Meudon

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Meudon
Meudon
L'observatoire.
Blason de Meudon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement Boulogne-Billancourt
Intercommunalité Communauté d'agglomération Grand Paris Seine Ouest
Maire
Mandat
Hervé Marseille (FED)
2008-2014
Code postal 92190 et 92360
Code commune 92048
Démographie
Gentilé Meudonnais
Population
municipale
44 717 hab. (2009)
Densité 4 517 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 48′ 27″ nord, 2° 14′ 25″ est
Altitude Min. 28 m
Max. 179 m
Superficie 9,9 km2
Élections
Départementales Chef-lieu du canton de Meudon
Canton d'Issy-les-Moulineaux-Ouest
Localisation
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Meudon
Liens
Site web ville-meudon.fr

Meudon est une commune française, située dans le département des Hauts-de-Seine de la région Île-de-France. Elle fait partie de l'arrondissement de Boulogne-Billancourt, au sud-ouest de Paris, et de la communauté d'agglomération Grand Paris Seine Ouest créée en 2010.

Géographie

Localisation

Vue de la commune de Meudon en rouge sur la carte de Paris et de la « Petite Couronne »

Meudon se situe dans la partie sud des Hauts-de-Seine, les villes voisines sont: au nord-ouest, Sèvres (92), au nord, Boulogne-Billancourt (92), au nord-est, Issy-les-Moulineaux (92), à l'est et au sud-est, Clamart (92), au sud et au sud-ouest, Vélizy (78) et à l'ouest, Chaville (92).

Géologie et relief

Meudon est situé sur un plateau dominant Issy-les-Moulineaux en bordure de la forêt de Meudon, qui surplombe la ville de ses hauteurs boisées.

Climat

Le climat à Meudon est tempéré. En été la température monte assez rapidement à plus de 25 °C et l'hiver peut y être froid (jusqu'à - 15 °C certains hivers).

Voies de communication et transports

Voies routières

De par sa situation à proximité immédiate de Paris, Meudon bénéficie de plusieurs axes routiers majeurs. Citons principalement la N118 et qui traverse la forêt de Meudon, reliant le Pont de Sèvres à l'autoroute A10, et l'A86, périphérique de l'Ile-de-France, s'échangeant avec la N118 au niveau du Centre Commercial Vélizy 2, à proximité de la ville. Ces axes passant hors de la ville proprement dite, celle-ci est préservée de toute coupure urbaine, tout en étant convenablement reliée à Paris, ainsi qu'à la province.

Pistes cyclables

Inéxistante cette ville est dénoué de sens contemporain de l'histoire baroque du XXIème siecle en europe de france!


Transports en commun

La gare de Meudon.
La gare de Meudon.
La gare de Bellevue.
La gare de Bellevue.

Meudon est une commune bien desservie par les transports en commun : 3 gares SNCF, 2 stations de tramway et 15 lignes de bus.

Train/RER
Tramway
Bus

15 lignes de bus relient Meudon à Paris et aux communes limitrophes, via les réseaux de bus de l'Île-de-France :

Urbanisme

Morphologie urbaine

Comme beaucoup de villes, Meudon est composée de différents quartiers (Centre-Ville, Bellevue, Val-Fleury, Bas-Meudon et Meudon-la-Forêt), qui ont chacun ses caractéristiques et ambiance propres.

L’Insee découpe la commune en deux « grands quartiers » :

Centre-Ville

L'avenue du château relie le quartier de Bellevue au site meudonnais de l'Observatoire de Paris

Ce quartier est très urbanisé et donc majoritairement composé d'immeubles en copropriétés et de quelques logements sociaux le long de la rue de la République : les Sablons (environ 300 logements), la ZAC Trivaux République (environ 90 logements plus les logements du foyer Sonacotra), la Maison Rouge (environ 60 logements)... On y retrouve un grand nombre de commerces : épiciers, supermarchés, boulangeries, boucheries, traiteurs...

Lorsque l'on remonte vers le parc de l'Observatoire de Meudon, on retrouve une zone composée de jolies maisons, à la limite du quartier de Bellevue. Du haut du parc, on a accès à la plus jolie vue de la ville et des environs. En effet, on peut voir en panorama les quartiers du Val-Fleury, un bout du Bas-Meudon, de l'autre côté de la colline on peut voir le quartier des Épinettes à Issy-les-Moulineaux, mais on peut aussi voir Paris, de la Tour Montparnasse jusqu'à La Défense, et les villes environnantes : Malakoff, Vanves, Clamart, Issy-les-Moulineaux, Boulogne-Billancourt, Suresnes, Puteaux, Rueil-Malmaison, Nanterre...

