Borgen, une femme au pouvoir

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Borgen, une femme au pouvoir

Titre original Borgen
Genre Politique
Création Adam Price
Production Camilla Hammerich
Pays d'origine Drapeau du Danemark Danemark
Chaîne d'origine DR1
Nb. de saisons 4Voir et modifier les données sur Wikidata
Nb. d'épisodes 30Voir et modifier les données sur Wikidata
Durée 58 minutes
Diff. originale – en production
Site web http://www.dr.dk/dr1/borgen

Modèle:Liste séries TV Borgen, une femme au pouvoir (Borgen) est une série télévisée danoise créée par Adam Price et ses co-scénaristes Jeppe Gjervig Gram et Tobias Lindholm et diffusée depuis le sur DR1. La deuxième saison a été diffusée à partir du .

Elle expose les rouages de la démocratie danoise en mettant en scène l'exercice du pouvoir par une centriste intègre sur fond d'intrigues politiciennes.

En France, la série est diffusée depuis le sur Arte. La 2e saison sera également diffusée sur cette même chaîne du au à 20h35[1]. La chaîne américaine NBC envisage d'en faire un remake[2].

Au Canada, la série est diffusée sur ARTV.

Le Château de Christiansborg.

Synopsis

Borgen (« Le Château ») est le surnom que les Danois donnent au siège du Parlement et aux bureaux du Premier ministre à Copenhague, situés au Château de Christiansborg.

Chef du Parti centriste au caractère bien trempé, Birgitte Nyborg devient contre toute attente Premier ministre[3]. Mais une fois à la tête du gouvernement, une question ne tarde pas à tarauder Birgitte Nyborg : jusqu’où peut-on aller pour garder le pouvoir ? Au fil des épisodes, Birgitte réalise que concilier vie personnelle et vie professionnelle ainsi que ses idéaux et les sacrifices politiques nécessaires n'est pas chose aisée, surtout lorsque l'on est Premier ministre.

Fiche technique

Distribution

Comédiens Voix françaises[4] Rôles Fonctions
Sidse Babett Knudsen Marjorie Frantz Birgitte Nyborg Christensen Premier ministre
Dirigeante du Parti centriste
Johan Philip Pilou Asbæk Boris Rehlinger Kasper Juul Spin doctor du Premier ministre
Ancien journaliste
Birgitte Hjort Sørensen Dorothée Pousséo Katrine Fønsmark Journaliste reporter de TV1
Benedikte Hansen Élisabeth Wiener Hanne Holm Ex-journaliste reporter de TV1
Thomas Levin Tanguy Goasdoué Ulrik Mørch Journaliste reporter de TV1
Søren Malling François Dunoyer Torben Friis Rédacteur en chef de TV1
Lars Knutzon Denis Boileau Bent Sejrø Ministre des Finances
Dirigeant adjoint du Parti centriste
Dar Salim Luc Boulad Amir Diwan Ministre de l'écologie
Flemming Sørensen Yves Barsacq Bjørn Marrot Ministre des Affaires étrangères
Dirigeant du Parti travailliste
Lars Brygmann Guy Chapellier Troels Höxenhaven Ministre de la Justice
Dirigeant adjoint du Parti travailliste
Søren Spanning Féodor Atkine Lars Hesselboe Dirigeant des Libéraux
Ancien Premier ministre
Peter Mygind Nicolas Marie Michael Laugesen Rédacteur en chef du tabloïd Ekspress
Ancien dirigeant du Parti travailliste
Michael Birrkjaer Jean-Pierre Michael Phillip Christensen Époux de Birgitte Nyborg
Iben Dorner Barbara Beretta Sanne Assistante personnelle du Premier ministre

Intrigue

Première saison (2010)

Épisodes

  1. La Dignité du centre (Dyden i midten)
  2. Minimum 90 (Tæl til 90)
  3. L'Art du possible (Det muliges kunst)
  4. Cent Jours (Hundrede dage)
  5. Les Hommes qui aimaient les femmes (Mænd der elsker kvinder)
  6. Visite d'État (Statsbesøg)
  7. Ne rien entendre, ne rien voir, ne rien dire (Ikke se, ikke høre, ikke tale)
  8. Le temps des marronniers (Agurketid)
  9. Divise et règne (Del og hersk)
  10. Premier mardi d'octobre (Første tirsdag i oktober)

