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Termopsis gracilipennis

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Termopsis gracilipennis
Description de cette image, également commentée ci-après
Termopsis gracilipennis selon Nicolas Théobald holotype éch; R630 1937 p.162 pl XIX venant de Brunnstatt.
33.9–28.1 Ma
1 collection
Classification Paleobiology Database
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Super-classe Hexapoda
Classe Insecta
Sous-classe Pterygota
Infra-classe Neoptera
Super-ordre Polyneoptera
Ordre Blattodea
Super-famille Blattoidea
Famille Termopsidae
Genre  Termopsis

Espèce

 Termopsis gracilipennis
Théobald, 1937

L'insecte Termopsis gracilipennis est une espèce fossile du genre Termopsis, de la famille des Termopsidae, dans l'ordre des Blattodea.

Classification

L'espèce Termopsis gracilipennis est décrite en 1937 par le paléontologue français Nicolas Théobald (1903-1981)[1],[2].

Fossiles

L'holotype R630, de l'ère Cénozoïque, et de l'époque Oligocène (33,9 à 23,03 Ma.) fait partie de la collection Mieg conservée au musée d'histoire naturelle de Bâle[note 1] et est trouvé dans des marnes en plaquettes d'âge sannoisien moyen du gisement de Kleinkembs. Il a aussi quatre cotypes R783 et 788, 412 et 158[1].

Famille et sous-famille

En 1937, cette espèce faisait partie de la famille des Termitidae et de la sous-famille des Calotermitinae[1].

Depuis , cette espèce est reclassée dans la famille des Termopsidae[3].

Citations

En 1949 l'entomologiste américain Thomas Elliott Snyder (d) confirme l'appartenance de cette espèce au genre Termopsis[4],[2].

En 1993, les deux paléontologues français André Nel et Jean-Claude Paicheler (d) déclarent cette espèce comme un nomen dubium, en même temps qu'ils reclassent le genre Termopsis dans la famille des Termopsidae[3] classement déjà confirmé trois fois, mais cette opinion du nomen dubium n'est pas reprise ni confirmée en ,[2].

En 2013 les entomologistes américains Kumar Krishna (d) et al. ont confirmé leur opinion concernant l'espèce Termopsis gracilipennis appartient bien au genre Termopsis, [5],[2].

Étymologie

L'épithète spécifique gracilipennis signifie en latin « mince ».

Description

Caractères

La diagnose de Nicolas Théobald en 1937[1],[note 2]

Cet insecte a la

« tête arrondie; deux grands yeux de forme ovale; en arrière sur le vertex, deux taches claires, ocelles (?); front bien développé, à l'avant mandibules en forme de deux arcs noirs; antennes manquent.

Prothorax plus large que long, dépasse la tête, fortement échancré à l'avant; angles antérieurs en saillie, arrondis; bords latéraux arrondis en se contractant vers l'arrière en courbe continue vers le bord postérieur convexe; mésothorax plus étroit; métathorax rectangulaire comme le précédent. Abdomen sessile, subcylindrique, légèrement renflé vers le milieu, étiré en pointe vers l'arrière dans R630 ().

Pattes manquent. Ailes longues, presque deux fois la longueur du corps; placées vers l'arrière en leur position de repos; téguments très fins, de même les nervures; aussi ces dernières sont-elles presque totalement effacées. On voit encore plusieurs nervures longitudinales, pas de nervures transversales visibles »[1].

Dimensions

Cet insecte a un corps de 20 mm de longueur[1].

Affinités

« Cet échantillon appartient certainement aux Termitidae. La conformation de la tête, du prothorax et des ailes le prouve. La taille et la forme du corps sont identiques à celles du Termes (Termopsis) insignis Heer du Vindobonien d'Oeningen. Les deux formes sont certainenemnt très voisines et appartiennt sans doute à la même lignée.

Comme l'aile n'a pas de champ anal développé, cette forme appartient aux Termitidae, s'opposant aux Mastotermitidae qui ont un champ anal développé »[1].

Biologie

« Les Termitidae manquent totalement dans les pays à climat froid. Sur les 1 000 espèces décrites, 30 appartiennent aux régions paléarctiques, 300 à l'Indomalaisie, 50 à l'Australie, 360 à l'Afrique, 35 à la région néarctique et 220 à la région néotropicale. Leur présence prouve que le climat de notre région était soumis durant l'Oligocène à des influences de caractère subtropical »[1].

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • [2013] (en) Kumar Krishna, David A. Grimaldi, Valerie Krishna et Michael S. Engel, « Treatise on the Isoptera of the World », Bulletin of the American Museum of Natural History, New York, Musée américain d'histoire naturelle, vol. 377, no 7,‎ , p. 1-200 (ISSN 0003-0090 et 1937-3546, OCLC 1287364, DOI 10.1206/377.1). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'articleVoir et modifier les données sur Wikidata
  • [1993] André Nel et Jean-Claude Paicheler, « Les Isoptera fossiles. État actuel des connaissances, implications paléoécologiques et paléoclimatologiques (Insecta, Dictyoptera) », Cahiers de Paléontologie,‎ , p. 102-179. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • [1949] (en) T. E. Snyder, « Catalog of the termites (Isoptera) of the world. », Smithsonian Miscellaneous Collections, vol. 112, no 3953,‎ , p. 1-490. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Publication originale

  • [1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas,‎ , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'articleVoir et modifier les données sur Wikidata

Voir aussi

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Selon la Thèse de 1937
  2. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait être en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisée en anglais.

Références taxonomiques

Références

  1. a b c d e f g et h Nicolas Théobald 1937, p. 162-163.
  2. a b c et d (en) Référence Paleobiology Database : Termopsis gracilipennis Theobald 1937 (damp wood termite) (consulté le )
  3. a et b André Nel et Jean-Claude Paicheler 1993, p. 102-179.
  4. T. E. Snyder 1949, p. 361.
  5. Kumar Krishna et al. 2013, p. 1-2704.