Bellevue

Église de Bellevue au début du XXe siècle

Quartier regroupant les ménages les plus aisés de la ville en moyenne, il voit se côtoyer les plus belles propriétés de la ville (vers l'avenue du 11 novembre 1918, à la limite de Sèvres et l'avenue du Château, à la limite du centre-ville) et de multiples immeubles en résidence (le long de la route des Gardes, du boulevard Verd de Saint Julien, de la rue Marcel Allegot et vers la gare de Bellevue, sur la ligne N du Transilien qui mène à la gare de Paris-Montparnasse).

À deux pas de la forêt de Meudon, le quartier jouit d'une grande tranquillité de par sa fonction exclusivement résidentielle. Le quartier rassemble également les deux lycées-collèges-écoles privés de la ville: La Source et Notre Dame, un collège public: Bel-Air, ainsi qu'une école élémentaire: Jacques Maritain/Ernest Renan, et plusieurs écoles maternelles, comme l'école Jean de la Fontaine ou les Jardies.

Ses habitants sont les « Bellevusiens ».

Val-Fleury

Le quartier est essentiellement résidentiel, composé de petites maisons resserrées, et parsemé d'espaces verts, partant de la rue d'Arthelon (du nom du cours d'eau aujourd'hui souterrain) où l'on trouve la gare de RER C Meudon - Val-Fleury, délimité par le viaduc, et remontant jusqu'aux hauteurs de la forêt de Meudon, sur la colline de Clamart. Ce quartier comporte également de nombreuses résidences du parc locatif HLM communal telles que les Larris (environ 370 logements), Banès (environ 80 logements), les Châtaigniers (environ 250 logements), les Vertugadins (environ 100 logements) ou d'autres encore. En contrebas du quartier se trouve le Viaduc de Meudon sur lequel passe la ligne de chemin de fer Transilien Paris-Montparnasse. Construit en 1840 et d'une hauteur de 36 mètres, il permit la traversée de la vallée d'Arthelon séparant les collines de Meudon de celles de Clamart, lors de la construction du chemin de fer reliant la gare Montparnasse à celle de Versailles. C'est sur cette ligne qu'a eu lieu, le 8 mai 1842 à Meudon, le premier accident grave de chemin de fer, dans lequel périt l'explorateur Jules Dumont d'Urville. Plus haut, on trouve le complexe sportif René Leduc (du nom de l'ancien maire de Meudon) équipé d'un stade de football, d'une piste d'athlétisme, du club de tennis de Meudon, d'un gymnase équipé de salles polyvalentes et de la piscine olympique municipale, baptisée en 2001 du nom de Guy Bey (ancien maire-adjoint chargé des sports à Meudon).

Vue du quartier Val Fleury, prise des hauteurs de la terrasse de l'Observatoire

Sur les hauteurs de Fleury s'impose une immense bâtisse néo-gothique qui fait face à la terrasse de l'Observatoire. Construite dans les années 1800 par la riche Duchesse de Galliera pour accueillir les orphelins et les Frères des Écoles chrétiennes, l'imposante demeure abrite de nos jours le village éducatif Saint-Philippe, lycée professionnel géré par la Fondation des Orphelins Apprentis d'Auteuil qui forme des jeunes en difficulté venus de toute l'Île-de-France. Cet établissement a notamment compté parmi ses élèves Didier Morville (alias Joey Starr), du groupe NTM de Saint-Denis (93).

Avec ses 33 000 m2 d'espaces verts au cœur du quartier Val Fleury, le parc Paumier, du nom de son généreux donateur à la ville, est un véritable écrin de verdure sur les hauteurs de Meudon. Agrémenté d'un jardin d'enfants avec aire de jeux, de terrains de basket-ball et de tables de ping-pong, il offre une vue panoramique sur la terrasse de l'Observatoire et compte de nombreux arbres remarquables dont des catalpas et séquoias. Il abrite en outre des œuvres de sculpteurs de renom, Day Schnabel et François Stahly. En 1997, est inaugurée la Maison de la Nature. Structure d'éducation à l'environnement d'Arc de Seine, la démarche s'appuie sur un principe simple : on protège ce qu'on aime. La Maison de la Nature propose des expositions et animations pédagogiques pour les scolaires, ateliers pour les enfants et les adultes, des débats et conférences. À cela, s'ajoute un coin lecture proposant de nombreux documents sur la nature ou les problématiques environnementales et un jardin botanique.

À la lisière de la forêt de Meudon, et jouxtant le complexe de l'ONERA, le lycée Rabelais regroupe collège et lycée, formant le principal groupe scolaire de la commune. Le quartier de Val Fleury est également le quartier qui a vu grandir les membres du groupe de rap Less du Neuf: Vasquez, DJ Ol' Tenzano et Jeap 12, qui a notamment collaboré avec les collectifs Beat 2 Boul de Boulogne-Billancourt (92) ou One Shot, avec Disiz la Peste.

