Pompier

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Un pompier est une personne entraînée à combattre le feu et à offrir une gamme de secours de diverses natures (inondations, accidents, sauvetages etc.). Sa mission principale est de protéger les personnes, les biens et l'environnement. Les sapeurs-pompiers sont l'un des métiers de la sécurité civile.

Étymologie

Utilisation d'une pompe à incendie au XVIIe siècle.

Le terme « pompier » vient de la pompe à bras utilisée auparavant pour éteindre les incendies (avant l'arrivée des pompes à vapeur, puis à moteur à combustion interne). Le terme « sapeur », utilisé par exemple en France dans l'expression « sapeurs-pompiers », vient du fait que les premiers pompiers, au Moyen Âge, n'avaient souvent pas d'autres choix pour sauver le quartier où une maison brûlait, que d'abattre (saper) les maisons alentour pour stopper l'avancée du feu (faire la « part du feu »). C'est également un grade du génie civil dans certaines armées.

L'expression « soldat du feu » consacre le rôle de lutte contre les incendies ; elle est aperçue dans les mots fireman (anglais : « homme du feu »), firefighter (anglais : « combattant du feu ») et Feuerwehr (allemand : « défense (contre le) feu »). Cependant, la part de la lutte contre l'incendie dans les activités des pompiers modernes est en régression, en raison de l'amélioration des normes de construction, des règlements de sécurité et de la sensibilisation des populations, pour ne plus représenter en France qu'environ 7 % des interventions.


Histoire

Antiquité

L'histoire de la lutte organisée contre les incendies commence au temps de l'Égypte et de la Grèce anciennes, où des gardes et rondes de nuit étaient effectuées et où des pompes manuelles ont peut-être été employées pour éteindre des incendies. Cependant, de telles tentatives étaient d'une ampleur limitée lorsqu'ils sont comparés aux grandes organisations qui se sont développées ensuite à Rome et dans de nombreuses autres villes. La première brigade de pompiers romains (les Vigiles urbani) a été fondée avec pour mission de combattre le feu au moyen de seaux et de pompes pour transporter l'eau, mais également de divers outillages incluant les siphonnes (pompes perfectionnées par Ctésibios vers -130, ancêtres de la pompe à bras) jusqu'à des catapultes permettant de détruire les maisons avant l'arrivée des flammes afin de contenir le foyer de l'incendie. Les cohortes urbaines sous l'empereur Auguste sont chargées de la prévention et de la surveillance.

Rome a subi de nombreux incendies d'une ampleur importante, notamment le plus connu qui commença aux abords du Circus maximus le et détruisit plus des deux tiers de la ville de Rome. Le peuple qui cherchait un responsable pour ce désastre se tourna vers l'empereur Néron qui était suspecté de vouloir immortaliser son nom en renommant Rome Neropolis. Celui-ci rejeta finalement la responsabilité sur une petite communauté orientale, celle des chrétiens. On[Qui ?] raconte à propos de cet incendie qu'un Romain serait devenu très riche en achetant des propriétés lors de l'avancée des flammes et utilisant des équipes d'esclaves pour lutter contre l'incendie afin de préserver ses nouvelles acquisitions des flammes.

Il n'est pas connu de système de lutte contre l'incendie en Gaule[1].

Moyen Âge et temps modernes

Véhicule de lutte contre les incendies dans les années 1670.

En Europe, la lutte contre l'incendie était à la charge des habitants eux-mêmes ou bien des corps non spécialisés (moines et religieux puis artisans et marchands et enfin corporation du bâtiment), Clotaire II rendant un édit au VIe siècle réglementant le service des gardes de nuit, Charlemagne créant un service obligatoire de veilleurs de nuit, mettant à l'amende ceux qui ne le remplissent pas[1]. En France, cette tâche fut confiée successivement au guet royal, au guet bourgeois, aux magistrats communaux. Des ordonnances de police imposaient aux propriétaires d'avoir en permanence un muid d'eau près de leur porte, mais ne donnaient aucune indication quant aux dispositions à adopter en cas d'incendie.

Une cité de grande taille qui connut un tel besoin d'organisation pour lutter contre les incendies est la ville de Londres, qui connut d'importants incendies en 798, 982 et 989 ainsi que le grand incendie de Londres en 1666. Cet incendie, qui commença dans la boutique d'un boulanger consuma une surface d'environ 5 km2 de la ville, laissant dix mille personnes sans habitations.