Déroulement de l'intrigue

Les deux principaux personnages féminins de la série, Birgit Nyborg, secrétaire générale du Parti centriste, et Katrine Fønsmark, journaliste sur la chaîne TV1, sont reliés par le « spin doctor » de Birgit, Kasper Juul, qui est également l'ex-petit ami de Katrine. Cette dernière a une liaison avec Ole Dahl, le conseiller marié du Premier ministre de l'époque, Lars Hesselboe. Mais cette liaison s'achève brutalement par la mort de Dahl, d'une crise cardiaque. Paniquée, celle-ci appelle Kasper qui efface les traces de sa présence pour la protéger. Dans le même temps il découvre alors dans les affaires de Dahl des factures qui permettraient de discréditer Hesselboe, puisqu'elles démontrent que ce dernier a utilisé sa carte de crédit officielle pour acheter des vêtements à sa femme, dans un magasin de luxe de Londres. Une découverte qui tombe à pic puisque les élections législatives s'annoncent. Kasper transmet ces informations à Birgit, mais celle-ci refuse de les utiliser, préférant faire une campagne propre. Kasper, déçu, les communique alors au chef des travaillistes, Michael Laugesen. Ce dernier révèle ces faits lors d'un débat télévisé. Birgit comprend d'où ils viennent et, furieuse, limoge Kasper. Mais l'action de Laugesen conduit beaucoup d'électeurs à se détourner aussi bien de lui ainsi que de Hesselboe, les dirigeants des deux grands partis, visiblement par réprobation aussi bien des pratiques de Hesselboe que de la manière peu fair-play de les révéler, pour se tourner vers le Parti centriste.

Bien que Birgit soit un choix évident pour la fonction de Premier ministre, elle doit faire face aux réticences des autres dirigeants. Grâce à l'aide de son ami, l'expérimenté Bent Sejrø, elle parvient néanmoins, petit à petit, à tisser sa toile en négociant avec les autres partis, petits ou grands, et à se rendre incontournable. Laugesen refuse sa nomination, mais il est contraint à démissionner de son poste de chef de parti par les cadres de sa formation à la suite de la trahison de son propre adjoint, Troels Höxenhaven, auquel Birgit a, elle, promis le poste de ministre de la Justice tandis que Laugesen, son propre chef de parti, s'apprêtait, s'il était nommé Premier ministre, à le laisser sur le carreau pour faire de la place aux membres des partis qui se coaliseraient avec lui. Birgit est ainsi en mesure de former une coalition avec les partis minoritaires de gauche et le Parti travailliste, les nouveaux chefs de celui-ci, Höxenhaven et Bjorn Marrot, se contentant amplement de respectivement devenir ministres de la Justice et des Affaires étrangères. Laugesen finit toutefois rapidement par rebondir en s'emparant la direction d'un grand groupe de médias, l'Express, qu'il utilisera ensuite pour férocement critiquer le gouvernement.

Birgit Nyborg continue de s'appuyer sur Sejrø et sur son mari Philip pour mener le pays comme elle le souhaite. Elle nomme également un nouveau conseiller en communication pour remplacer Kasper, mais il se révèle vite incompétent, au point de se faire démolir lors d'un débat télévisé avec Laugesen. Sous la pression de Sejrø et de Philip, exaspérés par la nullité du nouveau « spin doctor », Birgit se résout à pardonner sa désobéissance passée à Kasper et le réengage. Celui-ci est encore peiné par sa rupture avec Katrine, qui découvre qu'elle est enceinte de Ole, et subit un avortement. Katrine s'entiche ensuite de son professeur de gymnastique, au grand dam de Kasper qui souhaite la reconquérir, mais, trop fier, refuse de le dire clairement.

