Aller au contenu

Le Petit Chaperon rouge

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 9 octobre 2013 à 21:09 et modifiée en dernier par 66.119.129.60 (discuter). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Le Petit Chaperon rouge
Image illustrative de l’article Le Petit Chaperon rouge
Le Petit Chaperon rouge
Illustration de Jessie Willcox Smith, 1911

Auteur Charles Perrault
Genre Conte en prose
Éditeur Claude Barbin
Lieu de parution Paris
Date de parution 1698
Chronologie

Le Petit Chaperon rouge est un conte appartenant à la tradition orale. En Europe, il est principalement connu par le biais des versions collectées et retranscrites par Charles Perrault en France et par les frères Grimm en Allemagne.

Il fut publié pour la première fois en France en 1698 par Perrault dans Les Contes de ma mère l'Oye. Il s'agit d'un conte-type 333 selon la classification Aarne-Thompson.

Origines du conte

Versions européennes

On retrouve trace de l’histoire dans la tradition orale de nombreux pays européens, sous différentes versions, antérieures au XVIIe siècle. Dans ses versions européennes, le conte oppose, dans une convention toute médiévale, l’univers sûr du village aux dangers de la forêt, même si aucune version écrite ne remonte à cette époque.

Les paysans français racontaient l’histoire dès le XIe siècle. L'une des versions orales du conte nous est connue, mais elle est l'une des plus sanglantes : le Loup, arrivé chez la Mère-grand, la dévore en en gardant toutefois un peu de côté, et prend sa place. La petite-fille arrive et, ne se doutant de rien, obéit à la fausse grand-mère lui disant de manger un peu de viande et de boire un peu de vin, en fait la chair et le sang de l'aïeule (la petite-fille s'interrogerait même quant aux dents présentes dans la chair, question à laquelle le Loup lui répondrait qu'il s'agit de haricots).

Dans la version italienne de La Finta Nonna (La Fausse Grand-mère), la petite fille l’emporte sur le Loup grâce à sa propre ruse, sans l’aide d’un homme ou d’une femme plus âgée. Ultérieurement sera ajouté le personnage d'un chasseur dont l'intervention relègue l’héroïne dans un rôle plus passif.

La version de Perrault

« En passant dans un bois elle rencontra compère le Loup ». Illustration de Gustave Doré de 1867.

Analyse

E

Le Petit Chaperon rouge par George Frederic Watts

Classification

Conte type no 333 (Classification Aarne-Thompson)[1]

Chaperon

L

Explication symbolique

C

Titre dans d'autres langues

« Tire la chevillette, la bobinette cherra ». Illustration de F. O. C. Darley, 1850
« Elle était bien étonnée de voir comment sa Mère-grand était faite en son déshabillé ». Illustration de Gustave Doré.
Le Petit Chaperon rouge
Illustration d'Albert Anker (1883)
  • Allemand : Rotkäppchen
  • Anglais : Little Red Riding Hood
  • Arabe : ليلى و الذئب (Layla oua l-diâb, Layla et le Loup)
  • Arménien : Կարմիր գլխարկը (Karmir glkharky)
  • Basque : Txano Gorritxo
  • Breton : Kabelig ruz
  • Bulgare : Червената шапчица (Tchervenata chaptschitsa)
  • Catalan : La caputxeta vermella
  • Chinois : 小红帽 (Xiǎo hóng mào)
  • Coréen : 빨간 모자 (Ppalgan Moja)
  • Croate : Crvenkapica
  • Danois : Den lille Rødhætte
  • Espagnol : Caperucita Roja
  • Espéranto : Ruĝkufuletino
  • Estonien : Punamütsike
  • Finnois : Punahilkka
  • Galicien : Carrapuchiña vermella
  • Gallois : Hugan Fach Goch
  • Géorgien : წითელქუდა (Citelk'uda)
  • Grec : Η Κοκκινοσκουφίτσα (I Kokkinoskufítsa)
  • Hébreu : כיפה אדומה (Kippah Addumah)
  • Hindi : नन्हि लल छुन्नि (Nanhi Lal Chunni)
  • Hongrois : Piroska és a farkas
  • Islandais : Rauðhetta og úlfurinn
  • Italien : Cappuccetto Rosso
  • Japonais : 赤ずきん (あかずきん) (Aka Zukin)
  • Kurde : کیژە گچکەلە كلاو سورەکە
  • Latin : Lacernella Rubra
  • Letton : Sarkangalvīte
  • Lituanien Raudonkepuraitė
  • Néerlandais : Roodkapje
  • Norvégien : Rødhette og ulven
  • Persan : شنل قرمزی (Shenel qermezî)
  • Polonais : Czerwony Kapturek
  • Portugais : O Capuchinho Vermelho (au Portugal) ou Chapeuzinho Vermelho (au Brésil)
  • Roumain : Scufița roșie
  • Russe : Красная Шапочка (Krasnaia Chapotchka)
  • Slovaque : Červená Čiapočka
  • Slovène : Rdeča kapica
  • Serbe : Crvenkapica ou црвенкапица
  • Suédois : Lilla Rödluvan
  • Ukrainien: Червона Шапочка (Tchervona Chapotchka)
  • Tchèque : Červená Karkulka
  • Turc : Kırmızı Başlıklı Kız
  • Vietnamien : Cô bé quàng khăn đỏ

Adaptations

Notes et références

  1. P. Delarue, p. 373 sq.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Bruno Bettelheim, The uses of Enchantment, 1976, Psychanalyse des contes de fées, traduction française 1976, édition citée : Hachette Littératures, 1998, ISBN 201278898 X
  • P. Delarue et M.-L. Tenèze, Le Conte populaire français, 1976-1985, ISBN 270681277 x
  • Serge Martin, Les Contes à l'école. Le(s) petit(s) chaperon(s) rouge(s), éd. Bertrand-Lacoste, 1997.
  • Bruno de La Salle, Le conteur amoureux, éd. du Rocher, 2007.

Textes complets sur Wikisource

Charles Perrault

Les frères Grimm

Charles Deulin

Articles connexes

Liens externes


Modèle:Lien BA