Les premiers tuyaux d'incendie furent mis au point par l'inventeur néerlandais Jan Van der Heiden en 1672. Ils étaient fabriqués en cuir souple et assemblés tous les 15 mètres à l'aide de raccords en laiton. La longueur et les raccords ont donné naissance aux normes actuelles.

À la même époque, aux États-Unis, la ville de Jamestown, Virginie, a été complètement détruite par un incendie au mois de janvier 1608. Un système de « surveillants » des incendies fut mis en place dans la ville de New York en 1648. Les surveillants avaient pour mission de patrouiller à travers la ville en inspectant les cheminées des bâtiments. Les tours de garde étaient réalisés par huit personnes, qui réveillaient les habitants pour combattre l'incendie, si nécessaire avec de simples seaux d'eau. À Boston, les importants incendies qui eurent lieu en 1653 et 1676 ont incité la ville à prendre d'importantes mesures pour lutter contre les incendies. C'est Louis XVI qui en 1776 créa le premier corps des pompiers. Il autorisa l’installation de pompes à feu pour approvisionner Paris en eau de manière régulière[2].

À la fin du XVIIe siècle apparaît la pompe à bras hippo-attelée ou tirée par plusieurs pompiers, les habitants devant organiser une chaîne humaine pour alimenter la pompe depuis un point d'eau (rivière, fontaine, puits).

Révolution industrielle

Pompiers français à Strasbourg.

La pompe à incendie fut développée par le londonien Richard Newsham en 1725. Amenées telles des chariots jusqu'au lieu de l'incendie, ces pompes manuelles étaient servies par des équipes de plusieurs hommes et pouvaient délivrer jusqu'à 12 litres d'eau par seconde et ce jusqu'à une hauteur de 40 mètres.

Benjamin Franklin créa en 1736 à Philadelphie la Union Fire Company, première compagnie de volontaires en Amérique. Il n'y eut pas de pompiers salariés à plein temps en Amérique avant les années 1850. Même après la formation de compagnies de pompiers professionnels aux États-Unis, les problèmes de désaccords et de maîtrise de la répartition des territoires existaient encore. Les compagnies de New York furent réputées pour envoyer des coureurs portant de grands tonneaux permettant de recouvrir les bouches d'incendie avant l'arrivée des pompes à incendies. Des combats éclataient couramment entre les coureurs et les compagnies de pompiers correspondantes, afin d'avoir le droit de combattre le feu et, ainsi, d'obtenir l'argent qui était donné à la compagnie qui avait combattu l'incendie.

À la suite de l'incendie de l'ambassade d'Autriche de 1810, où périt Pauline von Schwarzenberg, la belle-sœur de l'ambassadeur[3], Napoléon Ier créa le premier corps professionnel de sapeurs-pompiers. Il organisa les pompiers de Paris sous la forme d'un corps militaire par le décret du . C'est depuis ce décret que le terme sapeur-pompier est utilisé officiellement.

Au Royaume-Uni, la première compagnie organisée de pompiers fut créée à Édimbourg, Écosse[4], lors de la fondation des établissements Edinburgh Fire Engine Establishment en 1824 par James Braidwood. Londres suivit en 1832 avec les établissements London Fire Engine Establishment.

Le premier camion à vapeur hippomobile pour le combat contre le feu a été inventé en 1829, mais il ne fut pas accepté dans la lutte contre les incendies avant l'année 1860, puis il fut encore oublié pendant deux autres années. Les pompes à incendie à moteur à combustion interne arrivèrent en 1907. Construites aux États-Unis, elles menèrent au déclin et à la disparition des moteurs à vapeur dans les années 1925.

Époque actuelle

Actuellement, le combat contre le feu demeure l'attribution de professionnels et de volontaires dans certains pays. Typiquement, les services du feu des secteurs ruraux ou à faible densité de population se composent essentiellement de volontaires tandis que les pompiers professionnels dominent dans les villes et les secteurs urbains, avec parfois des exceptions locales.

Missions

Extraction d'une victime, Belgique.

