26e régiment d'artillerie
26e régiment d'artillerie | |
Artilleurs du 26e RAC en 1908 | |
Création | 1872 |
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Dissolution | 1940 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment d'artillerie |
Rôle | Artillerie |
Ancienne dénomination | 26e régiment d'artillerie de campagne 26e régiment d'artillerie divisionnaire |
Inscriptions sur l’emblème |
Verdun 1916-1917 Tardenois 1918 |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 |
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Le 26e régiment d'artillerie (26e RA) est une unité d'artillerie de l'armée française, créée en 1872.
Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]
- : Formation du 26e régiment d'artillerie
Colonels et chefs de corps[modifier | modifier le code]
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Historique des garnisons, combats et batailles[modifier | modifier le code]
1872-1914[modifier | modifier le code]
Le 26e régiment d'artillerie est formé à Versailles par ordre du avec :
- 1 batterie provenant du 11e régiment d'artillerie
- 2 batteries provenant du 12e régiment d'artillerie
- 4 batteries provenant du 13e régiment d'artillerie
- 2 batteries provenant du 14e régiment d'artillerie
- 1 batterie provenant du 17e régiment d'artillerie
- 1 batterie provenant du 22e régiment d'artillerie
En 1873, il fait partie de la 4e brigade d'artillerie et cède ses 2 batteries à cheval au 31e régiment d'artillerie.
En 1881-1882, la 3e batterie participe à la campagne de Tunisie et est engagée durant la marche de Souk-Ahras à Ghardimaou, elle combat durant le siège Le Kef et du défilé du Khanguet El Gdim, situé à 18 kilomètres du Kef ou les Tunisiens sont battus et laissent plusieurs dizaines de morts sur le terrain[3].
Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
En 1914, en garnison au Mans, il est rattaché (en temps de paix) à la 4e brigade d'artillerie et affecté à la 7e division d'infanterie dès le déclenchement de la guerre, avec ses 3 groupes, 9 batteries de canons de 75 (36 canons)[4]. Composé de 9 batteries, 170 hommes et 168 chevaux[5], il est transféré à Chartres[6].
1914[modifier | modifier le code]
Il est positionné à Marville (Meuse) le , le , premier combats[7]. Le , à Tailly (Ardennes)[8]. Le , première bataille de la Marne, vers Macquelines[9]. Le , Bataille de l'Aisne, vers Chelles[10]. Le , combat vers Champien[11]. , vers Laucourt. , vers Tilloloy[12].
1915[modifier | modifier le code]
- le 1er mars, Perthes-lès-Hurlus[13]. En septembre bataille de Champagne[14].
1916[modifier | modifier le code]
- Verdun, vers Argers. La bataille de Verdun, le régiment tire 150 000 obus en 3 mois[15].
1917[modifier | modifier le code]
1918[modifier | modifier le code]
Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]
Il revient à Chartres en mai 1919[19].
Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Le régiment est reformé comme 26e régiment d'artillerie divisionnaire le au centre mobilisateur d'artillerie no 26. Formé d'une batterie hors rang, de trois groupes de canons de 75 et d'une batterie antichar, il est rattaché à la 56e division d'infanterie[20] avec laquelle il combat pendant la bataille de France en mai-juin 1940.
Étendard[modifier | modifier le code]
Il porte les inscriptions suivantes[21] :
Décorations[modifier | modifier le code]
Le régiment est cité à l'ordre de la 7e DI le , du 5e corps d'armée le , du 4e corps d'armée le [2]. Il reçoit donc la Croix de guerre 1914-1918[réf. souhaitée].
Personnalités ayant servi au régiment[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Historique anonyme 1920, p. 3.
- Historique anonyme 1920, p. 35.
- Camille Mifort 2014, p. 99.
- « Ces régiments sarthois partis à Verdun », Ouest-France, (lire en ligne)
- Historique anonyme 1920, p. 7.
- « Parcours des régiments d'artillerie durant 1914 1918, 14/18 », sur www.chtimiste.com (consulté le )
- Historique anonyme 1920, p. 8-9.
- Historique anonyme 1920, p. 9.
- Historique anonyme 1920, p. 10-11.
- Historique anonyme 1920, p. 10.
- Historique anonyme 1920, p. 12.
- Historique anonyme 1920, p. 13.
- Historique anonyme 1920, p. 14.
- Historique anonyme 1920, p. 15.
- Historique anonyme 1920, p. 18.
- Historique anonyme 1920, p. 21.
- Historique anonyme 1920, p. 21-23.
- Historique anonyme 1920, p. 27.
- « Rapports et délibérations / Département d'Eure-et-Loir, Conseil général », sur Gallica, (consulté le ), p. 98-99
- « Regiments d'Artillerie », sur www.atf40.fr (consulté le )
- Décision no 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées (no 27), (lire en ligne), p. 92
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]
- Pierre Montagnon : Histoire de l'armée française.
- Historique du 26e régiment d'artillerie de campagne, Paris, H. Charles-Lavauzelle, , 47 p., lire en ligne sur Gallica.
- Louis Susane : Histoire de l'artillerie Française
- Historiques des corps de troupe de l'armée française (1569-1900)