Sparadrap

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Un rouleau de sparadrap

Un sparadrap, du latin spargere, « étendre », et du français « drap », « étoffe »[1], est une bande adhésive, présentée en rouleau, à découper et permettant de fixer des compresses, des pansements, des drains ou des cathéters sur la peau.

Histoire

Initialement, le sparadrap, ou toile Gauthier, est une bande d'étoffe, de papier ou de peau d'animal recouverte d'une matière « emplastique », à base de gomme, de résine, de colophane, de caoutchouc, de cire… éventuellement additionnée de produits à but thérapeutique. En 1867, un livre destiné aux pharmaciens décrit différentes formules et machines utilisables pour sa fabrication[2].

Victor Hugo le mentionne dans Les Misérables : « Les pansements étaient compliqués et difficiles, la fixation des appareils et des linges par le sparadrap n'ayant pas encore été imaginée à cette époque. »[3]

Présentation actuelle

Au XXIe siècle, les formes proposées sont souvent de simples pansements vendus prédécoupés. Il peut être :

  • transparent, blanc ou couleur chair,
  • transparent aux rayons X,
  • hypoallergénique,
  • extensible, permettant de le fixer en regard des articulations,
  • perméable à l'air.

Le sparadrap fait partie du matériel de premiers secours, utile dans la trousse de secours ou au cabinet médical et infirmier.

Régionalisme

En Moselle, le sparadrap est couramment dénommé un gachilum[réf. souhaitée].

Au Québec, le sparadrap prédécoupé est nommé de l'anglais plaster, alors qu'en rouleau il est nommé diachylon[réf. souhaitée].

Références

  1. Francois Laurent Marie Dorvault, L'Officine, Asselin, 1867, 1499 pages, p. 859.
  2. Francois Laurent Marie Dorvault, L'Officine, Asselin, 1867, 1499 pages, p. 859-867.
  3. Victor Hugo, Les Misérables, cinquième partie, « Jean Valjean », La Pléiade, 1951, p. 1282-1283. Le récit se déroule en 1832 et Victor Hugo rédige le chapitre dans les années 1860.

Voir aussi

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