La mission et le statut des pompiers varient d'un pays à l'autre, mais se traduisent globalement par la protection des personnes, des biens et de l'environnement. Cela regroupent une vaste palette de compétences comme par exemple les missions opérationnelles de type:

  • Le secours aux personnes (aide médicale urgente, grossièrement parlé: les ambulances urgentes, du moins dans la plupart des pays (ou Luxembourg, par exemple, ces missions sont attribué à la protection civile))
  • La lutte contre les incendies
  • Les sauvetages d'êtres humains et d'animaux
  • Les interventions pour catastrophes naturelles (inondations, tempêtes ...)
  • Les interventions pour catastrophes humaines (explosion, fuite de produit toxiques etc.)
  • Les intervention anti pollution.
  • Les destruction de nids d'hyménoptères.
  • La récupération d'animaux potentiellement dangereux enfuis (Les NAC pour Nouveaux Animaux de Compagnie (serpents, araignées, lézards etc.)

Mais les sapeurs-pompier s'occupent également de missions plus administratives comme:

  • La prévention des risques de la sécurité civile et des mesures de sauvegarde de l'environnement.
  • L'organisation des moyens de secours, protection des biens, des personnes et de l'environnement et secours d'urgence aux personnes victimes d'accidents, de sinistres ou de catastrophes ainsi que leur évacuation.

Organisation

Les services des pompiers sont disponibles 24h sur 24, 7 jours sur 7. Les hommes du feu entreposent leur matériel dans des caserne de pompiers. Celles-ci se composent soit de professionnels, soit de volontaires. En fonction, elles seront habitées ou non par les agents.

Hiérarchie

Dans certains pays les grades se portent aussi sur le casque, comme ici celui d'un Capitaine, en Belgique.

Les sapeurs-pompiers ont adopté le système de grades, souvent sur le modèle militaire. On distingue quasiment dans tous les pays le même schéma calqué donc sur celui des armées: officiers, sous-officiers et hommes du rang  : en France , on passe sapeur 2è classe, 1er classe, caporal, caporal chef, sergent,sergent chef, adjudent, adjudent chef, major, lieutenent, capitaine, comendent, lieutenent-colonel, colonel

Statuts

En Belgique

En France

En France, les pompiers professionnels sont souvent des fonctionnaires, employés par l'État ou les collectivités territoriales (municipalités, départements, régions...), mais dans certains endroits, ce service public est délégué à des entreprises privées (cas de deux tiers des villes du Danemark notamment). Deux villes de France sont protégées par des pompiers militaires : Paris par la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) et Marseille par le bataillon de marins-pompiers de Marseille (BMPM).

Certaines entreprises possèdent également du personnel de lutte contre l'incendie, notamment pour les activités à risque (usines chimiques, installations nucléaires). Cependant, une majorité des pompiers dans le monde n'est pas professionnelle mais bien volontaires. Ce qui veut dire qu'ils exercent une profession principale et ne se livrent à leur activité de sapeur-pompier qu'en dehors de celle-ci.

Effectifs nationaux

Dans le tableau ci-dessous, en effectifs totaux. Pour la distinction entre professionnels à plein temps et volontaires à temps partiel, le pourcentage de l'effectif total est indiqué entre parenthèses.

Pays Nombre total Professionnels Volontaires Note
Allemagne[5] 1 383 730 24 000 1 300 000 en plus : env. 30 à 40 000 pompiers d'entreprise
Autriche 247 227
Belgique[5] 17 000 5 000 12 000 (70 %)
Danemark[5] 6 500 1 700 3 400 dont 1 400 conscrits ;
service municipal concédé à l'entreprise Falck dans 2/3 des communes
France[6] 248 300 52 700 195 200 parmi les 52 700 professionnels : 40 500 civils et 12 200 militaires (BSPP, BMPM, UIISC 1,5 et 7).
Luxembourg[7] 8 474 200 8 274
Pays-Bas[5] 26 512 4 253 22 259 (85 %)
Angleterre et Pays de Galles[5] 58 000 35 500 16 500 15 000 pro à temps partiel et 1 500 volontaires
Slovénie 60 860 860 60 000
Suisse 107 800 1 400 106 000 en plus : env. 400 pompiers d'entreprise (statistiques 2007)
Nombre de pompiers par pays

Le tableau ci-dessous présente les effectifs ramenés à la population des pays, exprimés en nombre de pompiers pour 100 000 habitants. Ces statistiques permettent de comparer les organisations mais ne doivent pas servir à comparer les corps tels quels. Ainsi, un nombre élevé de pompiers par habitant ne signifie pas qu'ils sont peu efficaces, mais par exemple que la densité de population est faible (il faut des casernes pour intervenir rapidement mais le secteur couvre peu d'habitations), ou encore un fort taux de pompiers volontaires peut marquer une forte implication de la population dans la sécurité civile (entraide et solidarité).