Au sein du gouvernement, Birgit prend ses marques au fil des mois. Katrine Fønsmark révèle que, sous couvert de prétendus incidents techniques et en vertu d'un accord passé avec le gouvernement Hesselboe, la CIA américaine se sert d'une base au Groenland pour assurer le transport de prisonniers destinés à être placés hors de tout cadre légal dans la controversée prison de Guantanamo. Le Groenland, qui a gagné une forte autonomie depuis quelques années, s'indigne de de ne pas avoir été prévenu de ce qui se passait sur son sol, tandis que la presse tire à boulets rouges contre cette compromission illégale. Birgit doit alors composer avec le président groenlandais, qui commence par la mépriser, et avec son ministre des Affaires étrangères, Bjorn Marrot, qui l'implore de ne pas compromettre ses relations avec les États-Unis, le président américain devant d'ailleurs se rendre prochainement au Danemark. Finalement, Birgit fait une visite surprise au Groenland pour rencontrer elle-même le peuple groenlandais, et décide, au grand dam de Marrot, d'associer les Groënlandais aux discussions avec les Américains. Le président américain prétexte un « calendrier surchargé » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique pour annuler sa visite, mais Birgit est applaudie par la presse et gagne le respect du président groenlandais avec lequel une relation ferme, franche et finalement amicale s'instaure.

Birgit remporte un nouveau, mais délicat succès diplomatique, lors de la visite du président de Turghizie, Groznin, qui coïncide avec l'arrivée au Danemark d'un dirigeant de l'opposition au régime de Groznin, et que ce dernier tient pour un « terroriste » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique. Groznin met la pression sur le gouvernement danois pour le faire arrêter et extrader, et sous-entend que les accords énergétiques de plusieurs milliards d'euros qu'il est venu signer à Copenhague sont suspendus à la collaboration du Danemark dans cette « lutte contre le terrorisme » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique. Birgit est dans une position délicate puisque la presse, Katrine Fønsmark en tête, s'est entichée de l'opposant, que son propre père, ancien militant des droits de l'homme, lui fait comprendre qu'il serait furieux que sa fille fasse primer des considérations économiques sur le respect de la démocratie et des droits de l'homme, et que l'Union européenne est divisée sur la question, l'Allemagne et le Royaume-Uni étant favorables à l'arrestation tandis que la France s'y déclare farouchement opposée. Finalement, Birgit décide de faire discrètement arrêter l'opposant, mais l'opération se passe très mal puisque la police danoise procède à l'interpellation au beau milieu d'une interview en direct menée par Fønsmark. La presse s'indigne devant ces images choquantes, son propre père la boude, la France proteste, mais Groznin est, lui, ravi. Finalement, le lendemain, Birgit, écœurée par la situation, demande à Katrin, via Kasper, de poser une question précise lors de la conférence de presse conjointe qu'elle aura avec Groznin, lui assurant qu'elle ne le regrettera pas. La question est la suivante : « Avez-vous soumis la signature des accords commerciaux sur l'énergie à l'arrestation de l'opposant que vous qualifiez de terroriste » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique ? Groznin, comme l'avait prévu Birgit, est obligé de répondre « non » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique à cette question pour présenter un bon visage à l'Occident. Birgit, ravie, glisse alors d'un ton glacial, à l'oreille d'un Groznin stupéfait, pendant la poignée de mains officielle, qu'elle vient de faire libérer l'opposant et l'a laissé s'envoler en France. Groznin, après les propos qu'il vient de tenir, est pourtant obligé de signer les contrats. Birgit a ainsi réussi à préserver à la fois la défense des droits de l'homme et les intérêts économiques du Danemark, mais s'est en contrepartie attiré l'antipathie durable du président de Turghizie.