Meudon-sur-Seine (historiquement Bas-Meudon)

C'est historiquement le quartier le plus populaire de Meudon. Dès l'antiquité ce quartier, situé au bord de Seine à la limite d'Issy-les-Moulineaux, accueille des briqueteries et autres tuileries qui bénéficient de la présence d'argile pour la matière première et du fleuve pour la logistique. Plus tard, ce seront les pêcheurs et les lavandières qui s'installeront au bord de la Seine, avant d'être délogés par une usine de verrerie lors de la révolution industrielle. Cette usine est revendue à Louis Renault qui y installe les usines qui portent son nom. C'est notamment la construction de cette usine et les emplois créés qui feront voir le jour aux cités de logements de Meudon-la-Forêt. Les Forges de Meudon et les Établissements Chausson suivront, attirant une population ouvrière aux provenances régionales et aux nationalités variées. À cette époque, le quartier était peu fréquentable le soir, au milieu des usines et des cités ouvrières. Aujourd'hui le quartier est en pleine restructuration, comme le témoigne la volonté de certains de le rebaptiser Meudon-sur-Seine. Il s'ouvre aux entreprises et aux immeubles de logements aisés. Cette restructuration s'est notamment enclenchée suite à la destruction et au réaménagement de l'Île Seguin, à laquelle le Bas-Meudon fait face. Cependant, les bords de la Seine sont toujours délaissés, les logements sociaux côtoient des immeubles en ruine ou à l'abandon jalonnant toujours la route de Vaugirard, mais de nombreux projets d'aménagement des berges sont sur le point de voir le jour, annonçant l'embellie de ce quartier marqué par son passé industriel. Le quartier et ses HLM situés le long de la route de Vaugirard, en face des anciennes usines Renault tels que Vaugirard (environ 150 logements) ou les Gardes (environ 60 logements) ont également été désenclavés avec l'arrivée en 1997 du tramway T2 venant d'Issy-les-Moulineaux pour aller jusqu'au quartier d'affaires de La Défense.

Mais le quartier ne se résume pas aux bords de la Seine, il s'étend en effet jusqu'au viaduc de Meudon, à la limite du quartier de Val-Fleury. Cette partie du Bas-Meudon a été totalement reconstruite avec des immeubles neufs, ce qui lui donne une continuité avec le quartier de la Ferme à Issy-les-Moulineaux. Cependant, quelques vieilles usines subsistent encore sur la colline de Clamart, près du secteur du Val, situé dans le quartier de Val-Fleury. Par ailleurs le secteur des Montalets situé directement en contrebas du Viaduc est essentiellement composé de cités dont les Allées (environ 70 logements), les Blancs (environ 150 logements), les Cascades (environ 370 logements), Paris/3F (environ 250 logements). L'ensemble est plus connu sous le nom de ZAC des Montalets (environ 590 logements).

Meudon-la-Forêt

Au début des années 1960, l’histoire de la commune est liée à l’histoire de France : le rapatriement des pieds-noirs d’Algérie, suite à la guerre et la demande de main d'œuvre des usines Renault à Billancourt provoquent un nouveau besoin en logements. Le choix est donc fait d’urbaniser le plateau céréalier: Meudon-la-Forêt voit le jour[2].

René Leduc, le maire de l'époque, s'assure en 1957 du soutien financier du ministre de la Construction, Jacques Maziol, pour lancer une procédure de Zone à urbaniser en priorité (ZUP) sur le plateau forestois en vue de la construction massive de logements (majoritairement sociaux) qui donnera le grand ensemble de Meudon-la-Forêt.

De nos jours, Meudon-la-Forêt représente 13 740 habitants pour environ 6 500 logements, soit environ un tiers de la population communale. C'est un architecte de 40 ans, Fernand Pouillon, qui s'attellera à la tâche, du moins pour la première tranche des travaux (de 1959 à 1961) qui s'annoncent impressionnants. L'homme a déjà à son actif la réalisation de nombreuses cités de logements notamment en Afrique et en Asie. C'est en prenant modèle sur les étendues d'eau et les parcs de Versailles que Fernand Pouillon entend faire de Meudon-la-Forêt « une cité heureuse, l'un des rares grands ensembles où la vie soit encore gaie et où les humbles soient traités en rois[3] ». Son entreprise sera reprise par trois architectes Boulet, Choquier et Herpe qui la termineront à la fin des années 1960. La construction du quartier aura donc duré moins de dix ans.