Pays Nombre total Professionnels Volontaires
Allemagne 1 676 29 1 575 (94 %)
Autriche 3 033
Belgique 164 48 115 (70 %)
Danemark 120 31 63 (52 %)
France 382 65 317 (85 %)
Luxembourg 2 081 40 2 041 (98 %)
Pays-Bas 164 26 138 (85 %)
Angleterre et Pays de Galles 110 67 31 (28 %)
Slovénie 3 043 43 3 000 (99 %)
Suisse 1 638 19 1 613 (98 %)
Nombre de pompiers par pays, pour 100 000 habitants

Risques pour la santé

Les pompiers, exposés aux fumées et à divers polluants, sont beaucoup plus affectés par certains symptômes respiratoires que la moyenne[8]

Les cancers d’origine professionnelle chez les pompiers constituent une source importante de préoccupation pour tous ceux et celles qui œuvrent en santé et en sécurité du travail. Chaque année, ces lésions occasionnent des coûts humains et financiers importants pour les travailleurs et les employeurs. Il est délicat, en l’absence d’études épidémiologiques de long terme, d’établir un lien entre l’apparition d’un cancer et les caractéristiques de l’emploi, mais de récentes revues critiques de littérature épidémiologique reliée à la question des risques de cancer chez les pompiers ont été publiées[9].

Des études moyennement robustes en termes de puissance statistique semblent également confirmer une fréquence fortement accrue de problèmes de santé respiratoire chez les pompiers professionnels. Par exemple[8], chez 101 hommes pompiers professionnels de Bâle (Suisse), comparés à 735 sujets-contrôle, hommes, pris dans la population générale, et suivis par une étude suisse sur la pollution atmosphérique et les maladies respiratoires des adultes, les données d'un questionnaire standardisé, de la spirométrie, de tests cutanés et de tests de provocation bronchique à la méthacholine concluent à une fréquence très supérieure de symptômes respiratoires au travail (yeux brûlants (21 contre 3 %), nez qui coule (19 contre 2 %), irritation de la gorge (26 contre 3 %), toux (28 contre 3 %), dyspnée (7 contre 2 %) et céphalées (25 contre 3 %). L'atopie était présente chez 51 % des pompiers, pour 32 % dans le groupe témoin (alors que les pompiers étaient moins nombreux à être fumeurs ou anciens fumeurs, et que lorsqu'ils étaient fumeurs, ils fumaient moins de cigarettes par jour)[8]. Une hyperréactivité à la métacholine était plus de deux fois plus fréquente que dans le groupe de contrôle, sans qu'aucun lien avec une exposition aiguë ou la durée de l'emploi n'ait été montré. Il est impossible de savoir si ces résultats étaient présents au moment du recrutement ou développés après l'adhésion à la main-d'œuvre, précisent les auteurs de l'étude [8].

Enfin, les tissus modernes, les plastiques, les mousses de meubles et literies, et les matériel électriques et électroniques qui brûlent libèrent dans l'air (et dans l'environnement via les eaux d'extinction) outre de nombreux composés toxiques, des quantités significatives d'agents ignifugeants. Une étude suédoise a mesuré les taux de PBDE dans l'organisme de différentes catégories de travailleurs, montrant que les recycleurs de déchets électriques et électroniques étaient particulièrement touchés[10]. Certains de ces agents ignifuges bromés sont des perturbateurs endocriniens avérés, agissant à très faible dose.

Équipements de protection

Pompier de l'U.S. Air Force en train de s'entraîner avec une tenue aluminée autonome, équipement de protection individuelle spécialement adapté aux feux d'hydrocarbures.

Les risques de l'activité rendent indispensable l'utilisation d'équipements de protection individuelle. Les tenues les plus modernes se composent de vêtements proches du corps (chemise et pantalon) ignifugés, et d'une veste de protection textile (parfois encore en cuir) et d'un surpantalon particulièrement résistants. La présence d'une couche d'air entre les vêtements et les survêtements est importante pour ralentir la progression de la chaleur (effet isolant).

