Dorothea Veit

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Dorothea Veit
Dorothea Schlegel par Anton Graff, vers 1790.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Dorothea von SchlegelVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Brendel MendelssohnVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Mère
Fromet Mendelssohn (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Recha Meyer
Joseph Mendelssohn
Henriette Mendelssohn (d)
Abraham Mendelssohn Bartholdy
Nathan Mendelssohn (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Simon Veit (en) (de à )
Frédéric Schlegel (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Autres informations
Partenaires
Personnes liées
Prononciation
Vue de la sépulture.

Dorothea Friederike Veit, encore appelée Dorothea Schlegel, née Brendel Mendelssohn le à Berlin et morte le à Francfort-sur-le-Main, est une intellectuelle, traductrice et femme de lettres prussienne, qui a contribué à la diffusion des idées romantiques.

Biographie[modifier | modifier le code]

Née en 1764 à Berlin[1], elle est la fille du philosophe Moses Mendelssohn et reçoit une éducation juive traditionnelle[1].

Elle épouse à 19 ans, en 1783, conformément aux voeux paternels, le banquier Simon Veit[1], avec qui elle a quatre enfants, dont Johannes et Philipp Veit. Elle rencontre Friedrich Schlegel dans le salon d'Henriette Herz en . Elle divorce le . Elle coécrit probablement, avec Friedrich Schlegel auquel il est généralement atttribué, le roman Lucinde, publié à l'automne 1799, qui conte leur passion et dont l'un des thèmes principaux est la philosophie de l'amour[2]. En 1801, elle publie le roman Florentin, dont le héros voyage à travers l'Europe à la recherche du bonheur[1]. Avec Schlegel, elle fait partie du Cercle d'Iéna. Née juive, elle se convertit au protestantisme en 1804 lors de son mariage avec Schlegel, puis en même temps que lui au catholicisme en 1808.

Après la mort de Schlegel en 1829, elle s'installe à Francfort, y rejoignant son fils, Philipp Veit[1]. Elle y meurt en 1839[1] et où elle est enterrée au cimetière principal.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Florentin, Lübeck et Leipzig 1801
  • Gespräch über die neueren Romane der Französinnen, in Europa (revue publiée par Friedrich Schlegel)
  • Geschichte des Zauberers Merlin, Leipzig 1804

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Sophie Floris, « Schlegel, Dorothea (ou Dorothea Veit, née Brendel Mendelssohn [Berlin 1764 -Francfort 1839] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 3887-3888
  2. Anne Baillot, « Les filles de l’Aufklärung à l’âge du romantisme allemand », Quaina, no 11,‎

Liens externes[modifier | modifier le code]