Meudon-la-Forêt se caractérise par un ensemble d'immeubles très homogène. Pratiquement tous les bâtiments ont dix étages et tous s'organisent plus ou moins selon le même modèle.

Ce grand ensemble est composé de plusieurs résidences :

  • le Parc (environ 2635 logements à caractère social), plus grande copropriété de France.
  • Villebon dit la BNP (environ 1820 logements sociaux)
  • les Verrières Joli Mai (environ 1050 logements)
  • la Pépinière (environ 570 logements sociaux)
  • le Lac (environ 250 logements)
  • le Centre (environ 230 logements)
  • le Stade (environ 150 logements sociaux)
  • les Oliviers (environ 40 logements à caractère social)
  • les Mûriers (environ 40 logements à caractère social)
  • les Mimosas (environ 40 logements à caractère social)
  • les Magnolias (environ 35 logements)

Le quartier diffère donc beaucoup par son caractère de grand ensemble du reste de la ville, avec lequel il est d'ailleurs totalement coupé géographiquement. En effet, le quartier est enclavé avec, d'un côté la forêt, de l'autre la RN118, avec pour seul contact urbain les lotissements HLM du plateau de Clamart (la cité de la Plaine, le Pavé Blanc, la Cité FFF et la Garenne-Trivaux). Meudon-la-Forêt constitue à ce jour la principale zone de grands ensembles HLM dans la ville, avec plus de 2 500 logements sociaux et plus de 2 700 logements à caractère social.

À partir de fin 2014, elle sera desservie par deux stations du tramway T6 : Trivaux et Meudon-La-Forêt, stations qui devraient permettre de désenclaver le quartier et de l'ouvrir sur les centres urbains proches.

Ses habitants sont les "Forestois".

Logement

Projets d'aménagements

Depuis quelques années, la ville de Meudon a engagé plusieurs projets de rénovation urbaine. D'autres sont actuellement en projet, tels que :

  • le réaménagement des alentours de la Gare de Meudon - Val Fleury avec une couverture partielle des voies et le réaménagement du stationnement.
  • la poursuite de l'aménagement de Meudon-sur-Seine, en prolongement de Meudon Campus, avec entre autres la création d'une résidence pour personnes âgées et le réaménagement des rives de la Seine en partenariat avec le conseil général des Hauts-de-Seine.
  • parallèlement à l'arrivée du T6 dans le quartier, plusieurs projets à Meudon-la-Forêt, dont un espace culturel et un pôle de loisirs.
  • plusieurs aménagements de voirie à Bellevue
  • un grand projet d'aménagement de la colline Rodin, comportant des logements, des bureaux, un grand parc et une mise en valeurs des carrières des Brillants en vue de leur ouverture au public.

Toponymie

Le vieux mot gaulois dunos, château, forteresse, a laissé sa trace dans les noms de beaucoup de villes françaises même lorsque ceux-ci ont été latinisés par les Romains. Le plus souvent, il est associé au nom d’un chef gaulois comme à Meudon justement mais aussi à Verdun ou Loudun. Ou encore au nom de dieu gaulois le plus vénéré Lug comme c'est le cas à Laon et à Lyon dont les deux noms dérivent de Lugduno. À Châteaudun, on remarque que le nom de la ville dit donc deux fois la même chose la première fois en latin et la seconde en gaulois/celtique.

« Il y a peu d'endroits, je crois, dont le nom latin ou latinisé, ait subi plus de modifications que celui de Meudon. Dans tous les ouvrages qui font mention de ce village, il s'appelle indifféremment Metiosedum, Moldunum, Meodum, Modunum, Meudum, Meudun, Campum meudoninse. Malgré cette richesse de désignations et les efforts des étymologistes notamment de Valois et Sanson, l'origine de Meudon ne paraît pas être aussi ancienne qu'on serait porté à le croire. La première de ces désignations qui se rencontre dans les commentaires de Jules-César[4], semble devoir plutôt appartenir à un bourg (probablement Choisy-le-Roi), situé entre Melun et Paris : Lorsque Labienus afin de rentrer sans perte à Sens, son quartier-général, fit descendre la Seine à une partie de son armée au moyen de bateaux qu'il avait amenés de Melun, pendant que l'autre remonterait le fleuve au milieu de la nuit avec tous ses bagages et en faisant grand bruit, l'auterke Camulogène » dont il avait espéré de détourner l'attention par celle manœuvre habile, envoya des troupes Gauloises vers Metiosedum avec ordre de s'avancer aussi loin que les bateaux des Romains. Suivant Bullet[5], Moldunum serait formé de deux mots celtiques : moel mol, pelée ; dun, montagne ; la terminaison um a été évidemment latinisée. « II n'y a de titres certains qui fassent mention de Meudon, nous apprend Lebeuf[6], que depuis la fin du XIIe siècle ou le commencement du XIIIe ; dans ses titres ce lieu est appelé Meodum ou Meudon ou bien Meudun. Il est évident qu'on ne savait alors comment le latiniser, ce qui a duré ainsi pendant presque tout le XIIe siècle. Mais si l'on n'a pas d'époque sûre pour Meudon, ajoute cet auteur, il est aussi vrai de dire qu'on ne peut en donner entièrement l'étymologie ; il est certain que la fin du mot venant de dun, terme celtique, fait allusion à la profondeur corrélative du château et du villaie. En anglo saxon, en anglais et en flamand, mou et mul signifient sable, poussière ; c'est tout ce qu'on peut dire de plus approchant. » Ajoutons à cela qu'en effet les collines de Meudon sont couronnées par des dépôts de sable puissants, d'où l'on pourrait peut-être inférer enfin que Meudon signifie colline de sable. »