Le surpantalon, la veste de protection, le casque, les bottes et les gants doivent protéger contre les dangers suivants :

  • chaleur et feu (incendie) : les vêtements doivent être ignifugés, stables, ralentir la progression de la chaleur vers la peau, empêcher la pénétration de vapeur (générée par l'arrosage du feu) et couvrir la totalité de la peau ; cette protection contre la chaleur est assurée par la fibre du tissu et la couche d'air située entre le pantalon et le surpantalon. En effet, une tenue de casernement doit impérativement être portée en dessous de la tenue feu (tenue d'intervention)
  • risque mécanique : déchirure, abrasion ;
  • chimique : empêcher la pénétration de liquides et résister aux principaux agents agressifs (comme l'acide chlorhydrique et la soude) ;
  • risque de coup de chaleur et de déshydratation : évacuation de la chaleur et de la transpiration générées par l'effort ;
  • électrique : possibilité de contact accidentel avec des fils mis à nu ;
  • visibilité de nuit : les vêtements comportent des couleurs vives et des bandes rétro-réfléchissantes.

Le casque doit en outre protéger contre les chocs. Les pompiers portent également un appareil respiratoire isolant (ARI) se composant d'un masque facial transparent couvrant tout le visage et relié à une bouteille d'air comprimé avec détendeur.

Les bottes doivent maintenir la cheville (pour éviter les entorses), avoir des semelles antidérapantes, anti-acide et anti-perforation, ainsi qu'une coque anti-écrasement.

Pour les interventions spéciales, une tenue adaptée est d'application :

  • une tenue aluminée, protégeant du rayonnement de certains types de feux (hydrocarbures ou gaz). La version lourde (complètement étanche et autonome) permet également de traverser les flammes pendant quelques dizaines de secondes ;
  • une tenue de protection contre les hyménoptères (guêpes, abeilles, etc.) ;
  • une tenue anti-gaz (dans certains pays, lors de fuite de gaz) ;
  • une tenue chimique, protégeant des agents chimiques ou biologiques nocifs. Elle peut être lourde (complètement étanche et autonome) ou légère (ne protégeant que des projections) ;
  • une tenue de radioprotection contre les poussières et liquides radioactifs ;
  • une tenue de tronçonnage ;
  • une tenue d'escalade (pour les groupes spécialisés) ;
  • une tenue de plongée (pour les groupes spécialisés).

Véhicules typiques

Avertisseurs spéciaux

En France

Les avertisseurs spéciaux des véhicules sont auditifs et lumineux. Ils comportent des gyrophares bleus sur le toit ainsi que des feux de pénétration entre les feux de croisement à l'avant du véhicule. Ces derniers ne s'allument que lorsque le frein à main est retiré et les gyrophares en fonction. L'avertisseur sonore appelé deux tons est utilisé pour avertir les usagers de la route qu'il faut laisser passer le véhicule de secours car il y a un départ en intervention. Certains véhicules comme le FS (Fourgon de Secours) sont munis à l'arrière de feux clignotants au dessus des portes lorsque le véhicule est à l'arrêt dans le sens de circulation.

Filmographie

Films

Séries télévisées


Notes et références

  1. a et b Histoire des sapeurs pompiers
  2. "Louis XVI a la parole, lettres discours et écrits politiques" de Paul et Pierrette Girault de Coursac, Edition de l'O.E.I.L.
  3. SCHWARZENBERG (1771-1820), Karl Philip von, prince, sur le site napoleon.org
  4. (en) Lothian and Borders Fire and Rescue Service, sur le site lbfire.org.uk
  5. a b c d et e Rapport du Sénat français, 2001
  6. « Les statistiques des services d'incendie et de secours : édition 2012 », (consulté le )
  7. FNSP Luxembourg
  8. a b c et d D. Miedinger, P. N. Chhajed, D. Stolz, C. Gysin, A-B. Wanzenried, C. Schindler, C. Surber, H. C. Bucher, M. Tamm and J. D. Leuppi ; Respiratory symptoms, atopy and bronchial hyperreactivity in professional firefighters ; European respiratory journal (ERS, de l'European Respiratory Society) ; (résumé) ; online 2007/05/30, doi: 10.1183/09031936.00015307 ; ERJ 2007/09/01 vol. 30 n°3 538-544
  9. Voir par exemple sur le site de l'IRSST ces rapports: Risque de tumeur du rein, risque de tumeur de la vessie et Risque de tumeurs cérébrales
  10. Article Seattlepi/sur les PDE

Annexes

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Articles connexes

Liens internes

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