impellers for OL3’s feedwater pumps - Nuclear Engineering International », sur www.neimagazine.com (consulté le )
  44. « EPR finlandais : la mise en service normal encore repoussée à avril », sur LEFIGARO, (consulté le )
  45. « En Finlande, l’EPR Olkiluoto 3 finalement mis en service, après treize ans de retard », Le Monde.fr, (consulté le )
  46. AREVA fournira à TVO les matières et les services pour fabriquer le combustible de l'EPR finlandais (contrat de € 100 millions) - Communiqué d'Areva du 26/05/2004 [lire en ligne]
  47. Titre inconnu, Les Échos, .
  48. Le finlandais TVO craint de devoir attendre son EPR jusqu'en 2016 dépêche AFP Google actualités 11 février 2013.
  49. Nouveau retard de deux ans pour l'EPR finlandais?, L'Expansion.
  50. (fi) « Suomenkin uusi ydinvoimala maksaa 8,5 miljardia euroa », Helsingin Sanomat,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  51. (en) « Areva Again Raises Estimate of Cost of Olkiluoto Reactor », The Wall Street Journal,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  52. Structure du capital au 31/12/2013 Site Areva, consulté en septembre 2014
  53. EPR finlandais : investir dans le nucléaire est décidément beaucoup trop risqué !, Greenpeace, 17 octobre 2008
  54. « 1er semestre 2013 : AREVA franchit une nouvelle étape de son redressement », communiqué de presse, Areva, 24 juillet 2013.
  55. « Areva annonce un retard de neuf ans pour son EPR finlandais »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Libération d'après AFP, .
  56. « La Cour des comptes épingle Areva et les années Lauvergeon », (consulté le ).
  57. EPR - Greenpeace débouté, sur Enviro2B.
  58. Olkiluoto : Areva va payer 450 millions pour solder son contentieux, Les Échos, 11 mars 2018.
  59. Jean-Michel Bezat, « Nucléaire : l’Etat français aide Areva à solder le passif de l’EPR finlandais », Le Monde, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]