— Louis Eugène Robert, Histoire et description naturelle de la commune de Meudon, 1843

Histoire

Page du livre Histoire et description naturelle de la commune de Meudon[7]

Louis Eugène Robert - un médecin naturaliste qui habite la Ville de Meudon - publie en 1843 : Histoire et description naturelle de la commune de Meudon (disponible dans Wikisource), livre qui décrit en détail l'histoire et l'histoire naturelle de la ville.

Le nom de Meudon Meodum est celtique, et signifie montagne de sable[8].

Époque romaine

À environ 4 kilomètres au sud-ouest de Paris, cette commune est établie sur des collines et au sud d'une boucle de la Seine. Les emplacements archéologiques prouvent que Meudon a été peuplée depuis des périodes néolithiques. Les Gaulois nommaient ce lieu Mole-Dum (dun), les Romains l'appelèrent Moldunum.

Moyen Âge

Le plus ancien seigneur connu de Meudon est le chevalier Erkenbold, en 1180.

Au Moyen Âge, l'histoire de ville de Meudon est profondément liée à la famille de Meudon, une famille de la très ancienne noblesse française.

Bien qu'il n'y ait point de titre qui fasse mention des droits de l'abbaye de Saint-Germain à Meudon avant le treizième siècle, ce Monastère y possédait une Seigneurie au moins dès le douzième. Sur ce territoire se trouvait un vignoble appartenant à Jean Abbé de saint Victor.

En 1235 Simon Abbé de Saint Germain racheta les dîmes de bled et de vin du territoire de Meudon desquelles Étienne de Meudon jouissait. L'abbaye continua par la suite à racheter d'autres terres à Meudon[9].

En 1333, Robert de Meudon était pannetier du roi, son fils Henri, en 1342, était le grand veneur.

Renaissance

En 1539, la terre de Meudon appartenait au cardinal Antoine Sanguin, qui la laissa à sa nièce Anne de Pisseleu, maîtresse de François Ier.

Anne vendit Meudon pour une rente annuelle de 3 000 livres, au cardinal Charles de Lorraine qui, au XVIe siècle, fit bâtir un beau château. À son retour du concile de Trente, il y amena les quatre premiers capucins qu'on ait vus en France et leur fit bâtir un couvent. En 1574, le château échut au Balafré, Henri de Lorraine, duc de Guise, assassiné par les ordres de Henri III. Meudon fut vendu, en 1654, à Abel Servien, surintendant des finances sous Louis XIV. Son fils, en 1679, vendit la terre à François Michel Le Tellier, marquis de Louvois, ministre de la guerre, qui consacra des millions à embellir les bâtiments et les jardins, surtout à la construction de la terrasse. En 1695, Louis XIV acheta Meudon pour son fils aîné Louis qui y bâtit un second château à partir de 1706. En 1718, le château de Meudon appartenait à la duchesse de Berri, fille du régent, et en 1726 le domaine fut réuni à la couronne. La Convention conserva les deux châteaux de Meudon, et le comité de salut public y plaça des ateliers pour construire des machines, objets et matières utiles à la guerre.

En 1795 un incendie endommagea le vieux château, qui fut alors démoli à partir de 1803. Napoléon 1er restaura l'autre, et Marie-Louise y séjourna avec son fils pendant la campagne de Russie. Le duc d'Orléans et le maréchal Soult l'habitèrent successivement. Après l'avènement de Napoléon III, le château fut occupé par les princes Jérome et Napoléon Bonaparte.

Les restes actuels appartiennent à un bâtiment érigé par le Dauphin, fils de Louis XIV qui a brûlé quelques jours après la guerre franco-prussienne de 1870-1871.