Des micros sont découverts au siège du parti Rassemblement solidaire, d'extrême-gauche, et il s'avère qu'ils ont été posés par les Renseignements, placés sous la direction du ministre travailliste de la Justice, Troels Höxenhaven. Le scandale éclate. Ce dernier parvient à prouver que ces micros ont été placés par le gouvernement précédent, et que l'opération est tout à fait légale puisque les locaux étaient alors occupés par une organisation nébuleuse, et surveillée car suspectée d'activités terroristes. Mais il ne peut expliquer pourquoi il ne les a pas fait retirer sitôt que le parti politique a racheté les lieux pour en faire son QG, et le Parlement, relayé par la presse, le démolit. Placé au pied du mur, Höxenhaven fait part à Brigit d'un enregistrement audio obtenu par les Renseignements, où l'on entend la présidente de Rassemblement solidaire, Anne Sophie Lindenkrone, dans un état manifeste d'alcoolisation avancé toutefois, planifier rien de moins que l'enlèvement des enfants du Premier ministre d'alors, et chef du Parti libéral, Lars Hesselboe. Höxenhaven pense que le déclenchement de ce contrefeu clora l'épisode. Birgit refuse l'utilisation d'un tel procédé, d'autant plus qu'elle est une amie personnelle de longue date de le politicienne en question. Privé de son arme fatale, Höxenhaven effectue une fois encore une prestation pitoyable devant les députés, et Birgit n'a pas d'autre choix, pour ne pas être éclaboussée à son tour, que de lui demander sa démission pour le lendemain. Horrifié, Höxenhaven décide alors d'abattre sa dernière carte et, passant outre l'interdit de Birgit, fait parvenir l'enregistrement compromettant à TV1, qui le diffuse à l'antenne malgré l'opposition (minoritaire au sein de la rédaction) de Katrine Fønsmark. Hors d'elle, Birgit décide de révoquer de manière définitive son ministre de la Justice (alors qu'elle se contentait auparavant de lui laisser la chance de démissionner dignement), mais Sejrø et Kasper le lui déconseillent. Furieuse, Birgit s'indigne que ses deux conseillers semblent cautionner une telle désobéissance envers le Premier ministre, mais Sejrø la ramène aux dures réalités de la politique : avec cette révélation, Höxenhaven s'est attiré les bonnes grâces du Parti conservateur, qui militait auparavant pour son départ, Hesselboe étant naturellement ému du projet d'enlèvement de ses propres enfants ; Kasper, pour sa part, explique à Birgit que le ministre de la Justice a totalement réussi son plan de communication avec l'orchestration de cette révélation et a regagné en popularité. Bouillonnante de rage, mais trop politique pour ne pas comprendre que ses conseillers ont froidement raison, Birgit annonce à la télévision qu'elle a « toute confiance » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique envers son ministre de la Justice. Par la suite, elle le rencontre personnellement, lui signifiant qu'à ses yeux, il n'est plus qu'un « homme mort » dans son gouvernement.

Laugesen décide de publier ses mémoires dans lesquelles se trouvent de nombreux ragots, mais aussi la révélation des actions de Kasper durant la campagne avec les factures de Hesselboe. Katrine découvre alors la vérité sur la manière dont il les a découvertes et lui en veut de ne jamais le lui avoir dit. Elle a par ailleurs cru que Kasper mentait sur sa famille mais elle ignorait qu'il avait en fait été abusé par son père quand il était plus jeune. Elle découvre tout cela lors de la mort du père, et renoue avec Kasper. Par ailleurs, Birgit et Kasper parviennent à discréditer le livre de Laugesen comme des ragots. Enfin, les relations de Birgit avec son époux Philip finissent par se tendre. Celui-ci supporte de plus en plus mal de ne pas voir sa femme autant qu'il le voudrait, et d'avoir dû mettre sa brillante carrière d'hommes d'affaires entre parenthèses pour ne pas gêner Birgit avec d'éventuelles implications de conflits d'intérêts. Les scènes de ménage se multiplient, et Philip, contre l'avis de sa femme, décide finalement d'accepter un poste très important qu'une multinationale lui a proposé.

