Michel Calonne
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| Naissance | |
|---|---|
| Décès |
(à 91 ans) Henrichemont |
| Nom de naissance |
Michel Denis Max Calonne |
| Nationalité | |
| Activités |
| Distinction |
Prix Heredia () |
|---|
Michel Calonne, né le à Grenoble et mort le à Henrichemont, est un écrivain et comédien français.
Biographie
Carrière
A vingt ans, Michel Calonne s'inscrit à La Sorbonne et à l'école Charles-Dullin[1]. Il fait ses armes pendant six ans auprès de jeunes compagnies de théâtre (parmi lesquelles celles de Jeanne Hamelin, André Reybaz[1], marionnettes de Gaston Baty...) et rencontre Paul Claudel, Audiberti, Ghelderode, ou encore Boris Vian[2]. A cette période, il joue presque tous les jours en tournée pendant 18 mois en continu, voyageant avec ses décors pliés dans le compartiment à bagages du train[2].
En 1975, Pif Gadget publie les épisodes d'une bande dessinée intitulée Corsaire Julien, dont le héros emprunte l'apparence de Julien Clerc[3]. Ces récits, scénarisés par Michel Calonne (sous le pseudonyme d'O'Clann) et dessinés par Alexis, offrent un mélange d'« aventure, fantaisie et fantastique »[3]. La même année, la rédaction lui confie la scénarisation de l'adaptation de la série télévisée américaine Mannix, dessinée par José de Huéscar[4].
Revenu à son métier de comédien en 1992 à Grenoble, il joue six saisons au Théâtre Saint-Marie d'En-bas (Diden Berramdane), notamment des pièces de Jean Tardieu, Samuel Beckett, Ramuz, et plus récemment Arrabal.
Il réalise des lectures publiques de ses nouvelles (Le Sac à histoires) et de ses poèmes (Ping-Poèmes, avec la complicité de Jean-Pierre Chambon), ainsi qu'une représentation à une voix de ses Chroniques de la destruction de Paris, poème « épique ».
Il est l'animateur de Bacchanales, revue de la Maison de la poésie Rhône-Alpes pendant cinq ans et écrit également des pièces dramatiques pour la radio et la télévision.
Tout au long de sa vie il continué d'écrire, puisant ses inspirations dans l’effervescence de son quartier[réf. nécessaire]. Il aime Jean Giono, Vladimir Nabokov, Guillaume Apollinaire, François Rabelais, Tristan Egolf, H. P. Lovecraft, Voltaire. Créateur insatiable, il se prend d'affection pour certains des personnages de ses[Qui ?] dernières nouvelles. Dans Le banquet des ombres - tome 1, il leur donne la parole après chacune des nouvelles.
Michel Calonne meurt le à Henrichemont[5],[6].
Vie privée
Il s'est marié et a eu quatre enfants.
Récompenses
Le prix Jean-Giono lui a été décerné en 1991 pour son roman Les Enfances[7].
Œuvres
- Le Plus Jeune fils de l'écureuil (nouvelles), éditions Robert Laffont, 1958.
- Une folie au bord de la mer (roman), éditions Robert Laffont 1960.
- Corsaire Julien (scénario de la bande dessinée, dessinateur : Alexis, 44 planches parues dans Pif Gadget), 1976
- Hurleville (roman), Éditions Jean-Claude Lattès, 1981.
- Les Enfances (roman), Éditions Viviane Hamy, 1990, (prix Jean-Giono 1991).
- Un silex à la mer (poèmes), Gallimard, 1991, (prix Heredia de l’Académie française 1992).
- L'Arbre jongleur (poèmes), Maison de Poésie Fondation Émile Blémont/Presses universitaires de Nancy, 1993, (prix Verlaine).
- Les Angelicos (théâtre), L'Harmattan, 1997.
- Le Bonbonnier, Pré carré, 2003.
- Chroniques de la destruction de Paris : poème en dix-huit scènes, 2009.
- Le banquet des ombres - tome 1 (nouvelles) : Edilivre, 2014.
Pour approfondir
Liens externes
- Ressources relatives à la littérature :
- Ressource relative au spectacle :
Notes et références
- « Cercle Gallimard de l'enseignement/Michel Calonne », sur www.cercle-enseignement.com (consulté le )
- « Michel Calonne », sur Auteurs en Auvergne-Rhône-Alpes (consulté le )
- Christophe Quillien, « L'aventure, c'est l'aventure : Corsaire Julien », dans Pif Gadget : 50 ans d'humour, d'aventure et de BD, Hors Collection, (ISBN 9782258152601), p. 150-151.
- Richard Medioni, Mon camarade, Vaillant, Pif gadget... l’histoire complète : 1901-1994, Pargny-la-Dhuys, Vaillant collector, , 560 p. (ISBN 9782951992559), p. 510
- « Michel Calonne », sur Éditions Viviane Hamy (consulté le ).
- Insee, « Fichier des personnes décédées », sur data.gouv.fr, (consulté le )
- « Prix Jean Giono – Centre Jean Giono » (consulté le )