La cure de la paroisse Saint-Martin avait été attribuée en 1551 à François Rabelais.

XIXe siècle

La compagnie d’aérostiers, créée par le Comité de Salut Public et organisée par les Ateliers de Chalais-Meudon, prenait la part que l’on sait à la Bataille de Fleurus (1794). Le 28 juin 1799, le Directoire, supprime la compagnie d’aérostiers. L’École de Chalais-Meudon rouvre ses portes sous la direction de Charles Renard et sous le nom d’Établissement central de l’aérostation Militaire en 1876.

La catastrophe de Meudon de 1842

Le , déraillement puis incendie du train Versailles-Paris. Ce fut l'une des premières catastrophes ferroviaires dans le monde. À l’époque les portes étaient fermées à clé par les chefs de trains, d’où un terrible bilan : 55 morts. Dès lors les portes durent rester ouvertes en marche et cette disposition ne disparut qu’en 2003. Un évêque français prononça une homélie retentissante sur cette leçon que Dieu donnait à l'arrogance des hommes, et y vit un courroux du ciel contre les chemins de fer. Hélas pour lui, le même mois, le Vatican se dotait précisément d'un train pontifical sur l'initiative du pape Grégoire XVI. Parmi les victimes se trouvait l'amiral Dumont d'Urville et sa famille. Parmi les rescapés, le grand-père de Marguerite Yourcenar (récit dans Archives du Nord).

Charles Verd de Saint-Julien a été maire de la Ville de Meudon au XIXe siècle. Il est notaire royal. Il est nommé maire de Meudon par Louis Napoléon Bonaparte, prince président en 1852. Suspendu durant une année, il restera ensuite premier magistrat de la cité jusqu'à la guerre de 1870. Il s'opposa notamment aux Bellevusiens lors de la construction de l'église Notre-Dame de l'Assomption de Meudon. En 1864, il dote la commune de l'éclairage au gaz grâce à Napoléon Jérôme, hôte du domaine de Meudon. Meudon est par conséquent la première commune de banlieue à être dotée de l'éclairage public au gaz.

Les établissements de Galliera, sur la colline de Fleury, ont été fondés par la duchesse de Galliera pour le soin des personnes âgées et des orphelins. Les bâtiments ont été construits en 1885.

Histoire de Bellevue

Bellevue doit son origine à Madame de Pompadour qui en 1748, fit bâtir un château que le roi acheta le .

Histoire de Fleury-sous-Meudon

Val Fleury

Un acte de 1238 dit que Fleury a emprunté son nom d'un riche vigneron François Fleury[8].

Sa chapelle fut détruite dans le XVIe siècle fut relevée en 1644. En 1610 le chapelain fut autorisé à chanter les vêpres.

Histoire de Trivaux

Pointe de Trivaux

Au milieu du XIXe siècle, il est signalé l'existence d'une ferme située au Sud du bois de Meudon à l'Ouest de Plessis Piquet au lieu-dit La Pointe de Trivaux[8].

Politique et administration

Meudon, ville fleurie

Le canton de Meudon ne comprend qu'une partie de la commune. L'autre partie appartient au canton d'Issy-les-Moulineaux-Ouest.

Meudon est membre d'Arc-de-Seine, une Communauté d'agglomération fondée le 1er janvier 2003 par les 5 villes de Chaville, Issy-les-Moulineaux, Meudon, Vanves et Ville-d’Avray.

Depuis le 27 novembre 2008, Meudon fait aussi partie de la Communauté d'agglomération Grand Paris Seine Ouest qui regroupe Arc de Seine mais aussi les communes de Boulogne-Billancourt et Sèvres, qui faisaient auparavant partie de la Communauté d'agglomération Val de Seine. La fusion est effective depuis le 1er janvier 2010

Tendances politiques et résultats

Administration municipale

En 2008, Meudon a reçu le label « Ville Internet @@@ »[10].

Liste des maires

Depuis mars 1947, quatre maires se sont succédé à Meudon :

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1947 1971 René Leduc UDR  
1971 1983 Gilbert Gauer UDF-PR  
1983 1999 Henry Wolf UDF-PSD  
1999 En cours Hervé Marseille UDF puis NC puis FED  

Instances judiciaires et administratives

Politique environnementale

Jumelages

Au 1er janvier 2010, Meudon est jumelée avec :

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[12],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 45 507 habitants, en augmentation de 1,77 % par rapport à 2009 (Hauts-de-Seine : 2,25 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 2502 0152 3112 2653 0263 2333 1743 6803 783
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 7895 1576 62012 0376 4256 0807 6218 0058 892
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9 70210 28912 29215 64918 12320 87020 74920 79724 729
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
34 87850 62352 80648 45045 33943 66344 74545 01045 507
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21,8  %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,7 %).