Après huit ans de débats et de négociations, le ministère et l'État-major de la défense décident d'acquérir un nouvel avion de combat, le Defender F-26 de la société Trident. Bien que son chef de cabinet et son ministre des Finances approuvent ce choix, Birgit tient à vérifier elle-même le caractère judicieux de ce choix, au regard notamment des autres modèles en compétition, moins chers. Alors que le ministre de Défense, Hans Christian Torsen, appuie de tout son poids le choix du Defender, Hanne Holm, journaliste au tabloïd L'Ekspress, découvre qu'il a participé à des parties de chasse et des dîners entièrement payés par Trident, faisant naître des soupçons de corruption. Le Premier ministre, renforcée dans sa conviction de remettre le marché en jeu, découvre que l'un des sous-traitants du F26 n'est autre que VIA Electronics, la société dont son époux doit prendre la direction. Lorsque le Defender est finalement retenu, elle demande à Philip de démissionner, ce qu'il fait à contrecœur avant de quitter la maison. Pour contrer les accusations de corruption, Birgit décide d'instituer une transparence totale sur les activités des ministres, suscitant des remous dans sa coalition. Philip finit par revenir et avoue à sa femme qu'il a eu une aventure. Le soir, le Premier ministre est l'invitée du journal de TV1 et Katrine Fønsmark, contrairement aux ordres de Torben Friis, évoque la démission de Philip. Katrine est alors mise en congés pour un mois, tandis que Birgit, après avoir discuté avec son mari, part dormir au château de Marienborg, sa résidence officielle.

En ce début d'octobre, le Parlement s'apprête à ouvrir son année parlementaire, et Kasper Juul est chargé de rédiger le discours du Premier ministre, Birgit Nyborg Christensen, s'inspirant notamment du discours d'investiture de John F. Kennedy. Il apprend alors par Hanne Holm que des rumeurs sur la vie de couple difficile de Birgit circulent dans la presse spécialisée. Parallèlement, les sondages sont défavorables au Parti centriste et montrent que le Parti travailliste est en tête des intentions de vote, ce qui crée des tensions entre la cheffe du gouvernement et les ministres des Affaires étrangères, Bjørn Marrot, et de l'Industrie, Pernille Madsen, principaux dirigeants travaillistes. Ils exigent que l'ouverture de la session parlementaire soit couplée à un remaniement affectant le ministère des Finances, détenu par le centriste Bent Sejrø, à leur parti. Pour faire taire les problèmes de couple de Birgit, Kasper a l'idée d'accorder à TV1 une grande interview sur la vie professionnelle et privée du Premier ministre, parvenant à négocier avec Friis la réintégration de Katrin et un droit de veto sur les images tournées concernant la vie privée de la famille Christensen. Face à la pression des travaillistes, Birgit finit par accepter le remaniement et annonce à Bent qu'il doit quitter le gouvernement, puis elle réalise son interview avec Philip, où tous deux annoncent qu'ils sont heureux malgré la nouvelle vie que leur impose les fonctions du Premier ministre. Toutefois, Philip refuse de se mentir ainsi et demande à sa femme que le reportage ne soit pas diffusé, lui annonçant sa volonté de divorcer. Malgré ce coup dur, Birgit se présente, le premier mardi d'octobre, devant les députés et prononce un discours fort sur l'unité du peuple danois, l'unité de la classe politique et la nécessité de se dépasser, obtenant les félicitations officieuses d'Hesselboe et Svend Åge Saltum, secrétaire du Parti de la liberté, et de son chef de cabinet, Niels Erik Lund, qui lui annonce le renvoi de la secrétaire personnelle du Premier ministre, Sanne, à la suite de son flirt avec Kasper. Katrin ayant appris l'accord liant son rédacteur en chef au spin doctor de Nyborg, elle décide de démissionner de TV1.

Citations d'introduction

  • Épisode no 1 : « Un prince doit n'avoir d'autre pensée ni d'autre art que celui de la guerre et de l'organisation qui s'y rapporte. » — Machiavel
  • Épisode no 2 : « Il est plus sûr d'être craint que d'être aimé. » — Machiavel
  • Épisode no 3 : « La démocratie est le pire système de gouvernement, à l'exception de toutes les autres. » — Winston Churchill
  • Épisode no 4 : « Quand on veut faire taire un fantôme,il grandit de plus belle. » — Proverbe groënlandais
  • Épisode no 5 : « De là vient que tous les prophètes armés ont été victorieux et ceux non armés ont été détruits. » — Machiavel
  • Épisode no 6 : « La politique est une guerre sans effusion de sang et la guerre une politique sanglante. » — Mao
  • Épisode no 7 : « La confiance n'exclut pas le contrôle. » — Lénine
  • Épisode no 8 : « L'Histoire est un cauchemar dont j'essaie de me réveiller. » — James Joyce
  • Épisode no 9 : « Vous ne saurez pas ce qui vous a frappé avant qu'il ne soit trop tard. » — Fabricant d'armes américain
  • Épisode no 10 : « Un prince peut-il manquer de raisons légitimes pour colorer l'inexécution de ce qu'il a promis?. » — Machiavel