À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,4 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 47,6% d’hommes (0 à 14 ans = 21%, 15 à 29 ans = 18,1%, 30 à 44 ans = 22,1%, 45 à 59 ans = 19,9%, plus de 60 ans = 18,8%) ;
  • 52,4% de femmes (0 à 14 ans = 17,9%, 15 à 29 ans = 16,8%, 30 à 44 ans = 21,9%, 45 à 59 ans = 18,8%, plus de 60 ans = 24,6%).
Pyramide des âges à Meudon en 2007 en pourcentage[15]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90  ans ou +
1,2 
6,3 
75 à 89 ans
9,1 
12,1 
60 à 74 ans
14,3 
19,9 
45 à 59 ans
18,8 
22,1 
30 à 44 ans
21,9 
18,1 
15 à 29 ans
16,8 
21,0 
0 à 14 ans
17,9 
Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2007 en pourcentage[16]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90  ans ou +
1,0 
4,8 
75 à 89 ans
7,8 
10,2 
60 à 74 ans
11,0 
18,5 
45 à 59 ans
18,9 
24,7 
30 à 44 ans
23,3 
21,0 
15 à 29 ans
19,9 
20,6 
0 à 14 ans
18,1 

Enseignement

Meudon est située dans l'académie de Versailles.

Établissements scolaires

La ville administre 13 écoles maternelles et 9 écoles élémentaires communales.

Le département gère 4 collèges et la région Île-de-France 2 lycées :

  • Primaire Camus
  • Lycée Rabelais
  • Lycée Notre-Dame (privé)
  • Lycée La Source (privé)
  • Lycée Professionnel Saint-Philippe (village éducatif)
  • Lycée Professionnel Villebon
  • Collège Bel Air
  • Collège Jean-Moulin
  • Collège La Source (privé)
  • Collège Rabelais
  • Collège Saint-Edmond (privé)
  • Collège Saint-Exupéry

Vie universitaire

De nombreux établissements publics scientifiques et de recherche y sont également installés (CNRS, ONERA et Observatoire de Paris).

Culture

  • Deux centres d'Art et de culture
  • Une médiathèque établie sur deux pôles (Centre-Ville et Meudon-la-Forêt)
  • Soixante-dix ateliers d'expression culturelle
  • L'université inter-âges Auguste Rodin
  • Le conservatoire Marcel Dupré
  • L'Académie d'Art de Meudon et des Hauts-de-Seine

Santé

  • Deux centres de la Caisse Primaire d'Assurance Maladie des Hauts-de-Seine
  • Un centre de santé polyvalent de la Croix-Rouge française
  • Une clinique
  • Un centre de protection maternelle et infantile
  • Un centre de radiologie et de traitement des tumeurs
  • Un centre médico-psychologique
  • Un centre médico-psycho-pédagogique réparti sur deux pôles
  • De nombreux professionnels de santé[17]

Sports

Le stade Marcel-Bec situé dans la forêt de Meudon
  • Le parcours de Santé de la forêt domaniale de Meudon
  • La piscine olympique Guy Bey
  • La patinoire
  • Le city stade (football et basket)
  • Le skate park
  • Treize complexes sportifs proposant de multiples activités.
  • Quinze clubs et associations

Médias

Cultes

Les Meudonais disposent de lieux de culte catholique, israélite, orthodoxe et protestant.

Culte catholique

Depuis janvier 2010, la commune de Meudon fait partie du doyenné des Forêts, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[18].

Au sein de ce doyenné, les lieux de culte catholique relèvent des quatre paroisses de Meudon[19] :

Par ailleurs, la chapelle Notre-Dame de l'Annonciation fait maintenant partie de la « Maison de la parole », maison diocésaine inaugurée le 20 septembre 2011[24].

Culte israélite

Une synagogue.

Culte orthodoxe

Deux églises orthodoxes: l'Église de la Résurrection et la Paroisse Saint-Jean le Théologien.

Culte protestant

Un temple protestant: l'Église réformée de Meudon.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2007, le revenu fiscal médian par ménage était de 25 761 , ce qui plaçait Meudon au 440e rang parmi les 30 714 communes de plus de 50 ménages en métropole[25].

Emploi

Entreprises et commerces

Culture et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[26].

Avant le XIXe siècle

XIXe siècle

Viaduc de Meudon tel que fin XIX et début XXe sièble
Orphelinat de Meudon - Fin XIXe siècle ou début XXe

XXe siècle

  • La tombe de Rodin ainsi que sa maison la Villa des Brillants, sont devenus un musée comportant de nombreuses œuvres de l'artiste.
  • Le musée de l'air a été localisé sur le site aéronautique de 1921 à 1981, jusqu'à ce qu'il se soit déplacé à l'aéroport du Bourget.
  • La maison Marcel Dupré se situe au 40 boulevard Anatole-France. Dans la maison se trouve une petite salle de concert de l'organiste et compositeur. Cette salle abrite l’orgue Cavaillé-Coll/Mutin de Dupré, classé monument historique en 1991.
  • Le lotissement MRU de maisons industrialisées par l'architecte Jean Prouvé se situe en haut de la route des Gardes.
  • La tour hertzienne de Meudon se situe dans la forêt de Meudon.
  • La tour solaire de Meudon se situe près du Château et a été construite par l'observatoire de Paris.
  • La maison atelier de Theo van Doesburg qui sert toujours de résidence d'artiste.
  • La maison Bloc qui se situe au 6 rue des Capucins.
  • Meudon Campus, un programme immobilier de grande envergure sur les berges de Seine, en face de l'Ile Seguin.
  • Les 2635 logements à caractère social de la résidence Le Parc à Meudon-la-Forêt, dont les bâtiments de 5 et 10 étages construits par Fernand Pouillon ont été classés patrimoine culturel en 2009.
  • Le monument en l'honneur du Général de Gaulle (1890 - 1970) réalisé par Albert de Jaeger (1908 - 1992).
Paris vue de Meudon

Patrimoine culturel

Visite des carrières de craie de Meudon lors des Journées européennes du patrimoine 2010.

La Ville abrite aussi de nombreuses curiosités liées à son histoire et à sa nature.

Meudon dispose d'une médiathèque[28].

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Les armes de Meudon sont issues de la famille de Meudon qui avaient le même blason non pas avec des gueules de douze mais de six pièces.

Armes de Meudon

Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui : Gironné d'or et de gueules de douze pièces, au lambel de trois pendants d'argent.

Pour approfondir

Bibliographie

Iconographie

De nombreux documents relatifs à la commune de Meudon sont disponibles via Internet[29], notamment les « Collections de Meudon » du Musée Rodin[30].

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

  1. « Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 – Meudon », sur le site de l'Insee (consulté le )
  2. « Diagnostic Territorial de Meudon-La-Forêt », sur www.scribd.com, (consulté le )
  3. [1]
  4. Nam, et prœsidio è régione castrorum relicto, et parva manu Metiosedum versus missa, quae tantum progrederetur quantum naves processissent, reliquas copias contra Labienum duxerunt. COMMENTAIRES sur la guerre des Gaules, liv. 7e, § LXI.
  5. Mémoires sur la langue celtique ; Dictionnaire celtique, page 53
  6. Histoire du diocèse de Paris, tom VIII.
  7. Tiré de l'exemplaire du livre "Histoire et description naturelle de la commune de Meudon" de la Bibliothèque du Michigan et scanné par Google Books
  8. a b et c Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
  9. Livre scanné par Google Books - Histoire de la ville et de tout le diocese de Paris, Volume 8 Par Jean Lebeuf - p 369 et 370
  10. « Palmares 2008 », sur www.villes-internet.net (consulté le )
  11. a b c d e f et g « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur Ministère des affaires étrangères (consulté le )
  12. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
  13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  15. « Évolution et structure de la population à Meudon en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
  16. « Résultats du recensement de la population des Hauts-de-Seine en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
  17. Voir http://www.ville-meudon.fr/social-sante/sante/Annuaire-sante-2010-2011.pdf
  18. « Carte des doyennés janvier 2010 », sur le site du diocèse de Nanterre (consulté le )
  19. « Liste des paroisses des Hauts-de-Seine », sur le site du diocèse de Nanterre (consulté le )
  20. « Page d'accueil », sur le site de la paroisse Notre-Dame de l'Assomption (consulté le )
  21. « Page d'accueil », sur le site de la paroisse Sainte-Jeanne d'Arc (consulté le )
  22. « Page d'accueil », sur le site de la paroisse Saint-Martin (consulté le )
  23. « Page d'accueil », sur le site de la paroisse du Saint-Esprit (consulté le )
  24. Invitation à l'inauguration de la « Maison de la parole », [lire en ligne]
  25. « CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl », sur site de l'INSEE (consulté le )
  26. « Meudon », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  27. Emmanuel de Roux, Patrimoine industriel, p. 30-35, Éditions Scala, Paris, 2007 (ISBN 978-2-86656-406-3)
  28. « page d'accueil », sur site de la médiathèque de Meudon (consulté le )
  29. « Meudon en un siècle », sur www.meudonenimages.fr, (consulté le )
  30. « Les collections de Meudon », sur www.musee-rodin.fr (consulté le )

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