Deuxième saison (2011)

Elle sera diffusée sur Arte en France du 22 novembre au 13 décembre 2012, à 20 h 35.

Épisodes

  1. 89 000 enfants (89.000 børn)
  2. A Bruxelles, personne ne t'entend crier (I Bruxelles kan ingen høre dig skrige)
  3. Le dernier prolétaire (Den sidste arbejder)
  4. En ordre de bataille (Op til kamp)
  5. Plante un arbre (Plant et træ)
  6. Eux et nous (Dem & Os)
  7. Titre français inconnu (Hvad Indad Tabes, Skal Udad Vindes - Del I)
  8. Titre français inconnu (Hvad Indad Tabes, Skal Udad Vindes - Del II)
  9. Titre français inconnu (Privatlivets fred)
  10. Titre français inconnu (En bemærkning af særlig karakter)

Troisième saison (2012)

Une troisième saison est actuellement en pré-production, prévue au Danemark pour l'automne 2012.

Diffusion et Accueil

Audience

Au Danemark, la première saison est un grand succès public et critique. Elle réunit 1,5 million de téléspectateurs sur une population de 5,5 millions d’habitants[5].

En France, la première saison a rassemblé en moyenne 653 000 téléspectateurs soit une part de marché de 2,4%, la moyenne d'Arte étant de 1,7%[6].

Diffusions à l'étranger

Pays/région Langue[7] Depuis[8] Titre Chaîne
Drapeau de la Norvège Norvège Danois sous-titré norvégien 11 octobre 2010 Borgen NRK1
Drapeau de la Suède Suède Danois sous-titré suédois 2 février 2011 Borgen SVT1
Drapeau de la Finlande Finlande Danois sous-titré finnois et suédois 31 août 2011 Borgen FST5
Drapeau des États-Unis États-Unis Anglais 29 octobre 2011 Borgen LinkTV
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Danois sous-titré anglais 7 janvier 2012 Borgen BBC Four
Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud 8 janvier 2012 Borgen JTBC
Drapeau de la France France Français 9 février 2012 Borgen, une femme au pouvoir Arte
Drapeau de l'Allemagne Allemagne Allemand 9 février 2012 Gefährliche Seilschaften Arte
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 17 janvier 2012 Borgen Film1 Series
Drapeau de la Suisse Suisse Français 2 septembre 2012 Borgen, une femme au pouvoir RTS Un
Drapeau du Québec Québec Français 13 septembre 2012 Borgen, une femme au pouvoir ARTV
Drapeau du Québec Québec Français 14 septembre 2012 Borgen, une femme au pouvoir TOU.TV

Distinctions

Références

  1. « Les prochaines séries - Eté 2012 », www.Arte.tv (consulté le )
  2. « Borgen, le nouveau West Wing de NBC ? », Allociné.com (consulté le )
  3. Le titre officiel est Ministre d'État du Royaume de Danemark, Statsminister, traduit en français par Premier ministre.
  4. Site de la série sur Arte.
  5. « Arte se félicite de l'accueil reservé à la série Borgen sur son antenne » sur Leblogtvnews.com, consulté le 4 octobre 2012
  6. http://pro.arte.tv/2012/03/borgen-un-pari-reussi-pour-arte/
  7. Langue(s) dans laquelle/lesquelles est diffusée la série (langues maternelles du pays ou de la région seulement)
  8. Date de première diffusion (chaînes nationales seulement)

Voir aussi

Liens externes